Quelle est la véritable date de naissance de Yahushua ?
Dans la continuité de mon article exposant Noël, il m’a finalement paru important d’aborder la question du jour de la naissance du Sauveur, Yahushua HaMashiah. Il n’y a jamais eu de coutume biblique, donc juive, préscrivant la célébration des jours anniversaires, mais si cela tient tant à cœur les non-juifs, alors je pense qu’il vaut la peine de considérer les faits exposés ci-dessous. De plus, à partir des récits de la naissance de Yahushua dans les Évangiles, il paraît assez évident de quelle période de l’année il s’agit.
La théorie de Souccoth
Parmi ceux qui rejettent la théorie de la fin décembre la plupart considèrent la Fête des Tabernacles comme le moment de la naissance de Yahushua. Pendant des années, j’ai moi-même considéré cette date comme la plus probable. La plupart des gens soutiennent cette théorie, car nous pouvons lire dans Jean 1:14 : … la Parole a été faite chair et a habité parmi nous… Le mot a HABITER dans le texte original est exprimé par le même mot que « tente ». Le texte original sous-entend donc que le Tabernacle est venu et a habité parmi nous.
Cependant, connaissant les gens et surtout les Romains, le moment le plus opportun pour organiser un recensement lorsque chacun doit faire le voyage pour retourner dans son village natal est naturellement un moment où la météo est suffisament favorable pour facilite le déplacement des gens. Il aurait été complètement illogique et insensé de forcer des masses à se déplacer à la saison de la Souccoth, c’est-à-dire au début de l’automne lorsque le temps est imprévisible et souvent déjà assez froid. De plus, il s’agit du moment qui suit et clôture les récoltes de fin d’été-début automne, lorsque les foules de gens vivant encore à l’époque en majorité de l’agriculture étaient les plus éxténuées par le travail physique qu’ils venaient de terminer.
Les fêtes de Yahuwah : les étapes de l’histoire du Salut
La naissance de Yahushua, ainsi que tous les événements de l’histoire du Salut connus jusqu’à présent, se sont tous et exclusivement accomplis lors de fêtes bibliques « juives » originales. en savoir plus à ce sujet ici
Le Sacrifice de la croix à Pessa’h, la Résurrection à la fête des Prémices, le don du Saint-Esprit à Shavouot. Maintenant, l’humanité se trouve dans la période entre Shavouot et Yom HaTruá depuis près de 2000 ans. Le prochain accomplissement sera l’Enlèvement, lorsque le shofar retentira comme annoncé dans 2Thessaloniciens et Apocalypse de Jean. Puis, à Yom Kippour, Israël reconnaitra le Messie en Yahushua et le pleurera comme le fils premier-né.
Souccoth est la fête de la récolte finale, lorsque le Messie reviendra et rassemblera les nations qui n’ont pas pris la marque de la bête. La durée de Souccoth de plusieurs jours symbolise la durée du Millénium à l’issue duquel les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront creés comme le nouveau départ lors d’un nouveau mois de Nissan.
Souccoth s’accomplira en dernier. Yahushua, l’Agneau d’Elohim, ne pourrait apparaitre durant cette fête, puisque Sa Naissance annonce la Nouvelle Création de l’humanité.
Le premier jour de l’année
Contrairement à la tradition juive, qui considère Yom HaTrua comme le début de l’année judaïque et la renomme Rosh HaShana (chef de l’année), les lois de la physique et de la nature témoignent d’un moment complètement différent, concernant ce qui devrait être considéré comme le début de l’année. Si la parole d’Elohim qui a défini depuis longtemps les temps et les jours ne suffit plus aux gens, alors que les lois de la physique et de la nature en soient les témoins à elles seules : La création du monde n’a pu avoir lieu qu’au printemps, lorsque la Vie rejaillis du néant.
La vie commence toujours au printemps puis passe par un été et un automne pour finalement disparaître avec l’hiver.
