En Israël, il existe des groupes religieux juifs qui s’efforcent de réaliser et d’accélérer la réalisation des prophéties. Grâce à leurs recherches, ils ont identifié des groupes de personnes à travers le monde qui se considèrent comme des descendants des tribus israélites. De plus, ces groupes partagent certaines coutumes et traditions qui présentent des similitudes avec les préceptes de la religion juive, telles que l’observation du sabbat dès le vendredi soir et la pratique de la séparation des femmes pendant leurs périodes menstruelles, entre autres exemples.

Ce rassemblement revêt une réalité et une légitimité indiscutables, soutenues par la science génétique elle-même, qui confirme la lignée israélite de ces groupes. Ainsi, il ne fait aucun doute que les prophéties se réalisent également de cette manière.

Cependant, il est important de noter que ce que nous percevons représente seulement la partie visible de l’iceberg. Ceci ne sont que les retouches finales du processus. L’identification des individus s’étant retrouvés le plus éloignés ne représentant qu’une infime minorité par rapport au total de la population israélite dispersée. Le rassemblement de l’ensemble du peuple israélite est un processus qui a débuté bien avant, notamment lors de la destruction du sanctuaire par les forces romaines et le début de l’exil final des tribus judéennes restantes.

De qui le peuple juif expulsé il y a 2000 ans était-il constitué ?

Il est peu courant que les gens prennent conscience, et encore moins qu’ils évoquent le fait que lors de la destruction du Sanctuaire et de l’expulsion, non pas deux, mais quatre tribus étaient encore présentes en Judée. Cette nuance historique est souvent négligée dans les discussions.

Siméon n’a pas complètement disparu, mais a bel et bien fusionné avec la tribu de Juda

Siméon a perdu son identité tribale, mais ses membres demeurent toujours parmi nous, faisant partie intégrante du peuple juif. Cette tribu s’est retrouvée au beau milieu du territoire de Judah s’y étant progressivement assimilé au cours des siècles. Au temps de Yeshua leur identité n’était même plus mentionnée.

De manière similaire, cette évolution s’est produite ultérieurement avec la tribu de Benjamin. À partir du moment de l’expulsion, son identité tribale a progressivement perdu de sa vigueur dans la conscience collective et a peu à peu fusionné avec le groupe composé de Juda (y compris Siméon), (le reste de) Lévi et Benjamin lui-même, formant ainsi le groupe ethnoreligieux appelé juif de nos jours.

Les membres de la tribu de Lévi ont été dispersés parmi les autres tribus dès la conquête de Canaan sous la conduite de Josué (Yahushua), conformément à la prophétie et à la promesse annoncées par Jacob. Ils se sont établis dans de nombreuses villes, souvent appelées « villes de refuge ». Par conséquent, les Lévites ont résidé sur les territoires de Siméon, Juda et Benjamin. Il est possible que lors de la déportation des autres tribus (les 10 tribus perdues dont nous parlons ici par les troupes persanes), de nombreux Lévites aient choisi de battre en retrait vers le sud, afin d’échapper à l’exile et ce principalement sur le territoire de Benjamin, qui englobait la ville de Jérusalem.

Il est tout à fait possible que seul un petit nombre de membres des tribus de Lévi aient été emportés avec les dix tribus lors de la déportation, car le nombre de Cohanites parmi les Juifs d’aujourd’hui est en effet considérable. J’ai remarqué que la proportion de cohanites au sein de la communauté juive de Hongrie est particulièrement élevée. Ces derniers sont principalement reconnaissables par la première lettre de leurs noms de famille qui peut être un « k-« , un « c-« , ou un « cs-« . Il a toujours été de tradition que les lévites et surtout les cohanites gardent le signe de leur appartenance à la lignée sacerdotale en sauvegardant l’initiale de leur rang lorsqu’ils prenaient un nom étranger durant leur exile. (lettre « L » dans le cas des simples lévites). Il est également plausible que les Cohanites, en tant que lignée sacerdotale, aient reçu une bénédiction particulière de l’Éternel en termes de descendance, ce qui aurait contribué à une augmentation plus marquée de leur nombre au cours des 2000 dernières années par rapport aux autres tribus. Je n’ai pas de connaissance ou de vision directe à ce sujet, mais j’ai moi-même observé ces tendances.

10 tribus ont pourtant bien disparu !

