Peut-on concilier la foi et la science ?
Cette question ne pouvait même pas se poser il n’y a pas si longtemps. La foi et les sciences formaient une unité inséparable. Pendant des milliers d’années, dans toutes les civilisations, la physique ne pouvait être interprétée que dans son contexte métaphysique, et ce fut également le cas dans l’Europe chrétienne, où les différentes églises fondèrent les premières universités et académies des sciences et financèrent la recherche scientifique. Le processus de séparation a commencé pendant la Révolution française qui, en peu de temps, a complètement divisé les deux camps pour finalement les mettre en opposition. Le nouveau système mondial ainsi nouvellement créé et qui fut basé sur les piliers de l’athéisme matérialiste, a utilisé la science pour discréditer la révélation biblique et pour faire de la science la nouvelle religion humaniste mondiale où l’homme s’est substitué à Elohim.
Existe-t-il des scientifiques croyants ?
Parmi nos grands scientifiques, il y en a pas mal qui avaient une certaine foi en un dieu sous une forme ou une autre. La moitié des scientifiques vivant actuellement aux États-Unis prétendent croire en ce qu’ils appèlent « Dieu« .
« Je veux savoir comment Dieu a créé le monde. »
a déclaré autrefois Einstein, bien qu’il ait professé être agnostique et rejeté le concept d’un dieu personnifié. De plus, peu de gens savent que Newton, le père de la physique moderne, était théologien de formation et que la plupart de ses travaux sont liés à la théologie et non à la physique.
Existe-t-il une bonne et une mauvaise science ?
En fait, nous ne pouvons pas parler de mauvaise science, à moins de penser à ces cas où la science n’est pas utilisée pour le bénéfice de l’humanité, mais contre elle. Il existe des disciplines scientifiques qui tirent des conclusions basées sur l’observation et l’expérience. Ce sont ce que certains appellent les Sciences opérationnelles. D’autres disciplines connues sous le nom collectif de Sciences Naturelles, sont en fait des
disciplines historisantes pseudo-scientifiques hautement imprécises et arbitraires, dont les conclusions reposent en grande partie sur des hypothèses.
Dans de nombreux cas, les scientifiques laïcs des sciences opérationnelles ne considèrent pas les sciences naturelles comme étant véritablement de la science, mais souvent les associent plutôt à la philosophie voire à la littérature. En effet, l’histoire naturelle élabore des théories à partir de vestiges archéologiques dont l’origine est ne peut que rarement être prouvée avec précision.
L’exemple le plus connu de ces erreurs « scientifiques » est le célèbre homme du Nebraska, lorsque le chaînon manquant tant attendu et apparemment retrouvé a été identifié sur la base d’un seul os, qui s’est avéré plus tard être l’une des molaires d’un cochon mort quelques décennies plus tôt.
La physique, la chimie et la biologie sont des sciences tangibles, immédiatement observables, dotées d’outils d’expérimentation et de mesure sérieux. Ces outils hautement utiles nous ouvrent le champs, non seulement sur l’apparence extérieure, mais aussi sur les facettes cachées et merveilleusement complexes du monde crée.
Il existe d’ailleurs une partie de la communauté scientifique, ceux que l’on nomme les créationnistes, qui travaillent en utilisant tous les outils et autres moyens scientifiques à leur disposition pour justement renforcer la véracité et l’exactitude des révélations bibliques.
La relation entre la foi et le darwinisme
De nombreux chrétiens par contre, dont certains sont des scientifiques eux-mêmes, ainsi que la plupart des théologiens, croient pleinement que les milliards d’années, voire l’évolution telle qu’elle nous est présentée par Darwin, rentrent parfaitement bien dans le contexte des révélations bibliques qui selon eux ne sont que des symboles. Il existe dans ce pays, des professeurs de religion protestante qui enseignent aux enfants dans les écoles qu’Adam et Eve étaient deux singes. Après tout, selon eux, Elohim s’est révélé à l’humanité de manière symbolique, comme en paraboles, car, selon eux, celle-ci autrefois était très ignorante par rapport à nous hommes contemporains.