Et pour ceux à qui la Parole d’Elohim suffit, sur la base d’Exode 12:1-2, nous pouvons déclarer à nouveau que le premier jour de l’an, ainsi celui de la création est :
le 1er du mois de Nissan
Yahuwah dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte: Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Exode 12:1-2
Le 1 de Nissan, qui, selon le calendrier civil, tombe généralement entre la fin mars et le début avril de chaque année, n’est pas considérée comme un jour de fête. Ainsi, Joseph et Myriam pouvaient aller où bon leur a semblé, ils n’enfreignaient pas la loi s’ils ne montaient pas à Jérusalem.
Tout a été créé par, pour et en Yahushua. Quand aurait-il pu naître, sinon en ce jour lorsque la Vie reprend
Cela dit en passant, la naissance de Yahushua n’a pas seulement eu lieu le premier jour du premier mois de l’année, mais aussi le premier jour de la semaine, tout comme sa résurrection. Par conséquent, le premier jour de la création était Nissan 1, le premier jour de la semaine. Ceci n’est cependant en rien un prétexte pour changer la loi du Shabbat. Voir Samedi / Dimanche
Il convient de noter que la majorité des peuples de l’Antiquité, y compris les Grecs et les Romains, avaient fixé à l’origine le début de l’année à l’équinoxe de printemps, qui se situe vers les 20 et 21 mars. C’est ce dont témoignent les noms de certains mois encore d’usage aujourd’hui tels que septembre, octobre, novembre, décembre, qui sont respectivements les dérivés des chiffres grecs et latins sept, huit, neuf et dix. Les mois de juillet et août ont été ajoutés plus tard, ce qui a décalé leur occurence originale. Ainsi le septieme mois Septembre est devenu le neuvieme etc.
Le cycle astrologique païen commence également par la constellation du Bélier vers la fin du mois de mars. Bélier qui au passage est symbole de renouveau et de fertilité. L’agneau sacrificiel mâle d’un an était lui aussi déjà et pratiquement un bélier.
Les agneaux du sacrifice
Nous savons d’après les récits que les bergers se trouvaient dehors avec leur bétail le soir, tard le soir, même la nuit. Les bergers ne sortent avec leurs troupeaux la nuit qu’au moment du vêlage, lorsque les femelles accouchent de leurs petits.
Et les moutons ne mettent bas qu’une seule fois par an : au printemps.
Une autre chose intéressante est que les agneaux sacrificiels de la Pâque, qui étaient spécifiquement offerts en holocauste dans le Temple de Jérusalem, provenaient de la région de Bethlehem. Les agneaux sacrificiels étaient symboliquement apportés au Lieu Saint du lieu d’origine du roi David.
Les bergers locaux qui apparaissent dans l’Histoire de la Nativité, n’étaient autres que les éleveurs de ces agneaux bien précis. Elohim révèle la nouvelle de la Naissance de l’Agneau à ces Bergers, car ils attendaient déjà la naissance des agneaux sacrificiels de Pessa’h.
De plus, selon la loi, l’agneau pascal devait avoir un an. Cela indique clairement que
chaque agneau sacrificiel de Pessah devait être né lors du Pessah de l’année précédente.
La vie de Yahushua n’a pas duré un an, mais bien plus longtemps. Cependant, en tant qu’Agneau Sacrificiel Parfait, Il a aussi dû naître au moment prévu par la Loi de même que les animaux qui l’ont préfigurés étant tous nés un an plus tôt, c’est-à-dire aux alentours du Pessah qui précédait le moment de leur mise à mort.
De plus, le 10 du mois de Nissan, l’agneau sacrificiel devait être séparé et amené dans les maisons, quelques jours avant leur sacrifice à Pessah qui a lieu le 14-15 Nissan. C’est ce qui s’est passé le dimanche des Rameaux : Yahuwah amène son propre Fils, l’Agneau, dans sa propre maison, Jérusalem, sur le dos d’un âne et célébré comme Roi.
