Sainte Trinité ou Triple Sainteté ?

Sainte Trinité ou Triple Sainteté ?

3 divinités différentes ou 3 attributs d’un Elohim unique ?

De nos jours, de plus en plus d’enseignements émergent, dans des milieux chrétiens très sérieux, qui nient la doctrine de la Sainte Trinité. Précisons d’emblée que leurs principaux arguments, à savoir que ce terme ne se trouve nulle part dans les Saintes Écritures et qu’il a été spécifiquement formulé sous cette forme dans les milieux de l’Église romaine, sont tout à fait vrais et légitimes. Nulle part dans la Bible ce concept n’apparaît sous quelque forme que ce soit.

Il est incontestable qu’il y a une certaine confusion atour de la Sainte Trinité et ce concept vaut peut-être la peine d’être reconsidérée car

cela crée l’image d’un dieu composé de trois personnes distinctes, bien qu’il n’y ait en aucun cas trois personnes, mais bien une seule…Yahuwah Echad…, mais qui a réellement trois formes de manifestation. Nous avons un Elohim qui apparaît et se révèle de trois manières différentes, ayant principalement trois rôles et donc trois fonctions distinctes.

Multiplier par trois la personne d’Elohim est justement l’un des principaux obstacles à ce que le judaïsme (et l’islam) reconnaisse Yahushua en tant que Messie, car il est inconcevable pour eux que Celui qu’ils ont jusqu’ici appelé Echad, c’est-à-dire Un, soit désormais nommé shalosh, c’est-à-dire trois.

Il n’y a jamais eu trois personnes, mais UN Elohim qui a trois propriétés, rôles, formes d’expression et qualités principales !

La forme plurielle du terme hébreu ELOHIM reflète également ce triple rôle et non trois personnes distinctes.

La meilleure analogie que j’ai jamais entendue et qui est enseignée au sein du christianisme pour illustrer ce phénomène est celle de l’eau. Tout comme l’eau peut avoir trois états différents sur la base des lois de la physiques : Gaz (vapeur) – Solide (glace) – Liquide, mais elle reste toujours de l’eau. Ainsi Elohim possède également des propriétés similaires. C’est peut-être l’analogie la plus parfaite qui puisse nous rapprocher de la reconnaissance de l’essence de l’Éternel.

Et pour ceux pour qui cela ne suffirait pas et qui ne sont toujours pas scandalisés par l’illustration que j’ai choisie ci-dessus (sachet de café instantané Jacob 3 en 1), pensons qu’en buvant un tel café, même si ses composants sont mélangés dans notre tasse, on peut toujours percevoir les trois à la fois, séparément et leur présence conjuguée définit le goût au final. Les trois composants ne peuvent plus être séparés, pourtant on peut toujours les percevoir séparément et, dès qu’un élémen t manque, le goût en est également altéré et devient incomplet.

On peut très bien aimer le café sans sucre et/ou sans lait, cela n’influence pas le jugement que l’Éternel porte sur notre personne,

cependant, pour le Salut, les trois composants d’Elohim doivent être actifs dans nos vies et de manière simultanée.

Mais si nous ne regardons que la personne du Rédempteur en soi, d’autres divisions peuvent également être observées en sa personne. En effet, le Messie lui-même montre des signes d’une sorte de « sainte dualité ». Yahushua, en tant que Grand-Prêtre miséricordieux, a un rôle et des responsabilités distincts de ceux du Messie, qui reviendra bientôt en tant que Roi Oint pour prononcer et exécuter son jugement sur le monde.

Beaucoup de gens ne comprennent pas le caractère unique d’Elohim, car nombres de déclarations apparemment contradictoires surgissent lorsque nous lisons le Nouveau Testament et qui viennent parfois entre autres, directement de la bouche de Yahushua lui-même lorsqu’il dit :

« … le Père est plus grand que moi … Il s’est assis à la droite du Père … et parle avec le Père … »

En effet, nous trouvons ces déclarations dans la Bible, mais cela ne change rien au fait qu’Il est Un avec le Père. Les gens ont aussi tendance à se parler à eux mêmes, et pas uniquement lorsqu’ils deviennent séniles. S’asseoir à la droite du Père par contre ne signifie rien de d’autre que d’être La Droite même d’Elohim. Yahushua est la Main Droite, celle qui crée et qui agit. Il n’est pas un corps ni une personne ni tout autre entité distincte.

Et quand Il descend parmi nous sous une forme humaine, Il ne cesse pas d’exister dans le monde spirituel – dans le Royaume d’Elohim – en tant que Père, en tant que Yahuwah : mais il se vide, il se dépouille de sa gloire infinie (Philippiens 2:5-11) et, disons-le de cette façon : Il est présent dans le monde sous deux formes distinctes : l’une étant spirituelle qui est partout, l’autre étant physique et qui est apparue dans le monde, en Terre Sainte, il y a environ 2000 ans jusqu’à ce qu’Il reprenne sa place et sa forme spirituelle originale suite à sa résurrection et à son ascension. Voir Hébreux 2:9 – …Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Yahushua, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, afin que, par la grâce d’Elohim, il souffrît la mort pour tous

Le prophète Zacharie nous rapporte également une histoire du monde spirituel où le Roi Oint – l’Ange de Yahuwah – réprimande l’accusateur – Satan – pour avoir blasphémé Yahushua le Grand Prêtre. Ici aussi, nous voyons que l’Ange d’Elohim (le Messie – Christ) est à un certain niveau séparé de celui qu’Il était dans la chair et qui a marché ici parmi nous en tant que Yahushua, l’Agneau d’Elohim. Il est en ce moment même dans le Royaume d’Elohim, poursuivant Son ministère envers l’humanité dans un rôle spécial en tant que Souverain Sacrificateur de l’ordre de Melchisédek. Mais Il doit aussi bientôt revenir en tant que Messie Oint pour prendre son Épouse avec Lui et détruire ceux qui ne l’ont pas reconnu comme leur Sauveur.

Sainte Trinité en tant que triple stations du Salut

Nous, les créatures dotées d’un cerveau capable de percevoir 3 ou au plus 4 dimensions, ne pouvons pas comprendre ces choses à moins que Ruach HaKodesh ne le dévoile à certains en esprit.

Ce qui est certain, c’est que pour obtenir le Salut, chaque personne doit passer par trois étapes bien définies :

  1. Nous devons reconnaître le Fils pour que nos péchés soient pardonnés
  2. Ainsi, notre relation avec le Père est restaurée par le Sang de l’Agneau
  3. Ensuite, à travers l’alliance de l’eau et du feu, nous sommes finalement remplis de Ruach HaKodesh (du Saint-Esprit)

Ces trois étapes se succèdent et aucune d’entre elles ne peut être évitée. Il ne suffit pas de reconnaître le Messie en Yahushua, il faut aussi lui obéir et faire alliance avec lui dans le monde visible par immersion dans l’eau puis en recevant l’Esprit Saint.

Et ça ne s’arrête pas là, mais ce n’est que le début. Car en effet, ce n’est qu’alors que Ruach HaKodesh commence à nous édifier en tant que Temples par le biais de notre sanctification, en gravant successivement dans nos cœurs les Commandements et dans un sens plus large la Parole d’Elohim.

Cette Trinité est Sainte et incontournable. Ainsi, dans ce contexte, nous pouvons vraiment parler d’une forme de Sainte Trinité, car les trois essences de Yahuwah doivent être activés en nous afin d’être rachetés, c’est-à-dire d’avoir nos noms écrits dans le Livre de la Vie. Ce triple sceau qui est sur nous et qui assure notre vie éternelle pourrait aussi être appelé la Sainte Trinité.

Toutes autres théories et théologies cherchant à décupler, subdiviser ou multiplier l’Unique Elohim ne sont que faux enseignements.

Notre perception humaine

La Trinité ou le caractère triple d’Elohim est un mystère sur lequel beaucoup sont ceux qui trébuchent. À force de vouloir savoir et expliquer trop en détails toutes les choses certains finissent par s’engager sur des sentiers pervers. Nous devons nous rendre à l’évidence et faire face à nos limites. Notre perception humaine est ici-bas assez limitée et nos 5 sens nous empêchent d’entrevoir la réalité du Royaume des Cieux.

Dans mon enfance, il y avait un dessin animé dans lequel des terriens essayaient d’expliquer à un extraterrestre ramené sur terre d’une planète où une forme de vie bi-dimensionnelle s’est développée à quoi ressemble notre monde tri- ou quadri-dimensionnel. Il était possible de communiquer avec lui, car il pouvait entendre la voix des gens, mais il ne pouvait les percevoir avec ses autres sens, ni avec les yeux ni au toucher encore moins au goût. Les humains essayaient de lui expliquer à quoi ressemble le monde en trois ou quatre dimensions, mais le petit étranger vivant sur une sorte de feuille en carton tel un personnage hiéroglyphique égyptien ou un pacman, était incapable de se l’imaginer.

Nous les hommes ici bas sur terre sommes un peu comme cet extra-terrestre lorsque nous faisons face au Royaume des Cieux.

C’est la volonté de Satan de vouloir éveiller chez l’homme ce genre de contrainte. L’homme se sent littéralement obligé de donner une explication à toute chose afin d’atteindre le niveau de connaissance ultime. L’homme ne trouve pas de repos tant qu’il est incapable de définir et comprendre de manière très précise et exhaustive ce qu’est la plénitude d’Elohim.

L’homme se sent irrésistiblement obligé d‘expliquer l’essence exacte d’Elohim. À tel point qu’il va souvent jusqu’à s’imaginer que son salut en dépend.

Ne croyez pas à ce genre de voix internes qui vous murmurent de telles sottises. Nous devons nous calmer et réaliser que nous ne sommes que des humains et Elohim n’attend pas de nous d’avoir un tel niveau de compréhension spirituelle et de vision sur les moindres détails de Son Royaume et de Lui-même. Ce qu’il attend de nous, c’est que

nous acceptions la vision spirituelle qu’Il a personnellement mise de côté, c’est-à-dire sanctifiée pour nous et pour personne d’autre.

Ainsi, la première étape pour nous tous est de passer par ce Triple processus du Salut mentionné plus haut. Nous devons tous franchir ces étapes avec une foi et un amour inconditionnel tel un enfant. Après cela vient notre obéissance, lorsque nous servons le Messie selon la conduite de Ruach HaKodesh, l’Esprit d’Elohim qui travaille et s’exprime en et à travers nous.

Nous n’avons pas besoin de tout savoir, seulement ce qu’Elohim veut nous révéler. Nous devons accepter certaines autres vérités fondamentales, et parfois des choses qui sont encore considérées comme un mystère aujourd’hui, sans condition, sans laisser de place aux esprits de dispute, de « théologisation » et autres philosophies humaines. Tel un enfant qui veut savoir comment les bébés sont conçus et comment ils naissent et sans recevoir plus de connaissances et de compréhension spécifiques sur la sexualité, il doit se contenter de l’explication moins détaillée et moins palpable que ses parents veulent bien lui donner. De même, nous devons accepter nos limites et ne pas vouloir sans cesse les dépasser.

Le problème est dans chaque cas que nous essayons de définir, de délimiter et d’expliquer le Père et le Fils en omettant de demander le discernement de Ruach HaKodesh. Ce n’est qu’en nous laissant remplir du Saint-Esprit que nous comprendrons de plus en plus en profondeur l’essence de l’Unité qui lie le Père au Fils et au Saint Esprit tandis que nous avançons sur le sentier étroit de la Sanctification.

Tout cela ne sera pleinement connu, vu et compris que lorsque nous serons transformés en êtres glorifiés et que nous nous trouverons face à face avec le Père, Yahuwah. (1Cor 15:51-52)

Dans le livre de l’Apocalypse, Jean n’a rencontré qu’un seul Elohim, qui est dépeint comme le Fils de l’homme portant une robe avec une ceinture dorée, des cheveux blancs, des yeux comme un feu ardent, des pieds comme du bronze et une voix comme des eaux tumultueuses ainsi qu’une épée à double tranchant qui sort de sa bouche. Nulle part nous ne retrouvons l’image d’une double figure, de deux hommes aux cheveux blancs ou celle d’un personnage plus âgé accompagné d’un plus jeune et survolé par une colombe blanche à la manière de l’iconographie catholique gréco-romaine.

Outre l’analogie de l’eau, la figure ci-dessous illustre également très bien la question.

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La rencontre d’Abraham avec les trois « anges » est un moment où cette triple dimension d’Elohim apparaît devant nous. Yahuwah en tant que Lumière du monde apparaît à l’homme sur terre, traversant cette couche d’eau qu’est le firmament de la voute céleste

laissant paraître les trois principaux attributs de la Lumière du Monde telles les couleurs de l’arc-en-ciel qui deviennent visibles séparément lorsqu’elles traversent un prisme.

Ainsi Yahuwah apparut sous la forme de trois « anges » car vu d’ici depuis la terre – et je souligne bien : vu d’ici depuis la terre. Sous ses trois formes principales : celle du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Remarquons bien également que malgré qu’Abraham notre patriarche était face à trois personnes, il s’adresse à Lui au singulier l’appelant Yahuwah (ou Seigneur selon la traduction actuelle de la Bible). (voir mon article sur VAYERA, où je parle davantage de cette rencontre).

Beaucoup se disputent sur un sujet qui ne peut pas être entièrement compris et appréhendé par l’humain. Pendant ce temps, nous ne réalisons pas que nous devrions plutôt travailler sur l’Unité entre nous. Revenir à la Parole pure et retrancher les excès humains qui sont causes de divisions. Car entre-temps, l’ennemi construit déjà sa propre et fausse unité œcuménique, où tous les péchés, les excès et les traditions humaines s’accumulent et se côtoient au déshonneur d’Elohim.

Le judaïsme doit enfin être purifié de ses racines babyloniennes, et le christianisme doit être purifié de ses racines romaines afin que les deux Peuples Élus puissent fusionner dans l’unité par le don de Ruach HaKodesh en étant tous remplis de l’Esprit du Messie. Ceci est l’unique point de rencontre et de rassemblement possible lorsque les deux peuples reconnaissent enfin le véritable Messie, Yahushua.

Revenons à l’état Spirituel de la fondation de l’Église à Shavouot (Pentecôte) afin d’expérimenter à nouveau cette Unité. Ce n’est qu’alors que nous aurons tous la vision optimale concernant la personne et les multiples facettes de Yahuwah.

Alors toute fausse idole puisse-t-elle être à barbe et accrochée ou non à un crucifix ou simplement jouant le personnage de Yahushua sur le grand et le petit écran, cessera et le christianisme pourra enfin rendre jaloux son frère aîné et encore égaré, le Juif. Mais tant que tu continueras à lui exposer une fausse image du Messie abaissant Yeshua au niveau d’une vulgaire idole que tu continue à adorez comme tel, aucun Juif spirituellement sain ne Le reconnaîtra jamais en tant que Messie. Et cela s’applique également à nos cousins arabo-musulmans, qui ont une vision et une conception très similaires à la notre concernant le Très-Haut.

Sainteté selon la trinité d’Elohim

Il n’y a donc pas de Sainte Trinité dans le sens où il existerait trois divinités différentes, mais il y a Un Elohim qui apparaît au monde sous trois formes principales ayant des missions et de rôles distincts.

L’homme qui lui même est doté d’une triple composition (corps-âme et esprit) n’agit et ne se comporte pas de la même façon suivant les différentes situations, les différents milieux dans lesquels il se trouve. Il sera mari envers sa femme, père envers ses enfants, employé au bureau, fils aux yeux de ses parents et dans le meilleur des cas disciple devant Yahushua.

L’homme aussi peut se manifester et communiquer avec l’autre soit en personne, soit par téléphone ou autre média interposé, soit pas correspondance, il n’en reste pas moins le même et unique individu.

Essentiellement, ceux qui croient en la Sainte Trinité ont tort, car ils décuplent Elohim, tandis que les négationnistes de la Trinité, en revanche, ne font que mutiler l’Unique Elohim de ses membres individuels, de ses rôles et de sa diversité qui nous sont donnés pour retrouver la Vie Éternelle.

Bref, le problème est plus grave qu’on ne le pense.

Lorsqu’il apparaît dans le monde visible de manière physique, Il est dans son rôle de Fils. Il n’est pas une personne ou une créature à part, mais bien Yahuwah qui sauve : Yahushua. En tel cas, il est en effet plus petit que le Père, comme disait le Fils, puisqu’il s’est vidé, dépouillé afin de pouvoir descendre et apparaître parmi nous. Il a dû s’abaisser à notre niveau, prendre une forme humaine, pour qu’il puisse être touché, vu et même sacrifié.

Comment quiconque a-t-il pu imaginer que l’intégralité d’Elohim puisse tenir dans une enveloppe de chair, d’os et de sang de max. 175 cm de haut et de 75 kg de poids ?

