יהוה YaHuWaH / Elohim / YaHuSHuah יהושע
Pour beaucoup, il n’est plus question que le temps soit venu où quelque chose doit être fait avec les noms originellement révélés de l’Éternel et du Messie. C’est l’un des tournants importants et essentiels de la restauration, ou parlons plutôt de la réforme.
Beaucoup de gens savent aussi que les lettres hébraïques ont une valeur numérique. Ainsi, chaque mot et chaque lettre présente dans les Saintes Écritures ont leur place et leur poids bien précis. Il est interdit d’en retirer ou d’en ajouter, car ils forment une unité parfaite. Cette unité constitue une véritable source puissante de vie et de bénédiction concernant tous ceux qui le lisent et s’y conforment. Ainsi la moindre modification ou retranchement a automatiquement des répercussions spirituelles néfastes sur les personnes qui agissent de la sorte.
Il est aussi évident que le père du mensonge, Satan, falsifie tout. Ainsi, lors de la traduction des Saintes Écritures en langues étrangères, l’un des principaux objectifs est de mal traduire les textes et particulièrement les noms de l’Éternel, de Son Oint et parfois même de Son Esprit et de les dénaturer, les piller de leur teneur et de leur puissance spirituelle. L’ennemi tente ainsi de s’infiltrer au cœur même du Salut en vue de tout faire sauter en y perpétrant une sorte de fission nucléaire.
YHWH / יהוה / YaHuWaH
Le rejet du nom remonte également au judaïsme rabbinique. Le judaïsme s’est formé durant la captivité babylonienne lorsque les soit-disants lois orales ont été formulées par des hommes considérés jusqu’à aujourd’hui comme les sages de la nation. Le deuxième commandement, selon lequel nous ne prendrons pas son Nom en vain, n’a pas non plus échappé à cette œuvre déformatrice et afin de s’assurer de ne jamais enfreindre ce commandement, ils décidèrent que YHWH ne devrait plus jamais être prononcé. Le nom de notre Elohim, Yahuwah, a ainsi tout simplement été effacé de la conscience collective. D’autres expressions sont utilisées comme substituts lors de la lecture de la Torah. C’est ainsi que nous pouvons entendre les expressions du type : HaShem (Le Nom) et Adonaï (Seigneur).
On peut trouver beaucoup d’enseignements sur Internet sur la façon dont il faut prononcer son Nom, pourquoi il est important d’y revenir d’urgence à la lumière des prophéties et de l’impact spirituel que cela provoque dans nos vies. J’expliquerai peut-être tout cela moi-même plus en détail plus tard. Maintenant, cependant, avant de tomber dans le piège de retourner à la lettre et développer une nouvelle théologie ou dénomination,
nous devons avant toute chose remettre la question à la direction exclusive du Saint-Esprit/Ruach HaKodesh
Que cet article soit entre ses mains, depuis sa formulation jusqu’à sa lecture. Qu’Il nous guide afin de savoir quoi faire et comment utiliser ses noms d’origine, de peur de tomber dans de vains efforts humains qui ne dépourvu du contenu spirituel profond de la chose. Ne restaurons jamais rien par intérêt, ni pour nous faire paraître être de meilleurs chrétiens, mais pour avancer dans l’obéissance sur le chemin de la sanctification et ne pas permettre à l’ennemi de continuer à nous ridiculiser en déformant/volant jusqu’aux noms du Très Haut.
Tout le monde sait très bien que la parole prononcée a son poids dans le monde spirituel. Comment pourrait-il en être autrement avec les noms du Tout-Puissant ?!
Les lettres hébraïques ont également une valeur numérique. Même les sofers juifs – les copistes de la Torah, à la moindre erreur, détruisent la feuille entière voir même tout le rouleau et recommencent la copie depuis de début. Chaque mot a une valeur numérique, qui, comme une sorte d’équation mathématique parfaite, donne vie à l’Écriture.
Les noms d’Elohim sont ceux qui contiennent le plus ce pouvoir vivifiant
de ce fait, si nous les altérons ou les remplaçons, nous les empêchons d’exercer leurs effets bénéfiques.
Voir l’article : YHWH est génétiquement codé en nous
YaHuSHuah HaMashiah
Dans la Tanakh, nous rencontrons plusieurs fois le nom Yahushuah, que la traduction rend sous la forme de Joshua-Josué. Les deux noms apparaissent comme un seul nom dans la traduction originale : יהושע (YHSHWH – YaHuSHuah).
ה
Il me paraît incompréhensible que quiconque ait pu avoir l’idée de se permettre de retirer cette lettre ה du Nom de notre Sauveur qui nous fut révélé plus tard ? D’autant plus que nous savons du cas d’Abraham que cette même lettre ה (hey), qu’il reçut plus tard au milieu de son nom, était le signe de l’Alliance. Qu’est-ce qui a bien pu faire penser à qui que ce soit que
cette même lettre ה (hey) peut être retranchée du nom du SAUVEUR ?
