(où il sera également question des transfusions sanguines et transplantations d’organes)

Vous ne mangerez point de sang, ni d’oiseau, ni de bétail, dans tous les lieux où vous habiterez. Lévitique 7:26

La Bible nous explique la raison de cette interdiction. Le sang n’est autre que le récipient de l’âme.

Les juifs sont très méticuleux quant à la préparation de la viande. Ils ont des méthodes infaillibles pour extraire la moindre goute de sang de la viande crue avant de la cuisiner et de la manger. (On la fait tremper dans de l’eau tiède et salée, ou bien on la grille à feu ouvert, etc.) L’interdiction de la consommation du sang vise principalement à éviter l’esprit de la violence. La vision et le contact constant avec le sang est susceptible d’ouvrir des portes vers la sauvagerie et l’escalade de la violence entre les hommes et envers les animaux.

Il est en outre bien connu que la consommation du sang est le point culminant des cultes païens qui a pour but d’accéder et de rentrer en contact avec le monde des esprits.

Tout le monde sait aussi qu’il vaut mieux éviter de nourrir les chiens avec de la viande crue, de peur qu’ils ne deviennent agressifs et incontrôlables.

Qu’est-ce que le sang?

Toute superstition mise de côté, nous pouvons affirmer que la consommation du sang représente une sorte de fusion avec l’animal ou l’individu en question. C’est la raison de l’interdiction. Les païens utilisaient cette méthode consciemment pour acquérir les caractéristiques des êtres vivants dont ils buvaient le sang. Il s’agit d’un acte de spiritisme et de sorcellerie. La consommation de sang peut avoir pour conséquence l’intrusion du démon dans l’esprit de la personne qui la pratique.

La transplantation d’organes est un cas similaire. De nos jours, nous connaissons de nombreux témoignages de personnes ayant subies des greffes d’organes et qui nous rapportent en quelle mesure leurs goûts ont changé depuis qu’un rein étranger leur a été implanté dans leur corps, et quels souvenirs étranges sont entrés dans leur esprit après avoir subi une transplantation cardiaque. Souvent, les goûts culinaires, et dans de nombreux cas, même les souvenirs des donneurs – qu’il soient toujours en vie ou non -, continuent à vivre à l’intérieur de la personne qui a reçu l’organe donné pour que sa vie soit sauvée.
Ici également, nous pouvons constater que, contrairement aux sciences humaines, les révélations bibliques se révèlent à nouveau être vraies. Les sciences ont essayées de nous faire croire que les organes sont de simples tissus cellulaires inertes rouages sans fonction métaphysique d’un mécanisme purement physiologique. A présent, nous avons la preuve que ce sont ici encore et une fois de plus les versets bibliques qui renferment la vérité ultime concernant le sujet. Nous lisons en effet dans la Parole d’Elohim qu’Il sonde les cœurs et les reins. Il semble ici évident que ces organes ne sont pas considérés comme de simples pompes et autre filtres biologiques, mais remplissent bien eux-aussi une fonction spirituelle outre leur travail physique :

Moi, Yahuwah, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres. Jérémie 17:10

Il parait évident qu’il ne s’agit pas de simples symboles soulignant le caractère profond et omniscient du travail d’inspection de l’Éternel, en le présentant comme quelqu’un qui est capable d’aller nous examiner et de nous voir jusque dans nos organes internes. Mais ces organes sont spécifiquement les centres des désirs physiques et des pensées psychiques de l’être humain. Nous savons que le rein stimule le désir sexuel lorsqu’il est touché ou caressé de l’extérieur. Selon les rapports, le cœur semble quant à lui être l’un des centres de la mémoire de l’homme, outre le cerveau !

Sur la base des observations et des recherches de scientifiques laïques, on sait depuis longtemps que l’estomac travaille en collaboration directe avec le cerveau. Les scientifiques ont découvert que les mêmes neurones et synapses existent dans notre estomac que ceux que l’on connaissait déjà exister dans le cerveau. La pensée et l’activité cognitive y sont actives de la même manière et les deux organes communiquent et travaillent constamment ensemble. C’est pourquoi, il est aussi important de faire attention à ce que nous mangeons et buvons, et le lien entre le jeûne et la purification de l’esprit prend ainsi tout sons sens.

Qu’est-ce que cela signifie pour nous au quotidien ?

Pour ceux qui considèrent la Loi, c’est-à-dire la Torah, c’est-à-dire l’Ancien Testament, comme fondamentalement dépassé et obsolète, même à la lumière des paroles mal interprétées de Paul, l’interdiction de la consommation de sang est l’une des lois les plus fondamentales à laquelle chacun doit obéir, quelle que soit son âge spirituel, qu’ils soit juif ou grec, chrétiens ou non.