Mais une question encore plus virulente se pose : à savoir comment quelqu’un a-t-il jamais pu imaginer que le Très-Haut nait pas le pouvoir d’apparaître dans une enveloppe humaine de max. 175 cm de haut et de 75 kg, s’Il le souhaite, si cela est nécessaire, à cause de nous ?

En signe de son amour infini, il a même subi l’humiliation et la mort des mains de son indigne créature.

Lorsqu’il prend forme humaine et descend parmi nous pour offrir le Sacrifice d’Expiation, Il ne cesse pas d’exister là-haut dans le Royaume d’Elohim en tant que Tout-Puissant, car alors tout s’effondrerait, ce qui est impossible. Et lorsque les gens s’arrêtent à la forme humaine qu’a été le Fils, ils en sculptent une idole barbue du nom de iesus. Ce n’est pas par hasard que Yahushua a décidé d’apparaître à ses disciples sous une autre forme après sa résurrection (Marc 16:12).

Il ne voulait pas qu’ils se souviennent de lui au travers des traits de son visage humain suite à sa résurrection. Il a également voulu indiquer qu’il est Esprit et ne voulait pas qu’on se souviennent de lui sous sa forme physique imparfaite. En effet, depuis lors, Il est retourné à la droite du Père, c’est-à-dire qu’étant la Main Droite du Père lui-même, Il a cessé d’exister de manière physique dans le monde visible et s’en est retourné pour reprendre sa place en tant qu’Oint en Esprit.

Et Celui qui est oint est oint pour gouverner, c’est-à-dire pour agir, tout comme une main droite est la première à agir, à créer, à travailler, à construire et aussi à restaurer. Si ce dernier est rejeté (la restauration), Il est aussi oint pour juger et exécuter les rebelles.

Souhaitant à tous mes lecteurs d’éviter ces deux dernières phrases, laissons Ruach HaKodesh effectuer les restaurations et les réformes encore nécessaires en nous et dans l’Église. Le temps est proche, l’Époux est déjà à la porte.

Préparons-nous à Le rencontrer très bientôt.

VERSION VIDÉO

Mercredi Saint : Le Jour du Sacrifice de Yahushua

Mercredi Saint : Le Jour du Sacrifice de Yahushua

Des changements positifs énormes et remarquables ont eu lieu dans le monde chrétien depuis plusieurs décennies. La Réforme se poursuit, en particulier dans des endroits comme le continent américain et africain. Le nom Yahuwah est très largement utilisé depuis des décennies sous la forme de Yahweh, qui est identique à l’original en termes de consonnes et légèrement différent en termes de voyelles, mais l’essence est toujours là : YHWH.

Parmi les nombreuses distorsions, les circonstances et le moment du Sacrifice de l’Agneau ne pouvaient pas être manquer sur la liste. L’ennemi ne dort jamais. Plusieurs personnes traitent de ce sujet, qui est important car il est fondamentalement de notre devoir de restaurer tout ce qui a été déformé par les pseudo-églises institutionnelles. Cependant, avec cet article, nous examinerons également

quel est l’impact spirituel plus profond que la restauration de telles questions apparemment « mineures » peut bien avoir sur l’Évangile.

Quel jour Yahushua est-il mort ?

Selon la tradition chrétienne, le sacrifice de Yahushua sur la croix a eu lieu un vendredi. Puis, comme nous le lisons aussi dans les Écritures, le dimanche matin, le tombeau était déjà vide et la résurrection avait eu lieu. Le vendredi a été choisi parce que nous lisons dans les Écritures que cet événement a eu lieu un jour avant le shabbat/samedi. Ainsi, beaucoup de gens pensent que la fête de Pessah à cette époque tombait un samedi hebdomadaire. Ils semblent avoir oublié que dans l’Ancien Testament, toutes les grandes fêtes sont considérées comme des Shabbat. Voir dans la Torah, livre de Vayikra (Lévitique) chapitre 23. De plus:

Peu importe comment nous interprétons le concept de jour dans la Bible, que ce soit du point de vue grec ou hébreu, il nous manque toujours un jour ou une nuit dans le récit et il ne faut pas avoir de notions mathématiques plus approfondies pour se rendre compte qu’entre le vendredi et le dimanche, il y a de la place pour beaucoup de choses, mais certainement pas pour 3 jours et 3 nuits.

Cependant la promesse est la suivante :

Car, de même que Yonah fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.

Matthieu 12:40

Selon le calendrier juif, les jours commencent le soir de la veille. Ce temps de veille est ce que nous appelons Erev, comme dans l’expression erev shabbat qui se trouve être aussi le nom de notre ministère. La journée juive commence le soir du jour civil précédent, lorsque le soleil se couche.

Le premier jour de la semaine, Yom Echad (dimanche), commence donc le samedi à la tombée de la nuit.

Mais que l’on compte les 3 jours et 3 nuits à rebours à partir du dimanche matin ou du samedi soir, on ne tombera jamais sur vendredi ni dans un cas ni dans l’autre.

La crucifixion a eu lieu mercredi

À partir de là, nous pouvons commencer à compter :
– Mercredi : CRUCIFIXION + PREMIÈRE nuit
– Jeudi PREMIER jour + DEUXIÈME nuit
– Vendredi DEUXIÈME jour + TROISIÈME nuit
– Samedi TROISIEME jour + avec l’arrivée du premier jour de la semaine, samedi soir : RESURRECTION

Les Juifs se préparaient pour le Shabbat. Mais ce Shabbat était la grande fête, comme nous le lisons dans l’Ancien Testament, et non le Shabbat hebdomadaire. Ainsi, les mêmes lois sont valables pour Pessah dès lors que les Grandes Fêtes sont également considérées comme étant pleinement des Shabbats.

En outre, nous lisons : Lorsque le Shabbat fut passé, Myriam de Magdala, Myriam, mère de Yacov, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Yahushua. Marc 16:1

Ici, nous pouvons également voir qu’un Shabbat devait passer et l’autre devait arriver avant le premier jour de la semaine, de sorte qu’entre les deux, les femmes puissent acheter l’huile et les épices pour l’onction du corps de Yahushua. Puisque personne ne travaille le Shabbat et que tout est fermé, elles auraient eu du mal à faire leurs achats. De plus, il est peu probable que ces femmes fidèles aient été jusqu’à enfreindre la loi du Shabbat même pour réaliser un tel acte.

A quelle heure Yahushua est-il mort ?

Le problème des heures est semblable à celui des jours. Le calcul des heures civil d’aujourd’hui est identique à celui des romains de l’époque et commence à minuit et se compose de deux cycles de 12 heures chacunes.

Fait intéressant, le calcul des heures juives ne commence pas avec le début du jour suivant le soir de la veille, mais les heures sont comptées à patir du crépuscule de la journée donnée. A cette époque de l’année, lorsque l’on fête Pessah en Israël, le soleil se lève entre 6 et 7 heures du matin. Ainsi, les heures mentionnées dans les Evangiles doivent être comptées à partir de ce moment-là.

Yahushua a été crucifié à la troisième heure. Ce qui revient à dire à peu près entre 9h et 10h, heure romaine/moderne. C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. Marc 15:25. La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Marc 15:33

Et les ténèbres se sont répandues sur le monde vers midi. Quand, sinon alors ? Au moment où le soleil atteint son point culminant, lorsqu’il est le plus chaud et surtout le plus brillant. Bref, les ténèbres sont arrivées au moment où les gens s’y attendaient le moins. Elohim ne laisse rien au hasard et fais apparaitre ses signes de manière à ce qu’ils ne puissent être mal interprétés ou expliqués par d’autres arguments.

Cette obscurité a duré encore trois heures après que le rideau ait été déchiré, c’est-à-dire mercredi env. de 15h à 16h

Après cela, ils l’ont mis dans la tombe et la période de 3 nuits et 3 jours a commencé.

Y avait-il deux soirs de Seder ?

Une très grande question demeure concernant les fêtes décrites et la série d’événements.

Yahushua et ses disciples ont mangé l’agneau au dernier souper, le premier jour des pains sans levain le 14 Nisan selon le décret de la Tora tel que nous le lisons : Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Yahushua, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de Pessah ? Matthieu 26:17

C’est ainsi que nous nous souvenons de cette soirée – la veille du jour de l’exode, lorsque l’ange de la mort tua les premiers-nés égyptiens. Nous devions sacrifier l’agneau d’un an – qui est un jeune bélier -, enduire les pans de nos portes de son sang, puis manger le tout rapidement étant entièrement habillé et prêt à partir.

Si cet événement tombait sur la date à laquelle Yahushua et les 12 disciples ont mangé leur dernier repas sur terre, les pharisiens et les sadducéens auraient dû l’arrêter un jour avant sans leur laisser ainsi de se rassembler et de prendre la Dernière Cène ensemble. Pourquoi ont-ils demandé à ce qu’Il soit rapidement exécuté le landemain seulement alors que selon l’acte de célébration de Yahushua, il s’agissait déjà du jour de Pessah, donc du Shabbat ?

Pourquoi les Juifs de cette époque n’ont-ils pas observé le premier jour de la Fête des Pains sans levain tel que Yahushua et ses disciples l’ont fait ?

Car ils auraient dû essayer de Le tuer avant cette nuit précise où le Maître et les disciples se sont rencontrés pour la dernière fois et non le lendemain !

Si le reste des Juifs avait mangé la viande de l’agneau le même jour que Yahushua et ses disciples, ils n’auraient pu emmener personne chez les romains afin d’être exécuté le lendemain, car c’était déjà un jour Saint, c’est-à-dire Shabbat !

Nous ne savons pas exactement pourquoi ce changement s’est produit. Peut-être que Yahushua l’a ramené à un jour plus tôt afin que les Juifs puissent Le sacrifier de manière symbolique au même moment où ils sacrifiaient les agneaux de Pessah ? Ou peut-être est-ce de nouveau une distorsion baylonienne qui a modifié le temps et la date ? Peut-être que quelque chose s’est passé à Babylone qui, outre le rallongement des commandements, a également modifié les dates et un jour s’est tou bonnement perdu durant l’exile ? Qui sait ? Je n’ai pas de réponse à cette question pour le moment. Aucun document historique de ce type n’existe à ma connaissance. Mais cette dernière explication semble plus logique, même si dans ce cas le décalage ne s’est pas étendu aux jours de la semaine, mais uniquement aux dates. En effet, Yahushua et ses disciples ont toujours observé les mêmes Shabbat au même moment de la semaine que les autres juifs.

Mais ce qui est certain :

Le sacrifice de Yahushua devait tomber le jour où les Juifs sacrifiaient les agneaux.

Suite des événements

Yahushua mange l’agneau sacrificiel avec ses disciples
Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Yahushua, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de Pessah ? (…) Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils préparèrent Pessah. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J’ai désiré vivement manger l’agneau avec vous, avant de souffrir;
Matthieu 26:17 et Luc 22:13-15

Yahushua prie dans le jardin de Gethsémané
Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent au Mont des oliviers. (…)
Il s’éloigna de nouveau, et fit la même prière. Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre. Il revint pour la troisième fois, et leur dit: Dormez maintenant, et reposez-vous! C’est assez! L’heure est venue; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre s’approche.
Marc 14:26, 39-42

Yahushua est arrêté
Ils emmenèrent Yahushua chez le souverain sacrificateur, où s’assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes.
Marc 14:53

Yahushua est amené devant Pilate
Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Yahushua, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Pilate.
Marc 15:1

Crucifixion à la 3ème heure (vers 9h00)
C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent.
Marc 15:25

Obscurité vers midi jusqu’à 15h
La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure.
Marc 15:33

Yahushua meurt / le voile se déchire en deux
Et à la neuvième heure, Yahushua s’écria d’une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Elohim, mon Elohim, pourquoi m’as-tu abandonné? (…) Mais Yahushua, ayant poussé un grand cri, expira. Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
Marc 15:34, 37-38

Ils s’assurent qu’il est mort
Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le Shabbat, – car c’était la préparation, et ce jour de Shabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât.
Jean 19:31

Yahushua est déposé dans une tombe
Le soir étant venu, comme c’était la préparation, c’est-à-dire, la veille du Shabbat, – arriva Yossef d’Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume d’Elohim. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Yahushua. Pilate s’étonna qu’il fût mort si tôt; fit venir le centenier et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Yossef. Et Yossef, ayant acheté un linceul, descendit Yahushua de la croix, l’enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Myriam de Magdala, et Myriam, mère de Yakov, regardaient où on le mettait.
Marc 15:42-47

Les femmes achètent, puis préparent l’huile d’onction, puis se reposent le samedi
Lorsque le Shabbat fut passé, Myriam de Magdala, Myriam, mère de Yakov, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Yahushua.
(…) et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du Shabbat, selon la loi.
Marc 16:1 et Luc 23:56

Pessah est accompli

Yahushua célébra donc le Seder – la nuit avant l’Exode, lorsque les Juifs vivant dans le pays de Goshen ont mangé la viande de l’agneau sacrificiel pendant que l’ange de la mort tuait le premier-né en Égypte.

Ensuite, les disciples ont bu le sang de l’agneau, enduisant ainsi symboliquement leurs cœurs par le sang par lequel ils ont été rachetés, afin que la mort n’ait plus de pouvoir sur eux. Le jour suivant, par la mort de l’Agneau d’Elohim, Il a ouvert la porte du Salut devant l’Homme – l’ultime exode de l’humanité du monde déchu.

Le reste des Juifs, qui n’ont pas suivi le Messie, ont crucifié le Sauveur le jour du sacrifice de l’agneau, précisément lorsque les agneaux étaient offerts en holocauste en préparation de Pessah.

D’une manière prophétique, les Juifs sacrifièrent leur Messie en tant qu’Agneau.

Cet Agneau d’Elohim que la plupart des juifs n’ont toujours pas consommé depuis lors, parce qu’ils persistent à le rejeter. Mais à la fin des temps, c’est-à-dire de nos jours, nous sommes de plus en plus nombreux, Juifs, à nous rassembler autour de cette table du Seder où notre Maître est assis avec ses disciples. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous y asseoir afin d’accepter son sacrifice et son sang pour le pardon de nos péchés et comme sceau de notre Salut.

Pourquoi ces questions sont-elles importantes ?

Encore et comme je l’ai écrit maintes fois : Les dates et les heures ne nous sauvent pas, comme Paul nous en avertit. Les fêtes sont accomplies en nous en naissant de nouveau, par notre alliance avec Yahushua HaMashiach et Ruach HaKodesh remplissant nos cœurs. (Voir : Les fêtes de Yahuwah en Yahushua)

La restauration des dates et des heures est importante car elles font partie de l’ensemble de l’image.

Ils font partie de l’Evangile. Et en tant que tel, tout a sa place et son rôle bien précis dans l’histoire du Salut. Et si nous œuvrons à la restauration de la Parole – qui est un travail apostolique – notre travail doit s’accomplir à tous les niveaux ou la moindre déformation a été opérée. Et cela, non dans le but de créer de nouveaux dogmes/lois/théologies/églises et engendrant ainsi de nouveaux et encore plus de pharisiens, mais plutôt parce que Yahuwah l’a ordonné de cette façon. Et si l’ennemi a falsifié quoi que ce soit et que. nous nous en rendons compte,

alors il est de notre devoir par Ruach HaKodesh de restaurer également les détails, de sorte que la Vérité en soit renforcée dans son ensemble.

Le plus souvent, le monde rejette la Bonne Nouvelle que nous lui apportons parce qu’il voit les contradictions causées par ces déviations. Et si nous ne pouvons pas répondre à leurs questions et objections, ou si nous les approchons nous-mêmes en étant contaminés par ces idées fausses, alors nous ne sommes pas crédibles et notre témoignage est faible.

Cette état lamentable suscite également un autre problème tout aussi grave et a pour conséquence d’éloigner les Juifs encore davantage de la reconnaissance du Messie. Lorsque le Sauveur lui-même, Yahushua, déclare qu’aucun autre signe ne sera donné à ce peuple – les Juifs – que le signe de Yonah, alors toute modification des heures et des jours ajoute des briques supplémentaires au mur qui sépare le peuple élu de son Messie. Ainsi, la responsabilité collective incombe aux groupes de croyants qui au lieu d’aplanir pas le chemin entre les Juifs et Yahushua, comme Yohanan (Jean-Baptiste) a commencé autrefois, persistent plutôt dans les faux enseignements instaurés par l’église romaine depuis sa création. De telles personnes œuvrent contre les prophéties et non pour leur accomplissement.

Ne perdez jamais de vue que l’une des essences de notre ministère de disciples est la suivante :

Préparez au désert le chemin de Yahuwah, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Elohim !

Esaïe 40 / Matthieu et Luc 3…

Voilà ce qu’est l’essence-même de la réforme : enlever tous les obstacles et toutes les pierres du chemin qui mène l’Homme à son Elohim.

