Des changements positifs énormes et remarquables ont eu lieu dans le monde chrétien depuis plusieurs décennies. La Réforme se poursuit, en particulier dans des endroits comme le continent américain et africain. Le nom Yahuwah est très largement utilisé depuis des décennies sous la forme de Yahweh, qui est identique à l’original en termes de consonnes et légèrement différent en termes de voyelles, mais l’essence est toujours là : YHWH.
Parmi les nombreuses distorsions, les circonstances et le moment du Sacrifice de l’Agneau ne pouvaient pas être manquer sur la liste. L’ennemi ne dort jamais. Plusieurs personnes traitent de ce sujet, qui est important car il est fondamentalement de notre devoir de restaurer tout ce qui a été déformé par les pseudo-églises institutionnelles. Cependant, avec cet article, nous examinerons également
quel est l’impact spirituel plus profond que la restauration de telles questions apparemment « mineures » peut bien avoir sur l’Évangile.
Quel jour Yahushua est-il mort ?
Selon la tradition chrétienne, le sacrifice de Yahushua sur la croix a eu lieu un vendredi. Puis, comme nous le lisons aussi dans les Écritures, le dimanche matin, le tombeau était déjà vide et la résurrection avait eu lieu. Le vendredi a été choisi parce que nous lisons dans les Écritures que cet événement a eu lieu un jour avant le samedi. Ainsi, beaucoup de gens pensent que la fête de Pessah à cette époque tombait un samedi hebdomadaire. Ils semblent avoir oublié que dans l’Ancien Testament, toutes les grandes fêtes sont considérées comme des Shabbat. Voir dans la Torah, livre de Vayikra (Lévitique) chapitre 23. De plus:
Peu importe comment nous interprétons le concept de jour dans la Bible, que ce soit du point de vue grec ou hébreu, il nous manque toujours un jour ou une nuit dans le récit et il ne faut pas avoir de notions mathématiques plus approfondies pour se rendre compte qu’entre le vendredi et le dimanche, il y a de la place pour beaucoup de choses, mais certainement pas pour 3 jours et 3 nuits.
Cependant la promesse est la suivante :
Car, de même que Yonah fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
Matthieu 12:40
Selon le calendrier juif, les jours commencent le soir de la veille. Ce temps de veille est ce que nous appelons Erev, comme dans l’expression erev shabbat qui se trouve être aussi le nom de notre ministère. La journée juive commence le soir du jour civil précédent, lorsque le soleil se couche.
Le premier jour de la semaine, Yom Echad (dimanche), commence donc le samedi à la tombée de la. nuit.
Mais que l’on compte les 3 jours et 3 nuits à rebours à partir du dimanche matin ou du samedi soir, on ne tombera jamais sur vendredi ni dans un cas ni dans l’autre.
La crucifixion a eu lieu mercredi
À partir de là, nous pouvons commencer à compter : – Mercredi : CRUCIFIXION + PREMIÈRE nuit – Jeudi PREMIER jour + DEUXIÈME nuit – Vendredi DEUXIÈME jour + TROISIÈME nuit – Samedi TROISIEME jour + avec l’arrivée du premier jour de la semaine, samedi soir : RESURRECTION
Les Juifs se préparaient pour le Shabbat. Mais ce Shabbat était la grande fête, comme nous le lisons dans l’Ancien Testament, et non le Shabbat hebdomadaire. Ainsi, les mêmes lois sont valables pour Pessah dès lors que les Grandes Fêtes sont également considérées comme étant pleinement des Shabbats.
En outre, nous lisons : Lorsque le Shabbat fut passé, Myriam de Magdala, Myriam, mère de Yacov, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Yahushua. Marc 16:1
Ici, nous pouvons également voir qu’un Shabbat devait passer et l’autre devait arriver avant le premier jour de la semaine, de sorte qu’entre les deux, les femmes puissent acheter l’huile et les épices pour l’onction du corps de Yahushua. Puisque personne ne travaille le Shabbat et que tout est fermé, elles auraient eu du mal à faire leurs achats. De plus, il est peu probable que ces femmes fidèles aient été jusqu’à enfreindre la loi du Shabbat même pour réaliser un tel acte.
A quelle heure Yahushua est-il mort ?
Le problème des heures est semblable à celui des jours. Le calcul des heures civil d’aujourd’hui est identique à celui des romains de l’époque et commence à minuit et se compose de deux cycles de 12 heures chacunes.
Fait intéressant, le calcul des heures juives ne commence pas avec le début du jour suivant le soir de la veille, mais les heures sont comptées à patir du crépuscule de la journée donnée. A cette époque de l’année, lorsque l’on fête Pessah en Israël, le soleil se lève entre 6 et 7 heures du matin. Ainsi, les heures mentionnées dans les Evangiles doivent être comptées à partir de ce moment-là.
Yahushua a été crucifié à la troisième heure. Ce qui revient à dire à peu près entre 9h et 10h, heure romaine/moderne. C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. Marc 15:25. La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Marc 15:33
Et les ténèbres se sont répandues sur le monde vers midi. Quand, sinon alors ? Au moment où le soleil atteint son point culminant, lorsqu’il est le plus chaud et surtout le plus brillant. Bref, les ténèbres sont arrivées au moment où les gens s’y attendaient le moins. Elohim ne laisse rien au hasard et fais apparaitre ses signes de manière à ce qu’ils ne puissent être mal interprétés ou expliqués par d’autres arguments.
Cette obscurité a duré encore trois heures après que le rideau ait été déchiré, c’est-à-dire mercredi env. de 15h à 16h
Après cela, ils l’ont mis dans la tombe et la période de 3 nuits et 3 jours a commencé.
Y avait-il deux soirs de Seder ?
Une très grande question demeure concernant les fêtes décrites et la série d’événements.
Yahushua et ses disciples ont mangé l’agneau au dernier souper, le premier jour des pains sans levain le 14 Nisan selon le décret de la Tora tel que nous le lisons : Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Yahushua, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de Pessah ? Matthieu 26:17
C’est ainsi que nous nous souvenons de cette soirée – la veille du jour de l’exode, lorsque l’ange de la mort tua les premiers-nés égyptiens. Nous devions sacrifier l’agneau d’un an – qui est un jeune bélier -, enduire les pans de nos portes de son sang, puis manger le tout rapidement étant entièrement habillé et prêt à partir.
Si cet événement tombait sur la date à laquelle Yahushua et les 12 disciples ont mangé leur dernier repas sur terre, les pharisiens et les sadducéens auraient dû l’arrêter un jour avant sans leur laisser ainsi de se rassembler et de prendre la Dernière Cène ensemble. Pourquoi ont-ils demandé à ce qu’Il soit rapidement exécuté le landemain seulement alors que selon l’acte de célébration de Yahushua, il s’agissait déjà du jour de Pessah, donc du Shabbat ?
Pourquoi les Juifs de cette époque n’ont-ils pas observé le premier jour de la Fête des Pains sans levain tel que Yahushua et ses disciples l’ont fait ?
Car ils auraient dû essayer de Le tuer avant cette nuit précise où le Maître et les disciples se sont rencontrés pour la dernière fois et non le lendemain !
Si le reste des Juifs avait mangé la viande de l’agneau le même jour que Yahushua et ses disciples, ils n’auraient pu emmener personne chez les romains afin d’être exécuté le lendemain, car c’était déjà un jour Saint, c’est-à-dire Shabbat !
Nous ne savons pas exactement pourquoi ce changement s’est produit. Peut-être que Yahushua l’a ramené à un jour plus tôt afin que les Juifs puissent Le sacrifier de manière symbolique au même moment où ils sacrifiaient les agneaux de Pessah ? Ou peut-être est-ce de nouveau une distorsion baylonienne qui a modifié le temps et la date ? Peut-être que quelque chose s’est passé à Babylone qui, outre le rallongement des commandements, a également modifié les dates et un jour s’est tou bonnement perdu durant l’exile ? Qui sait ? Je n’ai pas de réponse à cette question pour le moment. Aucun document historique de ce type n’existe à ma connaissance. Mais cette dernière explication semble plus logique, même si dans ce cas le décalage ne s’est pas étendu aux jours de la semaine, mais uniquement aux dates. En effet, Yahushua et ses disciples ont toujours observé les mêmes Shabbat au même moment de la semaine que les autres juifs.
Mais ce qui est certain :
Le sacrifice de Yahushua devait tomber le jour où les Juifs sacrifiaient les agneaux.