Comme nous pouvons le voir, au moins 3 tribus ont perdurées presque dans leur intégralité jusqu’à ce jour, elles ont simplement fusionné les unes avec les autres, donc personne au sein de la communauté juive contemporaine ne peut encore savoir précisément s’il descend de, Benjamin ou Siméon. Mais alors, s’il reste réellement 4 tribus – le 4e étant le reste de Lévi comprenant également les Cohanites mentionnés plus haut – alors pourquoi Yahuwah lui-même parle-t-il de 10 tribus « perdues » au travers des prophètes ?

Il faut bien se rappeler que la tribu de Joseph s’est scinder en deux formant ainsi les deux tribus dérivées d’Éphraïm et de Manassé.

Ainsi, nous ne parlons plus de 12, mais de 13 tribus.

En outre, Menassé lui-même s’est divisé en deux sur les rives du Jourdain. Une partie de la tribu resta sur la rive orientale du fleuve avec les tribus de Gad et Ruben, tandis que l’autre partie traversa le Jourdain et occupa la place qui lui revint en Terre Sainte.

Ainsi, des 12 tribus, une s’est subdivisée en deux dont l’une s’est également fractionnée en deux sous-ensembles, ce qui nous fait un total de 14 groupes.

De cette façon, la communauté juive contemporaine comprenant l’intégralité de Benjamin et de Juda, en plus de Siméon et du reste de Lévi à leurs côtés, il existe véritablement 10 tribus réparties dans le monde et qui attendent d’être rassemblées. Plus précisément, la réunification est en cours de réalisation depuis bien longtemps, mais de manière inaperçue. L’accomplissement de ces prophéties n’a pas été initié par les rabbins contemporains, mais perdure depuis 2000 ans suite à la mort, à la résurrection et à l’ascenssion de Yeshua, le dernier et ultime Grand Rabbin selon l’ordre de Melkishédeck!

Un processus vieux de 2000 ans ?

Je pense que les groupes qui ont rejoint le peuple juif, composé à l’origine de Juda-Siméon-Benjamin-Lévi, au fil des siècles, qu’il s’agisse de tribus, voire éventuellement de peuples entiers, pourraient facilement s’averer être les descendants des 10 tribus déportées par les Perses vers le nord-est du Royaume d’Israël.

Il est intéressant de noter que selon les enseignements des « sages » d’Israël, à la suite du retour du Peuple en Terre Sainte, chaque Juif découvrira de quelle tribu il est personnellement le descendant. Cette prophétie est issue du Talmud, et bien qu’elle ne soit pas directement issue de la Tanach (l’Ancien Testament), elle semble avoir une dimension prophétique et pourrait fort bien se réaliser dans le monde visible dans un avenir proche.

Le sang israélite, tout comme toute autre lignée, semble avoir cette capacité à créer un lien spirituel entre ceux qui partagent cette ascendance commune. Beaucoup ont certainement vécu l’expérience de reconnaître instinctivement, même sans parler, ceux qui partagent leurs origines lorsqu’ils se trouvaient à l’étranger. Nous ressentons souvent une attraction, une affinité naturelle envers les personnes de la même origine ethnique ou culturelle. Plutôt que de qualifier cela de chauvinisme, il est plus approprié de le décrire comme un esprit communautaire ou familial, car ce sentiment ne devrait pas nécessairement conduire au rejet ou au mépris envers d’autres groupes ethniques et culturels. Ainsi, lorsque nous rencontrons un compatriote à l’étranger, nous sommes souvent animés d’un enthousiasme particulier, bien plus que si nous nous étions rencontrés sur notre propre terre d’origine.

Le sang agit comme un aimant.

De la même manière qu’un aimant attire des objets faits de matériaux similaires,

les Israélites ont été attirés, au cours de leurs pérégrinations de plus de 2800 ans, par l’aimant mobile appelé Juda et qui est en exil depuis 2000 ans.

Ces particules réannexées font depuis lors partie intégrante du groupe ethnique connu aujourd’hui sous le nom collectif de Juifs. Nous n’avons tout simplement aucune idée de leur identité tribale originale et plus précise. Il semble que ce que nous appelons communément les Juifs aujourd’hui ne représentent pas uniquement la tribu de Juda (y compris Benjamin, Lévi et Siméon), mais plutôt les descendants de toutes les tribus, au-delà de la seule tribu de Juda.

Théorie des Khazars

Il est important de noter que la théorie khazare est une idée souvent évoquée par les antisémites. Selon cette théorie, les Juifs d’Europe centrale et orientale ne seraient pas les descendants des Israélites des tribus de Judée, mais plutôt la progéniture d’un peuple païen qui aurait été judaïsée dans l’ancien empire Khazar, un peuple scythe.

