Abraham et la Sainte Trinité

Yahuwah lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à l’entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux, et regarda: et voici, trois hommes étaient debout près de lui.

Genèse 18:1-2

Yahuwah apparut à Abraham lorsque celui-ci était dans une situation très difficile. Difficile, car le soleil brillait de mille feux et la cicatrice de sa circoncision lui faisait encore mal. De plus, il ne savait rien concernant son avenir. Il reçut la promesse d’une grande descendance, mais aucune vision quant à sa réalisation. Il attendait Yahuwah, car il savait qu’il avait besoin de Lui et il savait qu’Il allait arriver en temps voulu.

Yahuwah lui apparut et malgré tout, trois hommes se tenaient devant lui.

Qui sont-ils? Des anges? Les trois Archanges? Pas vraiment, car au total il n’y en avait que trois et l’un d’eux a chut, il n’en reste donc que deux.

La tradition juive considère qu’il s’agit de trois anges ayant chacun une mission bien précise à remplir. Le premier doit révéler à Abraham et Sara la naissance d’Isaac, le second doit porter le jugement sur Sodome et Gomorre et le troisième arrive afin de sauver Lot.

En ce qui me concerne, ce récit est porteur d’un sens plus profond. C’est à Abraham que Yahuwah se révèle pour la première fois en tant que Sainte Trinité. Après que Melchisédek, le sacrificateur du Très Haut ait présenté à Abraham pour la première fois le modèle de ce qui sera plus tard la Cène,

Yahuwah lui est dévoilé dans son intégralité, en tant que Père, que Fils et qu’Esprit Saint.

Mais alors la question se pose à savoir, comment quelqu’un pouvait-il être né de nouveau à une époque où la rédemption du Messie n’avais pas encore eu lieu? Grand est le mystère. Cependant, il est à noter que la rédemption du Messie ne se limite pas dans le temps. Elle est, fut et sera. La rédemption s’étant produite aussi bien dans le monde visible que dans le monde spirituel, son intemporalité lui permet bel et bien d’avoir pu être proposée en Esprit à des personnages ayant vécu avant la venue de Yeshua HaMashiah dans ce monde. La promesse de la rédemption a de surcroît été en partie scellée suite au consentement de notre patriarche à sacrifier son unique fils. Son fils unique en effet, car ses 7 autres fils n’étaient pas vraiment dans le même Esprit que leur père. (Les descendants de ces autres fils quant à eux le seront un jour selon la promesse divine).

Il se produit donc une Alliance non seulement par le biais de la circoncision, mais aussi à travers Melchisédek, le sacrificateur de Très Haut, la préfiguration de Yeshua selon la plupart des gens, mais selon moi, il s’agissait de Yahushua en personne ! L’alliance est passée avec du pain et du vin suite à quoi, l’intégralité de Yahuwah apparaît à Abraham.

Elohim lui fait alors savoir que la promesse de sa descendance se fera par le biais d’un fils dont la naissance lui est révélée. Sara aura un fils avant un an et Sodome et Gomorre seront jugées. Abraham avance avec foi et aussi incroyable que cela puisse paraître, accepte l’idée que Yahuwah leur donne un fils à cet âge très avancé. D’autre part, il intercède pour son prochain. Il demande à Yahuwah d’épargner ceux qui sont restés purs dans un milieu et parmi des gens impurs – les justes.

Comme pour Abraham, notre tâche est la même. Implorer Yahuwah afin que ce qui est pur ne périsse avec l’impur. Mais qui sont ceux qui sont purs, alors que nous ne voyons que chaos et péché autour de nous? De plus, pourquoi prier pour ceux qui ont déjà été purifiés, car le Messie les a déjà rachetés ?

Concernant nos frères et soeurs, nous ne devons prier que pour leur édification et leur protection.

Prier pour la vie de qui dans ce cas ?

De nos jours, nous devons prier afin que la partie restée pure de tout un chacun s’épanouisse et gagne du terrain face à leur côté sodomesque et gomoresque.