Suite des événements
Yahushua mange l’agneau sacrificiel avec ses disciples Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Yahushua, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de Pessah ? (…) Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils préparèrent Pessah. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J’ai désiré vivement manger l’agneau avec vous, avant de souffrir; Matthieu 26:17 et Luc 22:13-15
Yahushua prie dans le jardin de Gethsémané Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent au Mont des oliviers. (…)Il s’éloigna de nouveau, et fit la même prière. Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre. Il revint pour la troisième fois, et leur dit: Dormez maintenant, et reposez-vous! C’est assez! L’heure est venue; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre s’approche. Marc 14:26, 39-42
Yahushua est arrêté Ils emmenèrent Yahushua chez le souverain sacrificateur, où s’assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes. Marc 14:53
Yahushua est amené devant Pilate Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Yahushua, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Pilate. Marc 15:1
Crucifixion à la 3ème heure (vers 9h00) C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. Marc 15:25
Obscurité vers midi jusqu’à 15h La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Marc 15:33
Yahushua meurt / le voile se déchire en deux Et à la neuvième heure, Yahushua s’écria d’une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Elohim, mon Elohim, pourquoi m’as-tu abandonné? (…) Mais Yahushua, ayant poussé un grand cri, expira. Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Marc 15:34, 37-38
Ils s’assurent qu’il est mort Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le Shabbat, – car c’était la préparation, et ce jour de Shabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Jean 19:31
Yahushua est déposé dans une tombe Le soir étant venu, comme c’était la préparation, c’est-à-dire, la veille du Shabbat, – arriva Yossef d’Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume d’Elohim. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Yahushua. Pilate s’étonna qu’il fût mort si tôt; fit venir le centenier et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Yossef. Et Yossef, ayant acheté un linceul, descendit Yahushua de la croix, l’enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Myriam de Magdala, et Myriam, mère de Yakov, regardaient où on le mettait. Marc 15:42-47
Les femmes achètent, puis préparent l’huile d’onction, puis se reposent le samedi Lorsque le Shabbat fut passé, Myriam de Magdala, Myriam, mère de Yakov, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Yahushua.(…) et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du Shabbat, selon la loi. Marc 16:1 et Luc 23:56
Pessah est accompli
Yahushua célébra donc le Seder – la nuit avant l’Exode, lorsque les Juifs vivant dans le pays de Goshen ont mangé la viande de l’agneau sacrificiel pendant que l’ange de la mort tuait le premier-né en Égypte.
Ensuite, les disciples ont bu le sang de l’agneau, enduisant ainsi symboliquement leurs cœurs par le sang par lequel ils ont été rachetés, afin que la mort n’ait plus de pouvoir sur eux. Le jour suivant, par la mort de l’Agneau d’Elohim, Il a ouvert la porte du Salut devant l’Homme – l’ultime exode de l’humanité du monde déchu.
Le reste des Juifs, qui n’ont pas suivi le Messie, ont crucifié le Sauveur le jour du sacrifice de l’agneau, précisément lorsque les agneaux étaient offerts en holocauste en préparation de Pessah.
D’une manière prophétique, les Juifs sacrifièrent leur Messie en tant qu’Agneau.
Cet Agneau d’Elohim que la plupart des juifs n’ont toujours pas consommé depuis lors, parce qu’ils persistent à le rejeter. Mais à la fin des temps, c’est-à-dire de nos jours, nous sommes de plus en plus nombreux, Juifs, à nous rassembler autour de cette table du Seder où notre Maître est assis avec ses disciples. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous y asseoir afin d’accepter son sacrifice et son sang pour le pardon de nos péchés et comme sceau de notre Salut.
Pourquoi ces questions sont-elles importantes ?
Encore et comme je l’ai écrit maintes fois : Les dates et les heures ne nous sauvent pas, comme Paul nous en avertit. Les fêtes sont accomplies en nous en naissant de nouveau, par notre alliance avec Yahushua HaMashiach et Ruach HaKodesh remplissant nos cœurs. (Voir : Les fêtes de Yahuwah en Yahushua)
La restauration des dates et des heures est importante car elles font partie de l’ensemble de l’image.
Ils font partie de l’Evangile. Et en tant que tel, tout a sa place et son rôle bien précis dans l’histoire du Salut. Et si nous œuvrons à la restauration de la Parole – qui est un travail apostolique – notre travail doit s’accomplir à tous les niveaux ou la moindre déformation a été opérée. Et cela, non dans le but de créer de nouveaux dogmes/lois/théologies/églises et engendrant ainsi de nouveaux et encore plus de pharisiens, mais plutôt parce que Yahuwah l’a ordonné de cette façon. Et si l’ennemi a falsifié quoi que ce soit et que. nous nous en rendons compte,
alors il est de notre devoir par Ruach HaKodesh de restaurer également les détails, de sorte que la Vérité en soit renforcée dans son ensemble.
Le plus souvent, le monde rejette la Bonne Nouvelle que nous lui apportons parce qu’il voit les contradictions causées par ces déviations. Et si nous ne pouvons pas répondre à leurs questions et objections, ou si nous les approchons nous-mêmes en étant contaminés par ces idées fausses, alors nous ne sommes pas crédibles et notre témoignage est faible.
Cette état lamentable suscite également un autre problème tout aussi grave et a pour conséquence d’éloigner les Juifs encore davantage de la reconnaissance du Messie. Lorsque le Sauveur lui-même, Yahushua, déclare qu’aucun autre signe ne sera donné à ce peuple – les Juifs – que le signe de Yonah, alors toute modification des heures et des jours ajoute des briques supplémentaires au mur qui sépare le peuple élu de son Messie. Ainsi, la responsabilité collective incombe aux groupes de croyants qui au lieu d’aplanir pas le chemin entre les Juifs et Yahushua, comme Yohanan (Jean-Baptiste) a commencé autrefois, persistent plutôt dans les faux enseignements instaurés par l’église romaine depuis sa création. De telles personnes œuvrent contre les prophéties et non pour leur accomplissement.
Ne perdez jamais de vue que l’une des essences de notre ministère de disciples est la suivante :
Préparez au désert le chemin de Yahuwah, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Elohim !
Esaïe 40 / Matthieu et Luc 3…
Voilà ce qu’est l’essence-même de la réforme : enlever tous les obstacles et toutes les pierres du chemin qui mène l’Homme à son Elohim.
Quelle est la véritable date de naissance de Yahushua ?
Dans la continuité de mon article exposant Noël, il m’a finalement paru important d’aborder la question du jour de la naissance du Sauveur, Yahushua HaMashiah. Il n’y a jamais eu de coutume biblique, donc juive, préscrivant la célébration des jours anniversaires, mais si cela tient tant à cœur les non-juifs, alors je pense qu’il vaut la peine de considérer les faits exposés ci-dessous. De plus, à partir des récits de la naissance de Yahushua dans les Évangiles, il paraît assez évident de quelle période de l’année il s’agit.
La théorie de Souccoth
Parmi ceux qui rejettent la théorie de la fin décembre la plupart considèrent la Fête des Tabernacles comme le moment de la naissance de Yahushua. Pendant des années, j’ai moi-même considéré cette date comme la plus probable. La plupart des gens soutiennent cette théorie, car nous pouvons lire dans Jean 1:14 : … la Parole a été faite chair et a habité parmi nous… Le mot a HABITER dans le texte original est exprimé par le même mot que « tente ». Le texte original sous-entend donc que le Tabernacle est venu et a habité parmi nous.
Cependant, connaissant les gens et surtout les Romains, le moment le plus opportun pour organiser un recensement lorsque chacun doit faire le voyage pour retourner dans son village natal est naturellement un moment où la météo est suffisament favorable pour facilite le déplacement des gens. Il aurait été complètement illogique et insensé de forcer des masses à se déplacer à la saison de la Souccoth, c’est-à-dire au début de l’automne lorsque le temps est imprévisible et souvent déjà assez froid. De plus, il s’agit du moment qui suit et clôture les récoltes de fin d’été-début automne, lorsque les foules de gens vivant encore à l’époque en majorité de l’agriculture étaient les plus éxténuées par le travail physique qu’ils venaient de terminer.
Les fêtes de Yahuwah : les étapes de l’histoire du Salut
La naissance de Yahushua, ainsi que tous les événements de l’histoire du Salut connus jusqu’à présent, se sont tous et exclusivement accomplis lors de fêtes bibliques « juives » originales. en savoir plus à ce sujet ici
Le Sacrifice de la croix à Pessa’h, la Résurrection à la fête des Prémices, le don du Saint-Esprit à Shavouot. Maintenant, l’humanité se trouve dans la période entre Shavouot et Yom HaTruá depuis près de 2000 ans. Le prochain accomplissement sera l’Enlèvement, lorsque le shofar retentira comme annoncé dans 2Thessaloniciens et Apocalypse de Jean. Puis, à Yom Kippour, Israël reconnaitra le Messie en Yahushua et le pleurera comme le fils premier-né.
Souccoth est la fête de la récolte finale, lorsque le Messie reviendra et rassemblera les nations qui n’ont pas pris la marque de la bête. La durée de Souccoth de plusieurs jours symbolise la durée du Millénium à l’issue duquel les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront creés comme le nouveau départ lors d’un nouveau mois de Nissan.
Souccoth s’accomplira en dernier. Yahushua, l’Agneau d’Elohim, ne pourrait apparaitre durant cette fête, puisque Sa Naissance annonce la Nouvelle Création de l’humanité.
Le premier jour de l’année
Contrairement à la tradition juive, qui considère Yom HaTrua comme le début de l’année judaïque et la renomme Rosh HaShana (chef de l’année), les lois de la physique et de la nature témoignent d’un moment complètement différent, concernant ce qui devrait être considéré comme le début de l’année. Si la parole d’Elohim qui a défini depuis longtemps les temps et les jours ne suffit plus aux gens, alors que les lois de la physique et de la nature en soient les témoins à elles seules : La création du monde n’a pu avoir lieu qu’au printemps, lorsque la Vie rejaillis du néant.
La vie commence toujours au printemps puis passe par un été et un automne pour finalement disparaître avec l’hiver.
Et pour ceux à qui la Parole d’Elohim suffit, sur la base d’Exode 12:1-2, nous pouvons déclarer à nouveau que le premier jour de l’an, ainsi celui de la création est :
le 1er du mois de Nissan
Yahuwah dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte: Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Exode 12:1-2
Le 1 de Nissan, qui, selon le calendrier civil, tombe généralement entre la fin mars et le début avril de chaque année, n’est pas considérée comme un jour de fête. Ainsi, Joseph et Myriam pouvaient aller où bon leur a semblé, ils n’enfreignaient pas la loi s’ils ne montaient pas à Jérusalem.
