L’âne est beaucoup moins stupide et agressif que certains mythes veulent le prétendent. La recherche scientifique ainsi que de nombreux rapports provenant des éleveurs d’âne, donnent une image très différente de ce sympathique animal qui, il n’y a pas si longtemps encore, était l’un de nos amis les plus proches et une aide très précieuse pour l’homme.

Têtu, idiot, ignorant, colérique…

Voici quelques exemples parmi les nombreuses calomnies qui sont utilisées contre lui. On se moquent également de lui pour ses grandes oreilles. Beaucoup de bêtes idées sont venues ternir sa bonne réputation d’antan. Il fut cependant l’un des principal soutien de l’humanité durant des milliers d’années. Après quelques décennies de motorisation, il est presque tombé dans l’oubli, et nous ne le retrouvons que dans quelques expressions dégradantes de notre quotidien. Il sagit pourtant d’un animal des plus discipliné apte à executer les travaux les plus sordides et qui a été le compagnon le plus fidèle de l’homme dans sa misère.

L’âne comme bouc émissaire

En dépit de ces indicateurs, nous devons nous rappeler que les oreilles d’âne que l’on plaçait autrefois sur la tête des mauvais élèves ne servait pas à l’origine à se moquer de l’enfant en question, mais symbolisait le souhait de l’adulte à voir un peu de la sagesse de l’animal passer dans la personnalité de celui qui les portes. L’âne, doux, bien élevé, attentif aux autres, concentré et rationnel était utilisé comme un exemple à suivre par les anciens professeurs aux yeux des enfants.

Il est très rare qu’il rue. S’il donne un coup de sabot à quelqu’un, c’est qu’il a une très bonne raison pour le faire. Contrairement au cheval dont les ruades sont fréquentes, l’âne ne se bat qu’en cas de danger et d’auto-défense. Bref, pour se voir frapper par un âne, il faut soit vraiment le vouloir soit être victime d’un accident regretable. Il est également rare que les ânes se tournent les uns contre les autres. Alors que les chevaux doivent être séparés, lorsque les rations leur sont distribuées, les ânes peuvent être nourris ensemble en toute sécurité. Les ânes ont l’habitude de se réunir autour de la nourriture reçue et de la partager équitablement avant de la consommer ensemble. Seuls les mâles rentrent parfois en conflit les uns avec les autres généralement en vue d’obtenir les faveurs d’uune charmante femelle. Seuls les ânes maltraités et élevés dans de très mauvaises conditions peuvent devenir agressifs et dangereux pour l’homme.

D’une manière générale, l’âne est un animal doux qui aime la compagnie. Il aime beaucoup les enfants et a un grand besoin d’affection qu’il rend au centuple si elle lui est donnée.

Sociable et émotionnellement intelligent

S’ils le peuvent, les ânes vivent en communauté. Cette vie communautaire commence pour le petit dès l’âge de 23 jours lorsqu’il est présenté à la communauté par sa mère. Ils apprenent à vivre avec les autres pendant les 6 à 10 mois d’allaitement. Comme l’âne se soucie instinctivement des siens, en dehors de la mère, d’autres membres de la communauté sont activement impliqués dans l’élevage du poulain.

Contrairement aux chevaux, où l’on peut rapidement voir quel est l’individu dominant dans le troupeau,

entre les ânes, l’égalité règne.

Chez les ânes, l’esprit de concurrence manque déjà dès leur plus jeune âge. Ceci est d’autant plus remarquable que la concurrence est l’une des caractéristique fondamentale de pratiquement tout être vivant. Cependant, un membre plus âgé du troupeau rempli souvent le role de « vieux sage » et intervenir en cas de conflit éventuel entre jeunes mâles. Les membres âgés sont respectés et les nouveaux arrivants sont acceptés beaucoup plus rapidement que chez les chevaux.

En somme, les troupeaux d’ânes fonctionnent comme des familles très unies où tout le monde assume sa part de responsabilité, prend soin des nécessiteux et se soucie des autres. Le respect des autres et la sérénité sont des traits innés et exigés au sein du groupe.

Un animal incompris

Les éthologues considèrent que l’âne est plus intelligent que le cheval car ayant plus de personnalité que ce dernier. Selon l’observation des éthologues, l’âne est beaucoup moins soumis que le cheval. En outre, son système social lui permet de s’adapter beaucoup plus aisément aux nouvelles situations.

Son entêtement supposé cache en réalité un haut degré de sagesse et de prudence.

Quand il refuse d’avancer et d’obéir aux ordres de son maître, il ne le fait non par rebellion mais bien parce qu’il perçoit une danger. L’âne refuse de mettre les sabots sur des sols glacés, meubles et boueux, s’il n’est pas certain de pouvoir s’en extirper. Lorsqu’il frappe le sol avec son sabot, ce n’est pas par caprice mais par prudence afin de tester la teneur du sentier sur lequel il s’engage.

Avant de plonger dans quoi que se soit, l’âne s’arrête, réfléchit et prend finalement une décision.

Il est traité de capricieux et de rebelle en raison de sa prudence, de son intelligence et de sa sagesse.

Le cheval quant-à-lui, ne craint rien, il saute, fonce sur les champs de bataille et les champ de mines sans poser de questions si on lui en donne l’ordre. L’âne, au contraire, considère sa vie et celle de son maître comme plus importantes que les ordres de ce dernier. L’âne n’obéira jamais aux personnes despotiques et irresponsables. Il n’obéit qu’à celui qu’il aime et par amour. Celui qui l’aime aura également du respect pour lui et l’âne ainsi accepté et considéré le rendra en abondance. Il obéit à celui qu’il considère comme un membre de sa propre famille.
Mais il contredira ce qu’on lui demande de faire, si cela va contre le bon-sens et l’intérêt commun.