La génétique qui s’est développée depuis lors n’a malheureusement pas non plus été capable mettre cette question au clair de manière unanime. Les généticiens juifs sont eux-mêmes divisés quant à savoir si les composants trouvés dans l’ADN des Juifs des régions germano-autrichiennes-polonaises-hongroises-roumaines-bulgares-ukrainiennes-russes-lituaniennes indiquent et prouvent réellement des origine israélite ou non.

J’ai moi-même beaucoup entendu parler des théories Khazars, qui suggèrent que ce groupe ethnique scythe a adopté le judaïsme à un certain moment de son histoire, notamment pendant la chute de l’Empire romain.

De nombreuses personnes pensent que même si la conversion des Khazars a eu lieu, elle a principalement touché la couche dirigeante et la noblesse khazar, sans se répandre dans la population générale.

Il n’est pourtan pas exclu que

les antisémites aient raison et que mes propres ancêtres juifs ont plus à voir avec le peuple Khazar qu’avec la tribu de Juda.

Cependant, la conversion des Khazars n’est peut-être pas accidentelle. Voyons, qui sont ces Khazars, où était situé leur empire ? Quelque part entre le territoire de la Turquie actuelle et de l’Arménie, au nord-est d’Israël. La zone exacte où les Perses ont déporté les tribus.

Le livre « la Treizième Tribu » écrit par le juif hongrois Arthur Koestler a peut-être touché l’essentiel. La tentative de Koestler de suicider l’esprit juif – et donc ainsi le sien par la même occasion – pourrait prendre une tournure prophétique et nous révéler une vérité très inattendue dans un avenir proche.

Peut-être que le nom actuel de l’État juif moderne, Israël, qui a été voté principalement par les survivants juifs européens ashkénazes de l’Holocauste, ferait de manière inconsciente également référence prophétiquement à cette origine israélite ? Il aurait été plus logique de donner à nouveau à cette région le nom de Judée, qui était le nom utilisé avant que les restes du peuple élu ne soient exilés de l’endroit. Ils ont malgré tout choisi le nom d’Israël.

Il y a de fortes chances que la région appelée plus tard Khazarie ait été le lieu de rassemblement vers lequel les Perses ont exilés les tribus israélites lors de leur déportation

À partir de là, certains groupes ont continué leur chemin dans l’exil, comme en témoignent les petites communautés d’origine israélite apparues dans toute l’Asie et en Afrique découvertes au cours des dernières décennies.

L’irrationalité de la conversion des Khazars

La plupart des historiens nous content que les Khazars se sont vu obligés selon eux de faire un choix et d’adopter l’une des trois grandes religion monothéiste pour des raisons diplomatiques. Et comme d’un côté se trouvait le monde chrétien avec lequel ils n’entretenaient pas de trop bonnes relations et que de l’autre se trouvait le monde islamique qui n’était pas beaucoup plus sympathique à leurs yeux que le premier, ils auraient en tout bonne logique, choisi la religion juive, sorte de choix diplomatique de neutralité et de status-quo.

Quelle idée stupide a bien pu faire émerger ce genre de théorie dans l’esprit des historiens ? Pourquoi auraient-ils eu intérêt à prendre une petite religion insignifiante et extrêmement vulnérable militairement parlant par rapport aux deux grandes puissances précédemment mentionnée ? Surtout sachant l’animosité qui caractérise ces deux esprits (chrétienté dénominationnelle et islam) par rapport au peuple du livre originellement élu dont chacun voudrait prendre le statut jusqu’á aujourd’hui, sa place en tant que premier-né dans la famille – Ésaü et Ishmaël ?

Pourquoi les Khazars n’auraient-il pas pu se permettre de simplement préserver leur religion païenne et ne rien changer. Quite à devoir subir la pression des deux côtés, autant que cela soit à cause du paganisme qu’à cause d’une religion encore plus compromettante face à ces deux grandes puissances montantes.

Sans parler du fait, que ces Khazars sont les cousins des Huns, des Magyars, des Tatars, etc, donc un peuple extrêmement guerrier, puissant et riche. Rien qu’à entendre de leur nom, les peuples avoisinants faisaient dans leurs culottes. De tels guerriers au sommet de leur puissance auraient-ils vraiment été contraints d’adopter une nouvelle religion pour des raisons politiques ? J’en doute fortement. Et même en cas d’affaiblissement, ce genre de tribu préfère choisir la mort que la soumission, un peu comme les indiens d’Amérique du nord – qui au passage sont aussi d’une lignée sanguine proche – et qui n’ont jamais pu être réduis en esclavage et ont préféré se battre pratiquement jusqu’au dernier plutôt que de se soumettre à l’homme blanc.