Tout a été créé par, pour et en Yahushua. Quand aurait-il pu naître, sinon en ce jour lorsque la Vie reprend
Cela dit en passant, la naissance de Yahushua n’a pas seulement eu lieu le premier jour du premier mois de l’année, mais aussi le premier jour de la semaine, tout comme sa résurrection. Par conséquent, le premier jour de la création était Nissan 1, le premier jour de la semaine. Ceci n’est cependant en rien un prétexte pour changer la loi du Shabbat. Voir Samedi / Dimanche
Il convient de noter que la majorité des peuples de l’Antiquité, y compris les Grecs et les Romains, avaient fixé à l’origine le début de l’année à l’équinoxe de printemps, qui se situe vers les 20 et 21 mars. C’est ce dont témoignent les noms de certains mois encore d’usage aujourd’hui tels que septembre, octobre, novembre, décembre, qui sont respectivements les dérivés des chiffres grecs et latins sept, huit, neuf et dix. Les mois de juillet et août ont été ajoutés plus tard, ce qui a décalé leur occurence originale. Ainsi le septieme mois Septembre est devenu le neuvieme etc.
Le cycle astrologique païen commence également par la constellation du Bélier vers la fin du mois de mars. Bélier qui au passage est symbole de renouveau et de fertilité. L’agneau sacrificiel mâle d’un an était lui aussi déjà et pratiquement un bélier.
Les agneaux du sacrifice
Nous savons d’après les récits que les bergers se trouvaient dehors avec leur bétail le soir, tard le soir, même la nuit. Les bergers ne sortent avec leurs troupeaux la nuit qu’au moment du vêlage, lorsque les femelles accouchent de leurs petits.
Et les moutons ne mettent bas qu’une seule fois par an : au printemps.
Une autre chose intéressante est que les agneaux sacrificiels de la Pâque, qui étaient spécifiquement offerts en holocauste dans le Temple de Jérusalem, provenaient de la région de Bethlehem. Les agneaux sacrificiels étaient symboliquement apportés au Lieu Saint du lieu d’origine du roi David.
Les bergers locaux qui apparaissent dans l’Histoire de la Nativité, n’étaient autres que les éleveurs de ces agneaux bien précis. Elohim révèle la nouvelle de la Naissance de l’Agneau à ces Bergers, car ils attendaient déjà la naissance des agneaux sacrificiels de Pessa’h.
De plus, selon la loi, l’agneau pascal devait avoir un an. Cela indique clairement que
chaque agneau sacrificiel de Pessah devait être né lors du Pessah de l’année précédente.
La vie de Yahushua n’a pas duré un an, mais bien plus longtemps. Cependant, en tant qu’Agneau Sacrificiel Parfait, Il a aussi dû naître au moment prévu par la Loi de même que les animaux qui l’ont préfigurés étant tous nés un an plus tôt, c’est-à-dire aux alentours du Pessah qui précédait le moment de leur mise à mort.
De plus, le 10 du mois de Nissan, l’agneau sacrificiel devait être séparé et amené dans les maisons, quelques jours avant leur sacrifice à Pessah qui a lieu le 14-15 Nissan. C’est ce qui s’est passé le dimanche des Rameaux : Yahuwah amène son propre Fils, l’Agneau, dans sa propre maison, Jérusalem, sur le dos d’un âne et célébré comme Roi.
Cycle accompli des Fêtes
Yahushua est l’Alpha et l’Oméga, ou plutôt l’ א (alef) et le ת (tet) selon l’alphabet hébreu original. Tout a été créé en, pour et par Lui.
Les Fêtes ordonnées par Yahuwah pointent toutes vers Lui et Il les accomplit.
L’Agneau d’Elohim est apparu physiquement dans le monde visible le premier jour de la Création du monde pour accomplir le Sacrifice final de l’Agneau lors d’une fête de Pâque qui était ultérieure à celle du moment de sa naissance.
Dès sa naissance, le Messie renferme en lui l’intégralité des fêtes tout en ouvrant un nouveau cycle celui du temps de la Grâce.
Depuis la Pentecôte, remplis du Saint-Esprit, nous vivons l’époque de la moisson et attendons l’enlèvement qui aura lieu à une certaine heure du premier ou du second jour de la fête de Yom HaTruá, l’année exacte n’étant pas tout à fait connue. En attendant, notre tâche est de rassembler les âmes ainsi que d’enseigner et de renforcer davantage celles qui ont déjà été collectées, afin qu’elles restent dans la foi jusqu’au bout.
Célébrer Sa naissance ?
Oui, nous le pouvons, vous le devons même. Bien que nous soulignions que célébrer un anniversaire séparément est très dangereux et incomplet, car nous ouvrons un cycle qui depuis est déjà allé plus loin. Si nous n’en retenons qu’un segment, nous nous coupons de l’ensemble.
La Parole ne mentionne pas de manière claire et précise le moment de son anniversaire, car elle ne veut pas que l’humanité reste coincée sur l’image de l’enfant Jésus. Cette intention n’a de toute évidence pas vraiment été respectée jusqu’à présent.
Cependant, les éléments du récit sont clairs, seul le printemps peut entrer en ligne de compte et quiconque a des yeux, des oreilles et une connaissance des racines le sait. L’humanité et parmi elle une grande partie de la chrétienté est tombé dans la tentation de vouloir célébrer et détacher un événement pour l’assimiler à leur grande fête païenne afin de sauvegarder la tradition des ancêtres au détriment de la Sanctification proposée par l’Esprit du Messie. L’histoire de Noël est une telle épreuve sur laquelle beaucoup de gens trébuchent encore.
Il est en effet possible de célébrer la naissance de l’Agneau d’Elohim à chaque Pessa’h, mais ne le faisons que si nous nous souvenons aussi du reste de son œuvre et de sa vie,
le Sacrifice de la Croix, puis la Résurrection, l’Ascension et la venue du Ruach HaKodesh/de l’Esprit Saint.
L’une des grandes conspirations de la romanisation ou de l’hellénisation de l’Église s’est également manifestée ici, comme nous l’avons écrit plus tôt à propos de la fausse fête du nom de Noël. Maintenant, en creusant un peu plus, nous pouvons également voir qu’une fois de plus un Nouvel An original a été doublement déformé, d’une part par le judaïsme rabbinique qui l’a reporté à une fête ultérieure qui n’a rien à voir avec le Nouvel An et d’autre part par les Greco-Romains qui l’ont reporté à leur solstice d’hiver et qu nouvel an grégorien.
Parce que le Sauveur est vraiment né le jour de l’An. Mais pas selon le calendrier romain, pas même selon le calendrier juif moderne, mais selon le calendrier biblique original.
Alors, en ce 31 décembre 2022, nous ne vous souhaitons pas la bonne année, surtout que 2023 n’annonce rien de bon, mais on vous le souhaitera éventuellement au printemps prochain. Comme d’habitude et comme toujours nous vous souhaitons plutôt et surtout de bonnes et nouvelles Réformes !
Et il me dit: Tu verras encore d’autres grandes abominations qu’ils commettent. Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de Yahuwah, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celles-là. Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de Yahuwah. Et voici, à l’entrée du temple de Yahuwah, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de Yahuwah et le visage vers l’orient; et ils se prosternaient à l’orient devant le Soleil. Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici? Faut-il encore qu’ils remplissent le pays de violence, et qu’ils ne cessent de m’irriter? Ezéchiel 8:13-17
En complément de nos articles précédents, où nous avons déjà évoqué les problèmes spirituels et les racines corrompues liées aux fêtes de Noël, je voudrais résumer un peu plus en détail quel est le contexte historique et païen de cette fête. Voir aussi l’article : Interdiction de l’arbre sacré.
Dans le meilleur des cas, les pasteurs chrétiens enseignent leurs troupeaux, qu’ils doivent s’en remettre à leur propre conscience et que chacun doit juger lui-même de sa relation à cette fête. De manière un peu lâche comme Pilate : » je m’en lave les mains, que tout le monde fasse comme bon lui semble et en accord avec ce que l’Esprit lui permet de faire. » Sur la base de ce qui est décrit ci-dessous, j’encourage maintenant spécifiquement ceux qui sont dans l’Esprit et qui ont été remplis du Saint-Esprit à un moment donné à se fier non pas à leur conscience, mais à leur estomac, en ce qui concerne la façon dont ils se positionneront dorénavant par rapport à cette fête qui est franchement sombre et démoniaque.
La reprise de cette fête fut l’une des étapes clé de la christianisation du monde païen et par la même occasion de la paganisassion du christianisme. En sauvegardant et en christianisant par la même occasion la plus grande fête païenne le pouvoir de l’époque à réussi un tour de » maître » s’assurant ainsi que les peuples ne s’insurgent pas contre la nouvelle religion adoptée par l’empereur Constantin. Le principal outil au plus grand attentat jamais perpétré contre le Corps du Messie par la fondation de l’église romaine est comme d’habitude : le mélange.
Célébration du solstice d’hiver
Le retour progressif de la lumière à partir du jour le plus court et donc le plus sombre de l’année, était considéré comme un très grand événement parmi tous les peuples de l’antiquité. À partir d’ici, la lumière commence à reprendre le dessus sur les ténèbres.
Le symbole semble réellement propice à la célébration de la naissance de Yahushua, le Sauveur du monde, l’avènèment de la Lumière du monde sur la terre. On peut dire que la situation se prête parfaitement au mélange des deux.