Puisque tous les humains ont quelque chose de pur en eux, cette loi originale implantée dans le cœur de chacun, nous nous devons de lutter en prière afin que cette semence germe, se renforce et se transforme en Vie par le Messie afin que la créature entière (corps, âme et esprit) ne doive périr en raison de la prédominance du péché qui la dominait. Que cette partie impur en l’Homme soit jugée et anéantie telle Sodome et Gomorre, mais que l’individu soit sauvé à l’instar de Lot.

Que le vieil homme meure en nous tous afin de céder la place au nouvel homme, à la nouvelle cération.

La semence de cette nouvelle création a été placée en nous tous avant la naissance.

Pour en revenir à Abraham, nous voyons que seul deux anges continuent leur chemin vers les deux villes pécheresses. L’un reste avec Abraham. Longtemps, je n’ai su décider s’il s’agissait de Yahuwah en tant que Père, Fils ou Saint Esprit. Mais la réponse, je l’ai trouvée dans le Nouveau Testament. Tout comme les disciples ont reçu la promesse du Consolateur et se sont emplis de l’Esprit Saint qui descendit sur eux, Elohim, en tant que Père et Fils continue sa route afin de prononcer le jugement et proposer la Clémence. Le Messie quitta les disciples et retourna s’installer à la droite du Père – étant Lui-même la droite, la main créatrice de Elohim – afin que Ruach HaKodesh (le Saint Esprit) couvre les siens restés ici bas.

C’est Ruah HaKodesh qui reste avec l’homme purifié.

L’Esprit Saint ne pourrait résider en milieu désacralisé, là où le péché règne. 

Yahuwah est malgré tout présent en ces endroits également en qualité de Père et de Fils, mais pas en tant que protecteur ni en tant que consolateur, mais en tant que Créateur et Rédempteur qui vient proposer la clémence et juger lorsque celle-ci est refusée. Ainsi reviendra le Messie pour juger les vivants et les morts le jour dernier. Les anges emportèrent avec Eux la possibilité du repentir, car Il promit à Abraham de ne pas détruire la ville pour 50, 45, 30, 20, ou 10 justes. Finalement, les habitants de la ville ont refusé cette proposition par leur comportement impitoyable. Non seulement ils ne reconnurent pas Celui qui était apparu parmi eux, mais ils voulaient même commettre une infamie envers lui, pensant qu’il ne s’agissait que d’un ou deux simples vagabonds humains qui étaient de passage chez eux. Leur cécité spirituelle s’est alors également transformée en cécité physique, en guise de témoignage contre eux, et pour que le seul juste restant – Lot – puisse réchapper lui, sa femme et ses deux filles aux méfaits de leurs voisins.

Je vous invite à visonner ma vidéo : Sainte Trinité ou Triple Sainteté ? que vous trouverez sur ma chaine.

Lot le juste

La vie de Lot est un réel fiasco. Nous voyons un homme qui ne cesse de trébucher à chaque pas qu’il fait. Ceci lui vaut bien des désagréments et même son entourage doit subir les conséquences néfastes de ses faux pas. Nous ne savons la raison pour laquelle Abram l’a pris avec lui. Par humanisme, par tolérance peut-être, en tout cas Yahuwah ne lui en a pas donné l’ordre. Seul Abram fut convié à quitter son peuple et la terre de ses ancêtres. Lot le suit malgré tout. Peut-être aurait-il dû rester. Lot a malgré tout voulu suivre Abraham. Il voulait sans doute lui aussi profiter des bénédictions de Yahuwah, sans doute voulait-il lui aussi apprendre à connaître Yahuwah.

Ses intentions étaient sans nul doute bonnes et pures.

Nous le voyons malgré tout comme une sorte d’épine dans le pied d’Abraham. Sans doute aurait-il mieux fait de rester chez lui le temps qu’Abraham n’occupe sa place et ne s’enracine dans le dessin de Yahuwah et dans son appel personnel. Ensuite, Abraham aurait-il pu retourner vers les siens en toute connaissance de sa vocation afin de témoigner aux autres de la nécessité de reconnaître et de suivre le seul et unique Yahuwah. Lot aurait pu à ce moment-là démarrer lui aussi sur le sentier de la soumission aussitôt que son oncle serait devenu un modèle solide à suivre. La décision de le prendre avec soi aurait-elle été hâtive de la part d’Abram ? Je ne pourrais l’affirmer avec certitude, mais j’en ai fortement l’impression.