Voir aussi : Message de Noël du prophète Ezéchiel, Nouvel An : Lorsque le Messie est né !, Les fêtes de Yahuwah en Yahushua

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Vous ne posséderez rien et vous serez heureux

Vous ne posséderez rien et vous serez heureux

La structure originale de l’Église primitive et le système de gestion de ses biens

Il peut sembler étrange que lorsque j’écris sur le témoignage de Yahuwah qui prend soin de nous et nous fournit notre pain quotidien, j’utilise comme titre une phrase reprise de manière cynique par les forces de l’antéchrist. Satan, en tant que singe d’Elohim, n’a de nouveau rien inventé par lui-même, alors que cette phrase n’induise personne en erreur !

Lorsqu’elle sort de la bouche des pantins de l’Antéchrist, on s’indigne à juste titre, tant elle dissimule des intentions et des aspirations malsaines. Mais encore une fois, la situation nous prouve que l’ennemi veut s’approprier une idée très noble, voir même une promesse et nous, les disciples, ne réalisons même pas que cette phrase est l’une des clés qui devrait régir notre quotidien et que nous avons perdu et abandonné cette bénédiction, il y a longtemps. Car la promesse de l’Éternel est identique et nous devrions y revenir et la restaurer au plus vite. Car en effet :

Nous n’avons et ne pouvons rien avoir dans ce monde.

Tout comme notre Seigneur Yahushua n’avait nulle part où reposer la tête.

Cependant, nous possédons encore des maisons, des voitures, des contrats de travail ou des entreprises, et nous rendons grâces à Elohim pour cela. Mais nous devons toujours considérer ces choses comme si elles ne nous appartenaient pas.

Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Matthieu 6:19-21

Peut-être, t’es-tu aussi déjà rendu compte que moins tu étais lié aux choses matérielles, plus tu étais libre et pur d’esprit !
Je ne prêche pas ici l’évangile de la pauvreté, mais bien l’évangile exempt de tout excès. Je parle des promesses originales, où les possessions terrestres sont une bénédiction, dans la mesure où elles nous sont données exactement selon nos besoins.

Ni plus ni moins !

Car les deux évangiles extrémistes d’excès et de privations sont de graves mensonges s’opposant l’un à l’autre et se nourrissant mutuellement et qui maintiennent de nombreux chrétiens dans un esclavage spirituel et physique lamentable :

L’évangile du succès et l’évangile de la pauvreté: le premier qui utilise le Tout-Puissant comme un outil pour satisfaire des objectifs humains et le second qui, contrant Yahushua et Ruach HaKodesh (l’Esprit Saint), tombe dans le péché de l’auto-rédemption et de l’auto-sanctification.

Pour notre part, soyons sages et évitons ces deux doctrines insensés et demandons à notre Père ce que Lui demanda Agur dans le livre des Paraboles :

Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. De peur que, dans l’abondance, je ne te renie Et ne dise: Qui est Yahuwah? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, Et ne m’attaque au nom de mon Elohim. Proverbes 30:8-9

Je ne veux pas m’étendre sur la question de la dîme dans ce qui suit, mais pour résumer:

notre dîme en Yahushua HaMashiah n’est rien d’autre que tout notre être et tous nos biens

Lorsque nous consacrons tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons sur l’autel d’Elohim, la question de ce qui arrivera demain ne peut plus se poser. Á partir de ce moment-là, Elohim est le Maître et propriétaire de tout et Il s’occupe personnellement de notre avenir. Et ceux qui ont encore peur du lendemain, ne sont pas pleinement engagés et certains domaines de leur vie n’ont toujours pas été remis entre les mains du Grand Prêtre, notre Messie Yahushua. Ceci est souvent le cas, en particulier dans nos relations aux choses matérielles. Dans de tels cas, le problème est que nous ne pouvons toujours pas accepter de manière inconditionnelle ce qu’Elohim veut nous donner et que nous ne voyons pas encore. Il est difficile pour nous les humains d’accepter d’avancer un peu comme à l’aveuglette sans pouvoir planifier nous-mêmes notre avenir ou simplement ne voyant pas ce que le lendemain nous réserve. On aimerait toujours savoir, mais le Royaume des Cieux ne fonctionne pas ainsi et nous devons l’accepter et renouveler notre conscience.

Pour nous les hommes, la question des finances, ainsi que notre relation avec les femmes, sont parmi toutes les autres, les questions les plus sensibles auxquelles nous devions faire face.

C’est cela que de notre Seigneur Yahushua HaMashiah demanda au jeune homme riche. En partageant ses richesses il n’aurait pas dû continuer à amasser pour lui-même et s’inquiéter de ce qu’il adviendra de ses biens. En distribuant ses richesses, il aurait pu soutenir la communauté fraternelle dans laquelle il aurait eu sa place et sa fonction.

Celui qui amasse les trésors célestes, n’est autre que celui qui se laisse édifier par Ruach HaKodesh et qui ensuite prêche l’Évangile et proclame le pardon des péchés, la naissance à nouveau et transmet le Saint Esprit. Un tel disciple recevra également des biens terrestres dans la mesure de ses besoins afin de faire ce travail sans entrave. Le jeune homme riche s’est vu offrir la même chose que nous :

nous pouvons continuer avec Yahushua, avec moins de richesse personnelle, mais avec une famille nombreuse et éternelle, entourée de frères et sœurs, évitant à la fois les privations et le luxe.

Alors nous comprendrons et verrons l’accomplissement de la promesse suivante :

Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice d’Elohim; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6:31-34

Tout comme la Terre Sainte n’est pas la propriété du peuple juif, mais il en est simplement son locataire légitime et unique, nos maisons et autres biens matériels doivent servir la gloire de Yahuwah. Il vaut réellement mieux pour nous que nous Le nommions propriétaire de tout ce qui nous appartient afin que nos biens soient entre les meilleures mains qu’on puisse imaginer. Ce n’est qu’en déclarant cela du fond du cœur et de manière catégorique que nos richesses seront bénies et protégées. Ainsi fonctionne la providence d’Elohim.

Qu’est-ce que la véritable Providence d’Elohim ?

Mais je pense que nous devrions vivre un style de vie beaucoup plus radical en tant que disciples du Messie. Un mode de vie qui a commencé autrefois, il y a près de 2000 ans comme nous pouvons le lire, mais qui est malheureusement tombé en désuétude.

Est-ce vraiment bon d’avoir quoi que ce soit enregistré à nos propres noms ?

N’est-ce pas la pire source de tentation dans laquelle la plupart des gens tombent ? Ils sont croyants, mais sont spirituellement et physiquement accablés, car consumés par les soucis matériels et d’argent !

Lorsque nous acquérons des richesses, nous y prenons goût au même titre que les gens du monde et en avons toujours besoin de plus. Pour finir nous sommes terrorisés à l’idée de tout perdre. Car la peur de voir les mites et la rouille ronger nos biens nous ronge également de l’intérieur, la peur du voleur nous vole notre énergie et notre temps au détriment par exemple du ministère que nous devrions accomplir.

Mais celui qui, quant-à-lui n’est que le gestionnaire des biens qui appartiennent au ROI, n’a aucune crainte du lendemain, car il sait parfaitement bien que même s’il arrivait un malheur, une difficulté cela serait dans la volonté permissive du Propriétaire et que cela ne serait être que provisoire et qu’une bien plus grande bénédiction en résultera au final. Tout a un but précis même lorsque des difficultés surgissent. Ce qu’on nous vole appartient au Roi Suprême,

comment imaginer qu’Il ne peut combler le manque sans aucune difficulté ?

Pour qui Le prenons-nous ? N’est-il pas le Tout-Puissant, l’Éternel des Armées ? Notre Maître n’est pas simplement banquier, mais aussi assureur (médecin, enseignant, etc).

En outre, notre Roi est aussi notre Époux. Pour nous, les hommes, notre rôle et notre place par rapport à Lui est semblable à celui de la femme qui en des temps plus équilibrés était vraiment à sa place et s’occupait avec engouement, avec joie, de tout son cœur et de toute son âme aux tâches ménagères, à l’entretien du jardin et à l’éducation des enfants, tandis que l’homme accomplissait des tâches plus pénibles en cultivant la terre afin de pourvoir aux besoins de la famille. L’homme s’occupait pleinement des besoins de sa femme et de ses enfants, elle n’avait donc pas à craindre que quelque chose se détériore et qu’elle ne puisse le remplacer toute seule, qu’un danger surgisse et qu’elle ne puisse se protéger elle et ses enfants, et surtout qu’elle ne puisse préparer à manger, car n’ayant rien à mettre dans la casserole.


Nous, les hommes vivant dans le Messie, avons une relation similaire avec Yahushua que la femme vis-à-vis de son mari.


Notre Époux est le chef, Il nous protège, Il pourvoit, Il remplace, Il restaure et dans Son cas même Il nous guérit. Nous ne devons que prendre soin des enfants et cultiver le verger: En d’autres termes notre devoir est de donner vie à de nouveaux disciples par l’évangélisation, puis les porter à l’âge adulte en leur enseignant la Parole ainsi que fortifier les frères déjà mûrs.

Kibboutz Chrétien

Ici aussi, il vaut la peine de jeter un coup d’œil sur certaines communautés juives,

sur la façon dont en Christ nous devrions nous positionner par rapport à l’argent, aux choses matérielles, aux objets, au travail et les uns aux autres dans la chair. Je ne pense pas ici aux hommes d’affaires et aux banquiers juifs, et encore moins aux communautés religieuses orthodoxes, mais à ces colons israéliens qui ont vécu dans les fameux kibboutzim sous une forme communautaire dont le fonctionnement était remarquable sous bien des aspects et ce, jusque dans les années 70.

Par mes propos, je ne souhaite aucunement christianiser les idéaux communistes/socialistes, mais bien souligner que ce sont précisément ces fausses idéologies qui ont pris le dessus et nous ont volé les modèles originaux.

Les premiers colons juifs ont également créé et géré ces communautés sur la base de doctrines socialistes et d’autres anthroposophies et non selon la Parole et la volonté déclarées d’Elohim, la Torah. Par conséquent, les kibboutzim n’ont pu survivre longtemps, car ayant été basés sur des intérêts et des idées humaines. En effet, lorsque les fondations sont fausses, l’édifice s’écroule tôt ou tard. Cependant, ils peuvent nous servir à nous ouvrir les yeux afin de reconnaitre le modèle original dont ils n’étaient que l’ombre.

Nous ne devons pas laisser de fausses idéologies nous voler la racine principale des bénédictions qui nous sont promises. Allons récupérer la forme structurelle originelle du Corps du Messie, comme nous le lisons dans les Actes des Apôtres. Car, l’héritage triste et néfaste des systèmes sataniques socialistes et communistes consiste justement dans le fait qu’ils se sont expropriés quelque chose de saint afin de le falsifier, le souiller, le rendre ingrat afin que les chrétiens ne se rendent pas compte qu’il s’agit d’un modèle sociétal qui a justement été inventé pour eux.

Cette forme communautaire qui ne peut fonctionner et subsister que sous le pouvoir unique d’Elohim.

Plus tôt, j’ai écrit sur la façon dont l’ennemi anticipe les vérités, les actions et l’accomplissement de ses prophéties d’Elohim en créant une contrefaçon, qu’il jette à l’avance « sur le marché », avant que l’original n’apparaisse et ce, afin de détourner l’attention de l’original. Voir: Outils de Tromperie 1 – DEVANCEMENT

Notre kibboutz chrétien, c’est-à-dire notre vie, le fonctionnement de nos relations avec nos frères, nos ministères, notre travail civil et nos lieux de résidence, devraient ressembler à ce que nous lisons dans ce qui suit :

Et maintenant, Yahuwah, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Yahushua. Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole d’ Elohim avec assurance. La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux. Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Yahushua. Et une grande grâce reposait sur eux tous. Car il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin. Actes des Apôtres 4:29-35

Qu’est-ce qui a précédé l’émergence de cette forme sociale parfaite ?

1 – ILS ONT DÉCLARÉ LE RÈGNE UNIQUE DE YAHUSHUA HAMASHIAH
2 – ILS ONT DEMANDÉ SA PROTECTION
3 – ILS ONT DEMANDÉ DU COURAGE, DES ARMES SPIRITUELLES, DES SIGNES ET DES MIRACLES POUR LE MINISTÈRE
4 – ILS ÉTAIENT EN UNITÉ ET ONT AINSI ÉTÉ REMPLIS DE RUACH HAKODESH/DU SAINT ESPRIT

C’est alors qu’ils ont appris à vivre ensemble et à se connecter les uns aux autres.

Tout comme les Commandements de l’Ancien Testament ont été accompli le jour de Shavuot comme décrit dans les Actes des Apôtres par l’arrivée de Ruach HaKodesh, parmi ceux-ci, les lois concernant la structure sociale et le fonctionnement du peuple élu ont également été réalisées dans leur forme la plus parfaite, comme nous le lisons du chapitre 4:32 à 5:16.

Relations fraternelles mal organisées

Le modèle décrit dans les Actes des Apôtres est le fonctionnement qui devrait encore caractériser l’Église aujourd’hui. Malheureusement, ce n’est plus le cas.

Le Père, le Fils, Ruach HaKodesh et Sa Parole sont tous les mêmes aujourd’hui qu’alors et le resteront pour toujours.
Si cela est un fait, alors tout ce qui est décrit dans Actes, ainsi que toutes les caractéristiques de l’Église de cette époque, la vie communautaire, telles que les types de parler en langues, la prophétie, les signes, les miracles et les guérisons doivent aussi fonctionner aujourd’hui comme à ce moment-là.

Cela ne peut s’accomplir par une volonté et des efforts humains, mais uniquement

sous la conduite de Ruach HaKodesh, où tous, en unité ne mettent leur confiance qu’en Elohim.

Une fois un tel niveau de foi atteint, les frères et sœurs ne devront plus vivre à des niveaux sociaux et financiers différents.

Si quelqu’un est architecte, ingénieur ou économiste (pour mentionner des métiers les plus rémunérés du marché à titre d’exemple), il ne faudrait pas que cela le dérange si les personnes qui acheminent son courrier ou celles qui nettoient ses bureaux disposent pratiquement de la même somme d’argent que lui pour vivre au quotidien. Même si c’est lui qui génère une grande part des revenus, s’ils sont frères, tout le monde devrait avoir l’argent réparti selon ses besoins.

Car le commis ou la femme de ménage investissent du temps et des efforts dans leur travail, comme lui, peut-être même plus. Est-ce donc normal que ceux-ci doivent constamment lutter pour survivre et n’arrivent pas à joindre les deux bouts sans être obligés de s’endetter. Alors que de son côté, son plus grand souci est souvent de choisir dans quel restaurant inviter ses partenaires commerciaux, dans quel pays lointain partir aux prochaines vacances avec la famille, voir même quelle nouvelle voiture acheter ou dans quoi investir son surplus d’argent.

Car le travail est un tout qui s’écroule si un quelconque maillon se casse ou cesse d’exister. Nous sommes interdépendants. Un chirurgien ne peut mener à bien une opération avec succès sans avoir ses assistantes/infirmières à ses côtés et sans que la salle opératoire n’ait été nettoyée de fond en combles aux préalables.

Si vous retirez les acteurs subalternes en ne laissant que l’acteur principal jouer seul sur scène ou dans un film, l’œuvre perdra tout son sens, aussi bon l’acteur restant puisse-t-il être. La représentation deviendra lourde et indigeste et la salle finira par se vider.

Quiconque est véritablement rempli de l’Esprit doit comprendre que le QI et les bonnes conditions sociales, le niveau d’éducation, le fait d’être né au bon endroit, au bon moment, dans la bonne famille etc, ne devrait autoriser personne à tolérer ou pire, pratiquer un tel niveau de différence de revenus et de train de vie par rapport à des frères de conditions plus difficiles. Cette conception vient du monde, elle est contre la Loi, elle est impitoyable, profondément humaine et égoïste.

Où peut-on trouver aujourd’hui – en dehors des Amish – des communautés où ces lois de la jungle ne sont pas acceptées et cultivées jusque dans le Corps du Messie ? « Le monde est ainsi fait », se disent les chrétiens modernes. « Prions pour qu‘au moins nous ressemblions plus aux loups qu’à leurs proies ! »

Malheureusement, cette approche s’est infiltrée au plus profond des communautés et régit la vie des chrétiens en toute impunité et sans trop de remords.

C’est cela que prêchent les enseignants de l’évangile du succès. Où, au lieu de restaurer les Commandements d’Elohim, on encourage à prier le Tout-Puissant, afin qu’Il nous bénisse au même titre que les loups du dehors. Puis, une fois les poches bien remplies, on lâche une dîme par-ci, une offrande par-là, en sacrifice de grâce envers le Père, mais surtout en sacrifice d’expiation envers notre conscience qui elle, sait très bien que quelque chose ne tourne pas rond.