Cependant, les Saintes Écritures n’indiquent pas exactement quand Yahushua est né, et surtout, Elohim n’a jamais donné d’instructions pour que les anniversaires de quiconque soient célébrés, y compris du sien. On ne sait pas pourquoi ce sujet est tellement tabou chez Elohim et selon les traditions juives originalles, mais c’est ainsi, que cela plaise ou non.
Ajouter quoi que ce soit aux commandements ainsi qu’aux fêtes est un problème en soi, mais la situation est aggravée par le fait que
le jour de la célébration des esprits les plus vils a été désigné pour commémorer la naissance du Très Saint,
et qui plus est, en ayant conservé toute la panoplie des symboles païens originaux qui s’y rattachent.
La racine réelle et profonde de cette fête n’est rien d’autre que le désir instinctif des gens de se remonter le moral durant une période aussi sombre.
Avant que quiconque ne commette l’erreur d’expliquer sa relation avec cette fête en disant qu’Elohim purifie tout et que nous sommes libres de tout faire dans le Messie, réfléchissons plutôt aux raisons qui font que nous nous rattachons toujours à cette fête qui visiblement s’est depuis bien longtemps transformée en une véritable orgie capitaliste et consommatrice. Nous nous taisons sur la face cachée de Noël, car éventuellement nous avons peur de subir davantage le rejet du monde et des autres chrétiens qui sont dedans jusqu’au cou ? Nous souhaitons par souci diplomatique, préserver une bonne entente et surtout pas gâcher une fête où après tout c’est quand même le petit Jésus qui est principalement célébré ? On en a assez de toujours se démarquer des autres et on s’abstient de s’attaquer à une fête de peur d’aller contre le Messie et d’être accusé de blasphème ? La question est exactement la même que dans le cas du passage du Shabbat au dimanche. Voir l’article: Samedi / Dimanche
Noël : la fête du Soleil et d’autres divinités
Voyons les principaux exemples de divinités étrangères qui étaient célébrées fin décembre depuis la nuit des temps :
Nimrod / Tamouz
Nimrod signifie : il se rebellera. Nimrod, qui s’appelait aussi le cerf, se prétendait être le dieu Soleil. Toutes sortes d’orgies et de fêtes assaisonnées de sacrifices humains étaient organisées en son honneur, dont le « point culminant » était le sacrifice des enfants sur le bûcher, d’où provient d’ailleurs le symbole de la bûche de Noël.
Nimrod a épousé sa propre mère Semiramis, dont est né leur fils Tammuz un 25 décembre. Selon la tradition populaire, Tammuz est la réincarnation de Nimrod, qui est finalement mort dans une forêt où un pin aurait poussé depuis les restes de son cadavre. En commémoration de son décès, les gens allaient se recueillir tous les 25 décembre au pied de ce sapin où Tammuz leur rapportait de l’au-delà toutes sortes de cadeaux.
Nimrod et Tammuz sont souvent représentés dans le monde artistique comme des enfants assis sur les genoux de leur mère, Sémiramis. C’est directement d’ici que provient la représentation de la Vierge Marie avec l’enfant Jésus.
Saturne
Il fut également fêté le 25 décembre. Ici les sacrifices humains ont été remplacés par des combats de gladiateurs dont l’issue était souvent fatale. Les Saturnales duraient un mois entier pendant lesquelles les gens s’adonnaient à des beuveries et des orgies diverses. Durant cette période, une autre fête, la Juvénalia célébrait spécifiquement la jeunesse, les enfants et la fertilité. Pendant ce temps, dans les hautes sphères, la classe dirigeante romaine rendait plutôt hommage à Mithra – le dieu soleil persan.
Saturne était souvent représenté avec une faux et un char céleste. Ici, l’animal de trait n’était pas une renne comme dans le cas du père Noël, mais un serpent géant. Saturne, le Chronos romain, était le prince qui, selon la mythologie, dévora son propre fils pour que ce dernier usurpe son trône. L’esprit de Saturne est directement lié et son culte est perpétué dans celui du Père Noël de notre époque.
Cette équipe splendide de comédiens des années 80 avait finalement raison: Le Père-Noël est véritablement une ordure.
Autres divinités étrangères
On pourrait longuement énumérer les noms des esprits étrangers que les divers païens associaient à la lumière et au Soleil et qui sont ainsi célébrés jusqu’à ce jour. Je n’en citerai ici que quelques exemples parmi les plus connus :
Ré/Ra/Oziris, Mithra, Hélios/Dionysos, Sol Invictus, Lucie, …
L’attentat romain contre l’Église, la vraie, à laquelle je me réfère souvent, lorsque Constantin le Grand, dans son effort de vouloir tout assimiler, mélanger et ainsi falsifier l’original, a ici incorporé la célébration de l’anniversaire de Yahushua dans la plus grande fête célébrée dans le monde entier par tous les peuples.
Les chrétiens américains puritains ont interdit la célébration de Noël jusqu’au milieu du XIXe siècle. Nous savons que des masses de chrétiens renouvelés ont émigré en Amérique. La Réforme a déjà réglé cette question une fois dans le passé. Plus tard, en raison d’intérêts marketing et capitalistes, la fête a été restaurée afin de pousser les masses à la consommation. Ceci a affecté les communautés chrétiennes, qui ont commencé à ressentir une sorte de manque pendant la période la plus froide.
Vous sacrifiez toujours vos enfants à Moloch ?
Des millions de personnes font croire à leurs enfants qu’il existe un gentil vieux monsieur à barbe blanche et vêtu de vêtements rouges qui distribue des susucres et des cadeaux en récompense aux enfants selon qu’ils ont été sages ou non. On les amène devant l’image d’un vieux » sage » au visage paternel auquel ils peuvent écrire et même prier pour gagner sa clémence. Que se passe-t-il en tel cas, au niveau spirituel ?
À quel genre d’idole les gens habituent-ils leurs propres enfants ?
Ces pratiques ne seraient-elles pas un mode d’apprentissage à la confection d’idoles dès le plus jeune âge ?
En outre,
quelle image l’enfant se fait-il d’Elohim,
s’il est encouragé si tôt à lui demander toutes sortes de beaux cadeaux après avoir joué les gentils garçons ou filles afin d’obtenir récompense ? N’est-ce pas ce que nous appelons la religiosité, voire le pharisaïsme ? Gagner le salut sur la base des œuvres ?
Sommes-nous surpris qu’il y ait un si grand nombre de croyants qui voient encore le Sauveur comme une idole, le » petit » Jésus qui distribue des cadeaux c’est-à-dire des bénédictions et de l’argent dans le contexte chrétien adulte actuel ?
Habituer nos enfants à ce genre d’idoles est tout simplement les induire en erreur et développer chez eux une fausse image d’Elohim et de Yahushua. Ce processus ne serait-il pas tout bonnement
le sacrifice par le feu de l’esprit de nos enfants sur l’autel de Moloch ?!
Comme je l’ai mentionné dans mon autre article sur l’interdiction des sacrifices d’enfants, chaque compromis avec le monde est une sorte de sacrifice spirituel, la brûlure spirituelle de nos enfants, qui peut avoir de graves répercutions sur leur vie adulte et leur relation avec Elohim. Voir N’allons pas après le Monde
Remarquez la réaction de presque tous les petits enfants lorsqu’ils sont placés pour la première fois sur les genoux d’un homme déguisé en Père Noël. Ils pleurent et hurlent de terreur, beaucoup de parents ne comprennent même pas pourquoi. Ils pensent que c’est parce qu’il s’agit d’un étranger vêtu de manière excentrique. Après quelques années, l’enfant grandit et s’habitue au phénomène finissant ainsi de pleurer. Mais ce que l’enfant ressent selon moi, c’est plutôt l’esprit étranger qui se cache derrière cette mascarade et le sacrifice spirituel auquel il ne veut pas prendre part et encore moins en être la victime.
La question se pose-t-elle encore ?
Que ceux qui n’ont pas d’enfants ne se méprennent pas. Ceux qui célèbrent seuls ou avec leur partenaire, leurs parents ou amis ne font rien de plus que rendre un culte à Satan sans même le soupçonner. Qu’il s’agisse d’athées ou de croyants, la situation est la même.
L’ennemis se fiche pas mal que tu croies en lui ou non, Noël reste sa fête dans tous les cas.
L’acceptation d’un tel cirque impacte fortement l’état spirituel des gens qui s’y soumettent ou qui n’avertissent pas des ses dangers. Dans le cas des chrétiens, ce genre de festivités affecte fortement leur relation personnelle avec le Sauveur et le Père et déforme encore davantage l’image déjà souvent fortement altérée qu’ils ont d’Elohim.
Yahushua n’a aucunement l’intention de purifier quoi que ce soit qui est impur et pourri. Les racines souillées doivent être déterrées, retranchées et jetées au feu. Les esprits impurs agissent même lorsque nous n’y croyons et n’y pensons pas. Nous les activons et leur donnons du pouvoir en les laissant agir. Mais comme dans toutes choses, le temps de l’ignorance est tolérée par Yahuwah, l’Éternel. Cependant, après la reconnaissance d’un problème, lorsqu’une nouvelle imposture est démasquée, nous pouvons facilement glisser dans un état de rébellion consciente si nous ne nous en purifions pas et dont les conséquences peuvent tôt ou tard tourner au drame.
En conclusion, je recommande de continuer à lire les chapitres 8 et 9 du livre d’Ezéchiel.