La vie de Lot n’est pas réellement ce que l’on pourrait appeler une suite de témoignages positifs et à suivre aux yeux des croyants. 

Yahuwah le nomme malgré tout Juste plus tard au travers de la plume de l’apôtre Pierre (2Pierre 2,7). et s’il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution (car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles);

Lorsque quelqu’un choisi les prairies vertes et arrosées, car elles sont plus attractives et plus prometteuses économiquement parlant – lorsque les pasteurs de Lot et d’Abraham ont commencé à se chamailler et ont décidé de se séparer en deux groupes. Lorsque quelqu’un emménage dans la cité la plus vile et frivole du monde connu à l’époque d’où il est incapable de se décider à sortir de lui-même. Lorsque Yahuwah va jusqu’à aller le chercher en personne et le prendre par la main pour le sortir, faisant ainsi preuve d’une immense grâce. Et comme si cela ne suffisait pas, Lot a encore le culot de refuser de coopérer et de se rendre sur la colline que Yahuwah désigne et va jusqu’à demander de lui accorder de rejoindre une autre ville, plus petite cette fois, mais également en passe d’être détruite. En outre, la conséquence de ses péchés se manifeste chez ses filles sous la forme de la plus grave des fornications: l’inceste avec leur propre père qu’elles n’ont pas eu trop de mal à saouler deux fois de suite. Conséquence de cela, les deux peuples les plus farouchement ennemis d’Israel ont fait leur apparition. Alors, on a beaucoup de mal à dire que Lot soit un modèle à suivre de croyance.

Il a malgré tout obtenu le titre de Juste (Tzaddik).

Cela veut dire que Yahuwah témoigne en personne du caractère pur de Lot. Il a donc remis sa relation en ordre avec Yahuwah à un moment donné de sa vie.

La moralité dans tout ceci pour nous est qu’il vaut mieux éviter d’attendre le dernier moment pour sortir de notre religiosité bienveillante, mais têtue avant de choisir le chemin de la soumission et de l’obéissance envers Yahuwah.

Car cela peut nous coûter très cher. Il en va de la vie de notre famille. Nous pouvons en plus générer de graves malédictions à l’encontre du projet divin au long terme – tout comme le firent Abram et Saraï lorsqu’ils ont imaginé et créé Ishmaël pour eux-mêmes et pour nous par la même occasion et jusqu’à ce jour. La femme de Lot s’est figée, elle a regardé en arrière et s’est transformée en statue de pierre. Ses filles sont devenues des souillons incestueuses ayant donné vie aux pires ennemis du Peuple de Yahuwah qui sont venus s’additionner à notre Ishmaël déjà présent. Et comme si tout cela ne suffisait pas – cerise sur le gateau -, avant sa mort notre bon Abraham nous a encore pondu 7 autres enfants qui n’étaient guère davantage dans la volonté d’Elohim que les trois enfants illégitimes mentionnés précédemment.

N’attendons pas que de tels mécanismes destructeurs viennent nous pourrir la vie pour finalement être sauvés in extremis.

Ne payons pas un tel prix pour notre titre de Juste.

Ayons toujours devant les yeux même le mauvais exemple de nos aïeuls, qu’il s’agisse de Lot ou d’Abraham.

Nous avons le libre choix de dire non à Sodome et Gomorre, à Hagar : à tout ces „bons” conseils inconscients et incrédules qui peuvent nous être donnés par nos proches. Si par contre, nous souhaitons suivre Yahuwah à tout prix, très bien ! Mais sachons attendre notre tour. Ayons de la patiente envers nous-mêmes et ne nous accrochons pas à l’appel d’autrui, mais attendons que notre temps soit arrivé. Chacun en son temps. Il y a un temps pour Lot, un pour Abraham et naturellement un pour nous.