Dans le meilleur des cas, ces offrandes vont directement aux nécessiteux, mais généralement elles tombent plutôt dans les caisses de l’église locale. De toutes les manières, la conscience des gens reste ainsi propre, on se lave les mains comme Pilate et on quitte rapidement les lieux comme le jeune homme riche dans la parabole, afin de ne pas devoir reconnaitre ce que l’on devrait réellement faire et comment nous devrions gérer nos biens.

Ainsi les disciples contemporains restent-ils attachés à leur propre biens, obtenus par leur propre travail qu’ils pratiquent pour leur propre intérêt et leur propre bien-être et pour finir on vient à se demander en quoi diffère-t-on encore des gens du monde ?

Tant que le modèle du Corps de Christ restera le modèle de la chrétienté américaine capitaliste et non l’original des Actes, aucun réveil, aucun renouveau n’est à envisager, que personne ne soit dupe. Car c’est bien de cette direction là que le bourrage de crâne de l’évangile de l’injustice nous arrive depuis plus d’un demi-siècle.

Et pendant que nous rendons grâce au Seigneur, nous ne réalisons même pas que Mammon régit toujours nos finances.

Malheureusement, cette approche matérielle est peut-être la plus valable pour les communautés qui ont été créées à l’origine sur la base des bénédictions et des activités pentecôtistes.

Mais si notre mode de pensée est réellement dans l’Esprit pentecôtiste, alors nous devons réaliser qu’un ouvrier ne devrait pas vivre dans des conditions plus difficiles que son frère médecin ou juriste.

Ces derniers auront plus de revenus, puisqu’ils les tirent du monde injuste, mais dès qu’ils retournent dans l’espace de vie commun, alors tout doit être déposé dans la caisse commune avec l’argent de ceux qui ont des revenus plus modestes, afin que tout le monde en récupère selon ses besoins.

Ainsi l’argent sera sanctifié et béni !

De plus, si quelqu’un est né dans une meilleure famille, a eu une enfance plus aisée et harmonieuse ayant aussi un patrimoine génétique plus sain, parce qu’il a été conçu dans un environnement plus ordonné, où il n’y avait pas « autant » de péchés, d’alcoolisme, etc., s’il dispose d’un intellect plus stable, ayant éventuellement en outre des caractéristiques physiques plus avantageuses qui lui ouvrent fondamentalement plus de portes dans le monde, tout cela signifierait-il qu’en tant que membre du Royaume d’Elohim, il devrait continuer à jouir de tous les avantages que de tels atouts engendrent dans le monde et continuer à en profiter pour lui-même après être né-de-nouveau dans le Messie ? Je ne pense pas.

Plusieurs questions peuvent se poser lorsque j’essaie de protéger les droits des personne de moindre éducation et qualification :

Le diplômé n’a-t-il pas investi énormément de travail dans ses études pour en arriver là où il est ?
Oui, car étant né avec de tels avantages, cela ne lui a pas trop posé problème de cultiver ce dont il disposait à la base. Une famille qui le supporte, un bon intellect et de l’argent pour pouvoir financer ses études, tout ça y a contribué.
Mais dites-vous bien que tant qu’il était étudiant, il ne devait pas aller travailler comme son frère pauvre qui fautes de moyens financier et intellectuels a dû quant-à-lui aller gagner sa croûte dès le plus jeune âge.
Celui qui fait des études repousse de très nombreuses années ses activités professionnelles. Pendant que l’autre travaille déjà, il acquière des connaissances pour lui-même. Au moment de sa prise de travail, l’autre aura déjà travaillé de nombreuses années, ayant payé des impôts et autres taxes qui entre-autre auront servi au financement des étudiants universitaires de ce dernier. Tout cela en faisant un travail qui est plus dur et physiquement plus éprouvant que ne le sera jamais le métier du premier.

Le monde met également à la retraite les ouvriers et les manuels plus tôt que ceux qui travaillent dans les bureaux.

« Plus le poste est élevé, plus la responsabilité est grande! »
Si nous prenons le médecin comme exemple, on peut dire que si notre foi était en ordre, nous n’en aurions peut-être pas besoin, du moins pas à ce point. En ce qui concerne l’ingénieur, l’avocat, l’économiste, eux œuvrent à la construction d’un monde en perpétuel croissance telle la Tour de Babel plutôt qu’à celle du Sanctuaire Céleste : l’Église. Cela ne signifie pas que des disciples de Yahushua ne peuvent pas exercer de telles professions, mais certainement pas sous la forme dans laquelle cela se passe aujourd’hui. De plus, le niveau plus élevé de responsabilité sous-entend un plus grand nombre des défis et d’intérêt qui sont source de motivation. La motivation par contre est l’un des principaux moteurs de bien-être et donne de la satisfaction dans ce que nous faisons. Lorsqu’une personne est motivée, elle a déjà reçu l’une des plus grandes rétribution que le travail peut donner, le fait d’être satisfait de ce que l’on fait.

Il n’y a pas de sentiment plus douloureux que le manque de motivation, lorsque l’homme n’a plus d’objectifs ni de perspectives. Plus une personne est haut-placée ou « importante » dans la hiérarchie, plus les chances que cela se produise diminuent.

Cependant, il n’existe pas de travail inférieur ou médiocre.

Tous les métiers sont importants et nobles s’ils sont bien exercés et tous peuvent être exercés avec motivation et bonne conscience. Sans nettoyage, bon nombre de professionnels seraient dans l’impossibilité d’exercer leur métier correctement.

Ce que le monde considère comme valeureux ou non, c’est son problème, cela ne nous concerne pas et ne doit pas nous influencer.

Elohim ne regarde ni le diplôme ni le niveau d’étude d’une personne, mais le cœur et l’énergie qu’il investi dans le travail.

Elohim regarde la quantité de sueur, le travail accompli par rapport aux talents dont dispose la personne. Ce qui l’intéresse c’est l’attitude face au travail, les actions de grâces, l’enthousiasme avec lequel il le fait, ainsi que le niveau de gloire qui Lui est rendu pendant le labeur. Est-ce que la personne travaille vraiment pour la Gloire d’Elohim, avec et pour Lui ? Fait-il ou elle également preuve d’humilité et de respect vis-à-vis de ses supérieurs laïcs ? Comme il nous en a donné l’ordre de le faire aussi dans le Nouveau Testament ?

Ce sont toutes ces choses qui comptent réellement à ses yeux ! Ce serait toutes ces choses également qui devraient donc compter à nous yeux en tant que disciples !

Si nous étions pleinement membres du même Corps, alors, sur la base de la parabole de 1 Corinthiens 12, la question pourrait être posée de savoir comment un membre est-il devenu plus fort ou s’est développé de manière disproportionnée par rapport aux autres parties du Corps ? Si nous sommes les membres du même Corps,

Ne devrions-nous pas nous nourrir du même estomac que nous partageons ?

Et si aujourd’hui, il y a ces différences flagrantes au sein d’une communauté, alors nous nous nourrissons d’estomacs différents et ne sommes pas un seul Corps. Le Corps du Messie ne devrait pas ressembler à un mutant dont certains membres semblent avoir été hérités d’Arnold Schwarzenegger et d’autres de Mahatma Gandhi.

Pauvreté due à la paresse

Naturellement, il existe une grande quantité de gens qui doivent leur misère également à leurs propres péchés d’omission et à la paresse en particulier. Beaucoup auraient pu étudier et s’instruire, mais ils ne l’ont pas fait. Beaucoup auraient pu monter les échelons sociaux, mais ont préféré le vin, le jeu et les femmes. (voir le livre des Proverbes concernant le chemin des insensés).
Mais lorsque une telle personne se repent, se baptise, nait de nouveau dans le Messie, se remplit de Son Esprit et devient membre de son Corps, ses péchés lui ont été pardonnés et personne ne peut plus lui reprocher d’être dans une telle situation. Il faut alors l’aider à apprendre à travailler et à aimer le travail. Dès lors, la question est de savoir dans quelle mesure satisfait-il dorénavant les conditions qui découlent de la Vie Nouvelle dont il a hérité ?

Quiconque persiste dans le parasitisme et la paresse devra tôt ou tard être exclu de la communauté,

jusqu’à ce que cette lèpre spirituelle cesse et qu’il en soit libre. Encore une fois, les commandements de l’Ancien Testament fournissent une réponse à la façon dont le Corps du Messie peut bien fonctionner aujourd’hui. Car il y a des différences entre l’étranger – voyageur – travailleur journalier – habitant, et il ne faut pas confondre les droits de ces personnes.

Nous devons demander au Père que le Ruach HaKodesh accomplisse les décrets concernant le fonctionnement du Peuple d’Israël au sein de l’Église aujourd’hui. Ces décrets, nous les retrouvons tous dans l’Ancien Testament !

Ce n’est pas le communisme ou toute autre utopie dont je parle ici, mais bien du Royaume d’Elohim, qui est en nous, donc parmi nous. Ceci est une promesse, et il est de notre devoir de prier pour la restauration de cet ordre original de l’Église.

Et si le Messie règne sur nous et nos communautés, alors Sa Loi vit aussi parmi nous. De cette manière, il nous protégera également des indésirables qui viennent parmi nous avec de mauvaises intentions afin de vivre en parasites et profiter de nos biens communs. Comme ce couple d’imposteurs qui voulurent tromper les Apôtres en retenant une partie de la somme de leur terres dans Actes 5.

Ouvrier/Ingénieur : Même salaire ?

Comme nous l’avons expliqué, le monde est celui qui pense que plus une personne a de professions, de diplômes et de compétences linguistiques, plus elle a de la valeur. Ceux-ci, ne sont que des talents. Elohim les distribue selon son gré et aime ceux qui les reçoivent de la même manière indépendamment du nombre de talents dont ils disposent. Mais tous ont le devoir de faire fructifier ce qu’ils ont!

Elohim, quant à lui, regarde avec combien de gouttes de sueur, voire de larmes, quelqu’un accomplit-il son travail. S’il a reçu moins de talents, les gère-t-il selon ses Commandements ?

Celui qui est né dans une meilleure famille, qui a grandi dans un meilleur quartier, disposant de meilleures capacités physiques et intellectuelles, aura plus de comptes à rendre à la fin.

On ne reçoit pas plus, pour nous construire nous-mêmes et regarder nos frères trimer afin d’éviter la famine et la ruine.

Un manager, un ingénieur ou un médecin a-t-il plus de responsabilités ? Qu’il en soit davantage heureux et qu’il rende encore plus de grâces ! Car il aura reçu un travail plus intéressant et plus passionnant, source d’une plus grande joie et de plus de satisfaction. Ceci est en soi une grande rémunération et une récompense supplémentaire sur le plan psychique et spirituel. Il est plus haut placé sur l’échelle, donc moins exposé aux potentiels petits patrons. Cette situation ne justifie en aucun cas des différences de 10 à 20 fois le salaire, voir plus.

Il faut souligner qu’ici il est question du fonctionnement du Peuple au sein du Corps du Christ, le monde est comme il est, ce n’est pas à nous de vouloir le changer. Ce n’est pas le système mondial que j’essaye de changer. Celui-ci court à sa perte comme cela a été prévu d’avance. Je m’adresse ici à l’Église. C’est le Corps du Messie qui pourrait et devrait fonctionner ainsi et témoigner aux yeux du monde de la justice et de l’amour de Yahuwah en faisant fonctionner une société équitable de la sorte.

Naturellement, un ingénieur ou un médecin a besoin d’outils différents et plus coûteux pour travailler. Chacun recevrait de la caisse commune ce dont il a besoin pour remplir sa fonction. Le nombre d’enfants à charge doit également être pris en compte, mais pour ce qui est son propre argent de poche, des dépenses quotidiennes, nourriture-chauffage-accès au logement-etc, rien de tout cela ne peut différer de manière aussi significative entre frères et sœurs que cela se passe dans le monde et dans la chrétienté actuellement.

Ce qu‘on obtient du mammon injuste doit être sanctifié sur l’Autel d’Elohim pour être redistribué équitablement selon Sa volonté.

Chacun reçoit ce dont il a besoin. Ici aussi, il arrivera impérativement que quelqu’un reçoive plus que l’autre, car ayant une plus grande famille ou justement un métier comportant plus de responsabilités, demandant un matériel plus sophistiqué, donc plus couteux. Le stéthoscope d’un médecin coute naturellement plus que le balais de la femme de ménage. Un architecte, lui, aura besoin d’appareils informatiques plus chers et plus performants qu’un mécanicien automobile, qui utilise ces derniers plutôt durant ses loisirs et peut se contenter de modèles plus modestes et moins performants. Ceux qui voyagent plus pendant leur travail pourront acheter une voiture plus performante, etc.

Nous ne parlons pas ici d’un système bolchevik rigide et aveugle, mais bien d’

un monde littéralement rendu parfait par l’action de l’Esprit d’Elohim,

où la vérité du Tout-Puissant fonctionnerait d’une manière presque inimaginable et parfaite pour le bien commun.

Un système semblable à celui-ci émerge actuellement dans le monde : une contrefaçon de ce modèle parfait et original, que l’antéchrist est en train de construire en ces jours. Il s’agit d’un ordre mondial définitif où l’élite dirigeante reprendrait au monde occidental le droit à la vie de luxure et d’oisiveté qu’elle mène depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’ère pré-covid était vraiment un système insoutenable et nuisible, en particulier pour la partie du monde qui ne profitait pas des ressources communes. Le concept est donc bon en principe, mais c’est justement le même esprit qui était responsable de la construction de ce monde chaotique et pervers qui vient maintenant comme un sauveur pour mettre de l’ordre à sa manière et toujours pour son propre bénéfice.

Le but est l’assujettissement parfait et définitif de l’humanité toute entière.

Ce système mondial de la fin des temps sera celui dans lequel nous, les disciples de Yahushua, n’aurons plus notre place. Nous serons forcés de revenir à la forme sociale et de vie traitées dans cet article. Car lorsque ceux qui ne prendront pas la marque de la bête ne pourront ni acheter ni vendre, il ne nous restera qu’à coudre nos diplômes universitaires et autres brevets dans la doublure de nos vestes histoire d’atténuer la sensation de froid qui nous posera problème un fois dans la rue. Malheureusement, il semble que l’enlèvement ne se produira pas vraiment avant le début de la grande tribulation, comme beaucoup le proclament. Mais d’une manière ou d’une autre, le Corps du Messie devra supporter minimum 3,5 ans. Si nous ne suivons pas et ne restaurons pas ce modèle sociétal, nous serons pris de cours et l’épreuve n’en sera que plus grande.

Semi-vérité de l’Antéchrist / Plénitude de Christ

La phrase titre nous a non seulement été volée, mais comme d’habitude, l’ennemi reprends des Paroles, des promesses et tout ce qui est original, pour les restituer de manière incomplète ou en y ajoutant quelque chose. Dans ce cas-ci, il y a retranchement. En effet, car dans la phrase : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » il manque :

et vous ne manquerez de rien !

Lorsque l’antéchrist offre son sceau, grâce auquel la connaissance et la condition spirituelle et physique des gens peuvent être considérablement améliorées, grâce à une intervention extérieure, alors l’humanité atteindra vraiment le bonheur terrestre apparent auquel elle aspire depuis toujours. Ce qui peut être réalisé ici sur terre, grâce à la connaissance, à la science et à la technologie, le sera. Grâce à la connexion des consciences à l’intelligence artificielle, lorsque les hommes auront atteint la plénitude des connaissances humaines et que leur santé sera également affermie, des portes et des opportunités jusqu’ici inimaginables s’ouvriront devant l’homme moderne devenu transhumain.

Toutes les sources du bonheur collectif seront disponibles demain. Les gens n’auront pas de propriétés privées, ils n’auront donc pas à se soucier de ce qui se passera s’ils les perdent. Le pouvoir central pourvoira de tous les moyens dont ils auront besoin pour continuer ce mode de vie parasitaire et futile qui régit le monde depuis plus d’un demi-siècle. Comme dans le socialisme autrefois, lorsque les gens vivaient dans des appartements municipaux et recevaient des services publics presque gratuit (les factures représentaient alors une part beaucoup plus petite des salaires qu’aujourd’hui). Le travail sera également complètement différent, beaucoup ne travaillerons même pas, mais les robots feront le travail à leur place, comme dans les dernières décennies de l’Empire romain, lorsque les esclaves travaillaient pendant que les citoyens privilégiés s’amusaient sur les places publiques et profitaient des évènements culturels gratuits financés par l’État. D’ici peu, tout le monde recevra le salaire universel qui sera partie intégrante des droits fondamentaux de l’homme et du citoyen.

Il n’y aura qu’un seul problème avec tout cela, il faudra consciemment dire oui à un dirigeant qui demandera ouvertement et irréversiblement de vendre leurs âmes, ou plutôt leur esprit, en échange de tous ces avantages.