Soyons rusés et utilisons ces fausses fêtes au profit de Yahushua
Noël n’est bon qu’à une chose :
faire le ministère vers les non-croyants qui ne se commémorent plus la naissance et l’existence de Yahushua qu’en ce jour maudit.
Nous avons la possibilité de commémorer la naissance de notre Sauveur Yahushua HaMashiah et tous les autres événements liés à Sa personne à tout moment. Les fêtes, qu’elles soient vraies ou fausses, sont pour nous l’occasion de témoigner du Sauveur que beaucoup ne connaissent pas encore, ou seulement sous cette forme rudimentaire. Car les fêtes religieuses, originales ou non, sont les occasions lorsque même les non-croyants remettent pas mal de choses en question concernant la Vie et ont ainsi le cœur plus ouvert et mieux préparer à recevoir l’Évangile.
Noël peut ainsi être l’occasion de rendre le témoignage du Messie afin que l’année suivante elle ne soit plus célébrée, car la personne sera elle aussi entrée dans le Sanctuaire Céleste : le Corps du Messie, où les Fêtes de l’Éternel sont Éternelles.
Au cours du processus de la Réforme, plusieurs églises ont été fondées après avoir reconnu que le Sabbat était le jour saint original que Yahuwah a défini, comme décrit dans les dix commandements :
Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. Exode 20:8
En effet, nous ne lisons rien du genre : « tu mettras à part un jour de ton choix pour le sanctifier… » mais nous pouvons bien voir que le Sabbat (le septième jour) a été spécifiquement choisi par Elohim pour être un point de rencontre, un signe de notre Alliance.
Yahushua lui-même n’en fit pas autrement. Cependant, il a parfois fait preuve d’une sorte de « désobéissance civile » ou plutôt de « désobéissance de scribes » en se permettant de guérir des malades et de délivrer des captifs de leurs péchés même les jours de Sabbat. Cela scandalisait en effet les chefs religieux de l’époque, puisqu’ils avaient depuis longtemps oublié que
Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat
Dès lors, la bénédiction du sabbat devint pour eux une malédiction, car ils endossèrent un terrible joug psychologique en devant constamment veiller à ne pas transgresser les restrictions établies par leurs chefs spirituels.
Car la loi de la Vie et de l’Amour prévalent sur tous les autres décrets
Plus tard, Yahushua déclare aussi que
Le Fils de l’homme est maître même du sabbat. Luc 6:5
Cela signifie que quiconque est dans le Messie, il est lui-même au-dessus du sabbat avec le Messie.
Mais il ne s’ensuit pas qu’on ait le droit d’inter-changer les jours
Paul lui-même n’a jamais rien dit de tel, même lorsqu’il demandait aux anciens de ne pas accabler les nouveaux disciples avec des questions de jours et de dates, car ils sont encore des enfants en esprit et mieux vaut ne pas les perturber avec des détails qui ne concernent que ceux qui sont déjà affermis dans la foi et l’Esprit.
Nos jeunes frères peuvent se permettre certaines choses que nous ne pouvons plus. Tant qu’ils le font par pureté de cœur et par ignorance cela demeure un sacrifice de bonne odeur aux yeux d’Elohim. Laissez-les faire tant que leur adoration est sans tache. Cependant, Paul ne l’ajoute pas, mais il est clair que tôt ou tard, et conséquence du processus de sanctification et de maturation spirituelle, le Saint-Esprit rétablira également l’ordre originel en eux. Ce n’est pas à nous de définir les temps et la durée de la patience qu’Elohim accorde à ses autres enfants.
La Volonté originelle de Yahuwah, cependant, est de sanctifier/séparer le Sabbat qui est le samedi et non un autre jour.
Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats: c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est dans le Messie.
Colossiens 2:16-17
Sabbat: ombre ou réalité du Messie
Pour nous, en tant que Lévites dans le Sanctuaire Céleste, chaque jour est un Sabbat et un Jour Saint perpétuel.
Comme pour toutes les autres Fêtes de Yahuwah, en tant que lévites vivant et servant dans le Messie, nous vivons toutes les Fêtes et Sabbats de manière permanente en la présence de Yahushua. Pour nous, en esprit, chaque jour est Sabbat, Yom Kippour, Pessah et toutes les autres fêtes. Ce qui nous importe ce n’est plus les dates selon le calendrier, les horaires ni les heures, mais la continuité et l’accomplissement des Moments Saints dans nos cœurs. En savoir plus à ce sujet : Les fêtes de Yahuwah en Yahushua
Cependant,
ceux qui n’appartiennent pas au Messie sont encore sous la loi,
ainsi, ces lois s’appliquent à eux selon leur ordre originel. Ils savent que ces Jours sont désignés pour qu’ils puissent se rapprocher de Yahuwah afin de Le rencontrer. Pour nous, qui vivons en Lui, ces jours de fête, horaires et dates désignés sont importants et doivent être observés à ce niveau, car le ministère envers les externes devient particulièrement intense en ces moments précis de l’année.
Le cœur des gens sont plus ouverts pour recevoir la Parole d’Elohim à travers nos témoignages et nos ministères.
Il faut donc plus que les autres jours être en alerte, parés pour l’attaque.
Quel est le problème avec le dimanche
Soulignons que le dimanche, le premier jour de la semaine, Yom Echad, est un jour très spécial et presque aussi important que le samedi. Pourquoi ? Parce que c’est ce jour-là qu’Elohim a commencé Son œuvre créatrice et parce que c’était bien le premier jour de la semaine que notre Seigneur et Sauveur est ressuscité des morts. Ainsi a commencé la Nouvelle Création de l’Humanité déchue en ce deuxième premier jour.
Malgré tout cela, ni Yahuwah ni le Messie ni l’Esprit Saint n’a jamais révélé à quiconque que nous devions passer du samedi au dimanche.
Pourquoi beaucoup considèrent-ils encore le dimanche comme plus important dans ce cas ?
Peut-être parce que les premiers disciples se réunissaient les premiers jours de la semaine, comme nous le lisons dans le Livre des Actes ?
En effet, tout comme ils se réunissaient également tous les autres jours de la semaine. De plus, nous lisons qu’ils apparaissaient parmi leurs frères juifs traditionnels dans les synagogues les sabbats.
Ou bien, parce que nous lisons aussi que Paul collectait les dons le premier jour de la semaine ?
Eh bien, d’un point de vue juif, c’est exactement la preuve que les dimanches n’étaient pas considérés comme saints par les premiers disciples, puisque nous ne traitons jamais d’argent ou de toute autre chose matérielle les jours saints.
Tout comme dans le cas de la naissance de Yahushua, Elohim n’a jamais demandé à personne de célébrer sa résurrection un jour particulier de la semaine en remplacement du sabbat.
Est-ce donc une erreur de célèbrer le dimanche ?
Naturellement oui ! Pourquoi ?
Parce qu’ils ne comprennent pas et ne reconnaissent pas ce qui vient d’être expliqué ci-dessus.
Dans la plupart des cas, leurs dimanches ne sont que les pousses sauvages restantes d’une racine catholique qui n’a toujours pas été arrachée.
Ils ne s’aperçoivent même pas que n’ayant toujours pas reconsidéré la question du repos hebdomadaire, ils perpétuent encore la rébellion constantinienne, qui entendait « dé-judaïser » la religion d’État nouvellement adoptée. L’empire romain de l’époque devait préserver de nombreuses traditions païennes, dieux et fêtes afin que les masses païennes vivant sous leur domination ne se rebellent pas contre le nouvel ordre. C’est ainsi que le jour saint du Dieu Soleil (Dimanche – Sunday – Zontag) a remplacé le Sabbat original d’Elohim. La même chose s’est produite dans le cas de Noël, la Pâques travestie ainsi que les nombreuses fêtes des soit-diant saints.
Pour clôturer, il est important pour nous, disciples d’un certain âge spirituel dans le Messie de bien se remémorer que l’obéissance ne consiste pas à faire accepter à Elohim une distortion d’origine humaine voir démoniaque afin de ne pas bousculer les esprits et garder le troupeau en intégrité, mais
c’est bien au contraire à l’Homme de se plier aux règles établies par Yahuwah qui se sont faites chair en Yahushua HaMashiah et qui s’accomplissent en nous par l’Esprit Saint.
Quelques réflexions sur les églises observant le Shabbat
Il ne faut pas croire que le retour au Sabbat fait de nous des chrétiens extras ou assure notre Salut en soi. Malheureusement, il est très triste de voir que la majorité des églises observant le samedi restaurent simplement ce Commandement dans un esprit de pharisaïsme sans réellement en comprendre la teneur spirituelle profonde. De ce fait, leurs efforts et leurs réformes sont non seulement vaines, mais ils se font les ennemis de la restauration du véritable Sabbat au même titre, voir encore davantage que l’Église romaine elle-même avec tous ses faux dimanches et autres fêtes falsifiées.
Très souvent, les observateurs du dimanche sont littéralement condamnés et l’observation du Sabbat est réduit à une condition de Salut, même lorsque le dimanche continue à être observé par ignorance. Bien que je pense aussi que continuer à se rebeller contre un question sur laquelle le Saint-Esprit nous ait déjà éclairés peut en effet mener à la perte de notre salut. Mais déclarer que l’observation de cette loi ou de toute autre commandement est une condition nécessaire au Salut de tous, est tout bonnement une hérésie dangereuse.