Naissance d’un enfant

La partie prophétique (haftara) nous rapporte aussi l’histoire de la naissance d’un enfant. L’histoire parle entre autres, de la rencontre d’Elie avec la femme sunamite à qui il prédit la naissance d’un fils. Puis, quelques années après la naissance de ce dernier, l’enfant prend un coup de soleil et meurt peu après. Il meurt puis ressuscite.

Un enfant meurt, mais revient à la vie par après.

J’ai longuement réfléchi cette semaine à la raison pour laquelle les adultes éprouvent de la répulsion les uns envers les autres ? Comment se fait-il que lorsque j’étais enfant, j’aimais tout le monde, y compris les adultes et les voyait d’un œil totalement différent qu’aujourd’hui. Les gens auraient-il changés à ce point ? Les adultes d’autrefois étaient-il si différents de ceux d’aujourd’hui ? Il a fallu me rendre à l’évidence :

c’est en moi que quelque chose avait changé, quelque chose était mort dans mon intérieur

Dans le récit précédent, Abraham témoigne justement de ce cœur pur d’enfant par lequel il perçoit le monde. Il attendait réellement Yahuwah et acceptait son prochain comme le faisaient ces enfants dont Yeshua nous parle dans l’Évangile. C’est cet enfant qui est mort en beaucoup d’entre nous. Cet enfant qui ne voit pas principalement le mal en l’autre, mais qui voit son prochain en tant que création divine. Cet enfant qui était capable d’accepter l’autre sans conditions et qui était curieux de l’autre. Cet enfant qui, ne connaissant pas encore la Loi, ne voyait pas le péché dans l’autre et n’avait pas de visibilité sur la partie obscure de l’être humain. Tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil!

Puis, nous nous retrouvons à notre tour sur le champ aride et ensoleillé de l’âge adulte où l’insolation spirituelle nous guette et nous touche de plein fouet. Là, l’enfant pur que nous étions meurt en nous. Pour que je puisse intercéder comme Abraham l’a fait, il est indispensable que cet enfant que je fus renaisse en moi.

C’est très difficile, car aujourd’hui je connais la Loi et vois clairement le péché autour de moi. Je suis incapable de ne pas apercevoir le côté obscur des hommes. Je ne dois en aucun cas renoncer à cette vision d’adulte, car celle-ci est vitale à cet âge, mais dans mon comportement, dans le jugement que je porte, cette vision ne doit en aucun cas m’influencer négativement. Je dois recouvrer mon cœur d’enfant.

Il faut demander à ce que l’obscurité visible en l’autre ne m’atteigne pas. Il est bon que l’obscurité me dérange, mais il ne faut en aucun cas qu’elle m’accable, qu’elle me touche, qu’elle m’affaiblisse en esprit et qu’elle me mette en danger.

L’ignorance de la loi est une protection pour l’enfant.

Cependant, l’adulte est en péril s’il reste inculte.

Nous avons ici besoin d’une protection plus complexe, car la méconnaissance de la Loi est mortelle, mais sa connaissance sans amour dans le cœur est fatale elle aussi. Ainsi le premier pour qui il faut implorer Yahuwah est notre propre personne. Ce n’est que restaurés et fortifiés nous-mêmes que nous serons en mesure d’intercéder pour les autres.

Sacrifice humain?

Le préambule au sacrifice d’Isaac est le récit d’une alliance passée entre Abraham et l’homme. Abraham passe une alliance de paix avec les philistins qui s’approprient ainsi le contrôle d’une partie de la terre promise. L’une des principales racines d’ailleurs, qui explique l’actuelle situation au Proche-Orient, renforcée plus tard par les trois tribus rebelles ayant refusé de traverser le Jourdain et occupper leur territoire légitime en Terre Sainte. Néanmoins, Yahuwah a promis cette terre à la semence d’Abraham au travers d’Isaac. Voici donc le faux pas suivant dans la liste.

Ensuite, arrive une demande qui peut paraître insensée. Yahuwah interdit formellement toute forme de sacrifice humain, surtout celui des enfants.

Il semble malgré tout que Yahuwah demande à Abraham de commettre un acte qui contredit Sa Parole.