Alors tout le monde saura, du moins ceux qui croient encore en la Vie après la mort, qu’ils ne pourront plus recevoir le Salut, la Vie Éternelle et la citoyenneté du Royaume d’Elohim décrits et offerts par Yahushua notre Sauveur. Beaucoup accepteront malgré tout. Parce que l’état paradisiaque sur terre sera si attrayant pour eux, lorsqu’il n’y aura plus ni maladie ni guerres ni accidents ni aucun autre désagrément – du moins c’est ce qu’on leur promettra – qu’ils ne pourront pas résister à la tentation. Le faux Messie appliquera de fausses promesses et de fausses lois, ou plus exactement des faux très similaires aux originaux.

Beaucoup seront trompés et croiront réellement que la vie éternelle, le bonheur, la paix et la sécurité seront réalisés ici sur terre. Comment pourraient-ils résister à cela ?

Et pour nous qui résistons, il faut que la structure de l’Église décrite dans Actes soit restaurée, car sinon, nous serons dans une situation physique et spirituelle critique. Les persécutions forceront le Corps du Messie à accepter cette vérité, mais mieux vaut ne pas attendre jusque-là. Que les membres de l’Église n’attendent pas d’être éjectés de leurs maisons pour se retrouver dans la rue une fois devenus des sans-abris.

Il vaudrait mieux commencer à s’organiser dès à présent et de toute urgence, car le dernier acte a déjà commencé. L’antéchrist dans quelques semaines sera oint roi. Je dis cela en avril 2023.

Et maintenant, pour reprendre un autre concept qui nous a été volé et qui ne s’adresse pas aux prolétaires, mais bien aux disciples de Yahushua: « Unissons-nous » : Retournons ensemble à Shavuot/Pentecôte, pour que Ruach HaKodesh se répande sur nous et nous remplisse de manière uniforme. Afin que notre dîme, c’est-à-dire l’intégralité de nos biens nous soient redistribués de manière équitable.

Le Royaume d’Elohim est déjà là, parmi nous et nous devons le vivre ici et maintenant.

Voir également: Les Actes des Disciples, Paix et sûreté – Science-fiction ou réalité?

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Nouvel An : Lorsque le Messie est né !

Nouvel An : Lorsque le Messie est né !

Quelle est la véritable date de naissance de Yeshua ?

Dans la continuité de mon article exposant Noël, il m’a finalement paru important d’aborder la question du jour de la naissance du Sauveur, Yahushua HaMashiah. Il n’y a jamais eu de coutume biblique, donc juive, prescrivant la célébration des jours anniversaires, mais si cela tient tant à cœur les non-juifs, alors je pense qu’il vaut la peine de considérer les faits exposés ci-dessous. De plus, à partir des récits de la naissance de Yahushua dans les Évangiles, il paraît assez évident de quelle période de l’année il s’agit.

La théorie de Souccoth

Parmi ceux qui rejettent la théorie de la fin décembre la plupart considèrent la Fête des Tabernacles comme le moment de la naissance de Yeshua. Pendant des années, j’ai moi-même considéré cette date comme la plus probable. La plupart des gens soutiennent cette théorie, car nous pouvons lire dans Jean 1:14 : … la Parole a été faite chair et a habité parmi nous… Le mot a HABITER dans le texte original est exprimé par le même mot que « TENTE ou TABERNACLE ». Le texte original sous-entend donc que le Tabernacle est venu et a habité parmi nous.

Cependant, connaissant les gens et surtout les Romains, le moment le plus opportun pour organiser un recensement, lorsque chacun doit faire le voyage pour retourner dans son village natal est naturellement un moment où la météo est suffisamment favorable pour facilite le déplacement des gens. Il aurait été complètement illogique et insensé de forcer des masses à se déplacer à la saison de la Souccoth, c’est-à-dire au début de l’automne (voir même et vraisemblablement plutôt vers le début du mois de décembre, comme nous le verrons plus tard), lorsque le temps est imprévisible et souvent déjà assez froid. De plus, il s’agit du moment qui suit et clôture les récoltes, lorsque les foules de gens vivant encore à l’époque en majorité de l’agriculture, étaient les plus exténuées par le travail physique qu’ils venaient de terminer.

Les fêtes de Yahuwah : les étapes de l’histoire du Salut

La naissance de Yeshua, ainsi que tous les événements de l’histoire du Salut connus jusqu’à présent, se sont tous et exclusivement accomplis lors de fêtes bibliques « juives » originales. en savoir plus à ce sujet ici

Le Sacrifice de la croix à Pessa’h, la Résurrection à la fête des Prémices et le don du Saint-Esprit à Shavouot. A présent, l’humanité se trouve dans la période entre Shavouot et Yom HaTroua depuis près de 2000 ans. Le prochain accomplissement sera l’Enlèvement, lorsque le shofar retentira comme annoncé dans 2Thessaloniciens et Apocalypse de Jean. Puis, à Yom Kippour, Israël reconnaitra le Messie en Yahushua et le pleurera comme le fils premier-né.

Souccoth est la fête de la récolte finale, lorsque le Messie reviendra et rassemblera les gens de toutes les nations qui n’auront pas pris la marque de la bête. La durée de Souccoth de plusieurs jours symbolise la durée du Millénium à l’issue duquel les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront créés comme le nouveau départ lors d’un nouveau mois de Nissan.

Souccoth s’accomplira en dernier. Yeshua, l’Agneau d’Elohim, ne pourrait apparaitre durant cette fête, puisque Sa Naissance annonce la Nouvelle Création de l’humanité.

Le premier jour de l’année

Contrairement à la tradition juive, qui considère Yom HaTrua comme le début de l’année judaïque et la renomme Rosh HaShana (chef de l’année), les lois de la physique et de la nature témoignent d’un moment complètement différent, concernant ce qui devrait être considéré comme le début de l’année. Si la parole d’Elohim qui a défini depuis longtemps les temps et les jours ne suffit plus aux gens, alors que les lois de la physique et de la nature en soient les témoins à elles seules : La création du monde n’a pu avoir lieu qu’au printemps ou au début de l’été, lorsque la Vie rejaillis du néant.

La vie commence toujours au printemps puis passe par un été et un automne pour finalement disparaître avec l’hiver.

Et pour ceux à qui la Parole d’Elohim suffit, sur la base d’Exode 12:1-2, nous pouvons déclarer à nouveau que le premier jour de l’an, ainsi celui de la création est :

le 1er du mois de Nissan

Yahuwah dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte: Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Exode 12:1-2

Le 1 de Nissan, qui, selon le calendrier civil, tombe généralement entre la fin mars et le début avril de chaque année, n’est pas considérée comme un jour de fête. Ainsi, Joseph et Myriam pouvaient aller où bon leur a semblé, ils n’enfreignaient pas la loi s’ils ne montaient pas à Jérusalem, mais dans leur ville natale afin de complaire à la volonté romaine du recensement.

Tout a été créé par, pour et en Yahushua. Quand aurait-il pu naître, sinon en ce jour lorsque la Vie reprend ?

Cela dit en passant, la naissance de Yeshua n’a pas seulement eu lieu le premier jour du premier mois de l’année, mais aussi le premier jour de la semaine, tout comme sa résurrection. Par conséquent, le premier jour de la création était Nissan 1, le premier jour de la semaine. Ceci n’est cependant en rien un prétexte pour changer la loi du Shabbat. Voir Samedi / Dimanche

Il convient de noter que la majorité des peuples de l’Antiquité, y compris les Grecs et les Romains, avaient fixé à l’origine le début de l’année à l’équinoxe de printemps, qui se situe vers les 20 et 21 mars. C’est ce dont témoignent les noms de certains mois encore d’usage aujourd’hui tels que septembre, octobre, novembre, décembre, qui sont respectivement les dérivés des chiffres grecs et latins sept, huit, neuf et dix. Les mois de juillet et août ont été ajoutés plus tard, ce qui a décalé leur occurrence originale. Ainsi le septième mois Septembre est devenu le neuvième etc.

Le cycle astrologique païen commence également par la constellation du Bélier vers la fin du mois de mars. Bélier qui au passage est symbole de renouveau et de fertilité. L’agneau sacrificiel mâle d’un an était lui aussi déjà et pratiquement un bélier.
À cette époque, l’agneau sacrificiel mâle de un an, selon la loi, était plus un jeune bélier qu’un agneau. Chose qui correspond bien à la nature de l’animal sacrificiel de remplacement envoyé à Abraham, comme substitut pour Isaac sur le mont Morija.

Les agneaux du sacrifice

Nous savons d’après les récits que les bergers se trouvaient dehors avec leur bétail le soir, tard le soir, même la nuit. Les bergers ne sortent avec leurs troupeaux la nuit qu’au moment de l’agnelage, lorsque les femelles accouchent de leurs petits.

Et les moutons mettent bas principalement au printemps.

Une autre chose intéressante est que les agneaux sacrificiels de la Pâque, qui étaient spécifiquement offerts en holocauste dans le Temple de Jérusalem, provenaient exactement de la région de Bethlehem. Les agneaux sacrificiels étaient symboliquement apportés au Lieu Saint du lieu d’origine du roi David.

Les bergers locaux qui apparaissent dans l’Histoire de la Nativité, n’étaient autres que les éleveurs de ces agneaux bien précis. Elohim révèle la nouvelle de la Naissance de l’Agneau à ces Bergers, car ils attendaient déjà la naissance des agneaux sacrificiels de Pessa’h et ce, de manière continuelle et chaque année. C’était leur métier : ces bergers n’étaient autres que les sentinelles, le poste avancé de l’attente du Messie.

De plus, selon la loi, l’agneau pascal devait avoir un an. Cela indique clairement que

chaque agneau sacrificiel de Pessa’h devait être né aux alentours du Pessa’h de l’année précédente.

La vie de Yeshua n’a pas duré un an, mais bien plus. Cependant, en tant qu’Agneau sacrificiel parfait, Il a aussi dû naître au moment prévu par la Loi de même que les animaux qui l’ont préfigurés étant tous nés un an plus tôt, c’est-à-dire aux alentours du Pessa’h qui précédait le moment de leur mise à mort.

En outre, le 10 du mois de Nissan, l’agneau sacrificiel devait être séparé et amené dans les maisons, quelques jours avant leur sacrifice à Pessa’h qui a lieu le 14-15 Nissan. C’est ce qui s’est passé le dimanche des Rameaux : Yahuwah amène son propre Fils, l’Agneau, dans sa propre maison, Jérusalem, sur le dos d’un âne et célébré comme Roi.

Cycle accompli des Fêtes

Yahushua est l’Alpha et l’Oméga, ou plutôt l’ א (alef) et le ת (tet) selon l’alphabet hébreu original. Tout a été créé en, pour et par Lui.

Les Fêtes ordonnées par Yahuwah pointent toutes vers Lui et Il les accomplit.

L’Agneau d’Elohim est apparu physiquement dans le monde visible le premier jour de la Création du monde pour accomplir le Sacrifice final de l’Agneau lors d’une fête de Pâque qui était ultérieure à celle du moment de sa naissance.

Dès sa naissance, le Messie renferme en lui l’intégralité des fêtes, tout en ouvrant un nouveau cycle, celui du temps de la Grâce.

Depuis la Pentecôte, remplis du Saint-Esprit, nous vivons l’époque de la moisson et attendons l’enlèvement qui aura lieu à une certaine heure du premier ou du second jour de la fête de Yom HaTroua, l’année exacte n’étant pas tout à fait connue, mais nous nous en approchons à pas de géants. En attendant, notre tâche est de rassembler les âmes ainsi que d’enseigner et de renforcer davantage celles qui ont déjà été collectées, afin qu’elles restent dans la foi jusqu’au bout.

Décalage des temps

Entre parenthèses, je voudrais souligner, comme je l’ai déjà fait dans plusieurs de mes autres articles, que les documents historiques montrent que le pape de l’époque a forcé Hillel HaNassi, un chef spirituel juif qui a vécu au début du Moyen Âge, à opérer certains changements dans le calendrier juif et le décompte des temps. De plus, le judaïsme lui-même a peut-être considéré comme raisonnable de son propre point de vue d’adapter le cycle des fêtes aux conditions climatiques des régions de notre exil. Car en effet, toutes les fêtes sont liées au cycle agricole, et en Europe le cycle agricole se termine fin septembre, début octobre. Par contre, en raison du climat plus chaud et qui dure donc plus longtemps au Proche-Orient, dans ce que l’on appelle communément le Croissant Fertile, les récoltes se prolongent généralement jusqu’à la mi-décembre, même à notre époque. Ainsi, avant l’exil, la fête de Souccot qui symbolise la collecte finale du cycle annuel de l’agriculture, avait probablement lieu à cette époque, c’est-à-dire au moment où les Juifs célèbrent aujourd’hui la fête de Hanoukka, qui a depuis été ajoutée.

Sur la base des archives de Josephus Flavius, nous savons que le décompte des Temps a été reculé de deux ou trois mois, ainsi que de pas moins de 210 ans concernant le compte des années ! Ce qui revient à dire qu’en réalité nous ne sommes pas en l’an 5784, comme ce que nous indique le calendrier juif moderne et officiel, mais aux alentours de l’an 5994, comme les signes des temps le prouvent chaque jour davantage. (Le septième millénaire, celui du règne de Yahushua étant à la porte).

Comme tout sabotage, cet oeuvre disséminatrice diabolique complique fortement notre situation. Après tout, les signes célestes, les divers phénomènes prophétiques, les lunes rouges ou cuivrées, les guerres lancées contre Israël et l’accomplissement d’événements historiques tombent tous sur les jours de fêtes tels qu’ils nous sont indiqués par le calendrier juif actuel et officiellement accepté. Alors, ça a été changé ou pas finalement ? Peut-être que cela va vous sembler tiré par les cheveux, et comme je ne peux moi-même pas savoir dans quelle mesure le calendrier a été modifié ou non, en tous cas de plus en plus de signes le suggèrent en effet, mais il semble qu’Elohim, ayant donné les corps célestes comme signe à l’humanité, semble adapter leur apparition et leurs mouvements au temps en tenant compte de sa modification. Ces signes célestes apparaissent bien aux moments où l’humanité s’attend à les voir apparaître dans le ciel, lorsque les gens se préparent à ce qu’ils soient là en tant que confirmation d’événements prophétiques. Même si le moment original des fêtes ou des événements aurait dû se réaliser deux ou trois mois plus tard selon l’horloge d’Elohim, son accomplissement et les signes célestes qui l’accompagnent sont avancés et ajustés selon les calculs temporels modifié de l’humanité trompée. Étant donné que ce sont les corps célestes et leurs positions qui sont là pour l’homme et non l’inverse. Ainsi, la principale préoccupation de notre Père est bien que ses messages et ses signaux parviennent aux destinataires « en temps voulu ». Si le destinataire a depuis déménagé de deux ou trois maisons plus loin, nous allons nous aussi adapter le numéro de la maison sur nos cartes postales, car notre objectif est qu’elles arrivent à bon port.

Du point de vue de cet article, je me dois donc de légèrement modifier le message dans la mesure où, en substance, le premier jour du mois original de Nissan ne tombe donc même pas au début, mais plutôt à la fin du printemps, en la période que l’on nomme communément : le mois de juin.

Et ceci est on ne peut plus naturel ! : Car en effet, Elohim n’a pas créé des graines, de bourgeons, de petits animaux ou des pousses d’arbres, mais bien des « produits » finis ! Tout comme Adam a été créé à l’âge adulte, dans un corps parfait et fini. Avec Elohim, le début de la vie commence par une perfection et une maturité immédiates. Le printemps n’est pas encore le moment du début originel de la vie. Les six jours de création ne se sont pas produits dans une période équivalente à ce que nous appelons le Printemps. Le printemps est le début du renouveau et de la guérison de l’état mortel provoqué par l’hiver suite à la chute de l’Homme. Le printemps est la période de la restauration, de la réforme. Il s’agit d’une période de transition qui ramène le monde crée à l’état initial, celui qui s’est immédiatement assemblé lors de la création, cet état de la nature qui culmine et peut être observée chaque année vers le début de l’été.

Car lorsque la phrase est prononcée : « Que la Lumière soit », la vie apparaît dans sa splendeur estivale dès le début du cycle de six jours de la création.

Le premier du mois de Nissan, le jour où Elohim a introduit le Messie, c’est à dire soi-même, en tant que Lumière du Monde, en tant que Fils dans le monde déchu qui était dans les ténèbres et le chaos, doit bien évidemment correspondre à la période de l’année où la lumière du soleil dure le plus longtemps, selon notre chronologie temporelle physique.

Il s’agit bien de ce jour particulier, que le monde païen appelle l’équinoxe d’été, et qui se trouve à l’opposé de la période des fêtes de fin d’année et autres bacchanales évoquées dans un autre enseignement. Cette dernier période étant le point culminant des ténèbres, alors que la précédente est celui de la Clarté.