Pendant ce temps, au lieu d’être remplis du Saint-Esprit, ces communautés idolâtrent leurs propres fondateurs d’église, et le manque de conduite spirituelle par le Messie les a ramenées pour certains à un judaïsme rabbinique ouvertement antichrist.
Les tendances sabbatiques d’aujourd’hui conduisent également beaucoup vers le judaïsme, ou simplement vers l’unitarisme, lorsque nombre d’entre-eux vont jusqu’à commencer à nier la réalité de la Sainte Trinité.
Je mentionne ces cas pour que nous puissions voir qu’en effet, il est très bon et nécessaire de revenir aux racines juives, mais
si tout cela ne se produit pas en le Messie, sous la conduite de l’Esprit Saint par notre naissance à nouveau,
on peut facilement revenir sous la loi selon la lettre meurtrière.
Si c’est pour en arriver là, mieux aurait valu ne même ne pas quitter notre Egypte/Rome, avec ses fausses fêtes et dimanches.
Seule véritable Reforme possible
Pouvons-nous enfin accepter que
toute réforme ne peut venir que de l’Esprit Saint.
Seules les choses qui ont été gravées dans nos cœurs peuvent être considérées comme de véritables réformeset non toutes ces bonnes idées intellectuelles et théologiques qui peuvent sortir de la tête des chrétiens de si bonne volonté puissent-ils être ?
La question de savoir si nous avons le Saint-Esprit ou non ?
Si oui, nous a-t-il déjà exprimé sa volonté sur cette question ou n’importe quelle autre ?
Si oui, lui avons-nous obéi ?
Si ce n’est pas le cas, prenons la bonne décision et cessons de nous rebeller.
Ceux qui n’ont pas encore le Saint-Esprit, qu’ils demandent à Yahushua la reconnaissance de leurs péchés, afin qu’ils puissent se repentir, puis passer par le baptème d’eau et puis par celui du Feu. Faute de quoi, ils persévéreront dans cette religiosité tiède et vide qui est si répandue de nos jours.
Choisissons donc la perfection offerte par le Messie, puisqu’elle est gratuite et que sa récompense est la vie éternelle.
À partir de là, c’est à nous de décider jusqu’à quel point nous donnons au Saint-Esprit le pouvoir d’accomplir Son œuvre de sanctification en nous selon Son rythme et Sa volonté. Ne blâmons pas Satan et les esprits étrangers si nous restons coincés à un certain niveau spirituel, puisque nous sommes les seuls responsables si nous leur donnons le pouvoir de nous arrêter par notre manque de foi, de volonté ou de courage.
La persécution quant-à-elle viendra principalement de l’intérieur et non du monde extérieur.
Ceux que nous pouvons encore considérer comme nos frères aujourd’hui seront nos principaux persécuteurs lors de la Tribulation de demain.
Soyons donc courageux et laissons l’Esprit Saint poursuivre son œuvre sanctificatrice en nous, même si cela provoquera tôt ou tard des divisions au sein de nos communautés dès lors que
la réforme doit continuer jusqu’à ce que nous revenions au modèle de la première et véritable Église telle qu’elle est décrite dans les Actes des Apôtres.
Ce n’est pas à nous de faire cette réforme. Nous devons simplement laisser l’Esprit Saint accomplir cette œuvre principalement en nous-mêmes. La seule chose qu’Elohim attend de nous, c’est de rester obéissants dans la pureté de nos cœurs et de faire le pas dans la foi et la fermeté dès qu’Il nous signale que le moment est venu.
Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors, il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues divisées, comme de feu et elles se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’énoncer.Actes 2:1-4
La promesse de Yahushua accomplie
Après sa résurrection Yahushua apparut à ses disciples pendant 40 jours durant la période du décompte de l’omer avant de retourner vers le Père. Comme promis, le moment de l’arrivée du Consolateur approchait. Comme lorsque nos ancêtres attendaient le retour de Moïse du mont Sinaï avec les 10 Promesses ou Commandements dans le désert au cours du 3ème mois après l’Exode d’Egypte, la révélation se fit au milieu des grands vents et des flammes, l’arrivée de l’Esprit Saint fut accompagné de vent (Rouakh) et des langues divisées de feu.
La fête de Chavouot, selon le commandement de Moïse, consiste à mettre de côté les premiers fruits de la récolte et à les présenter, comme nous le lisons dans Exode 34. Lors de cette fête juive, les premiers disciples se sont réunis dans la chambre haute de Jérusalem. Juifs et prosélytes du monde entier se sont rassemblés pour cette fête de pèlerinage.
L’un des actes prophétiques de la part du judaïsme rabbinique a été de transformer Chavouot en fête du don de la Torah car en exil, en l’absence du droit à la terre, pour les juifs, la présentation des prémices d’une quelconque récolte perd tout simplement son sens. Seule la Torah, en tant que prémices spirituelles qui avait été donnée à notre peuple, pouvait être au centre de la célébration. La date de Chavouot semble en effet coïncider avec la révélation au mont Sinaï.
Cependant, au lieu des deux tables de pierre, ce furent des langues de feu fendues ou divisées qui apparurent au-dessus des disciples. Les langues de flamme doubles ou réparties, de par leur forme, rappellent précisément les deux tables de pierre. Bien qu’ici, dans Actes 2, l’auteur mentionne l’accomplissement d’une certaine prophétie révélée plus tôt dans Joël 3, ici une autre prophétie majeure a également été accomplie:
Voici, les jours viennent, dit Yahuwah, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda, Une alliance nouvelle, Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Égypte, Alliance qu’ils ont violée, Quoique je fusse leur maître, dit Yahuwah. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit Yahuwah: Je mettrai ma loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.Jeremie 31:31-33
Au début du texte, j’ai fait allusion à 10 promesses en parlant des 10 commandements. En effet, un élément très important se dissimule dans la manière dont les 10 commandements ont été formulés. Il s’agit du temps futur utilisé dans la conjugaison des 10 phrases prononcées. Tous les commandements commencent comme suit : Tu ne fera, convoitera, n’aura pas… etc.
À première vue, cela peut sembler être une simple tournure stylistique n’ayant aucune signification supplémentaire ou voilée. Comme nos prédécesseurs à l’époque, nous les interprétons instinctivement comme étant des règles à observer un point c’est tout. Et ils firent bien, car cette dimension d’interprétation était aussi dans la volonté de Yahuwah. Les commandements nous furent révélées afin que nous les gardions et les respections. Mais ils nous ont aussi été donnés pour que nous réalisions que nous sommes incapables de les garder sans l’aide d’Elohim et de Son Esprit.
L’utilisation du futur a une signification spirituelle très profonde et n’est autre que le signe que les Commandements, aussi obligatoires soient-ils, agiraient un jour en nous par eux-mêmes. C’était le signe précurseur des temps à venir annonçant l’accomplissement de la promesse de Jérémie citée plus haut. Nous n’avons plus à nous retenir de commettre le péché ayant constamment les Commandements sous les yeux et en mémoire, mais nous cessons simplement et de manière instinctive de vouloir transgresser la loi, porter de faux témoignage, tuer, commettre l’adultère et le reste, car nous ne ressentons plus l’envie, le besoin et le plaisir de le faire. Nous cessons d’être sous la domination de notre propre personne, de notre chair ou de tout autre esprit étranger. Nous ne vivons plus selon nos instincts humains. Notre vieil homme ne sera plus le patron de notre vie et aucun démon ne pourra plus nous dominer de l’intérieur, mais c’est désormais le Messie qui vit en nous et l’Esprit Saint qui nous guide. Ainsi sommes-nous libérés du péché. Nous ne transgresserons plus la Loi et sommes ainsi libres de la malédiction du jugement qui découle de sa violation.
La violation de la loi ne peut plus se produire à partir de ce moment si l’on reste obéissant à l’Esprit du Messie vivant en nous. C’est cela que veut dire l’accomplissement de la Loi en le Messie. Son Esprit s’installe en nous, nous renaissons par le baptême du feu et observer la Loi devient instinctif, une impulsion interne et irrésistible à laquelle il n’est plus difficile d’obéir. Non pas parce que nous en attendons une quelconque récompense, puisque nous avons déjà reçu l’ultime Récompense par le sang du Messie, mais parce qu’il est bon de faire du bien à l’autre, de faire à son prochain ce que notre Seigneur lui ferait également, l’aimer de cet amour véritable qui n’est pas humain.
Le Commandement de l’Amour, une fois gravé dans nos cœurs, ne peut plus contredire ni les 10 commandements ni les 6-7 cents autres lois pratiques.
Lorsque le commandement d’aimer notre Elohim et notre prochain prend vie en nous, chaque 10 et 613 autres commandement qui n’en sont que le développement, agissent automatiquement et instinctivement en et à travers nous pour rayonner vers le monde extérieur. C’est ainsi que l’amour nous délivre non de la Loi, mais du jugement que sa violation implique.
La question ne se pose donc plus lorsque je vois que mon prochain est en difficulté que j’aille l’aider à relever son âne (c’est-à-dire sa vie, son existence, ses biens égarés, sa voiture, sa santé, sa connaissance du Seigneur, etc., Ex 23:4), même s’il s’agit de mon ennemi, car je ne pourrai plus supporter la vue de personnes en difficulté. La question ne se pose plus que lorsque je nuis à quelqu’un, je vais par la suite réparer mes torts en restituant la chose à ce dernier tout en y rajoutant un cinquième en signe d’indemnisation tout en faisant preuve d’humilité et de remords.
