Tu ne favoriseras point le pauvre dans son procès.

Exode 23:3

Aux yeux de Elohim,

la discrimination positive est tout aussi haïssable que la discrimination négative.

Dans une société humaniste jusqu’en dans la mœlle comme la nôtre, influencé par les idéaux socialistes, communistes, libéraux, etc., l’application et l’amour du travail tend à devenir quelque chose de méprisable et de honteux. Les fruits qui en découlent sont aussi vus comme provenant de l’exploitation de ceux qui dans beaucoup de cas refusent simplement de travailler. L’homme béni du travail de ses mains est de moins en moins respectable aux yeux de l’opinion publique et n’est plus considéré comme un exemple à suivre. L’homme moderne n’a qu’une seule idée en tête, s’enrichir au plus vite et ce, en travaillant le moins possible. Beaucoup se résignent, car voyant n’avoir aucune chance de s’enrichir de la sorte, ils choisissent la voie de la pauvreté, celle de ne rien devoir faire. Les bosseurs sont ainsi rapidement en proie à toutes sortes de calomnies quant à l’origine douteuse de leur aisance. La jalousie doublée de la paresse est un ennemi sans merci.

Il existe naturellement des gens qui doivent leur fortune à la truanderie, mais ici je me borne à analyser les cas où les gens reçoivent ce qui leur est dû, lorsque Yahuwah bénis les hommes, indépendamment du fait d’être croyant ou pas, en fonction du labeur accompli.

Beaucoup de pauvres quant à eux s’enfoncent en raison de leur paresse, de leur désistement de leur refus de se battre pour vivre. Il est manifeste que la pauvreté de nos jours est dans bien des cas et dans bien des régions un mode de vie souvent choisi de manière consciente. Ceci découle non seulement de la fainéantise mais d’un amour-propre effréné qui empêche certaines personnes d’accepter que quelqu’un leur donne des ordres ou leur dise ce qu’ils doivent faire. Il s’agit en somme de la violation de la loi, celle du respect des princes. Il serait donc injuste de favoriser quelqu’un juste sous prétexte qu’il soit pauvre. L’habit de fait pas toujours le moine, même dans leurs cas. Le riche peut parfois lui aussi avoir raison face à un pauvre. Ce n’est pas toujours le cas contraire.

Car le riche ne s’est pas forcément enrichi sur le dos des autres et le pauvre est souvent son propre oppresseur.

De nos jours, les apparences sont de plus en plus trompeuses en ce sens.

Nous pouvons souvent être les témoins de la façon dont certain sont capables d’utiliser leurs défauts, qu’ils soient d’ordre corporel, monétaire voir spirituel afin de rendre la vie dure à ceux qui ont reçu plus qu’eux. J’ai déjà vu des petites-sœurs hystériques crier à longueur de journée afin que ses parents réprimandent son frère ainé sans même poser de questions. Il était automatiquement tenu pour responsable des cris de sa sœur, car étant mâle, plus grand et plus fort que la pauvre petite. J’ai été plusieurs fois le témoin de la façon dont ce garàon était constament battu par ses parents.

Ce genre d’injustice peut être observé entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, entre faibles et forts, petits et grands, vieux et jeunes, majorités et minorités et naturellement dans le conflit israélo-arabe. La mauvaise foi et la jalousie en poussent beaucoup a calomnier l’autre afin d’apaiser leurs frustrations et leur complexe d’infériorité.

Autrefois, ce furent les pauvres qui subissaient des injustices dans la grande majorité des cas. Aujourd’hui, la balance commence à peser de plus en plus dans le sens opposé dans le monde dit développé.

Il existe en outre des nations suicidaires qui permettent à des masses de gens de vivre sur le dos du contribuable sous prétexte d’appartenir à des couches sociales ou ethniques défavorisées empêchant ainsi ces gens de reconnaitre leur maladie afin d’en guérir étant donné que l’argent leur tombe dans les poches chaques mois et ne ressentent ainsi pas le besoin de s’arracher à cet engrenage maléfique et destructeur.
Il faut nous rappeller le commandement qui nous invite à aider notre prochain à relever son âne lorsque ce dernier tombe sur le bord de la route et non de le relever à sa place, mais bien en lui prétant main forte. Un dicton célèbre renforce aussi cette loi, lorsqu’il est dit de : « Ne pas donner un poisson au pauvre, mais plutôt une canne et lui apprendre à pécher avec ».

Mais j’ai déjà vu pareils cas en milieu chrétien. Lorsque des frères se chamaillent entre-eux et les jeunes n’arrivent pas à accepter la présence de plus anciens qu’eux, commencèrent à les calomnier. Je connais des personnes plus grandes et plus âgées en esprit qui ont été obligées d’abandonner leur communauté tellement cette loi n’était pas respectée par ceux qui étaient chargés de porter le jugement, c’est- à-dire les plus âgés, les dirigeants. La défense aveugle et excessive des plus petits ne lui ont même pas permis de faire valoir ses droits et d’être écouté afin de pouvoir se défendre contre les accusations assez graves qu’il lui avaient été porté. On a simplement voulu lui faire avouer des péchés qu’il n’avait pas commis et a donc ainsi été obligé de s’en aller et faire fructifier ses talents ailleurs.

Le message de ce commandement pour nous aujourd’hui reste simple : Mettons-nous toujours aux côtés de celui qui est honorable aux yeux de l’Éternel, de celui qui respecte Sa Parole. Tout comme il est défendu d’accepter de l’argent afin de ne pas détourner notre jugement, il faut à tout prix éviter de nous baser sur l’apparence et les signes extérieurs de richesse, voir de pauvreté ! Notre eprit de compassion et d’empathie – bien qu’étant des qualités très nobles qu’il faut absolument préserver et entretenir – peuvent malgré tout facilement nous induire en erreur s’ils ne sont pas sous le contrôle de l’Esprti Saint et si on les laisse fonctionner à leur guise selon nos sentiments humains.

Voir également: Défense du pauvre

VERSION VIDÉO

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