Non ! Si les Khazars se sont réellement convertis au judaïsme, cela devait avoir de toutes autres raisons. Celles que je viens de décrire précédemment, ainsi que dans deux autres de mes enseignements Antisémitisme et antichrétienté, ainsi qu’État d’Israël et Sionisme.

Imaginez un peuple barbare au sommet de sa gloire, de sa richesse et de sa puissance chez qui débarque une poignée de judéens exilés de leur terres. Ces judéens vêtus modestement, se présentent devant ces princes en vêtements d’aparats et ces derniers ne trouvent rien d’autre à faire et á ressentir qu’une profonde envie de se convertir à la religion de ces loosers dont même le temple a été détruit !? Y a-t-il la moindre once de rationalisme dans une telle histoire ? As-t-on jamais vu une telle chose se produire dans l’histoire de l’humanité, si ce n’est dans des pièces ou des films burlesques ? C’est comme si à la vue des migrants aujourd’hui Orbán Viktor ressentirait une irresistible envie de quitter son poste de premier ministre hongrois, de se convertir à l’islam et de prendre la route et habiter dans des camps de l’autre coté de la barrière de fer qu’il a lui-même fait construire.

Et si ma théorie peut paraitre aussi débile qu’un sketch d’Eric et Ramzi, je ne peux malgré tout rien dire d’autre que ce que ces derniers dirent à la fin de chacun de leurs numéros en guise de conclusion : « Nous n’avons pas d’autre explication! »

Autres « tribus »

J’ai aussi de sérieux soupçons concernant certains peuples et groupes ethniques qui vivent encore aujourd’hui dans la région du Caucase et de l’Arabie du Nord, en raison de leur situation, ainsi que du degré de persécution qu’ils subissent.

Pourquoi les Turcs détestent-ils tellement les Arméniens au point de commettre un génocide contre eux, et même aujourd’hui, un quartier de Jérusalem est appelé le quartier arménien, du nom des colons arméniens chrétiens qui ont fui la violence turque.

Mais on pourrait aussi évoquer les Kurdes, qui ne peuvent être classés et ne trouvent leur place nulle part. Malgré leur foi et leur religion musulmanes, ils entretiennent de très bonnes relations avec l’État juif moderne. Et certainement pas uniquement parce qu’ils y obtiennent leurs armes pour se défendre contre les Turcs mentionnés précédemment, même si cette forme de collaboration renforce évidemment leur sympathie envers les juifs.

Les Arabes du Moyen-Orient, connus sous le nom de Palestiniens, pourraient également réserver des surprises. Il m’est déjà arrivé plus d’une fois de confondre un Arabe palestinien avec un Juif (et vice versa). Selon certains historiens, les Palestiniens étaient autrefois des Israélites rapatriés qui ont depuis été assimilés par l’Islam, perdant ainsi leur identité. Il est important de noter que cela ne s’applique certainement pas à l’ensemble de la population, mais seulement à une partie des individus identifiés collectivement comme étant Palestiniens.

On pourrait également mentionner les Druzes et les Samaritains, qui revendiquent essentiellement une origine israélite.

Il existe également le cas du groupe ethnique afghan pachtoune, qui se considère traditionnellement comme descendant des tribus israélites, du moins pour la majorité d’entre-eux. Parmi les talibans, de nombreux combattants sont d’origine pachtoune, et ils portent à la fois une conscience israélite et une adhésion à l’islamisme extrémiste. Ils ne révèlent peut-être pas leur ascendance israélite à leurs compatriotes non pachtounes, pour des raisons évidentes, mais la plupart en sont conscients, que cela leur plaise ou non.

La tribu perdue de Juda

Nous oublions aussi souvent le petit fait que, bien que la tribu de Juda soit celle qui ait le mieux survécu à travers les âges n’ayant jamais perdu son identité globale, il existe encore des individus séparés de la tribu de Juda, voire des groupes entiers, qui ont perdu leur lien avec leur tribu ou leur peuple pendant un certain temps, et donc leur identité a également été oubliée.