Que fait donc Satan ?

Il prend l’événement de la naissance de la Lumière du Monde sur terre et le transpose au jour le plus sombre, à celui qui reflète le mieux sa propre essence, et il crée ainsi une fête du nom de Noël !

Je voudrais également souligner aux utilisateurs de programmes informatiques astronomiques que, bien entendu, on ne peut pas non plus leur faire confiance à 100 %. Ne soyons pas naïfs ? Réfléchissez un instant : quel est l’esprit qui construit, diffuse et qui de nos jours, tente d’exiler l’humanité toute entière sur son réseau informatique virtuel ? Celui-là même qui a changé les temps et la loi au Moyen Âge et au moment de la fondation de l’Église romaine. Cette contrefaçon est un plan à long terme que l’esprit de l’Antéchrist prépare pour sa propre venue dans la chair à la fin des temps, afin que beaucoup ne le reconnaissent pas en tant que tel. En outre : Quelle est l’organisme qui est responsable et qui supervise presque tout ce qui touche à l’astronomie et à l’espace en général et surtout le programme que de nombreux chrétiens utilisent pour étudier les positions des étoiles ? La NASA bien évidemment ! Ou j’aurais pu dire Walt Disney, puisque les deux ne font qu’un, d’ailleurs la première n’est rien de moins que la filiale de cette dernière. Et avec quelques logarithmes mathématiques bien ajustés, toute modification peut être ordonnée concernant la position des corps célestes donnés et qui ne peuvent être observés à l’oeil nu, de sorte que selon le plan de cet esprit antichrist, ils apparaissent là et au moment où il veut qu’ils apparaissent.

Célébrer Sa naissance ?

Mais revenons à l’anniversaire de notre Rédempteur. Pouvons-nous célébrer cet événement ? Oui, naturellement, nous le devons même ! Bien que nous soulignions que célébrer un anniversaire séparément est très dangereux et incomplet, car nous ouvrons un cycle qui depuis est déjà allé plus loin. Si nous n’en retenons qu’un segment, nous nous coupons de l’ensemble.
Nous devons en permanence nous souvenir de son arrivée, de sa mort, de sa résurrection et de son départ de la terre en tant qu’ensemble inséparable d’événements constituant l’œuvre rédemptrice, mais pas nécessairement en un jour défini.

La Parole ne mentionne pas de manière claire et précise le moment de son anniversaire, car elle ne veut pas que l’humanité reste coincée sur l’image de l’enfant Jésus. Cette intention n’a de toute évidence pas vraiment été respectée jusqu’à présent.

Cependant, les éléments de l’histoire sont clairs, seul le printemps ou le début de l’été peuvent entrer en ligne de compte et quiconque a des yeux, des oreilles et une connaissance des racines le sait. Elohim laisse les choses suivre leur cours et met ainsi l’humanité à l’épreuve : celle-ci, dont une grande partie du christianisme, va-t-elle tomber dans la tentation de vouloir conserver leurs fêtes païennes anciennes, afin de sauvegarder la tradition de leurs ancêtres plutôt que de se soumettre au don de Sanctification proposé par l’Esprit du Messie ? Noël est une telle épreuve sur laquelle beaucoup de croyants trébuchent encore aujourd’hui.

Il est en effet possible de célébrer la naissance de l’Agneau d’Elohim à chaque Pessa’h, mais ne le faisons que si nous nous souvenons aussi du reste de son œuvre et de sa vie,

le Sacrifice de la Croix, puis la Résurrection, l’Ascension et la venue du Ruach HaKodesh/de l’Esprit Saint.

Mais toute célébration doit toujours être précédée par la consécration de notre vie, la conversion, la naissance à nouveau et le baptême du feu – être remplis par Ruach HaKodesh. Parce qu’alors, toutes les fêtes seront continuellement vivantes et actives dans nos cœurs et nos corps, étant par ce fait nous-mêmes devenus les temples de l’Esprit du Messie, où les fêtes deviennent éternelles.

L’une des grandes conspirations de la romanisation ou de l’hellénisation de l’Église s’est également manifestée ici, comme nous l’avons écrit plus tôt à propos de la fausse fête du nom de Noël. Maintenant, en creusant un peu plus, nous pouvons également voir qu’une fois de plus un Nouvel An original a été doublement déformé, d’une part par le judaïsme rabbinique qui l’a reporté à une fête ultérieure qui n’a rien à voir avec le Nouvel An et d’autre part par les Greco-Romains qui l’ont reporté à leur solstice d’hiver pour en faire un nouvel an grégorien.

Parce que le Sauveur est véritablement né un jour de Nouvel An. Mais pas selon le calendrier romain, ni même selon le calendrier juif moderne, mais selon le calendrier biblique original. Au même moment et de la même manière que lorsque Elohim parla et dit le tout premier jour du tout premier mois de la création : « Que la Lumière soit ». Cette Lumière du Monde qui a été introduite dans notre monde à ce moment précis du cycle de l’année, à la fois à la création et plus tard à Bethléem.

Article en lien : Message de Noël du prophète Ezéchiel, Interdiction de l’arbre sacré

VERSION VIDÉO

Paul et la Loi 2

Paul et la Loi 2

Introduction

Nous ne sommes pas sous la loi. Bien sûr que non! Parce que si nous sommes en Celui qui est au-dessus de la loi (Yahushuah), alors nous sommes au-dessus de la Loi avec Lui. Cependant, la loi sert de pilier sous nos pieds, comme l’un des piliers de soutien du Temple que nous sommes et non pour la piétiner, comme le font encore la plupart des chrétiens.

Dans Actes des Apôtres 21:18-26, nous lisons très clairement que sur les conseils de ses compagnons apôtres, Paul s’est soumis à porter le témoignage devant tout le monde du fait qu’il vivait et se conformait lui-aussi aux lois mosaïques. Lorsque Jacob et les anciens lui demandèrent de se raser la tête avec les 4 autres hommes en signe de témoignage de leur respect aux Commandements, Paul ne leur résista pas et accompli cela en silence.

Concernant les « contradictions » de l’apôtre Paul

Dans l’article suivant, je voudrais traiter des écrits de l’apôtre Paul (Rav Saul) concernant la loi et ce, d’un point de vue juif. Nous allons avoir un aperçu du rôle de la loi dans les temps de la Grâce, depuis le sacrifice de Yahushua HaMashiah, concernant les juifs et les non-juifs, au travers surtout, de l’épître aux Romains, mais aussi de quelques autres passages du Nouveau Testament. Il est important de ramener la question à la pensée originale, puisque cet épître est adressée à une communauté composé de juifs et de non-juifs tous hellénisée et vivant à Rome. Il s’agit d’une lettre écrite de la plume d’un homme juif qui croyait en Yahushua, mais qui n’a jamais nié son identité juive qu’il a gardé jusqu’à la fin de sa vie. Tout ce que Paul a écrit a toujours été sous l’inspiration de l’Esprit d’Elohim.

Il est important de préciser que pour les Juifs vivant à Rome à l’époque, la loi différait des lois initialement divulguées par Moïse et ce, pour deux raisons:

D’une part, les Commandements originaux n’étaient pas encore complètement séparés et purifiés des lois pharisaïques humaines ajoutées, et d’autre part, les lois originales de la Torah étaient également interprétées et accomplies selon l’esprit pharisaïque, c’est à dire sur la plan intellectuel plutôt que venant du cœur.

Dans l’épître aux Romains, Paul ne va absolument pas contre les Commandements d’Elohim, mais :

il s’oppose aux lois pharisiennes que les Juifs ont ajoutés aux Lois originales d’Elohim

EN OUTRE

il œuvre à la restauration des Commandements d’Elhohim que l’esprit romain de l’hellénisme avait déjà commencé à tordre et à mélanger au paganisme.

L’observation de ces lois supplémentaires selon la lettre a conduit au pharisaïsme, contre lequel Yahushua a combattu. Ce pharisaïsme attribue un effet d’auto-salvation à l’observance de la loi en elle-même, reléguant ainsi au second plan la relation personnelle avec Elohim, celle qui découle de la foi et de l’amour qui vient de l’intérieur. Être pharisien ne veut pas dire être fidèle à l’ensemble des commandements, mais bien le fait de placer l’observance de ceux-ci avant l’écoute directe de la voix de Yahuwah qui nous est adressée à titre personnel et venant de l’intérieur. Quelqu’un est pharisien parce qu’il n’observe pas la loi par la foi, pour honorer Elohim qu’il aime, mais parce qu’il attend de lui des récompenses en une sorte de relation d’affaire, mais au niveau spirituel.

Paul a combattu ces lois supplémentaires, qui ne viennent pas de la foi, qui ne sont pas observées parce qu’on le fait avec joie, et non par contrainte, parce qu’on aime Elohim. Faisant l’expérience d’une relation rétablie avec Yahuwah, l’homme se sent plus libre que jamais, car la Loi est là pour protéger sa vie et remettre sa relation en ordre avec Elohim et avec son prochain. Paul lutte contre l’esprit du respect de la Loi par la contrainte, par la peur d’un dieu réprimandeur afin de restaurer la Loi vivante qui découle de notre foi et amour interne pour Elohim.

De plus, Paul s’est battu pour que la loi ne passe pas en premier. À partir du Sacrifice sur la croix, l’ordre a changé. La loi n’est plus notre pédagogue jusqu’au Messie, mais remplis de l’Esprit du Messie, une nouvelle Vie commence pour nous, où c’est Ruach HaKodesh lui-même qui met cette Loi en application, c’est-à-dire qu’Il nous enseigne la loi qui s’est faite chair en Yahushua.

Ainsi l’ordre bascule et ce n’est dorénavant plus la Loi qui nous enseigne le Messie, mais bien le Messie qui nous enseigne la Loi après avoir obtenu la Grace et le bâptème d’eau et de feu.

Paul lutte également contre le fait que les frères aînés enseignent les doctrines de ceux qui sont déjà spirituellement mûrs aux nouveau-nés et de manière générale, aux frères et aux sœurs plus jeunes qu’eux. Celui qui vient de sortir de l’eau et de naitre de nouveau n’a pas ENCORE besoin de Moïse ! Les 7 lois de Noé, les règles de base rudimentaires et universelles d’après le Déluge, leur suffisent amplement. Moïse est déjà un aliment plus lourd et l’enfant quant-à-lui a encore besoin de lait. Avec cela, Paul n’a pas annulé ou détruit Moïse, ou plutôt les Commandements reçus par son intermédiaire, mais l’a mis à sa place. Bien que cela ne soit pas exprimé, il est tout de même clair qu’il considère que les commandements de Moïse sont naturellement toujours valables, mais que chacun doit s’occuper des choses qui sont de leur niveau par rapport à leur âge spirituel.

Paul a œuvré à la restauration de ces distorsions, car le travail apostolique est avant tout un travail de Réforme.

C’est ainsi que l’essence de Yahushua HaMashiah peut être comprise. Que signifie le fait qu’Il accomplit la Loi. Quand je me place sous la domination du Messie et que je renais en Yahushua par immersion dans l’eau puis par le bâptème du feu, alors je ne vis plus, mais c’est Lui qui vit en moi. À ce moment, Il ne me dispense pas de la Loi, mais bien au contraire Il l’applique et la met en vigueur. Je garde la loi parce qu’elle n’est plus écrite sur des tablettes de pierre, mais elle est gravée sur la chair de mon cœur par le baptême du feu.

Je leur donnerai un même cœur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J’ôterai de leur corps le cœur de pierre, Et je leur donnerai un cœur de chair, Afin qu’ils suivent mes ordonnances, Et qu’ils observent et pratiquent mes lois; Et ils seront mon peuple, et je serai leur Elohim. Ezéchiel 11:19-20

C’est exactement cette prophétie qui s’est accomplie à Shavuot, à la Pentecôte. Lorsque les deux tables de pierre se sont transformés en deux langues de feux qui sont venues se graver dans le cœur des disciples suite à quoi, ils ont commencé à parler en langues.

N’oublions pas que la communauté juive, jusqu’à ce jour, célèbre le don des 10 Commandements en ce jour précis de Shavuot/Pentecôte. C’est l’une des rares coutumes judaïques qui possède un pouvoir profondément prophétique, et d’après la description de l’histoire telle que nous la lisons dans la Torah, il est clair que cet événement s’est réellement produit aux alentours de cette date : +- 50 jours après la sortie d’Égypte suite à Pessah.

Regardons à présent les versets concernant les lois dans l’épître aux Romains :

1. Quel est donc l’avantage des Juifs, ou quelle est l’utilité de la circoncision? Il est grand de toute manière, et tout d’abord en ce que les oracles d‘Elohim leur ont été confiés. Romains 3:1-2

De cette partie, le mot Oracle est tout de suite mis en évidence comme la Parole d’Elohim qui fut confiée au peuple israélite. Quand on parle des 10 commandements, il s’agit des 10 lois fondamentales qui ont 613 et même d’avantage d’extensions et qui peuvent toutes se résumer dans les 2 grandes Commandements de l’Amour. (Les Mitzvot sont en réalité au nombre de 650 à 700, les rabbins n’ayant pas répertorié leur totalité). La Parole est l’un des synonymes de la loi, mais dans son ensemble, elle couvre l’intégralité de l’Ancien Testament, incluant toutes les Prophéties, et dont une partie très importante et significative sont les Commandements. C’est aussi de cette manière que Jean commence l’histoire de l’avènement de Yahushua HaMashiah :

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Elohim, et la Parole était Elohim ... Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean 1:1…14

Jean commence immédiatement par décrire l’essence-même de Yahushua. Il était lui-même la Parole, en d’autres termes, il était la Loi. Qu’est-ce que la Parole aurait-elle bien pu signifier d’autre que la parole d’Elohim, celle dont Il fit don à son peuple sur le mont Sinaï ? Quelle était cette parole déclarée, sinon la loi et les prophètes ? Les prophètes qui ont justement à chaque fois été envoyés pour prononcer des jugements à cause de la transgression de la Loi et dont le travail principal était aussi de restaurer les Commandements en annonçant la colère qui venait sur le Peuple en raison de leurs transgressions.

2. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Romains 3:20

Comment reconnaître ce qu’est le péché si ce n’est par la loi ? Et comment la grâce fonctionne-t-elle, si nous sommes incapables de reconnaitre le péché ? Comment peut-on savoir qu’on a besoin de la Grâce, si nous ne reconnaissons pas l’état de péché dans lequel nous sommes nés ? C’est la Loi qui nous l’enseigne, afin que nous puissions reconnaitre notre besoin du Messie ! La Grâce est-elle donc possible sans la Loi ? Aucunement, car si j’annule la loi, je rends la Grâce inutile également !

Ici aussi, la parole de Paul s’adresse principalement aux Juifs qui attendaient leur justification par le simple respect de la loi, et non aux personnes d’autres nations qui ne se souciaient pas de la loi, car ne la connaissant pas encore. La Loi doit être promulguée aux gens des autres nations en temps opportun, afin qu’ils comprennent ce qu’est l’œuvre de rédemption. Les Juifs de leur côté doivent être libérés des lois supplémentaires et des lois originales qui ont été déformées par l’assimilation.

3. En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi. Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie, parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression. C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous, selon qu’il est écrit: Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Elohim, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. Romains 4:13-18

Là où il n’y a pas de loi, l’anarchie règne. Est-ce pour cela que beaucoup de gens rejettent la loi afin de se laver les mains comme Pilate et dire qu’on a rien à voir avec elles ? Est-ce pour cela que Paul a fait ces déclarations ? Je ne le pense pas. Ici aussi, l’accent est mis sur la nécessité de connaître la loi, car de là découle la reconnaissance du péché, qui implique la nécessité et l’acceptation de l’œuvre rédemptrice du Messie. Sans loi, il n’y a pas de jugement, sans jugement, il n’y aurait pas besoin de miséricorde ! Sans la loi l’exécution de mon ancien homme ne pourrait se réaliser et je ne deviendrait jamais pleinement une nouvelle création. (voir: Peine de mort (le commencement de la VIE).

Ceux qui sont les descendants d’Abraham par descendance et en Esprit – en tant que Corps du Messie, doivent témoigner d’un même niveau d’obéissance et de foi. Abraham était obéissant, donc il est juste. Pourquoi était-il juste ? Parce qu’il a observé les lois qu’il connaissait à son époque ! Pourquoi les a-t-il observées ? Non par contrainte, dans l’attente de bien en retour, mais par gratitude, avec joie, parce qu’il aimait Elohim de tout son cœur. Le Messie vivait déjà en lui dans une très grande mesure, avant même sa venue dans le monde visible. Une grande partie de la loi était déjà vivante en lui, alors que Yahuwah ne les avait pas encore révélées à Moïse.