Un symbole de fidélité

Il est tellement attentif que s’il part en promenade avec un groupe d’hommes et que l’un de ces derniers s’égard ou s’éloigne du groupe, il s’arrêtera et ne continuera son chemin que lorsque la personne aura rejoint les autres. Si vous le chevauchez et que vous tombez, il s’arrêtera et attendra que vous vous soyez remis debout. Il ne laissera jamais vos bagages sans surveillance. Le cheval, lui, ne s’arrête même pas si son maître tombe de son dos!

Ils ont également observé que les ânes ont leurs tactiques pour atteindre leurs objectifs. Ils examinent la clôture jusqu’à ce qu’ils trouvent une brèche d’où il pourrait éventuellement s’échapper en cas de besoin, par exemple pour pouvoir rejoindre l’élue de leur cœur.

Il a vécu 3000 ans dans l’humilité aux services de l’humanité.

Depuis l’invention du moteur à explosion, son rôle a été relégué aux oubliettes. Cependant, il continue à rendre un excellent service précieux dans le soin des enfants malades. Comme l’âne exclut toute concurrence, les enfants les plus renfermés ou handicapés sont plus en mesure de développer rapidement une relation affective avec l’animal, chose qui serait beaucoup plus difficile avec un cheval.

Lien entre Elohim et l’homme

Du point de vue du monde, l’âne n’est pas vraiment un symbole de succès, de force et de puissance.

À ma connaissance, il n’apparait sur aucun drapeau, aucune armoirie et aucun autre symbole d’aucune nation. Mais si nous l’examinons sous la loupe de la Parole,

cet animal joue un rôle très intéressant dans les récits de la Bible.

Il apparaît dans l’histoire de Balaam où, contrairement à son maître, l’âne vit l’ange de Yahuwah et refusa d’avancer afin de protéger son maître d’une mort certaine. Ce dernier dans son aveuglement réagit violemment et se met à battre son humble animal.

C’est alors que Yahuwah lui offrit la capacité de parler.

Nulle part ailleurs dans la Bible nous ne trouvons d’exemple d’animaux terrestres capables de s’exprimer en language humain lorsqu’un animal reçoit un attribut humain afin de dévoiler les absurdités humaines et humilier l’homme.

Samson a également battu les Philistins avec une mâchoire d’âne. Mais plus tard, un rôle bien plus noble lui sera encore offert.

L’âne apparaît dans plusieurs commandements, signe de son importance au sein du peuple juif. La tribu d’Issacar a pour l’âne pour symbole car Jacob lui-même dit à la tribu qu’il est un âne osseux et robuste. C’est à dos d’âne qu’Abraham monta sur le mont Moriah pour pour offrir son fils d’Isaac en holocauste. Moïse mis sa femme et son fils sur un âne lorsqu’il retourna en Egypte, et Yeshua a lui aussi fait le même voyage sur un âne quand il a été forcé de fuir avec Joseph et Marie face à la rage d’Hérode. Plus tard, l’âne reçut le plus grand rôle de son histoire lorsque la prophétie s’ accomplit, selon laquelle le Roi arrive à Jérusalem assis sur le petit d’une ânesse.

Ne crains point, fille de Sion; Voici, ton roi vient, Assis sur le petit d’une ânesse.

Jean 12,15

Nous sommes les ânes d’Elohim

L’âne est un parmi la multitude d’animaux présents sur terre.

Il n’est ni le plus beau ni le plus noble parmi les espèces.

Il est malgré tout l’un des acteurs principaux de l’histoire du salut. Avec le chameau, il a joué un rôle majeur dans le transport, le déplacement et le travail des hommes. Il est une sorte de symbole du peuple juif en tant que porteur de la Parole de Yahuwah. Un peuple qui n’est pas le plus brillant à la base, un tout petit peuple parmi les nombreux autres. Ils ne sont ni les plus forts ni les plus beaux, ayant un museau et des oreilles plus grandes que la normale. On ne peut en faire un esclave servant des interêts humains et désoibéria à tout ce qui va contre le bon-sens ou plutôt contre les Commandemants du Tout Puissant. Nous avons été offert aux Nations afin de les servir au même titre que l’âne servit l’humanité tout entière. Un transporteur de marchandises prudent, obéissant et réfléchi qui apporte le Seigneur en personne. Il n’ira jamais là où la cargaison pourrait être en danger et ne servira jamais les intérêts humains et égoïstes pouvant profaner ce qui lui a été confié. Nul ne peut se servir de lui et de ses talents à ses propres fins tyranniques.

Leur comportement étrange et inhabituel est délibérément mal interprété, et leurs bonnes qualités sont consciemment détournées de leur contexte afin de pouvoir les accuser du contraire de ce qu’ils sont en réalité.

Le Juif est l’âne sur lequel le Sauveur est apparu dans le monde, parce qu’il était de notre sang, de la tribu de Juda, le descendant du roi David. Le Juif est l’âne de Balman qui, bien qu’il ne connaisse pas encore le Messie, le verra plus tôt sur la route et fera preuve d’une plus grande humilité que le prophète païen qui parle avec Elohim, même au nom de « Jésus ».

Moralité dans tout ça pour le Juif est que la seule voie pour nous est celle-ci: être un âne, porter la Parole de Yahuwah et tolérer les malédictions des adorateurs des chevaux.

VERSION VIDÉO

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