Et il me dit: Tu verras encore d’autres grandes abominations qu’ils commettent. Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de Yahuwah, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celles-là. Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de Yahuwah. Et voici, à l’entrée du temple de Yahuwah, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de Yahuwah et le visage vers l’orient; et ils se prosternaient à l’orient devant le Soleil. Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici? Faut-il encore qu’ils remplissent le pays de violence, et qu’ils ne cessent de m’irriter? Ezéchiel 8:13-17
En complément de nos articles précédents, où nous avons déjà évoqué les problèmes spirituels et les racines corrompues liées aux fêtes de Noël, je voudrais expliquer un peu plus en détail quel est le contexte historique et païen de cette fête. Voir aussi l’article : Interdiction de l’arbre sacré.
Dans le meilleur des cas, les pasteurs chrétiens enseignent leurs troupeaux, qu’ils doivent s’en remettre à leur propre conscience et que chacun doit juger lui-même de sa relation à cette fête. De manière un peu lâche comme Pilate : « je m’en lave les mains, que tout le monde fasse comme bon lui semble et en accord avec ce que l’Esprit lui permet de faire ». Sur la base de ce qui est décrit ci-dessous, pour ma part j’encouragerais plutôt les lecteurs qui sont dans l’Esprit et qui ont été remplis du Saint-Esprit à un moment donné à se fier non pas à leur conscience, mais à leur estomac, en ce qui concerne la façon dont ils se positionneront dorénavant par rapport à cette fête qui est franchement sombre et démoniaque.
La perpétuation de cette fête fut l’une des étapes clé de la christianisation du monde païen et par la même occasion de la paganisation du christianisme. En sauvegardant et en christianisant par la même occasion la plus grande fête païenne, le pouvoir de l’époque à réussi un tour de » maître » s’assurant ainsi que les peuples ne s’insurgent point contre la nouvelle religion adoptée par l’empereur Constantin. Le principal outil au plus grand attentat jamais perpétré contre le Corps du Messie par la fondation de l’église romaine est comme d’habitude : le mélange et l’assimilation.
Célébration du solstice d’hiver
Le retour progressif de la lumière à partir du jour le plus court et donc le plus sombre de l’année, était considéré comme un très grand événement parmi tous les peuples de l’antiquité. À partir d’ici, la lumière commence à reprendre le dessus sur les ténèbres.
Le symbole semble réellement propice à la célébration de la naissance de Yeshua, le Sauveur du monde, l’avènèment de la Lumière du monde sur la terre. On peut dire que la situation se prête parfaitement au mélange des deux.
Cependant, les Saintes Écritures n’indiquent pas exactement quand Yeshua est né, et surtout, Elohim n’a jamais donné d’instructions pour que les anniversaires de quiconque soient célébrés, y compris du sien. On ne sait pas pourquoi ce sujet est tellement tabou chez Elohim et selon les traditions juives originales, mais c’est ainsi, que cela plaise ou non. (sans doute afin d’éviter l’auto-idolâtrie en évitant de ce célébrer soi-même).
Ajouter quoi que ce soit aux commandements ainsi qu’aux fêtes est un problème en soi, mais la situation est aggravée par le fait que
le jour de la célébration des esprits les plus vils a été désigné pour commémorer la naissance du Très Saint,
et qui plus est, en ayant conservé toute la panoplie des symboles païens originaux qui s’y rattachent.
La racine réelle et profonde de cette fête n’est rien d’autre que le désir instinctif des gens de se remonter le moral durant une période aussi sombre. Qui n’a jamais été émerveillé par les kiosques et autres décorations urbaines visibles lors des fêtes de fin d’année ? Ceci est une vision qui réchauffe réellement le cœur, nous devons l’admettre !
Mais avant que quiconque ne commette l’erreur d’expliquer sa relation avec cette fête en disant qu’Elohim purifie tout et que nous sommes libres de tout faire dans le Messie, réfléchissons plutôt aux raisons qui font que nous nous rattachons toujours à cette fête qui visiblement s’est depuis bien longtemps transformée en une véritable orgie capitaliste et consommatrice.
Nous nous taisons sur la face cachée de Noël, car nous avons éventuellement peur de subir davantage le rejet du monde et des autres chrétiens qui sont dedans jusqu’au cou ? Nous souhaitons par souci diplomatique, préserver une bonne entente et surtout pas gâcher une fête où après tout c’est quand même le petit Jésus qui est principalement célébré ? On en a assez de toujours se démarquer des autres et on s’abstient de s’attaquer à une fête de peur d’aller contre le Messie et d’être accusé de blasphème ? La question est exactement la même que dans le cas du passage du Shabbat au dimanche. Voir l’article: Samedi / Dimanche
Noël : la fête du Soleil et d’autres divinités
Voyons les principaux exemples de divinités étrangères qui étaient célébrées fin décembre depuis la nuit des temps :
Nimrod / Tammuzh
Nimrod signifie : il se rebellera. Nimrod, qui s’appelait aussi le cerf, se prétendait être le dieu Soleil. Toutes sortes d’orgies et de fêtes assaisonnées de sacrifices humains étaient organisées en son honneur, dont le « point culminant » était le sacrifice des enfants sur le bûcher, d’où provient d’ailleurs le symbole de la bûche de Noël.