Car il a paru bon au Saint Esprit et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu. Actes 15:28-29

Ce message s’adresse à ces frères fraichement nés de nouveau, d’origine grecque et qui furent directement poussés par les Juifs à obéir à la loi de Moïse de façon pharisienne, c’est-à-dire en s’y conformant selon la lettre.
Paul protège ces enfants en esprit de toute rigueur qui ne serait pas approprié à leur jeune âge en esprit. Il souligne cependant l’importance pour tous, indépendamment de notre maturité spirituelle de bien s’abstenir des choses énumérées ci-dessus, parmi lesquelles figure également la consommation de sang !

Outre le fait d’éviter de manger du boudin noir, du sang frit, des omelettes mélangés à du sang et d’autres aliments similaires, y a-t-il quoi que ce soit d’autre auxquelles nous devrions faire attention ? Cela en vaut-il la peine de préparer la viande comme le font les juifs religieux en la trempant dans de l’eau salée quelques minutes avant la préparation, etc ?

Je pense que cela en vaut la peine en effet et ne nous nuirait en aucun cas ! Il existe cependant une version beaucoup plus sournoise et grave de la consommation de sang, qui, hormis les Témoins de Jéhovah, échappe à l’attention de pratiquement tous les chrétiens. Même s’ils y pensent, ils ne peuvent pas résister à la tentation de mettre leur confiance en les médecins et la science au-delà de leur foi en Elohim. Je veux parler ici de ces cas lorsque le sang n’est pas ingurgité par voie orale et gastrique, mais injecté directement dans les vaisseaux sanguins par voie intraveineuse par le biais de ce qu’on appelle communément : la transfusion sanguine.

Lors de ma dernière hospitalisation, il y a quelques années pour une opération mineure, j’ai refusé de signer cette fameuse déclaration que les médecins nous apportent avant toute opération et qui consiste à donner notre accord en vue de subir une transfusion sanguine, c’est à dire recevoir du sang étranger en cas de complication. Il m’a immédiatement demandé si j’étais témoin de Jéhovah ? Après avoir dit que je n’ai jamais rien eu à voir avec cette secte qui nie la divinité de Yeshua, je lui ai signalé que, malheureusement, à part eux, aucune autre mouvance chrétienne ne fait preuve d’un comportement légitime entre autres, concernant ce sujet particulier. La question du refus des transfusions sanguines ne devrait depuis longtemps plus se poser dans la vie des disciples du Messie.


Même chose dans le cas de la transplantation d’organes mentionnée ci-dessus. Le manque de foi et la trop grande confiance que mettent les gens dans les sciences a une limite bien claire, une ligne bien rouge, celle du sang et naturellement des organes qui en aucun cas ne doivent être transférés ou transplantés d’un corps à un autre.
Ces choses sont propriétés exclusives de l’individu qui les a reçus de la part du Créateur. Toute intervention à ce niveau est le piétinement direct de l’œuvre Créatrice de Yahushua. Le don d’un organe en vue de sauver une vie humaine de manière humaine est également le piétinement de l’œuvre Rédemptrice du même Sauveur qui a fait le don à toute l’humanité, non pas seulement d’un ou de plusieurs organes, mais de tout son Corps de de toute sa personne. Ce sacrifice qui a été fait non pas uniquement, afin de pardonner nos péchés, mais également, afin de guérir de toute maladie, selon Sa volonté et si la foi du malade et de sa famille est assez forte.

Nous sommes arrivés à un point très douloureux, mais je peux déclarer en toute responsabilité que quiconque se trouve dans une telle situation ne doit en aucun cas accepter aucune de ces solutions. Si nos prières à Elohim, nos demandes de guérison et de restauration au nom de Yeshua, par imposition des mains, ne nous libèrent pas de notre état mortel, même si nous sommes en règles devant le Père et qu’il ne s’agit pas d’une épreuve ou conséquence d’une transgression quelconque, alors nous devons nous incliner et accepter qu’Elohim a donné, à présent Elohim reprends notre propre vie ou celle de nos proches !