La prophétie précédente, d’autre part, se poursuit et s’accomplit également lorsque nous sommes remplis du Saint-Esprit et devenons mûrs en esprit :
Celui-ci n’enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant: Connaissez Yahuwah! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit Yahuwah; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché.
Jeremie 31:34
Signes et miracles hier et aujourd’hui
Le don de l’Esprit Saint était suivi de signes. Ils prophétisaient et parlaient en langues. Cependant, tout cela était dû au fait que l’Esprit Saint est entré en eux et que le processus de sanctification s’est amorcé. Les 2 Commandements de l’Amour qui sont la contraction des 10 commandements qui eux-mêmes sont le résumé des 613 mitsvot, ont commencé à se graver dans leurs cœurs à ce moment bien précis.
En conséquence, leur vision fut purifiée, car leurs pensées furent de moins en moins sous l’influence de la chair et de l’âme. Ainsi la Loi entrée en vigueur, la Parole Vivante qui résidait désormais en eux, a transformé leur cécité spirituelle en vision prophétique. Ici, leurs langues ont commencé à dire ce dont leur cœur était rempli, c’est-à-dire un degré de sainteté que les langues humaines ne sont pas capables d’exprimer.
Il n’est pas question que ces sortes de manifestations Spirituelles ne soient plus nécessaires aujourd’hui, parce que l’impression de livres…, la Bible dans nos poches… et d’autres arguments. Il faut reconnaître que l’humanité sur-éduquée d’aujourd’hui, aveuglée par toutes sortes de sciences et de philosophies et qui se considère hautement informée et intelligente, est de moins en moins susceptible d’être convaincue de la nécessité d’un Sauveur et de la véracité de la Bible même avec les meilleurs arguments du monde. Aujourd’hui plus que jamais, le monde a grand besoin de signes et de miracles. Nous devons les demander au Seigneur chaque jour. Puissions-nous parler les langues avec pureté et encore plus prophétiser et encore davantage guérir et délivrer les malades et les captifs, car c’est ce qui manque sérieusement à nous disciples aujourd’hui. Nous demander ces choses et les demander sans douter.
Ne nous arrêtons pas au niveau des manifestations pentecôtistes de l’Esprit, mais allons plus loin sans négliger ces dernières tout en implorant le Seigneur afin que les signes qu’Il nous a promis nous accompagnent aussi partout où nous allons :
Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.
Marc 16: 17-18
Que ces quatre promesses s’accomplissent en cette fête de la Pentecôte dans la vie de tous les membres du Corps du Messie : la prophétie de Joël, celle de Jérémie et les deux promesses de Yahushua. Suite au don de l’Esprit Saint, que les fruits de l’Esprit abondent également dans nos vies.
Allons-voir á présent comment l’Église doit fonctionner selon sa forme originale: Les Actes des Disciples
La clarification et la restauration des Fêtes de Yahuwah ainsi que de Ses Commandements sont une partie très importante du ministère de tous ceux qui sont d’origine juive en tant que disciples du Messie.
Beaucoup de ceux qui portent le titre de juif messianique s’efforcent de préserver et de restaurer les fêtes juives, ou plus précisément les fêtes bibliques d’origine. Certains d’entre nous organisent des événements, des occasions, des rassemblements pour célébrer ces fêtes de manière traditionnelle.
Ce genre d’événements peut également être d’une grande importance et fructueux pendant un certain temps, mais
la perpétuation de célébrations superficielles, privées de leur contenu spirituel devient tôt ou tard plus nuisible que constructif.
En tant que disciple du Messie, que faire de ces fêtes ordonnées par Yahuwah ?, car Paul aussi nous interroge et nous met en garde à ce sujet :
Autrefois, ne connaissant pas Yahuwah, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature; mais à présent que vous avez connu Yahuwah, ou plutôt que vous avez été connus de Yahuwah, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années! Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous. Galates 4:9-11
Par ces paroles de Paul, personne ne devrait se sentir libre de continuer à célébrer toutes les fêtes pseudo-chrétiennes d’origine païenne imposées par le temps et l’esprit impérial gréco-romain sur le christianisme originel et pur. Il devrait être évident pour tout le monde qu’il vaut toujours mieux garder l’original, même si c’est d’une manière pharisaïque et religieuse, que de continuer à perpétuer les fausses de quelque manière que ce soit.
Bien sûr, personne ne veut revenir à ses racines d’origine d’une manière pharisaïque et religieuse, comme le décrit Paul. Nous expliquerons plus en détail ce qui a motivé la déclaration de Paul, comment peut-il s’opposer à l’observation des fêtes, des jours, des années et des Shabbats, alors qu’il travaillait lui-même à la restauration de la Parole entière et accomplie de Yahuwah.
Comment donc célébrer les Fêtes de Yahuwah ?
J’ai souvent entendu des croyants se plaindre qu’après leur conversion et leur naissance à nouveau, ils attendaient et célébraient avec impatience les fêtes bibliques. Puis au bout d’un moment, l’enthousiasme s’estompait lentement et ils ne savaient pas vraiment quoi penser de ce sentiment. Pour beaucoup, le phénomène provoque beaucoup de remords, car ils ont l’impression que quelque chose ne va pas chez eux sur le plan spirituel et vont même souvent jusqu’à se juger eux-mêmes.
Je suis moi-même passé par cet état. Surtout après avoir réglé mon identité juive et avoir commencé à célébrer des fêtes exclusivement bibliques.
Au départ j’avais le même sentiment que durant mon enfance lors de la célébration de Noël et Pâques, bien qu’ignorant encore leur fausseté, je les ai vécu comme un véritable miracle, comme c’est le cas pour la plupart des enfants.
J’attendais moi-aussi avec grand enthousiasme la venue de ces jours désignés, observant les dates et me rendant dans les synagogues de Budapest pour célébrer les Fêtes de Yahuwah avec la communauté juive locale. Au bout de quelques années, je n’avais plus envie de célébrer, d’aller dans les synagogues et j’apprenais généralement le lendemain qu’un jour de fête m’avait encore échappé.
Les remords avaient rapidement été remplacés par un sentiment de réconfort, ne sachant pas ce qui se passait réellement, mais sentant que ce n’était pas la désobéissance, le péché ou toute distorsion spirituelle qui causait ce sentiment, mais que je commençais à expérimenter inconsciemment ce dontPaul parlait aux Galates.
Je pense que ce sentiment initial et cet enthousiasme étaient tout à fait à leurs places et m’ont même aidés à être renforcé en esprit et dans mon identité. Cependant, il fut bon que cela n’ait pas duré longtemps et que j’aie évolué dans ce domaine également.
L’accomplissement des Fêtes les abolit-il ?
J’ai commencé à obtenir une vraie réponse à la question lorsqu’un membre d’une église célébrant le Shabbat a expliqué qu’ils ne célébraient aucune fête à l’exception des Shabbats et des baptêmes. Dans son église, on pense que
lorsque le Messie a été crucifié, lorsque le voile du temple s’est déchiré en deux, toutes les fêtes bibliques ont été accomplies,
il n’est donc plus nécessaire de les célébrer. J’ai tout de suite tressailli en entendant cela, bien que j’ai senti qu’il y avait des erreurs et des contradictions dans ce qu’il disait, j’ai senti que la vraie réponse à cette question sur la signification des Fêtes à l’ère de la Grâce devait être quelque chose de très proche de celle-ci. Cependant, je lui ai indiqué la contradiction de leur croyance, car les jours de fêtes sont considérés comme des Shabbats par la Loi. Le jour de la grande expiation par exemple, Yom Kippour, dans l’Ancien Testament est mentionné comme étant le Shabbat des Shabbats. Je ne comprends pas vraiment pourquoi tant d’importance est donc accordée chez-eux aux samedis hebdomadaires, alors que les autres jours de fêtes sont considérés comme obsolètes ? Mais ceci n’est pas notre sujet pour le moment.
La double dimension des Fêtes
J’ai demandé à Yahuwah qu’au lieu de perdre mon temps inutilement à essayer de résoudre la question avec mes propres outils humains, qu’Il m’ouvre lui-même les yeux sur ce que ses fêtes devraient signifier pour nous disciples, car la Parole nous révèle que toutes les fêtes sont éternelles. Pourquoi avant, pendant et après ma conversion dans mes premières années de croyant, étaient-elles si importantes et aujourd’hui je n’éprouve plus vraiment d’enthousiasme.
J’ai rapidement reçu la réponse lorsque
l’image du Saint Tabernacle dans le désert m’est apparue.
Je me suis souvenu que les membres du peuple n’apparaissaient sur le parvis du Temple que lors des grandes Fêtes et du Shabbat hebdomadaire. Ils se présentaient ici afin de rencontrer et de faire des offrandes à Elohim. Les membres du peuple venaient du dehors, du désert et apparaissaient sur le parvis Sanctuaire. Ce parvis était le lieu où ils rencontraient les Lévites qui apportaient leurs offrandes à l’intérieur.