C’est très probablement le cas des Sabéens/Mandéens, un groupe ethno-religieux composé de 200 à 300 000 membres, principalement établi en Irak, mais actuellement contraint à l’exile (surtout en Suède). Les Sabéens étaient à l’origine un groupe de Judaïtes qui étaient restés à Babylone, s’opposant non seulement au retour en Terre Sainte, mais exprimant également le désir de changer de religion et d’identité. Ceci est la position officielle des historiens arabes concernant ce peuple. Ils furent ensuite rejoints par les disciples de Jean-Baptiste, qui fuirent la Judée après que la tête de Jean ait été prise par Hérode. Ils ont subitement disparus du récit du Nouveau Testament et personne ne sait vraiment ce qui leur est arrivé. La plupart des historiens et des théologiens peuvent considérer qu’il est logique qu’ils aient pu rejoindre les disciples de Yeshua, mais les Sabéens eux-mêmes rapportent que ces disciples n’ont pas rejoints ces derniers, mais ont fui vers le territoire de Babylonie, où ils ont rejoint les Sabéens après un certain temps. Connaissant personnellement une poignée de sabéens d’Irak, ces informations me sont parvenus directement d’eux.

À l’autre extrémité de l’Europe, des recherches génétiques ont révélé que près d’un cinquième de la population actuelle de la péninsule ibérique serait issue de Juifs ayant été forcés de se convertir au catholicisme durant l’Inquisition.

Sans évoquer les nombreux Juifs assimilés qui ne connaissent pas leur identité ou la nient, ou pour qui cette question est déjà résolue ou le sera dans un avenir proche. Pour ces individus, le fait d’appartenir à la lignée israélite peut parfois susciter des résistances, de la honte, voire une haine ouverte envers les Juifs.

La fausse théorie des Hébreux noirs israélites

Il s’agit d’un phénomène diffus et destructeur qui cause de grands dégâts dans le monde des afro-américains, mais qui a déjà ses adeptes même en Afrique.
Les Israélites noirs hébreux forment un mouvement dont les adeptes croient être les véritables descendants des Israélites de la Bible. Cette communauté s’est développée parmi les Afro-Américains aux États-Unis, il y a plus d’un siècle. Les membres du mouvement affirment souvent que les Africains noirs sont les premiers Israélites et qu’ils doivent revenir à leurs anciennes racines religieuses et culturelles juives.

La majorité de leurs partisans croient que les Juifs ashkénazes et sépharades ne sont pas les descendants des premiers Israélites, mais des colons ultérieurs ou des prosélytes convertis. Selon eux, les véritables Israélites sont les peuples noirs d’Afrique, en particulier ceux déportés en Amérique au sein de la diaspora africaine. Ils soutiennent ceci sur la base des prophéties selon lesquelles « dans les derniers jours, il (Yahuwah) ramènera les fils et les filles d’Israël des quatre coins de la terre sur des bateaux ». Ils interprètent cela comme une prophétie réalisée lors de la traite négrière africaine, prouvant qu’il s’agit d’eux et qu’ils sont les véritables Israélites.

Eh bien, les prophéties disent exactement le contraire. Elles annoncent que Yahuwah ramène les tribus perdues de l’esclavage et de la captivité à la liberté, et non l’inverse. Mais ceci n’est qu’une parmi les nombreuses contradictions. Je ne veux même pas en discuter ici. Je signale simplement, à titre d’avertissement, la fausseté de cette théorie. Ceux qui en sont les captifs doivent impérativement en sortir et non par bateau, mais principalement dans un sens spirituel.

Essentiellement, le sentiment de supériorité noir et une fausse identité, une fausse élection qui s’est développée dans l’esprit meurtri de ceux qui ont été réduis en esclavage durant des siècles en une forme de compensation pour les blessures qu’ils on subis de la main de l’homme blanc.

Il ne s’agit de rien d’autre que d’une forme moderne de théologie du remplacement taillée sur mesure pour les Noirs, dont le seul objectif n’est pas la destruction du véritable Israël, mais principalement l’anéantissement definitif de l’identité, mais aussi de l’esprit de ceux qui adhèrent à cette théorie.

Leurs affirmations selon lesquelles ils sont les vrais Juifs sont principalement basées sur le verset suivant du Deutéronome et qu’ils n’ont cesse de citer : « Et Yahuwah te ramènera sur des navires en Égypte, et tu feras ce chemin dont je t’avais dit: Tu ne le reverras plus! Là, vous vous offrirez en vente à vos ennemis, comme esclaves et comme servantes; et il n’y aura personne pour vous acheter. » Deutéronome 28:68