C’est ainsi que YaHuSHuah est finalement devenu simplement Yeshua, un nom qui n’est apparu qu’une seule fois sous cette forme et dont la signification est « Il Sauvera« . Je pense que ceux qui ne Le connaissent pas encore, pourraient éventuellement l’appeler ainsi. Mais pour nous, qui sommes nés de nouveau dans le Messie et avons reçu le Saint-Esprit, ce nom ne devrait pas être prononcé dans sa forme future puisque la promesse s’était déjà accomplie en nous.
Chaque lettre hébraïque a non seulement une valeur numérique, c’est-à-dire un poids calculable mathématiquement lorsqu’elle est prononcée, mais elle a également une signification qui lui est propre. Ainsi la lettre ה signifie : Voici – Signe – Alliance. Son nom original a donc été écourté de la signification suivante :
VOICI l’Agneau d’Elohim, qui est le SIGNE, c’est-à-dire le sceau, de l’ALLIANCE.
ש
Une autre lettre importante et intéressante qui apparaît dans le nom YHWH pour former le nom du Sauveur est la lettre ש (SHin). Entre autres choses, la signification de cette lettre est « destruction ». La nécessité de la mort du Fils est indiquée par ש pour que le signe ה puisse prendre effet. Mais ש sert également d’abréviation de l’un des noms de YHWH : El Shaddáj (Le Tout-Puissant), comme on le trouve souvent sur les mezuzahs.
Combien plus expressif et complet est le nom de YaHuSHuah que lorsque nous prononçons simplement son nom en tant que sauveur. Car en effet, Il est le Sauveur, mais il est également le Signe de l’Alliance par le Sang de l’Agneau immolé et de surcroit, IL est également UN avec le Père.
YaHuShuah, le nom de l’Agneau d’Elohim doit obligatoirement fusionner avec le nom YHWH, car ce nom signifie : YaHuWah Sauve.
Comment peut-on penser que les noms qu’il a donnés pour se nommer Lui-même peuvent être traduits dans toutes sortes de langues, c’est-à-dire déformés et remplacés par des expressions souvent dérivées de nom de principautés spirituelles païennes tel que Zeus par exemple ? D’où nous viennent les noms (Théos/Dios/Deus/Dieu – Je-Sus/Heil-Zeus).Cela fut pour moi un véritable choc et j’ai presque été découragé de poursuivre le ministère lorsque j’ai découvert que même le nom du Sauveur contenait le sceau de l’antéchrist dès l’époque des premières traductions de l’Évangile.
Personne ne traduit le nom des gens quand ils vont à l’étranger. Cela serait considéré comme un manque de respect de l’autre et une source de vexation. Si nous sommes capables de comprendre combien il est important d’être respectueux envers le nom de notre prochain, pourquoi ne voyons-nous pas à quel point cela l’est davantage dans le cas de Yahuwah notre Elohim !?
Cependant, il existe deux cas dans la Bible, où des étrangers ont effacé des noms juifs par leurs propres sceaux :
- Le premier était Joseph, l’un des principaux précurseurs de Yahushua qui a reçu le nom de Zaphnath-Paaneah d’un pharaon qui, bien que très amical envers les juifs, ne connaissait Elohim que de manière très superficielle.
- L’autre fut le pouvoir babylonien ultérieur, qui emmenna les Juifs en captivité – après avoir détruit le Temple et emporté ses ustensils avec eux, les dédiant à leurs propres dieux païens – a changé les noms de Daniel, Hananiah, Mishael et Azariah, en Belteshaszar , Shadrach, Meshach et Abed-nego.
Le même esprit impérial, appelons-le égyptien ou babylonien, mais qui essentiellement est la fille romaine de ces derniers, a remplacé Elohim par Theos (Dieu) et Yahushua par iessous, afin de continuer à honorer leurs anciennes idoles principales à travers eux.
Il est intéressant de noter que le travail de falsification ne s’est pas arrêté là. Car le culte de leurs autres idoles mineures se perpétue également, mais dans leur cas, au travers de l’utilisation de noms juifs par lesquels ils furent renommés. C’est ainsi qu’Aphrodite et Vénus devinrent la Vierge Marie, Mars, Saturne, Hermès et les autres divinités gréco-romaines furent canonisées comme « saints » et héritèrent ainsi des noms juifs des personnages principaux de la Bible : (Saint Paul, Pierre, Jean et les autres).
Ici, nous voyons le processus où les Justes sont paganisés et les idoles païennes sont « hébraïsées ».