Sans parler aussi du fait : qui se donne le droit de déclarer qu’une personne est décédée et à quel moment l’est-il de façon irreversible ? Car les organes sont extraits des défunts très peu de temps après leur mort cérébrale avant la mort biologique définitive et ce, justement, afin d’obtenir le produit le plus frais possible – si je puis m’exprimer ainsi. Ici aussi l’homme se fait juge et se donne droit de vie et de mort sur les autres. Sans non plus oublier le fait que retirer quoi que ce soit du corps d’un humain crée à l’image d’Elohim est un acte semblable à l’acte d’incinération qui est une intervention violente et destructrice de la créature par excellence qu’Elohim a crée, la couronne de la création: le corps humain. Ici à nouveau l’homme s’approprie le droit de détruire et de réduire en cendre son propre corps, acte infâme que même la plupart des chrétiens dit protestants pratiquement sans aucun problème de conscience jusqu’à aujourd’hui. C’est du pur suicide et plus encore qu’un meurtre, car il s’agit de la destruction de ce corps qui doit être en attente de la résurrection, afin de comparaître devant le tribunal celeste qui est ainsi de manière symbolique annihiler comme pour l’envoyer de manière arbitraire et prématuré directement à la seconde mort.

Si tu es né de nouveau, ton sang a été purifié par le Sang de l’Agneau et c’est Ruach HaKodesh qui afflue dans ton corps. Introduire un autre sang dans ton corps qui est devenu le temple de Ruach HaKodesh, le sang de porcs et d’autres esprits étrangers, ou même le sang d’un autre frère né de nouveau, entrainerait sa profanation directe.

Je suis même allé jusqu’à me demander : et si l’on mettait de côté quelques doses de son propre sang, en cas d’urgence éventuelle plus tard ? Alors outre le fait que la pensée-même d’un pareil acte serait le témoignage d’une grave incrédulité, c’est pourquoi je ne me suis permis d’examiner la question qu’à un niveau hypothétique, notre propre sang plus âgé porte également l’empreinte de notre état psychique et spirituel antérieur, état d’où, espérons-le, avons déjà évolué depuis par le processus de sanctification. Même dans ce cas, nous nous réinfecterions avec notre propre sang antérieur, donc plus impur, et nous retomberions dans un état spirituel antérieur.
Voici donc un raisonnement typiquement juif qui pourrait être digne de se retrouver dans le Talmud (qu’Elohim nous en préserve, il y a déjà assez de bêtises dedans que pour encore en rajouter), mais qui illustre bien que la transfusion ou tout autre transplantation de parties du corps humain n’est en aucun cas une solution viable en ce qui concerne les disciples de Yahushua.

L’essenciel est de NE PAS le faire, comme Paul nous en a tous prévenu !

Tourne-toi vers le Grand Prêtre !

Il existe également des lois très spécifiques dans l’Ancien Testament concernant ce qu’une personne doit faire lorsqu’elle tombe malade. Déjà à cette époque, il n’y est fait mention d’aucune forme de médecine ! C’est le grand prêtre qui devait être consulté lorsqu’une quelconque forme de lèpre apparaissait sur des personnes, des animaux, des maisons ou d’autres objets.

Ces maladies apparaissaient toujours lorsque la personne, la famille ou la communauté concernée n’était pas en ordre avec les Commandements du Père, par conséquent et je dirais, en tant que signe visible de la pathologie spirituelle, la maladie apparaissait également au niveau physique, de sorte qu’ils puissent se rendre compte de la nécessité de se remettre en ordre avant tout sur le plan spirituel. On peut également observer dans l’Ancien Testament que la maladie et la famine étaient conséquences directes de l’insoumission du peuple et de ses dirigeants. Lorsqu’un roi particulier de Juda ou Israël marchait en obéissance devant Elohim, le royaume était épargné de toute forme de mal (maladies, pauvreté, guerres, etc). Il s’agit d’une promesse faite dans la Torah selon laquelle la violation de la loi, la désobéissance et la rébellion entrainent avec eux des fléaux tels qu’ils sont décrits dans Deutéronome 28:15-45.

Étant donné que le système social et l’ordre juridique du peuple juif de l’Ancien Testament est le modèle direct de la façon dont le Corps du Christ devrait s’articuler et fonctionner aujourd’hui, mais dans sa version définitive et parfaite par l’action de l’Esprit Saint (Ruach Hakodesh), le message est le même aujourd’hui qu’il l’était à l’époque et encore davantage, dès lors que nous connaissons le Messie en personne :

S’il y a un problème, nous ne pouvons nous tourner uniquement que vers notre Grand Prêtre Yahushua !