Mais ici, la question se pose : peuvent-ils lire l’anglais ou toute autre traduction s’ils parlent également d’autres langues, y compris l’hébreu ? L’un d’entre eux a-t-il été ramené en « Égypte » jusqu’à ce jour, essayant de se vendre à la population locale sans succès ? Ils ont été amenés en Amérique, où malheureusement les gens voulaient justement en faire leurs esclaves et ils ont réussi.
Les Juifs de la diaspora quant à eux se sont bel et bien retrouvés à nouveau en « Égypte », dans la diaspora du monde, mais personne n’a voulu de nous. Nous avons essayé de nous assimiler et de faire partie de leurs nations pendant 2000 ans, mais sans succès. Tôt ou tard, ils finissent par nous expulser, voire nous tuer. Ceci est un fait historique !
De plus, plusieurs prophéties concernant le rassemblement du peuple élu parlent de son retour sur des chameaux, des navires et des chars à Jérusalem, en Terre Sainte, depuis les quatre coins de la terre. RETOUR en Terre Sainte et non en Égypte ! Cela est visible depuis le milieu du XIXe siècle et surtout depuis 1948, lorsque l’État d’Israël renaît.

Non seulement il n’y a aucune base historique à cette question, mais l’accomplissement des signes, des miracles et des prophéties vécus au cours des siècles, et surtout au siècle dernier, confirme tout, sauf ce qu’ils prétendent. La main d’Elohim porte et protège de manière si spectaculaire l’identité du vrai judaïsme, qu’il est inconcevable qu’il s’agisse de faux israëlites, comme je l’explique dans mes vidéos Antisémitisme et antichrétienté, ainsi qu’État d’Israël et Sionisme.

En outre, ces gens n’ont-ils pas lu les récits du Quantique des quantiques, du livre des Rois, de Samuel ou des chroniques. Lorsque la reine de Saba elle-même demande avec un certain complexe d’inferiorité que les filles de Jérusalem ne sourient pas à la vue de la couleur de sa peau, etc… Ainsi que la description de David lorsque Samuel l’appercoit pour la premiere fois? Cheveux roux, teint rosé etc…? Aucune trace de peau noir, de cheveux crépus ou de quoi que ce soit qui pourrait supposer que David ait été un africain.

Plus tard Salomon son fils a eu des enfants avec cette reine de Saba, qui eux se sont retrouvés en ethiopie et dont les descandants ont depuis également rejoint le territoire de l’État Juif moderne.

Permettez-moi d’adresser un message personnel à ces personnes qui croient en ce faux enseignement du culte israélite noir hébreu : Encore une fois, comme je l’ai commenté à certains d’entre vous, sous ma vidéo anglaise concernant la Synagogue de Satan, vous ne devriez pas vouloir devenir juifs en prenant la place des vrais – mais si parmi nous figurent également certains qui appartiennent à cette fausse synagogue car ayant un cœur de mécréant). Les noirs pouvez également devenir le peuple élu d’Elohim en acceptant enfin le Sang de l’Agneau, en naissant de nouveau et en recevant Ruach HaKodesh (l’Esprit Saint). Et ceci non au niveau théorique, mais de manière réelle, lorsque les signes et les prodiges témoigneront de votre état spirituel né de nouveau.
Tant que vous adhérés à une fausse identité et recherchez votre salut par vos actes en voulant accomplir la Loi par vous-même dans la chair et non en acceptant l’accomplissement des Commandements par le Messie et dans vos cœurs, vous demeurerez dans les ténèbres et la mort. Sans parler de votre déclaration complètement satanique qui consiste à exclure du salut tout ceux qui n’appartient pas à votre lignée sanguine !
Je peux comprendre votre animosité envers les blancs, et vous conseille ainsi de contacter des frères afro-américains nés de nouveau dans votre entourage et de leur demander de ne pas vous prêcher, mais de prier pour vous, de prier pour que vous receviez le Saint-Esprit, pour que vous vous en remplissiez, pour que vous parliez en langues que vous prophétisiez, afin que vos yeux soient enfin ouverts à la vérité de Yeshua. Passez par le baptême d’Eau et de Feu et recherchez des serviteurs d’Elohim noirs nés de nouveau qui peuvent vous aider à sortir de ces ténèbres. Là vous pourrez aussi et enfin pardonner aux blancs pour tout le mal qu’ils vous ont infligé. Je mettrai ci-dessous un lien où vous pourrez trouver des personnes dans votre environnement qui ne vous amèneront non sous le joug d’une église humaine institutionnelle, mais dans la Sainte Église, le Corps de Yahushua.