4. Ignorez-vous, frères, -car je parle à des gens qui connaissent la loi, -que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre. De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps du Messie, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Elohim. Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli. Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Loin de là! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit: Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises; car sans loi le péché est mort. Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort. Car le péché saisissant l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir. La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort? Loin de là! Mais c’est le péché, afin qu’il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point. Romains 7:1-13

Dans ce passage, il apparait clairement que la Loi doit être connue, gardée et respectée. Cependant, à partir de Christ, ce n’est pas nous, mais l’Esprit du Messie vivant en nous qui gère son fonctionnement. Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice d‘Elohim. 2 Corinthiens 5:21

Encore une fois, nous pouvons lire de la plume de Paul que pour exposer le péché, la Loi qui s’est faite chair, Yeshua est devenu péché, afin que la Grâce puisse prendre effet. Cela signifie-t-il qu’Elohim a déclaré Son fils coupable ? Certainement pas, mais sa grande grâce se manifeste en ceci : qu’il a placé les conséquences du jugement qu’implique la Loi sur le seul qui a toujours été innocent.

Loi-péché, jugement-grâce, sont des concepts qui sont indissociables depuis la chute d’Adam et Eve.

5. Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair: j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Elohim, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?… Grâces soient rendues à Elohim par Yahushua HaMashiah notre Seigneur!… Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Elohim, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. Romains 7:14-25

Paul oppose ici deux sortes de lois. Les lois d’Elohim, et l’anti-loi (les lois de l’antéchrist), qui provient de nos désirs charnels. De plus, ici Paul ne parle pas de son état d’esprit personnel réel, mais il parle en tant qu’être humain universel pour faire comprendre aux gens qui ne sont pas encore nés de nouveau ou qui sont encore faibles dans leur foi, ce qu’est le processus du péché dans le monde. La Loi, le Messie et Ruach HaKodesh vivait et régnait en Paul. Il était libre du péché et n’a pas dû lutté contre quoi que ce soit comme grave péché à partir du moment où il est né de nouveau.

6. Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Yahushua HaMashiah. En effet, la loi de l’esprit de vie en Yahushua HaMashiah m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Elohim a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Elohim, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Elohim, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Elohim. Romains 8:1-8

Seule la loi d’Elohim peut nous protéger contre la loi du péché. Mais à cause de la chair, l’Homme est incapable de les garder à lui seul. C’est pourquoi il est nécessaire qu’elles soient gravées non plus sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, immédiatement dans le cœur des Hommes, afin qu’elles puissent agir instinctivement selon la loi. C’est ce que signifie naître de nouveau dans le Messie. Même si je commets un péché, je le reconnais immédiatement sans que personne ne me prévienne ou ne cherche le verset précis dans les Écritures, car le Saint-Esprit qui vit en moi me l’indique immédiatement, me retient et me juge afin que je réalise que j’ai quelque chose à régler. C’est ainsi que fonctionne la Sanctification. Sans connexion intérieure au Messie et sans naissance à nouveau, la Loi en elle-même conduit au pharisaïsme et reste vaine. Cependant, lorsque je me retrouve sous le règne du Messie, la Loi prend vie en moi et je commence à l’appliquer de manière instinctive et sans aucune difficulté ou sentiment de contrainte. Mon ancien homme n’est plus là pour essayer de m’en empêcher, pour me faire aimer le péché plutôt que la sainteté. C’est de cela que parlent les versets suivant :

7. Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Yahushua HaMashiah notre Seigneur. Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Yahushua HaMashiah, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme le Messie est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Romains 5:20-6:4

Il est difficile de comprendre par la pensée humaine ce qui s’est passé au travers du sacrifice du Messie. En s’adressant à la communauté juive de l’époque, Paul a souvent utilisé les formules suivantes : « Que dirons-nous alors… » puis il poursuit : « …loin de là…« . A partir du moment de l’ascension du Messie sur le trône, des ordres entrent en vigueur qui sont facilement mal interprétés même par les Juifs. Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Loin de là! Au contraire, nous confirmons la loi. Romains 5:20, etc. Cette tournure souvent répétée permet aussi de conclure qu’il y a certes un changement, mais qu’il n’y a malgré tout pas de changement essentiel, mais plutôt que quelque chose d’ancien et d’imparfait s’est parfait par l’accomplissant de ce dernier. La loi ne sauve pas, mais la loi qui s’est faite chair sauve bel et bien quant à elle. Il est difficile, même pour une personne initiée, de comprendre les pensées et les œuvres les plus élevées d’Elohim, et l’ennemi profite un maximum de cette incompréhension humaine pour engendrer en nous des pensées du type: « À quoi sert la Loi, regardes, même Paul parle contre elle »… De nouveau, Satan sort des passages bibliques hors de leur contexte, afin de déformer la vérité sur la base de vérités partielles.

D’autre part, il annule de manière très sournoise l’ordre des lois concernant la pureté et les sacrifices du Temple expliquant que même les juifs d’aujourd’hui ne les respectent plus, alors qu’est-ce qu’on attend de nous les chrétiens ?

8. Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie – celui qui piétine la Loi – soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition. 2Thessaloniciens 2:3

Chaque loi, en plus de son contenu physique, a aussi un contenu spirituel. Les lois concernant les sacrifices sont tout aussi valables que les autres. Cependant l’Agneau d’Elohim, après avoir versé son Sang une fois pour toutes, nos sacrifices sont reportés à un autre niveau et les animaux sont remplacés par d’autres biens qui nous appartiennent. Tels sont le dévouement de nos propres vies, nos familles, notre travail, tout ce qui nous appartient. Ce ne sont donc plus les chèvre, les agneaux ou les autres animaux que nous sacrifions, parce que ce type de sacrifice physique a été fait une fois pour toutes par Yahushua. Mais selon le modèle de ce sacrifice unique, quel genre de sacrifices sommes-nous capables de faire en esprit pour que nos vies visibles soient en harmonie avec le Messie qui vit en nous ?

Les juifs d’aujourd’hui ne sacrifient plus eux non plus ! Pourquoi ? Parce que le Temple de Jérusalem est détruit. Il n’y a pas de sacrifice jusqu’à ce que le troisième soit construit. Hors, ce troisième temple existe depuis longtemps, et ce n’est autre que le Corps du Messie, qui a été construit en trois jours. Ce Temple n’est plus fait de pierre, ni d’aucune matière physique visible, mais d’Esprit. Par conséquent, le sacrifice doit également avoir lieu au niveau de l’Esprit. Et ce sont ces lois écrites depuis longtemps dans la Torah qui fournissent la réponse à la façon dont cela fonctionne. Il n’y a qu’un seul Souverain Sacrificateur, Yahushua, non selon l’ordre d’Aaron, mais selon celui de Melkishédec, et nous tous qui sommes nés de nouveau en Lui, sommes les Lévites. Ainsi toutes les lois concernant les Cohens – les grand prêtres – et les Lévites sont valables concernant Yahushua et nous, ses disciples.

La loi « ne touchez pas les morts », par exemple, ne signifie pas que je ne peux même pas enterrer mes parents s’ils meurent, parce que je ne peux pas toucher les morts, mais cela signifie que je dois me tenir à l’écart de ces esprits et des gens qui les portent en eux. Ne soyons pas en communion avec eux, de peur qu’ils ne nous contaminent. Mais soyons proche d’eux afin de pouvoir leur prêcher Celui qui peut leur apporter la Vie. Ne nous mettons pas à table avec les démons, mais chassons-les de ceux qu’ils habitent. Éloignons-nous également des actions mortes qui ne nous font pas aller de l’avant.

Une autre question est de savoir quelles lois s’appliquent uniquement au peuple juif et lesquelles s’appliquent à tous les peuples. Ici, je veux uniquement traiter de la validité de toute la Loi, basée sur la Parole, même suite au Sacrifice de l’Agneau et précisément lorsque nous naissons de nouveau dans le Messie. Le reste pourrait éventuellement faire l’objet d’un autre enseignement.

9. La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision. Si donc l’incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision? L’incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la circoncision? Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais d’Elohim. Romains 2:25-29

Un thème récurrent, qui est juif ? Existe-t-il un Israël spirituel, et à quoi bon garder notre identité juive, si nous croyons et sommes déjà dans le Messie ? Il n’y a pas de différence entre Grec et Juif ? Bref, ne confondons pas la norme utilisée dans le jugement de chacun, indépendamment de ses origines et de son sexe, avec la tâche et l’appel terrestres qu’Elohim a donnés aux différents peuples et aux différents genres, et qui naturellement différent bel et bien les uns des autres. Un païen devenu membre du Peuple d’Elohim, qui renaît dans le Messie, peut en effet être un grand jugement pour le Juif qui s’est éloigné d’Elohim par le témoignage de sa vie, quant à la manière dont la relation avec Yahuwah doit être vécue.

Un tel non juif né de nouveau sera ainsi considéré comme plus circoncis qu’un Juif rebelle qui n’est circoncis que sous son caleçon.

Cette forme de circoncision uniquement physique est vaine en soi. Mais cela n’implique pas qu’un non-juif devienne soudainement un Juif réel et authentique ni dans le cœur ni dans l’Esprit.

Et que personne n’ose aller priver les israélites des promesses, des rôles, des tâches et de l’identité qu’Elohim nous a donné depuis bien longtemps, afin que nous puissions l’accomplir dans le monde visible. Car certaines tâches nous incombent à nous et à personne d’autre et nous seuls sommes capables de les remplir.

10. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Yahushua HaMashiah-ban. Galates 3:28

Dans un monde libéralo-gauchiste et aveuglément humaniste comme celui dans lequel nous vivons actuellement et où les gens qui osent affirmer qu’il y a une différence ne serait-ce que minime entre un homme et une femme sont déjà pratiquement jetés en prison, il est en effet très difficile pour les chrétiens, qui se calquent de plus en plus sur le monde, de comprendre qu’il y a bien une différence non seulement entre les hommes et les femmes, mais aussi entre les Juifs et les Grecs. Elohim nous aime de la même manière et plus aucune différence dans l’amour et dans le jugement qu’Il nous porte ne sera faite un fois que nous sommes dans le Messie. Cependant, nos appels restent différents voir distincts les uns des autres. Nous devons cependant œuvrer ensemble, tout comme un couple marié : exactement comme un homme et une femme devraient le faire ensemble. Nos appels se complètent et se renforcent mutuellement.

Et si quelqu’un interprète toujours de travers cette phrase de Paul, j’invite une telle personne, s’il est un homme, de se procurer des vêtements de femme et une perruque, de les mettre, de s’appliquez du rouge à lèvres, puis d’aller dimanche prochain à l’église pour assister au culte vêtu de cette manière. Surtout s’il s’agit du pasteur ou autre ministre. Dans ce cas qu’il essaye aussi d’imiter la voix d’une femme et de prêcher à ses disciples de la sorte. Ensuite, lorsqu’il rentrera chez lui après que ses frères l’aient regardé d’un air consterné : « a-t-il mangé de la vache espagnole ? », voir l’aient jeté hors de l’église, qu’il vienne écrire ses impressions et son expérience dans la section commentaires en bas de cette page. Et après cela, qu’il aille surtout réfléchir au moment et à la manière dont il ira encore reprendre et enseigner quoi que ce soit qui provienne de la plume de l’apôtre Paul.

Je recommande ceci particulièrement à tous ces gens qui par haine, voir par amour du juif, s’identifient tellement à nous qu’ils finissent par se déclarer juifs d’esprit, de cœur ou de quoi que ce soit d’autre. L’apôtre Pierre met en garde contre l’utilisation arbitraire des propos difficiles à comprendre de son compagnon, car cela peut avoir de graves conséquences. Il vaut mieux vivre une telle expérience humiliante de travesti au milieu de l’assemblée que d’avoir un jour à rendre des comptes devant Yahuwah pour toutes les sottises qu’on a pu dire en se référent à Paul.

Le peuple juif n’est pas rejeté. Il continue à servir d’exemple aux autres peuples, même s’il n’est pas encore dans le Messie.

Avant qu’une prophétie n’arrive à quiconque, elle sera d’abord accomplie dans le monde visible sur le peuple Juif, comme une sorte de prototype, comme test principal, comme un mannequin dans une vitrine. (La Shoa en est un exemple). C’est ce que signifie être un peuple élu ou prophétique, choisi et mis à part par Elohim pour l’éternité, pour une tâche différente et spéciale par rapport aux autres peuples, et ceci vaut aussi pour l’âge messianique, même lorsque la grande partie du peuple persiste à ne pas reconnaître le Messie en Yahushua.

La loi de la circoncision ne s’applique également qu’aux Juifs, y compris ceux qui sont dans le Messie, puisqu’il faut continuer à porter le signe physique et visible de l’Alliance ancienne tout en ayant la circoncision du cœur en plus comme signe de la Grâce, de la même Alliance, mais dans sa version ravivée.

Cependant, notre circoncision dans le Messie ne peut être que comme celle de Théophile, afin que nous puissions servir notre peuple. Le signe de l’Alliance parfaite et finale est le baptême d’Eau et de Feu. Notre circoncision physique ne sert surtout qu’à ouvrir les portes vers les membres traditionnels de notre peuple, afin que nous puissions leur apporter l’Évangile.

Cette tâche n’incombe qu’à nous et elle est éternelle. Mais si nous devenons infidèles à Elohim, alors un non-juif circoncis de cœur peut humilier un circoncis de chair en se montrant plus vrai que lui. Au décompte final, lors de notre jugement, cependant, nous ne jouirons d’aucun avantage en raison de notre judéité. Au contraire, nous serons dans une situation bien plus délicate ayant toujours été les ainés des autres. En fait, plus il nous a été confié, plus il nous en sera demandé des comptes. C’est pourquoi personne ne devrait être jaloux de nous ! En esprit, on peut être un descendant d’Abraham par la foi, devenir peuple d’Elohim par alliance avec le Messie, mais il n’existe aucun Israël spirituel. Quiconque fait ce genre de déclaration, même s’il le fait par amour et de bonne foi, ne fait rien d’autre que perpétuer la théologie de remplacement dans une version plus moderne et plus sournoise que l’ancienne, car cette fois se basant sur l’amour des juifs, soit-disant.

Israël et Juda, les fils d’Elohim, sont l’aîné et ne sont pas à confondre avec le frère cadet Éphraïm.

Aussi incroyable que cela puisse paraitre, dans les prophéties, lorsqu’il est fait mention de Judah, cela implique qu’il s’agit de Judah et lorsqu’on nous parle d’Israël, et bien il s’agit tout simplement d’Israël, c’est à dire des membres des 10 tribus perdues dont le regroupement est toujours en cours. Dans les prophéties, les autres nations sont désignées par le nom : Ephraïm. Ne mélangeons pas les trois et ne les confondons pas.

Pour en savoir plus sur la nature de l’élection du peuple israélite voyez l’article et la vidéo portant le titre de : Peuple Élu?

11. Il en est ainsi de la foi: si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. Tu crois qu’il y a un seul Elohim, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile. Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture: Abraham crut à Elohim, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami d‘Elohim. Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers et qu’elle les fit partir par un autre chemin? Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. Jaques 2:17-26

De quelles actions Jacques parle-t-il ici ? D’où peuvent bien provenir les œuvres ? De notre volonté humaine ? De l’humanisme bien intentionné ? De notre envie de plaire ? Quand Abraham crut et agit en conséquence, n’a-t-il pas obéi à la parole d’Elohim, à ses Commandements qu’il avait connu jusque-là ? (Puisqu’Abraham a vécu avant Moïse, il ne pouvait pas connaître toute la Loi révélée, mais il y avait cependant des lois qu’il connaissait même dans son état d’incirconcis des siècles avant Moïse). Les œuvres ne sont rien d’autre que l’observance de la Loi, leur acceptation et leur obéissance. Comment pourrais-je agir si je ne connais pas la loi ? Sans la loi, il n’y a pas de bonnes œuvres.

La foi sans les œuvres est morte. Cela revient à dire que la foi est morte sans la loi, et que la grâce n’a aucun sens sans elle !

Quiconque pense qu’il est possible d’agir bien en dehors de la volonté, de la parole, donc des commandements d’Elohim se trompe gravement !

En conclusion, je voudrais terminer par les mots non pas de Paul, mais de notre Seigneur Yahushua HaMashiah lui-même :

12. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. Matthieu 5:18-20

Comme je l’ai écrit auparavant dans un autre enseignement, Paul a parlé de plusieurs manières, parce qu’il s’adressait à des personnes très différentes en termes d’état et le maturité spirituelle. À l’époque de Yahushua, personne n’était encore né dans l’Esprit, car Ruach HaKodesh n’avais pas encore été envoyé pour remplir les disciples du moins pas de manière aussi répandue.