Il demande la vie de celui qu’il offrit en tant que promesse, celui en la semence de qui les nations seront bénies. Selon certain commentateurs juifs, l’épreuve du sacrifice d’Isaac fut infligé à Avraham afin qu’il puisse se racheter de cette faute – celle d’avoir passé une alliance avec les philistins – et prouver son dévouement à Yahuwah. Et ceci est exact, du moins en partie.

Quoi qu’il en soit, Yahuwah n’a jamais voulu la mort physique d’Isaac.

Il a malgré tout demandé à Abraham de Lui rendre la vie d’Isaac sur l’Autel. Encore une contradiction !

Ce n’est justement pas sa mort qu’Il a demandé, mais sa vie.

À cette époque, avant la Loi, une telle demande ne pouvait être interprétée autrement: l’enfant doit mourir. Yahuwah était évidemment conscient de cela. Il a demandé le sacrifice d’Isaac tout en sachant qu’Abraham allait penser qu’il fallait tuer l’enfant. Yahuwah a voulu mettre Abraham à l’épreuve, voir s’il était capable de renoncer à ce qu’il avait de plus cher sur la demande du Suprême. Allait-il opter pour l’homme (son fils) ou rester fidèle à l’Alliance passée avec Yahuwah ?

Chez un homme de cet âge, l’arrivée d’un premier né (au sens spirituel) est une bénédiction d’autant plus grande que son âge et celui de sa femme sont avancés. De plus, ce fut Yahuwah en personne qui vint leur annoncer la nouvelle. L’enfant vient directement d’en Haut. Ainsi la tentation est elle aussi plus grande de tomber dans l’idolâtrie d’un tel enfant. Suite à une alliance passée avec les philistins, Abraham a définitivement témoigné de sa faiblesse humaine. Lorsqu’il n’a fait que présenter sa femme comme étant sa sœur plus tôt, il ne s’est encore heurté à aucune alliance passée avec Yahuwah. Il a simplement témoigné de sa peur et de son manque de foi. À présent, une attache humaine et étrangère s’est immiscée entre Abraham et Yahuwah. Il a créé une alliance avec quelqu’un d’autre que l’Éternel. C’est pourquoi les Juifs pensent qu’il a dû sacrifier son fils bien-aimé en tant que conséquence de cette faute. En réalité il s’agissait beaucoup plus de purifier Abraham d’une chose qui le liait bien davantage à la chair que son faux pacte avec les philistins.

Elohim a sans aucun doute également – et surtout – voulu purifier le cœur d‘Abraham de la présence accrue d’Isaac dans son cœur.

C’est précisément dans le cœur d’Abraham que l’enfant devait mourir afin que lui aussi – Isaac – puisse renaître délivré de toute attache humaine émanant de son père. Abraham a peut-être laissé Isaac se mettre entre lui et l’Éternel.

Le sacrifice d’Isaac a donc bien eu lieu, mais c’est en esprit et dans le cœur de son père qu’il a dû mourir

afin que ce dernier soit libre pour accomplir sa propre mission.

J’estime que la peine de mort est rentrée ici en vigueur plusieurs siècles avant sa promulgation. Celle qui est toujours en vigueur aujourd’hui, non pas au sens physique, mais en esprit et appliqué par le Grand Prêtre Yahushua Lui-même.

L’ancien doit céder la place au nouveau, le vieil homme doit mourir pour ses péchés afin de permettre au nouvel homme de naître à nouveau. En d’autres termes, tout ce qui n’est pas sous le pouvoir de Yahuwah doit être balayé pour que la nouvelle création puisse éclore en le Messie. Quelque chose est né de nouveau sur le mont Moria à ce moment là et qui a permis à peu près 3000 ans plus tard et à seulement quelques mètres plus loin

à Yahuwah d’accomplir le véritable Sacrifice de son unique Fils au profit de l’humanité

Si une telle épreuve de foi a bien été demandée à Abraham pour avoir passé une alliance étrangère avec l’homme à l’encontre de son Alliance avec Yahuwah, nous pouvons affirmer que cette sentence fut la clémence même et que Yahuwah a tourné la faute d’Abraham à son avantage et à celui de l’humanité toute entière.

Parashat suivante : HAYE SARAH

VERSION VIDÉO

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