Comme nous le verrons dans ce qui suit, il existe des Israélites à la peau noire, mais cette lignée ne s’applique pas à toutes les personnes à la peau noire, ni à celles qui ont été déportées en Amérique comme esclaves.
Les Juifs à la peau noire sont à l’origine des Sémites devenus noirs par brassage et mutations au fil des millénaires et non l’inverse.

Tous les anthropologues et biologistes savent de toute façon que la couleur de la peau n’est pas le principal critère qui définit une lignée sanguine.

Rassemblement en cours en Israël

Le rassemblement se déroule à un niveau différent et plus officiel, pourrait-on dire, comme je l’explique au début. Il existe des groupes religieux israéliens qui entreprennent des recherches à travers le monde à la recherche des descendants des tribus perdues, en se basant sur des données historiques et génétiques. Ainsi, on peut lire que des dizaines de Benei Menasse (fils de Menasse), découverts quelque part en Asie centrale, ont été ramenés de Chine à Eretz. Les membres des autres tribus sont également retrouvés en Afrique noire, notamment au Soudan, en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud. Ces groupes ont vécu en marge de la société pendant des siècles, observant à la fois des coutumes juives talmudiques, ainsi que des décrets mosaïques originaux. Il est donc intéressant de noter qu’ils ont intégré des éléments judaïques post-babyloniens, dont l’origine demeure quelque peu obscure. Pour les juifs traditionnels, ce dernier point est interprété comme une confirmation que la doctrine orale ne provient pas de Babylone, mais fait partie de la révélation reçue par Moïse directement de l’Éternel sur le mont Sinaï. Selon moi, il est clair qu’au fil des siècles, ces groupes ont rencontré des juifs itinérants qui leur ont transmis les « réformes », ce qui ne prouve en rien l’inspiration divine de la littérature talmudique ajoutée à la Torah. Mais ceci, ce n’est pas l’objet de cet article.

Il est intéressant de noter que la lignée de ces Israélites en Asie et en Afrique remonte effectivement à Jacob, et même au sein de chaque groupe ethnique, on peut trouver des descendants d’Aaron, des Cohanim. Cela est confirmé par la génétique elle-même.

C’est ainsi que nous rencontrons des gens qui n’étaient pas parmi nous jusqu’à présent et qui sont des Israélites ressemblant à de parfaits Africains noirs, à des Indiens ou à des Asiatiques aux yeux bridés.

Il est indéniable que le rassemblement est en cours et se poursuit à ce niveau également. Cependant, en se basant sur les prophéties qui évoquent le rassemblement du peuple dans les derniers temps, il est important de noter que cela ne se limite pas aux dernières décennies ou années. Les « derniers temps » font référence à l’ère qui a débuté au temps de notre Messie. En effet, sur la base de ces révélations, Yeshua a fait remarquer à ses contemporains que les derniers temps avaient déjà commencé.

Ces plus de 2000 ans de période de grâce sont les derniers temps durant lesquels le rassemblement des tribus israélites se déroule de manière inaperçue.

De nombreux individus, y compris des chrétiens et des militants palestiniens, tentent d’associer les Juifs revenant en Israël, en particulier en provenance d’Europe de l’Est, avec les « faux Juifs » mentionnés dans le Livre de l’Apocalypse, souvent désignés comme la « synagogue de Satan ». Je traite de ce sujet dans un autre enseignement, et il est vrai que de nombreux Juifs authentiques d’origine peuvent être inclus dans ce groupe. Cependant, de plus en plus d’indices suggèrent que les Khazars pourraient également être les descendants des Israélites déportés, et que les masses de Juifs européens qui se sont installées en Israël n’attendent tout bonnement que leur identité tribale d’origine leur soit enfin révélé.

Comme je l’explique ailleurs, l’appartenance à la « synagogue de Satan » ne concerne que ceux dont l’esprit a été tellement corrompu qu’ils servent les intérêts de Satan tout en se cachant derrière une identité juive. Les adeptes juifs de Satan, bien qu’ils puissent être présents dans le sionisme, l’orthodoxie juive, voire même le christianisme, ne représentent pas l’ensemble des individus classés en tant que juifs.

L’importance de reconnaître les signes

Il est important de signaler lorsque certaines prophéties, attendues par de nombreux croyants, sont déjà en cours de réalisation. En effet, lorsqu’une prophétie est en train de se concrétiser ou a déjà eu lieu, il est essentiel que ceux qui l’attendent la reconnaissent, car cela peut avoir des implications sur la compréhension des signes ultérieurs et de l’émergence d’autres prophéties. Si l’on ne reconnaît pas les processus en cours comme des événements prophétiques, car on s’attend à quelque chose de différent dans le futur, alors on risque de passer à côté des manifestations des prophéties suivantes.