Nimrod a épousé sa propre mère Semiramis, dont est né leur fils Tammuzh un 25 décembre. Selon la tradition populaire, Tammuzh est la réincarnation de Nimrod, qui est finalement mort dans une forêt où un pin aurait poussé depuis les restes de son cadavre en décomposition. En commémoration de son décès, les gens allaient se recueillir tous les 25 décembre au pied de ce sapin où Tammuzh leur aurait rapporté toutes sortes de cadeaux depuis l’au-delà.
Nimrod et Tammuzh sont souvent représentés dans le monde artistique comme des enfants assis sur les genoux de leur mère, Sémiramis. C’est directement d’ici que provient la représentation de la Vierge Marie avec l’enfant Jésus.
Saturne
Il fut également fêté le 25 décembre. Ici les sacrifices humains ont été remplacés par des combats de gladiateurs dont l’issue était souvent fatale. Les Saturnales duraient un mois entier pendant lesquelles les gens s’adonnaient à des beuveries et des orgies diverses. Durant cette période, une autre fête, la Juvénalia célébrait spécifiquement la jeunesse, les enfants et la fertilité. Pendant ce temps, dans les hautes sphères, la classe dirigeante romaine rendait plutôt hommage à Mithra – le dieu soleil persan.
Saturne était souvent représenté avec une faux et un char céleste. Ici, l’animal de trait n’étaient pas des rennes comme dans le cas du père Noël, mais un serpent géant. Saturne, le Chronos romain, était le prince qui, selon la mythologie, dévora son propre fils pour que ce dernier n’usurpe pas son trône. Ceci n’est autre que
le symbole de Satan voulant détruire les humains le plus tôt possible afin d’éviter qu’ils ne prennent sa place et celle de ses démons qu’ils ont laissées vides dans les cieux en retrouvant leur chemin vers le Père à travers le Messie Yahushua
L’esprit de Saturne est directement lié au Père Noël de notre époque et son culte est perpétué à travers ce-dernier.
Cette équipe splendide de comédiens des années 80 avait finalement raison: Le Père-Noël est véritablement une ordure.
Autres divinités étrangères
On pourrait longuement énumérer les noms des esprits étrangers que les divers païens associaient à la lumière et au Soleil et qui sont ainsi célébrés jusqu’à ce jour. Je n’en citerai ici que quelques exemples parmi les plus connus :
Ré/Ra/Oziris, Mithra, Hélios/Dionysos, Sol Invictus, Lucie, …
L’attentat romain contre l’Église, la vraie, à laquelle je me réfère souvent, lorsque Constantin le Grand, dans son effort de vouloir tout assimiler, mélanger et ainsi falsifier l’original, a ici incorporé la célébration de l’anniversaire de Yahushua dans la plus grande fête célébrée dans le monde entier par tous les peuples.
Les chrétiens américains puritains ont interdit la célébration de Noël jusqu’au milieu du XIXe siècle. Nous savons que des masses de chrétiens renouvelés ont émigré en Amérique. La Réforme a déjà réglé cette question une fois dans le passé. Plus tard, en raison d’intérêts marketing et capitalistes, la fête a été restaurée afin de pousser les masses à la consommation. Ceci a affecté les communautés chrétiennes, qui ont commencé à ressentir une sorte de manque pendant la période la plus froide.
Le sacrifice de tes enfants à Moloch ?
Des millions de personnes font croire à leurs enfants qu’il existe un gentil vieux monsieur à barbe blanche et vêtu de vêtements rouges qui distribue des susucres et des cadeaux en récompense aux enfants selon qu’ils ont été sages ou non. On les amène devant l’image d’un vieux » sage » au visage paternel auquel ils peuvent écrire et même prier pour gagner sa clémence. Que se passe-t-il en ces moments, sur le plan spirituel ?
À quel genre d’idole les gens habituent-ils leurs propres enfants ?
Ces pratiques ne seraient-elles pas un mode d’apprentissage à la confection d’idoles dès le plus jeune âge ?
En outre,
quelle image l’enfant se fait-il d’Elohim,
s’il est encouragé si tôt à lui demander toutes sortes de beaux cadeaux après avoir joué les gentils garçons ou filles afin d’obtenir récompense ? N’est-ce pas ce que nous appelons la religiosité, voire le pharisaïsme ? Gagner le salut sur la base des œuvres ?
Sommes-nous surpris qu’il y ait un si grand nombre de croyants qui voient encore le Sauveur comme une idole, le » petit » Jésus qui distribue des cadeaux c’est-à-dire des bénédictions et de l’argent dans le contexte chrétien adulte actuel ?
Habituer nos enfants à ce genre d’idoles est tout simplement les induire en erreur et développer chez eux une fausse image d’Elohim et de Yahushua. Ce processus ne serait-il pas tout bonnement
le sacrifice par le feu de l’esprit de nos enfants sur l’autel de Moloch ?!