Il arrive que nous ne soyons en transgression que dans la mesure où nous nous arrêtons à un certain niveau spirituel d’où nous refusons ou ne pouvons ou ne voyons pas la nécessité de faire le pas suivant dans notre processus de sanctification. La maladie et d’autres fléaux peuvent ainsi s’avérer être une véritable grâce dans ces situations, car si pour une raison quelconque, intérieurement, nous sommes momentanément incapables ou non-désireux de capter et de reconnaitre les messages spirituels que Ruach HaKodesh veut nous communiquer, alors ce dernier ne voulant pas notre perte, nous offre de faire passer le message par un niveau plus bas et nous fait ressentir et voir de nos yeux au plan physique ce qu’est sa volonté. Car à ce niveau là, à la surface tout homme est capable de percevoir qu’il y a un problème.

Ce n’est qu’après cela, après avoir remis notre relation en ordre avec le Père, que nous pouvons continuer à recevoir les bénédictions telles qu’elles peuvent être lues dans la partie précédente de Deutéronome chapitre 28 aux versets : 1-14.

Et à présent voyons comment se passe la rencontre avec ce Grand Prêtre vers lequel nous devons nous tourner :

Buvons quand-même du sang !

Dans la Bible, il existe malgré tout un autre commandement:

Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Jean 6:54-55

Les paroles de Yeshua dans le Nouveau Testament sont claires, mais semblent contredire le commandement du Père, selon lequel il est interdit de consommer le sang, même celui de l’agneau de la pâque.

En effet, le sang de Yeshua, de l’Agneau d’Elohim est véritablement le seul et unique sang qui peut et qui doit même être consommé, sans quoi le don de la vie éternelle ne serait pas possible. La consommation de son sang est prescrite, afin de fusionner avec Lui, pour que son Esprit Saint nous pénètre et nous imprègne pour que nous soyons purifiés du péché et de la mort qui s’en suit. Son Esprit est le seul avec lequel nous devons fusionner tous.

À ne pas confondre avec les séances de transsubstantiation perpétrées par certaines églises chrétiennes qui font tout sauf se souvenir de l’acte Unique de Rédemption. Il s’agit d’un sacrilège où des prêtres païens se permettent de réitérer le sacrifice de Yahushua de manière arbitraire et illégitime jouant ainsi les petits dieux. Cet acte infâme retombe naturellement dans la catégorie des séances de spiritisme comme n’importe quel autre culte païen.

La médecine connait le cas de l’exosanguino-transfusion; lorsque survient une incompatibilité entre le groupe sanguin de la mère et de son nouveau-né. Le sang du bébé doit être complètement remplacé par un autre sang, afin de préserver sa vie. Nous devons savoir que nous naissons tous avec un sang impur et incompatible avec celui du Père. Nous sommes porteurs des péchés de nos aïeux et nous héritons de la promesse de la mort faite à Adam dès notre naissance.

Nous avons cependant la possibilité de subir cette exosanguino-transfusion par le Sang de Yeshua.

Lorsque nous naissons de nouveau en esprit, il se passe exactement cette même intervention « médicale ». Cette opération se réalise désormais en Esprit, c’est ce que nous appelons le processus de la Sanctification.

Lorsque l’Esprit du Messie, l’Esprit Saint commence à affluer en nous, évacuant petit à petit l’esprit impur, l’ancien sang intoxiqué, afin de prendre sa place et de nous raviver. Lorsque le Messie nous juge par ses Lois, nous absout et reprend le pouvoir sur cette nouvelle partie de notre être en y envoyant l’Esprit Saint, en y injectant un sang purifié. Lorsqu’il évacue peu à peu le pouvoir de Satan pour reprendre ses droits sur toutes les sections de notre vie. C’est ainsi que le vieil homme devient nouvelle créature.

Suite au baptême par l’eau, vient le baptême du feu, puis le baptême par le sang, lorsque la passation de pouvoir se concrétise.

C’est lui, Yeshua HaMashiah, qui est venu avec de l’eau et du sang; non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage: l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. 1Jean 5:6-8

Dans un sens plus large, cette transfusion/remplacement sanguin n’est rien d’autre que le processus de greffe et de greffe à nouveau dans l’olivier franc. Voir tout le chapitre 35 d’Ézéchiel et les paroles de Paul dans Romains chapitre 11 versets 24 et 25.
Une fois la branche greffée ou regreffée, la sève de la racine repousse progressivement l’ancienne, la sève étrangère accumulée dans la branche, afin de prendre sa place pour que la branche puisse vivre d’elle à partir de là.

Voilà comment s’opère la naissance à nouveau des individus, le renouveau du christianisme, ansi que la Sanctification de ces derniers en vue de ressembler chaque jours davantage à notre Maître Yahushua.

VERSION VIDÉO

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