Et si nous ne comprenons pas Paul, tenons-nous en aux paroles de Yahushua. Basons-nous toujours et principalement sur ce que Yahushua dit, car Paul n’est pas le messie et ce n’est pas à lui que nous devrons rendre des comptes. Cependant, à travers Paul, le Messie nous a parlé d’une manière que beaucoup ne comprennent pas. Soit parce qu’ils ne savent pas ou soit parce qu’ils ne veulent pas comprendre. Soit parce qu’ils ne savent pas grandir en esprit soit parce qu’ils refusent de grandir. Il ne faut surtout pas que Paul devienne une pierre d’achoppement, car beaucoup seront ceux qui trébucheront sur lui pour leur propre ruine comme l’a dit l’apôtre Pierre lorsqu’il parla à propos de son collègue qui est en effet, parfois très difficile à comprendre. (2 Pierre 3:15-16)

Écrits supplémentaires : L’Essence de la Loi, Commandements en Yahushua HaMashiah ?, Paul et la Loi 1

VERSION VIDÉO

Paul et la Loi 1

Paul et la Loi 1

Concernant les « contradictions » de l’apôtre Paul

Lorsque nous faisons l’analyse de la relation de l’apôtre Paul aux Commandements d’Elohim, il vaut la peine de partir des paroles énoncées par un autre apôtre qui attira dès le départ notre attention sur le problème de l’interprétation erronée que les gens font à partir des déclarations de son confrère. Lisons donc ce que Pierre nous dit concernant Paul dans son deuxième épitre au chapitre 2 versets 15 à 16 :

Croyez que la patience de notre Yahuwah est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine. 2Pierre 3:15-16

Le chaos règne dans l’Église en raison de certaines déclarations de Paul qui sont difficiles à interpréter. C’est ce à quoi nous allons tenter de remédier avec ces deux enseignements.

Si nous voulons vraiment être honnêtes, tout le monde a peut-être remarqué au moins une fois dans sa vie que Paul semble être en contradiction totale, à la fois avec l’Ancien Testament, avec les déclarations de Yahushua, et même avec les siennes.

Nous devons cependant nous mettre d’accord sur une vérité fondamentale :

Il n’y a PAS et NE PEUT PAS y avoir de contradiction

dans ces écrits qui ont été inspirés par le Saint-Esprit d’Elohim et conservés pendant les processus que les hommes appellent communément la canonisation. En effet, il existe une limite qu’Elohim ne laisse pas transgresser lorsqu’il s’agit de Sa Parole et de son intégrité.

Désormais, il ne faut plus fuir ce qui nous semble difficile, voire retirer ce qui est bon pour balayer le reste sous le tapis, mais demander avec persistance que Ruach HaKodesh nous éclaire et nous donne les réponses à ces questions cardinales.

Les juifs et les chrétiens s’accordent sur une chose essentielle concernant la personnalité de Paul. Selon les deux parties :

Paul est celui qui a « annulé » la Loi.

Ceci est considéré comme un sacrilège aux yeux des Juifs et comme une ultime bénédiction pour les Grecs.

L’une des parties – les Juifs – considèrent comme un scandale que quelqu’un prétende que la loi n’est plus un but à atteindre et que la tâche principale de l’homme n’est pas de l’observer. De l’autre côté, les Nations qui étaient à l’origine hors-la-loi lorsqu’elles ne connaissaient pas encore Yahushua HaMashiah, cherchent toujours à ne bénéficier que des côtés positifs de l’Alliance tout en négligeant ce qui leur semble difficile et désagréable.

Paul se situait entre ces deux perceptions extrémistes et erronées de ce que devrait être notre relation avec Elohim. C’est dans cet état de juste milieu spirituel où nous-mêmes devrions tous nous trouver pareillement à Paul. Il a mis en garde pour que l’on s’abstienne de suivre l’esprit des Pharisiens qui misent tout sur la Loi et les œuvres qui en découlent afin de ne pas piétiner le sacrifice de l’Agneau d’Elohim.

A l’époque où la plupart des premiers disciples étaient des juifs nouvellement convertis et tout droit sortis du judaïsme traditionnel, le détachement et la purification des âmes du judaïsme babylonien ne s’était pas encore tout à fait accompli. Il ne leur était pas encore tout à fait clair quelle était la différence entre les lois ajoutées par les « sages babylonien » et celles divulguées à Moïse par Yahuwah en personne.

Mais le problème est loin d’être aussi simple. Car les Commandements originaux peuvent eux aussi être abordés de deux manières différentes. La Loi originale peut s’interpréter de manière pharisienne et non de manière spirituelle. Lorsque nous obéissons à la Parole du Père en vue d’obtenir rétribution et éviter le châtiment, nous le faisons que par amour propre. Mais nous pouvons également obéir à la volonté de notre Père par amour pour Lui sans attendre aucune récompense de sa part en retour, mais juste « pour Lui faire plaisir ». C’est bien cette forme d’obéissance qui vient d’un amour pur et inconditionnel qui est la bonne voie. Lorsque son Fils parfait vit dans notre cœur et nous dirige lui-même de l’intérieur. Ceci est le signe que les Commandements ont été gravés et accomplis en nous.

La première attitude est pharisaïque, c’est-à-dire formelle, sur une base de concessions mutuelles, comme dans un contrat passé entre deux partenaires commerciaux. Non par la foi et le cœur, mais par la raison, non par amour de Yahuwah, mais par peur de celui-ci, comme nous pouvons en faire l’expérience aujourd’hui principalement dans une religion comme l’Islam où les croyants ont une peur bleue de leur dieu et qu’ils servent comme des esclaves plutôt que comme des fils.

Nous devons tous être des fils d’Elohim par le biais du Ruach HaKodesh/Saint-Esprit, lorsque le Fils entre dans notre cœur et le remplit pour en prendre le pouvoir de l’intérieur.

Ainsi le Messie applique-t-il la Loi en nous, sans que nous devions faire l’effort de la respecter. Elle se met à fonctionner d’elle-même en nous, comme par instinct.

Paul s’attaque donc à la fois au faux judaïsme, qui est fondamentalement humain, mais aussi à cet accomplissement de la Loi originale qui se base sur l’effort de l’homme à vouloir se parfaire lui-même. Cet effort humain est futile et nuisible. Les deux mènent à la mort.

Pourquoi Paul contredit-il Yahushua ? « Nous ne sommes plus sous la loi » vs. « Pas un iota ne passera de la loi » ?

Partons d’un principe fondamental que nous devons appliquer en toutes circonstances :

S’il y a une contradiction entre les paroles de Yahushua et celles d’un quelconque autre personnage de la Bible, la norme est TOUJOURS ce que dit Yahushua.

Si nous ne comprenons pas, n’allons pas nous rattacher à ce qui est le plus sympathique à nos yeux ou à ce que les théologiens nous ont mis dans la tête au cours de siècles. Tant que nous ne sommes pas suffisamment sages et spirituellement mûrs pour comprendre les propos de Paul qui sont en effet souvent très difficiles à comprendre, nous devons nous en tenir très fermement et exclusivement à la parole de Yahushua et agir en conséquence, car aucun mal ne peut résulter de cela.

Ensuite, lorsque nous atteignons le niveau de maturation et d’obéissance suffisante, nous réalisons qu’en fin de compte

Paul n’a jamais contredit Yahushua

La grande différence entre eux était que contrairement à celui de Yahushua, le message de Paul s’adressait principalement à des personnes qui étaient déjà nées de nouveau et qui avaient des âges et des états spirituels très différents. Yahushua était dans une situation « plus simple » pourrait-on dire, puisque tout le monde était au même niveau spirituel et personne n’était encore né de nouveau et n’avait encore reçu l’Esprit Saint.

La loi engendre la mort

La loi est une arme dangereuse tel un couteau. Avec elle il est possible de tuer, mutiler et blesser si elle est considérée en tant que simple lettre, mais elle peut aussi servir à s’alimenter, couper des tumeurs et des gangrènes, voire se défendre, en un mot entretenir et préserver la Vie, si elle est vécue en Esprit.

La lettre tue et l’Esprit vivifie.

2 Corinthiens 3:6

Et si tu n’apprends pas du Père comment l’utiliser, tu te feras du mal ainsi qu’aux autres. Et si tu le rejetés par peur ou par lâcheté, la loi finira par te juger elle-même.

La Loi est la Parole, et la Parole s’est faite chair. Celui qui ne meurt pas en tant que vieil homme et ne ressuscite pas comme nouvelle création en Yeshua, dans la Parole, dans la Loi Vivante, sera rattrapé par le jugement de Yahushua lors de son retour.

La question des faibles

La racine de toute la contradiction paulinienne est le concept de la faiblesse. Il repousse toutes les lois au second plan en raison des faibles, c’est-à-dire ceux qui sont encore des enfants en esprit afin qu’ils ne soient pas inutilement accablés par des choses qui ne les concernent pas encore. Les sujets qui concernent les plus grands ne doivent pas être traités aux oreilles des moins grands et ce, afin qu’aucune fausse coutume, dogme et autre tradition ne vienne voiler le cœur des enfants, les éloignant ainsi de la relation directe et unique avec le Messie Yahushua.

Car la loi de la VIE et de l’AMOUR prévalent sur toutes les autres.

Si une loi a été rétablie en nous et qui ne l’est pas encore dans l’autre, évitons de lui apprendre à lui obéir, car au lieu de l’accompagner sur le sentier de la sanctification, nous le mettrions de nouveau sous la malédiction de la Loi. Ainsi sa relation à la loi reviendrait à la lettre, aux formalités, au pharisaïsme, en un mot, à la religiosité. Nous ferions de lui un pharisien et non un disciple capable de discerner lui-même par l’Esprit ce qu’il doit penser et agir dans telle et telle situation, à tel et tel moment de son parcours. Il finirait par respecter les décrets dans l’espoir d’obtenir davantage de récompenses et de bénédictions et passerait à côté de la conduite du Ruach HaKodesh qui quant-à-lui, finirait par se retirer faute de soumission envers Lui.

Les commandements ont été accomplis en moi lorsque je ne leur obéis non plus par contrainte, mais bien de manière instinctive, sans y réfléchir et même en désirant profondément les accomplir ne pouvant même pas imaginer en faire autrement.

Il est bien de pouvoir résister à la tentation. Mais si le problème n’est pas réglé au niveau de l’esprit et que l’on obéi à la volonté d’Elohim qu’au prix de luttes internes, tôt ou tard de gros problèmes surgiront dans notre vie spirituelle. Ce à quoi je dois encore résister, alors que je suis déjà né de nouveau, est un péché dont je ne suis toujours pas libre. Il faut donc s’en débarrasser d’urgence, le nettoyer afin que le pouvoir du Messie ne cesse de progresser en moi. Ce mécanisme n’est rien de plus que le

PROCESSUS DE SANCTIFICATION

Le péché est la racine de tous les désordres et de tous les obstacles. Seule la loi peut exposer le péché. Et Yahushua peut nous libérer du péché, qui, en tant que Souverain Sacrificateur, exécute le jugement contre le péché dans nos cœurs – au niveau de notre esprit.

Nous sommes les Temples de Son Esprit et Il exerce son ministère en nous en tant que Grand Prètre selon l’ordre de Mélkishédek et selon tous les Commandements concernant les Souverains Sacrificateurs qui ont depuis longtemps été divulgués dans la Torah. Juste qu’aujourd’hui, au lieu de veaux, de génisses, de chèvres et d’autres boucs, ce sont nos péchés internes qu’il exécute par l’exécution de la loi.

Cela peut se manifester au niveau de nos relations avec notre environnement dans le monde visible : des relations meurent, d’autres se ravivent ou surgissent ; des liens sont brisés, d’autres renforcés ; des gens jusqu’ici hostiles changent subitement d’attitude envers nous ; nos conditions de vie se stabilisent, s’améliorent ; etc. Mais je pense ici surtout aux problèmes internes liées à notre personne qui comme des obstacles nous empêchent d’avancer.

A la racine de tout péché se trouve la transgression d’une loi. Au long terme ceci implique la mort si nous ne nous détachons pas du péché, mais peut aussi engendrer la vie si l’Esprit du Messie nous en libère. C’est en laissant Yahushua appliquer la sentence contre le péché qui est en moi qu’il m’en libère par la même occasion. Ainsi c’est Lui, Yahushua qui prend la place du péché dans mon cœur afin que Sa Loi s’applique dorénavant à travers moi. J’obéis ainsi à l’ordre donné, car celui-ci agit en moi par lui-même, sans effort, comme le souffle qui donne la vie.

Comme nous en avons discuté dans plusieurs autres écrits, la Loi, comme nous le lisons dans les 10 Paroles, ou Commandements, sont des promesses, elles n’ont pas été écrites en mode impératif dans l’hébreu original, mais au futur : (si Il vit en nous et que nous vivons en Lui), alors nous ne volerons pas, ne tuerons pas, ne tricherons pas, ne forniquerons pas…, parce que nous n’en aurons plus envie.

Le faible a besoin de lait. Il a besoin d’expérimenter et voir la grâce, la Bonne Nouvelle, la délivrance, la guérison, afin que sa foi soit renforcée. Ensuite, il commencera progressivement à vouloir de la nourriture de plus en plus solide. Outre les 5 lois fondamentales que Paul nous énumère dans Actes 15:29 (consommation de sang, animaux noyés, fornication, etc.) que tout le monde se doit d’appliquer dès le départ, tôt ou tard

il faut avoir la curiosité d’apprendre ce que renferme toute la Parole, les commandements que l’on retrouve dans les 5 livres de Moïse.

Si nous voulons connaitre l’essence du Messie de plus en plus en profondeur, alors nous devons laisser ce processus s’amorcer.

Et tandis que des masses d’enseignants prêchent la négation de la loi, des masses encore plus grandes de croyants sont privées de cette curiosité et de la possibilité d’aller à la recherche de nourriture solide par eux-mêmes, non au travers d’enseignants, mais indépendamment, en tant qu’adultes spirituels, par la conduite et l’enseignement directe de Ruach HaKodesh. Quand, selon la promesse, nous ne nous instruisons plus les uns les autres (Jr 31:33 et Heb 8:11), mais dans le meilleur des cas nous nous tenons les uns devant les autres comme exemples et rendons l’autre curieux par ce qui a déjà été réglé en nous.

N‘interdisons donc à personne de manger du lapin ou du cochon, de fêter le dimanche ou la fête de Noël, de donner des noms étrangers à l’Éternel, tant que ces gens le font avec un cœur pur et qu’ils sont encore immatures en esprit, car nous les offenserions. Et, s’il nous écoutait et revenait aux originaux, à ce qui est saint, si ce n’est pas Ruach HaKodesh qui restaure ces questions dans son cœur et au moment opportun, mais si c’est moi qui le fait et au niveau de son intellect, alors nous aurions tout deux œuvré en vain.

Car il est possible d’être sauvé même en se noyant dans la viande de porc, si le Sauveur nous attrape à temps et que nous lui disons oui. Personne ne devrait essayer de forcer ou d’accuser quelqu’un qui, par pureté de cœur, ne respecte pas encore un décret qui est déjà devenu important et naturel pour nous.

Mais si tu ne fais plus partie du camps des faibles, car tu es déjà adulte en esprit ou du moins assez mature pour passer à des choses plus sérieuses, alors cesse de jouer les enfants et faire semblant de ne pas être concerné par toute la Parole d’Elohim. Car si tu continues à te dérober et refuser de connaître et de respecter la loi, tu finiras par avoir de gros ennuis.

À partir d’un certain âge des coups de bâtons peuvent également nous être administrés si on continue nos enfantillages.

Au cours de notre ministère, nous ne devons pas jouer les christs jugeant les faibles, mais leur présenter le Yahushua miséricordieux. Parce que le temps du retour du Messie qui juge n’est pas encore arrivé. Le temps de la Grâce dure encore, mais la Loi reste éternelle et valide. Quiconque prêche le contraire prêche un évangile étranger. Le fait est que la Loi est appliquée par Ruach HaKodesh dans la vie de chaque individu, selon leur âge spirituel.

Revenir à la Torah est un acte de suicide en soi. Mais ne pas y revenir, l’est tout autant. Revenir à l’Ancien Testament en contournant Shavouot/Pentecôte conduit à la mort. La Torah doit être gravée en nous dans l’esprit à travers Ruach HaKodesh, et alors nous commençons à réaliser avec notre conscience comment fonctionne dans la pratique, tout ce qui y a été écrit, il y a longtemps.

Et nous devons surtout montrer aux jeunes frères qui viennent après nous et avec nous, non pas la Loi, mais la manière de marcher avec l’Esprit Saint qui enseigne la loi.

Ensuite, lorsque nous sommes convaincus qu’ils sont également dirigés de l’intérieur par Ruach HaKodesh, alors nous pouvons commencer à témoigner de la façon dont Il a restauré certains Commandements en nous.

Lire la suite : Paul et la Loi 2

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