Comme je l’ai mentionné dans mon autre article sur l’interdiction des sacrifices d’enfants, chaque compromis avec le monde est une sorte de sacrifice spirituel, la consommation par le feu de l’esprit de nos enfants, qui peut avoir de graves répercutions sur leur vie adulte et leur relation avec Elohim. Voir N’allons pas après le Monde
Remarquez la réaction de presque tous les petits enfants lorsqu’ils sont placés pour la première fois sur les genoux d’un homme déguisé en Saint-Nicolas ou en Père Noël. Ils pleurent et hurlent de terreur, beaucoup de parents ne comprennent même pas pourquoi. Ils pensent que c’est parce qu’il s’agit d’un étranger vêtu de manière excentrique. Après quelques années, l’enfant grandit et s’habitue au phénomène finissant ainsi de pleurer. Mais ce que l’enfant ressent selon moi, c’est plutôt l’esprit étranger qui se cache derrière cette mascarade et le sacrifice spirituel auquel il ne veut pas prendre part et encore moins en être la victime. On a parfois réellement l’impression que ces pauvres petits ressentent concrètement a chaleur insupportable des flammes qui tentent de les bruler de l’intérieur.
Que l’Esprit de Yahuwah / Ruach HaKodesh puisse briser et annuler toutes et les malédictions spirituelles qui découlent de ces rencontres forcées dans la vie de tous les humains qui ont dû prendre part à ce genre de séance de spiritisme durant leur enfance !
Plus de 500 ans après le début de la Réforme, aujourd’hui, alors que nous sommes au seuil des 7 dernières années, nous devons encore persuader une grande partie de la chrétienté sur les raisons d’abandonner la célébration de Noël et autres cirques du genre ?! L’antéchrist se prépare à renforcer son alliance avec tous les nations du monde, pendant que toi, tu continues toujours à te préparez à ce genre de sauterie spirituelle en tant que disciple de Jésus ?!
(Cop28, Abu-Dhabi – 2023, du 30 november au 12 december)
La question se pose-t-elle toujours ?
Et que ceux qui n’ont pas d’enfants ne se méprennent pas. Ceux qui célèbrent seuls ou avec leur partenaire, leurs parents ou amis ne font rien de plus que rendre un culte à Satan sans même le soupçonner. Qu’il s’agisse d’athées ou de croyants, la situation est la même.
L’ennemis se fiche pas mal que tu croies en lui ou non, Noël reste sa fête dans tous les cas.
L’acceptation d’un tel cirque impacte fortement l’état spirituel des gens qui s’y soumettent ou qui n’avertissent pas des ses dangers. Dans le cas des chrétiens, ce genre de festivités affecte fortement leur relation personnelle avec le Sauveur et le Père et déforme encore davantage l’image déjà souvent fortement altérée qu’ils ont d’Elohim.
Yahushua n’a aucunement l’intention de purifier quoi que ce soit qui est impur et pourri. Les racines souillées doivent être déterrées, retranchées et jetées au feu. Les esprits impurs agissent même lorsque nous n’y croyons et n’y pensons pas. Nous les activons et leur donnons du pouvoir en les laissant agir. Mais comme dans toutes choses, le temps de l’ignorance est tolérée par Yahuwah. Cependant, après la reconnaissance d’un problème, lorsqu’une nouvelle imposture est démasquée, nous pouvons facilement glisser dans un état de rébellion consciente si nous ne nous en purifions par peur de paraître d’avantage anti-conformiste que nous ne le sommes déjà. Ce genre de comportement quant-à-lui, peut tôt ou tard nous rattraper et avoir des conséquences dramatiques.
Et si quelqu’un trouverais mes propos un peu trop durs, je lui recommande de continuer la lecture des chapitres 8 et 9 du livre d’Ezéchiel.
Soyons rusés et utilisons ces fausses fêtes au profit de Yahushua
Noël n’est bon qu’à une chose :
faire le ministère vers les non-croyants qui ne se commémorent plus la naissance et l’existence de Yahushua qu’en ce jour maudit.
Nous avons la possibilité de commémorer la naissance de notre Sauveur Yahushua HaMashiah et tous les autres événements liés à Sa personne à tout moment. Les fêtes, qu’elles soient vraies ou fausses, sont pour nous l’occasion de témoigner du Sauveur que beaucoup ne connaissent pas encore, ou seulement sous cette forme rudimentaire. Car les fêtes religieuses, originales ou non, sont les occasions lorsque même les non-croyants remettent pas mal de choses en question concernant la Vie et ont ainsi le cœur plus ouvert et mieux préparer à recevoir l’Évangile.
Noël peut ainsi être l’occasion de rendre le témoignage du Messie afin que l’année suivante elle ne soit plus célébrée, car la personne sera elle aussi entrée dans le Sanctuaire Céleste : le Corps du Messie, où les Fêtes de l’Éternel deviennes Éternelles elles aussi.
Voir également l’article : Les fêtes de l’Éternel en Christ, Interdiction de l’arbre sacré, Nouvel An : Lorsque le Messie est né !
Alors, plutôt qu’un Joyeux Noël, nous vous souhaitons une bonne continuation sur le parcours de le Réforme.
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