À l’opposé de ceux-ci, il y a les scientifiques créationnistes mentionnés précédemment qui affirment que bien qu’il ne fasse aucun doute que les animaux et les plantes ont la capacité de s’adapter, la théorie de l’évolution ne peut en être déduite sous la forme selon laquelle Darwin l’a imaginée.
Le monde vivant a réellement la capacité de s’adapter aux nouvelles situations environnementales et climatiques par des mutations génétiques,
mais il ne s’ensuit pas que nous descendions tous d’une sorte de bactérie. Ce processus de mutation se déroule sur quelques générations, il n’y a nullement besoin de longues périodes pour sa réalisation.
De plus, l’âge de la terre et de l’univers est considéré comme beaucoup plus jeune (environ 6000 ans). Cet âge correspond pratiquement avec l’année du calendrier juif qui compte le temps justement à partir du premier jour de la création. Nous sommes en l’an 5782. Voici donc le nombres d’années qui se seraient écoulés depuis la création du monde jusqu’à aujourd’hui selon la tradition juive.
En outre, ils attirent notre attention sur l’imprécision de la datation par les isotopes du carbone (également connu sous le nom de carbone 14) et sur le fait que les phénomènes géologiques peuvent tous être simplement expliqués par un cataclysme global semblable au déluge.
De plus, dans la lettre aux Romains 1:18-23, l’apôtre Paul fait des déclarations très intéressantes sur certains processus où l’humanité n’est plus disposée à reconnaître l’existance du Créateur, qui est clairement visible dans la nature et le monde vivant, et remplace tout cela par l’image d’oiseaux, de quadrupèdes et de reptiles. Outre les cultes des païens romains de l’époque, ces versets ne s’adresseraient-ils pas également à l’humanité darwiniste d’aujourd’hui ?
L’existence d’Elohim peut-elle être prouvée par la science ?
Malheureusement, aucune photo ou autre enregistrement audio ou vidéo concrèt représentant le Créateur n’a encore révélé à ce jour. Cependant, un concept clé a émergé dans le domaine de la physique et plus encore dans le domaine de la biologie au cours du siècle dernier : il s’agit de l’
INFORMATION
L’univers est déterminé par des constantes mathématiques. La vitesse de la lumière, le nombre et la composition des chromosomes, s’ils étaient modifiés ne serait-ce que de manière infime, tout s’effondrerait. L’information est la composante de base de l’univers et du monde vivant. Un ensemble d’informations si étonnamment complexe définit la matière et le monde qu’
attribuer cela au hasard serait en soi irrationnel.
Il y avait si peu de chance que l’univers, puis la matière, puis les étoiles/planètes et enfin et surtout la vie, apparaissent, qu’il serait déraisonnable de croire que le monde ne soit né que de lui-même, comme le fruit du simple hasard.
Selon les calculs des scientifiques d’aujourd’hui, la probabilité que notre univers se soit formé et que le monde ressemble à ce que nous voyons aujourd’hui est de 1060 dans le domaine de la physique et de 10340.000 dans le domaine de la biologie (vous avez bien lu en effet: dix exposant trois-cent-quarante-mille!). Derrière une telle quantité et précision d’informations, il est nécessaire qu’il y ait une intelligence supérieure et un but bien précis pour lequel tout ceci a été créé.
Plusieurs scientifiques tentent d’expliquer cet étonnant hasard en disant que nous vivons en fait dans une sorte de multivers, où un nombre infini d’univers naissent et s’effondrent en permanence. Et leur nombre est si grand que même de telles probabilités peu concevables peuvent survenir de temps à autre.
Cependant, nous pouvons constater qu’avec le temps les scientifiques élargissent de plus en plus l’univers au-dessus de nos têtes à outrance et de façon artificielle. Nous sommes les témoins et les victimes d’une volonté toujours plus accrue de nous faire passer pour des accidents totalement insignifiants afin que l’humanité se voie comme inutile et surout ne reconnaisse pas le poids de ses actes et décisions. On tente ainsi d’éteindre tout probleme de conscience encore actif dans le coeur des hommes afin de minimiser leur responsabilité et les conséquences de leurs actions. Puisque nous sommes si petits et cachés, qu’importe comment nous vivons, ce que nous pensons et la manière dont nous agissons. Le Créateur, s’il existe, a bien d’autres choses à faire que de veiller sur nos vies individuelles tellement insignifiantes dans ce monde si gigantesque. Ainsi, quelqu’un qui croit en la science n’arrive pas à la repentance et ne réalise pas qu’il a besoin d’un Sauveur qui le libérera de ses péchés.