La renaissance de l’État juif est un signe crucial, mais il est encore plus significatif de comprendre que toutes les tribus juives sont déjà en train de se rassembler à l’intérieur de cet État. Cela nous permet de saisir à quel point les temps sont proches.

Comme par exemple et entre autres le fait que l’Antéchrist est non seulement présent quelque part dans le monde, mais il est également possible d’identifier qui il est. De plus, il est intéressant de se demander sous quelle forme et sous quel titre le traité de 7 ans, mentionné dans Daniel, sera confirmé avec les nations.: Sommet sur le climat, Cop 28, Roi Charles III.

Ce dernier se dévoilera bientôt au monde prétendant être le descendant du roi David, afin de tromper une partie importante des Juifs qui l’accepteront en tant que Messie. Nous devons savoir qu’il n’est pas non-plus descendant de Judah, mais bien de la tribu de Dan, comme les prophéties concernant l’antéchrist nous l’annoncent. Et de nombreux membres de la tribu de Dan se sont installés au cours de l’histoire sur le territoire du Pays de Galles, dont l’Antéchrist était encore très récemment le prince durant des décennies.

Cela est d’autant plus important parce que lorsque nous attendons qu’une prophétie se réalise et que nous ne nous rendons pas compte qu’elle est déjà en cours, voire très avancée, nous risquons de ne pas reconnaître l’émergeance des événements suivants, car nous n’acceptons pas leur actualité.

Un autre rassemblement en cours

Entre-temps, le rassemblement d’un autre peuple, le Corps du Messie, c’est-à-dire l’Église composée du peuple symboliquement caractérisé dans les prophéties par le nom d’Éphraïm, se poursuit et arrive bientôt à sa fin. Contrairement à ce que beaucoup ont entendu et appris, Juda ne représente pas l’ensemble des Juifs, tandis qu’Israël représenterait de manière symbolique les Nations. Juda fait référence aux tribus du sud, tandis qu’Israël désigne les tribus israélites du nord un point c’est tout. Il ne faut pas compliquer les choses. Les Nations sont mentionnées de manière symbolique dans les prophéties par Ephraïm, l’un des fils de Yossef (préfiguration de Yeshua) et qui fut adopté par Yaakov (Jacob) tout comme le Père adopte les fils des Nations qui acceptent l’Alliance avec Yeshua.

Si tu n’es pas d’origine juive et que tu n’as pas encore conclu d’alliance avec Christ, sache que dans la chronologie de la promesse de rassemblement, Juda et Israël ne sont pas encore au premier plan, mais bien vous, les Nations ! Grâce à la mort de Yeshua sur la croix, ton rassemblement dure depuis 2000 ans, une période qui touchera bientôt à sa fin, peut-être dans quelques années, voire quelques mois seulement. Nous ne voulons pas que tu te retrouves laissé de côté, alors ne continue pas de rejeter l’Évangile qui t’a sûrement déjà été prêché à de nombreuses reprises.

Et si tu es d’origine juive, la même invitation te concerne. Bien que tu aies encore un peu de temps pour envisager ta conversion, il est essentiel de noter que lorsque tout le peuple reconnaîtra finalement Yeshua comme le Messie, conformément à la promesse, le fait de savoir déjà et de retarder ta soumission pourrait être perçu comme de la rébellion, voire de la tiédeur. Il serait préférable pour toi d’abandonner dès que possible les fausses traditions judaïques talmudiques qui continuent de nier l’identité du véritable Messie. Car si tu as déjà commencé à reconnaître l’identité du Messie en toi et que tu hésites à faire le pas par crainte d’être rejeté par ta communauté et ta famille, traverser la période de tribulation qui s’annonce pourrait s’avérer beaucoup plus compliqué pour toi. Il est également crucial de rappeler que

l’Alliance et la protection, s’applique uniquement à ceux qui osent prononcer et confesser le nom de celui en qui ils croient : Yeshua

C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 10:32-33

Cela s’applique à tous les fils d’Adam : il faut d’abord reconnaître notre état de péché, le rejeter avec dégoût, puis accepter la personne du Sauveur pour retrouver notre Shalom, notre paix avec le Père. Ensuite, Ruach HaKodesh, le Saint-Esprit, remplit nos âmes et notre sanctification commence. C’est ainsi que nous recevons la vie éternelle par le sang de l’Agneau d’Elohim : Yahushua.

VERSION VIDÉO

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