Sachant que le Tabernacle est la préfiguration du Corps du Messie, sachant que nous qui servons le Messie sommes tous des Lévites de ce Sanctuaire Spirituel, j’ai compris que les Fêtes sont et doivent être vécues très différemment par les gens du dehors par rapport à ceux qui servent à l’intérieur. Pour les étrangers, c’est-à-dire ceux en recherche, les croyants superficiels, les religieux, ceux qui suivent encore les traditions, etc., les jours désignés, les Fêtes, sont les seuls moments de l’année où ils peuvent rencontrer et approcher Yahuwah. C’est lors de ces moments désignés qu’ils apparaissent sur le parvis parce que suivant toujours les lois et les traditions leur prescrivant d’agir de la sorte. La sainteté de ces jours les fait entrer dans un état d’esprit différent et plus profond, ainsi ils se rapprochent de leur Créateur au fond de leurs cœurs. Ils ne sont pas membres du Sanctuaire, mais ils apparaissent à sa porte et se rapprochent en esprit de leur Sauveur. En de tels moments, leurs oreilles et leurs cœurs sont plus ouverts à la parole d’appel et de réconfort de Yahuwah. Les préparatifs ainsi que le fait de se rendre dans les lieux de culte pour célébrer est déjà un état spirituel de rapprochement vers les Cieux. En attendant, pour nous qui servons déjà au sein du Sanctuaire
par notre naissance de nouveaux, nous expérimentons l’essence et la teneur spirituelle de toutes les fêtes qui sont accomplies à chaque instant de nos vies.
Nous ne devons plus scruter les dates inscrites sur les calendriers et attendre des fêtes et de leur observance un quelconque nouvel élan ou changement spirituel dans nos propres vies.
Ces jours, tout comme les Commandements, sont accomplis en nous par le Messie.
C’est ainsi que nous pouvons comprendre les paroles de Paul lorsqu’il réprimande les croyants nés de nouveau parce qu’ils accordèrent trop d’importance aux fêtes et attendaient trop de leur observation. Il revinrent à la célébration de celles-ci de manière traditionnelle et n’en comprirent pas la nouvelle signification spirituelle et leur nouveau rôle vu depuis le côté intérieur du Sanctuaire. En un mot, les Galates revinrent à la manière religieuse de célébrer les fêtes, comme le font les Juifs traditionnels non-messianiques. En un mot, ils revinrent au démon de la religiosité.
Les Fêtes accomplies en nous par le Messie
Tout d’abord, nous avons entendu la voix de Yahuwah lorsqu’il nous invita à nous repentir – Yom HaTroua (Rosh HaShana). Puis, suite à notre sortie d’Égypte et le sacrifice de l’Agneau de Pessah, l’Expiation, le Yom Kippour ultime de notre vie, a eu lieu. Alors nous recevons l’Esprit Saint, le Consolateur comme accomplissement de la fête de Shavouot, lorsque la loi n’est plus gravée sur des tables de pierre, mais dans la chair de nos cœurs, au moment où nous pouvons dire : je ne vis plus mais le Messie vit en moi.
Il ne reste qu’une fête, qui est encore en cours d’accomplissement, celle de la moisson : Souccoth (la fête du tabernacle). Cette fête symbolise notre rencontre sur le parvis du Tabernacle en tant que Lévites avec ceux qui ne sont pas encore membres du Corps du Messie. Souccoth est en cours d’accomplissement car nous, les Lévites, offrons constamment de nouvelles âmes au Seigneur comme prémices de nos ministères.
Je parlerai de Pourim, Rosh HaShana et Hannuka dans d’autres enseignements, car il s’agit de fêtes non bibliques ou d’une version mal comprise et modifiée.
Il faut également mentionner un aspect fondamental de la signification des fêtes de Yahuwah et qui sera le sujet d’un autre enseignement, c’est que
les événements clés de l’histoire du Salut se sont jusqu’ici tous accomplis dans le monde visible un jour de fêtes juive.
La naissance de Yahushua, sa mort, sa résurrection, son ascension ainsi que le don du Saint Esprit. C’est ici que nous sommes en ce moment. La fête suivante qui doit s’accomplir est Yom HaTroua (Rosh HaShana sous son nom talmudic, ce qui est considéré de nos jours comme le jour du nouvel an juif), une fête de deux jours sous lesquels doit s’accomplir la prophétie de Jean selon ce qui est écrit dans Apocalypse et 2Thessaloniciens.
Le Tabernacle comme jour de Fête permanente et éternelle
Nous qui servons à l’intérieur sommes constamment en présence de Yahuwah et le Souverain Sacrificateur qui sert au-dessus de nous est Yahushua. Nous sommes aussi des temples nous-mêmes, Elohim vivant en nous par le Saint-Esprit. Pourquoi devrions-nous prêter attention aux jours et aux temps ? Pourquoi ressentons-nous le besoin de faire l’expérience d’une bénédiction supplémentaire dans nos vies par leurs célébrations ? L’Esprit du Sauveur n’habite-t-il pas en nous ? Toutes les promesses contenues dans les Fêtes ne se sont-elles pas accomplies en nous ? Partout, à tout moment, nous pouvons témoigner de notre propre conversion, de notre Yom HaTroua et de notre acceptation du sang du Messie, Pessah, après quoi notre restauration et expiation de Yom Kippour nous a conduits à recevoir la direction ultime de son Esprit quand Shavouot, la pentecôte s’est accomplie dans nos cœurs.
Nous n’avons réellement plus besoin de nous en tenir aux Fêtes de Yahuwah selon leur date de célébration !
Pour tout ceux qui vivent à l’intérieur et servent dans le Sanctuaire, les fêtes sont véritablement remplies et il est dangereux de penser que les dates et autres ordonnances littérales peuvent nous parfaire davantage. Il en est de même ici comme pour la Loi. Les commandements nous aident à rester sur le chemin étroit; mais ils ne sont plus les outils indispensables, l’objectif ultime afin d’être en règle devant Yahuwah. Eux aussi ne sont plus que des signes pour nous, des rappels.
Les Fêtes de Yahuwah sont malgré tout éternelles selon les dates du calendrier également !
Encore une contradiction et de nouveau cela part de Paul; mais oui, seulement les dates ne sont pas importantes pour les même personnes. Leur célébration doit être respectée, même du point de vue temporel selon les dates du calendrier et sont bel et bien valables et importantes sur la dimension temporelle car ce sont durant ces jours que tout le monde connaît que les externes, ceux du dehors viennent se prosterner à l’entrée du Sanctuaire en plus grand nombre et dans une humilité spirituelle plus profonde par rapport aux autres jours de l’année. Durant ces jours, les gens du monde ressentent plus le besoin de s’arrêter et de venir rencontrer Yahuwah. Pour nous, les fêtes selon les dates sont l’occasion de servir, de rendre le témoignage du Messie et de recevoir de nouveaux frères et sœurs. Parce que pour ceux qui vivent sous un esprit étranger, ces jours ont une signification plus profonde que les autres jours ordinaires de l’année. Par conséquent, ne les offensons pas en n’étant pas disponibles à la porte lorsqu’ils arrivent. Mais ne pensons pas que ces jours ont plus d’importance pour nous personnellement,
Car nous sommes et devons être dans un état de Fête et de Sabbat éternel.
Observons donc les temps et les fêtes, afin de pouvoir servir les autres et leur donner une nourriture spirituelle. Rendons notre témoignage de ce qu’est l’essence de la Fête donnée envers ceux qui ne sont pas encore membres du Sanctuaire, qui ne sont pas encore Lévites. Mais à part la joie que peuvent apporter l’accomplissement du ministère et la vision de la naissance de nouvelles vies, n’attendons rien d’autre pour nous puisque nous avons déjà tout reçu, le plus que nous puissions recevoir : Sa Grâce.
Elohim a donné les Fêtes, ainsi que les Sabbats au monde en tant que signes éternels afin de rappeler à chacun qu’Il est le Créateur, le Sauveur et le Seigneur du monde.
Nous devons respecter et utiliser ces signes pour le bien des autres. Ces jours-là, l’homme non racheté a la possibilité de plonger un œil dans le Sanctuaire céleste, le Corps du Messie en recevant également une invitation à y entrer. Il s’agit d’une excellente occasion pour les prêtres lévitiques qui servent à l’intérieur de rendre l’invitation plus attrayante afin qu’ils l’acceptent.
Célébrons avec un cœur d’enfant pour le bien des enfants
En tant que père de famille, après quelques années de célébration latente, j’ai réalisé l’importance de commémorer ces occasions afin de les fixer dans la mémoire de mes enfants. J’ai réalisé que ce serait une très grosse erreur de les en priver, simplement parce que leurs parents sont spirituellement des adultes.
Il s’agit de l’un des moyens le plus puissant d’évangélisation.
Cela enseigne une sorte d’humilité et de respect à nos enfants, construit les bases de leur foi et, dans le cas des Juifs, renforce leur identité. Ici, nous apprenons que dans notre monde survolté, nous avons besoin de moments pour nous arrêter et nous concentrer exclusivement sur Elohim et Le chercher. Comme dans le cas des fêtes de mon enfance, même si la plupart d’entre elles étaient fausses, elles ont malgré tout joué un rôle décisif dans ma recherche et la reconnaissance des vraies fêtes de Yahuwah et de Yahuwah Lui-même.
Ces célébrations seront des signes dans la vie future de mes enfants et sur leurs chemins de disciples, sur lesquels ils pourront compter, qui les renforceront et leur montreront la voie.
Cependant, ils devront tôt ou tard aller au-delà du côté superficiel de ces signes.
Il ne leur suffira pas d’apparaître sur le seuil du parvis 3 fois par an lors des grandes fêtes ou des Shabbats hebdomadaires, mais en tant que membres du Sanctuaire, l’essence des fêtes et des Shabbats devra être gravée dans leur cœur pour devenir permanente en eux.
Observons donc les Fêtes pour le bien des enfants, pour ceux qui sont des enfants par leur âge physique, mais aussi pour ceux qui le sont en esprit, bien que physiquement adultes et pour ceux qui ne sont pas encore nés de nouveau.