Cette question soulève vraiment la question de savoir à quoi ressemble vraiment l’univers. Ce qu’on peut y observer, même avec les moyens techniques les plus modernes, est-ce réellement un monde physique comme celui dans lequel nous vivons ici-bas ? Sommes-nous vraiment si insignifiants dans un uni- ou multivers inimaginablement infini ? Aurait-ce vraiment été la volonté de Yahuwah que de nous placer dans une telle énormité et de créer d’autres mondes vides voir qui renferment eux-aussi d’autres formes de vie en dehors de la nôtre ? Peu probable !
Des découvertes scientifiques récentes hautement intéressantes
L’une des découvertes les plus importantes de ces dernières années est l’existence de la matière noire et de l’énergie sombre. L’expansion incompréhensible de l’univers tel qu’il est observé peut s’expliquer par un phénomène caché qui est invisible même pour nos appareils les plus avancés. Selon la position actuelle, l’univers est en expansion à cause de l’énergie sombre et cette expansion s’accélère. Selon les scientifiques, la mort de l’univers sera causée par cette force, lorsqu’elle deviendra si grande que même les particules ne pourront plus s’assembler et former des atomes, c’est-à-dire, dans un sens plus large, n’importe quel type de matière.
D’autre part, ils ont découvert un autre phénomène caché, qu’ils ont nommé matière noire. Les astronomes ont observé que certaines étoiles apparaissent à un endroit complètement différent dans le ciel de celui où elles devraient se positionner. Ce phénomène ne peut s’expliquer que par le fait que leur lumière dévie de sa trajectoire rectiligne en raison de l’attraction gravitationnelle d’un matériau très dense, mais invisible.
Ce qui est le plus étonnant dans cette découverte, ce sont les proportions des deux phénomènes. Basé sur les calculs
ce que nous pouvons voir de l’univers, même avec nos télescopes les plus sophistiqués, ne dépasse pas les 5 % de ce qui le constitue
Parmi les éléments qui composent l’univers, 22 % est de la matière noire et 74 % est dominé par l’énergie sombre, en tant que force de désintégration et de destruction.
Contrairement à l’énergie sombre, la matière noire est une force de cohésion qui empêche l’énergie sombre de détruire l’univers à un rythme excessif. La matière noire, bien qu’elle apparaisse dans une moindre proportion, laisse tout de même le temps au monde créé de continuer à vivre et à subsister.
Il est intéressant de noter que selon le message de la Bible, Satan, en tant qu’archange déchu, le Diable (celui qui divise / qui désunit), a reçu le pouvoir sur la terre pendant un certain temps. Nous le voyons dans l’histoire de la tentation de Yahushua, lorsque Satan a offert à notre Sauveur dans le désert de lui donner tout pouvoir sur la terre s’il acceptait de l’adorer.
Il semble que ce soient finalement les scientifiques laïques qui aient découvert les proportions de forces positives et négatives qui se manifestent dans le monde. L’ennemi juré a apparemment obtenu 74% de pouvoir sur le monde et c’est grâce aux 22%, de droit d’usufruit ou de veto que le Créateur préservé, qu’il y a encore une période de grâce, durant laquelle nous avons encore le temps de nous rendre compte du fait que tout a été créé par/pour et en Lui, c’est-à-dire dans le Messie. (Jean 1:3 – Colossiens 1:16).
Au travers de cette découverte, nous pouvons affirmer que les sciences opérationelles sont l’un des meilleurs outils pour soutenir la révélation biblique et renforcer notre foi. La science n’est pas l’opposé de la foi, mais un complément de celle-ci, et même l’une de ses meilleures amies.
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