Cycle accompli des Fêtes
Yahushua est l’Alpha et l’Oméga, ou plutôt l’ א (alef) et le ת (tet) selon l’alphabet hébreu original. Tout a été créé en, pour et par Lui.
Les Fêtes ordonnées par Yahuwah pointent toutes vers Lui et Il les accomplit.
L’Agneau d’Elohim est apparu physiquement dans le monde visible le premier jour de la Création du monde pour accomplir le Sacrifice final de l’Agneau lors d’une fête de Pâque qui était ultérieure à celle du moment de sa naissance.
Dès sa naissance, le Messie renferme en lui l’intégralité des fêtes tout en ouvrant un nouveau cycle celui du temps de la Grâce.
Depuis la Pentecôte, remplis du Saint-Esprit, nous vivons l’époque de la moisson et attendons l’enlèvement qui aura lieu à une certaine heure du premier ou du second jour de la fête de Yom HaTruá, l’année exacte n’étant pas tout à fait connue. En attendant, notre tâche est de rassembler les âmes ainsi que d’enseigner et de renforcer davantage celles qui ont déjà été collectées, afin qu’elles restent dans la foi jusqu’au bout.
Célébrer Sa naissance ?
Oui, nous le pouvons, vous le devons même. Bien que nous soulignions que célébrer un anniversaire séparément est très dangereux et incomplet, car nous ouvrons un cycle qui depuis est déjà allé plus loin. Si nous n’en retenons qu’un segment, nous nous coupons de l’ensemble.
La Parole ne mentionne pas de manière claire et précise le moment de son anniversaire, car elle ne veut pas que l’humanité reste coincée sur l’image de l’enfant Jésus. Cette intention n’a de toute évidence pas vraiment été respectée jusqu’à présent.
Cependant, les éléments du récit sont clairs, seul le printemps peut entrer en ligne de compte et quiconque a des yeux, des oreilles et une connaissance des racines le sait. L’humanité et parmi elle une grande partie de la chrétienté est tombé dans la tentation de vouloir célébrer et détacher un événement pour l’assimiler à leur grande fête païenne afin de sauvegarder la tradition des ancêtres au détriment de la Sanctification proposée par l’Esprit du Messie. L’histoire de Noël est une telle épreuve sur laquelle beaucoup de gens trébuchent encore.
Il est en effet possible de célébrer la naissance de l’Agneau d’Elohim à chaque Pessa’h, mais ne le faisons que si nous nous souvenons aussi du reste de son œuvre et de sa vie,
le Sacrifice de la Croix, puis la Résurrection, l’Ascension et la venue du Ruach HaKodesh/de l’Esprit Saint.
L’une des grandes conspirations de la romanisation ou de l’hellénisation de l’Église s’est également manifestée ici, comme nous l’avons écrit plus tôt à propos de la fausse fête du nom de Noël. Maintenant, en creusant un peu plus, nous pouvons également voir qu’une fois de plus un Nouvel An original a été doublement déformé, d’une part par le judaïsme rabbinique qui l’a reporté à une fête ultérieure qui n’a rien à voir avec le Nouvel An et d’autre part par les Greco-Romains qui l’ont reporté à leur solstice d’hiver et qu nouvel an grégorien.
Parce que le Sauveur est vraiment né le jour de l’An. Mais pas selon le calendrier romain, pas même selon le calendrier juif moderne, mais selon le calendrier biblique original.
Alors, en ce 31 décembre 2022, nous ne vous souhaitons pas la bonne année, surtout que 2023 n’annonce rien de bon, mais on vous le souhaitera éventuellement au printemps prochain. Comme d’habitude et comme toujours nous vous souhaitons plutôt et surtout de bonnes et nouvelles Réformes !
Article en lien : Message de Noël du prophète Ezéchiel