Parce que vous connaissez peut-être cette théorie selon laquelle la traduction du nom de YaHuSHuah en grec n’est rien de plus que la salutation « heil zeus« . Cela me semble un peu forcé au premier abord, surtout que ceux qui promeuvent cette théorie fondent leurs explications sur la prononciation espagnole de Jésus (prononcée avec un H fort, qui reflète le plus cette idée). Cependant, lorsque les Grecs ont inventé le terme Jésus, la langue espagnole n’existait même pas. Mais le phénomène est vraiment suffisamment suspect pour donner une chance sérieuse que ce phénomène ne soit pas une coïncidence, et connaissant les machinations de l’ennemi, je peux facilement imaginer qu’il se cache aussi derrière cela.
Cette bonne intention humaine qui tente de rapprocher le nom du Sauveur des lèvres, c’est-à-dire la langue maternelle des nouveaux convertis, est utilisée par le diable pour souiller et blasphémer par ses propres noms le Nom au-dessus de tous les noms. Comme dit le dicton :
Le chemin vers l’enfer est pavé de bonnes intentions
Satan, entre-autres, est passé maître dans l’art d’utiliser la bonne volonté humaine et les intentions pures pour entraver le plan de YaHuWaH, c’est-à-dire contre la personne de YaHuSHuah.
Les Grecs n’ont pas conservé la terminaison -wah de Yahushuah pour la simple raison que la terminaison -a est le signe de la forme féminine comme en latin et en français. Ainsi, ils avaient donc vraiment toutes les raisons d’y apporter des modifications. Mais le problème était que la forme masculine qui y a été ajoutée -us dérive directement du nom de Zeus, qui était le mâle par excellence, le premier mâle du monde selon leurs croyances. Cela a abouti à la naissance d’un nom dont le son comprend intégralement le nom de leur zeus lorsqu’il est prononcé ïesus. Chose qui aurait dû leur parraître tout aussi problématique que la forme originale à conotation féminine.
Et si tout cela n’était pas assez convaincant, pourquoi il est problématique d’associer le Messie à ce mot grec et à ceux qui en sont dérivés dans nos langues d’aujourd’hui, alors il faut aussi dévoiler le grand mystère suivant:
selon la gematria grecque, la valeur numérique des lettres du mot iessous n’est autre que 666.
Plus précisément, les trois lettres grecques, qui constituent ce nombre, n’est autre que la racine du mot jésus, les trois consonnes autour desquelles s’articule le reste des lettres, les voyelles. Jean a écrit exactement ces trois voyelles dans le livre de l’Apocalypse lorqu’il y annonça le nombre de la bête : χξϛ (chi xi stigma). En ajoutant à cela les voyelles puis le graphisme des lettres grecques ayant été modifié par la suite, le résultat final est Ἰησοῦς, de sorte qu’il est difficile d’y désceller la racine d’origine.
Une étude à part pourrait être consacrée sur la façon dont l’antéchrist s’est approprié le rôle et la personne de notre Sauveur pour le doter de son faux nom. En ajoutant à cela les voyelles puis le graphisme des lettres grecques ayant été modifié par la suite, le résultat final est Ἰησοῦς, de sorte qu’il est difficile d’y reconnaître la racine d’origine.
On peut également s’attendre à ce que lorsque l’Antéchrist qui se dévoilera d’ici quelques mois ou quelques petites années, il utilisera cet argument préparé bien à l’avance afin d’en tromper beaucoup en disant que le vrai Messie, Yahushua de Nazareth qui a marché sur la terre il y a 2000 ans et qui a été rebaptisé « Jésus », était en fait « l’antéchrist » prophétisé et donc ainsi il est bien sûr le « véritable ». Nous pouvons aussi nous préparer à ce genre de propagande trompeuse.
Malheureusement, l’affaire ne s’arrête pas là. Car lorsque la traduction grecque, Jésus, a été adoptée par les locuteurs latins, ils l’ont simplement conservée sans aucune modification. Ici, la question se pose de savoir comment un croyant de langue latine a pu garder ce nom sous cette forme et de le prononcer en parlant du Messie, alors que le mot sus en latin était une expression existante et courante qui ne signifiait rien de moins que cochon !?
Je sais que c’est choquant d’entendre de tels propos et que cela est presque inacceptable. On commencerait presque à se fâcher contre le Tout-Puissant pour avoir laissé l’ennemi nous dérober jusqu’à Ses noms ! Pourquoi l’a-t-il laissé aller aussi loin dans la falsification ?
Mais de tomber dans la tentation de nous accuser voire de nous condamner nous-mêmes pour avoir usé de noms impurs jusqu’à présent, reconnaissons une fois de plus que nous devons regarder en avant, pas en arrière. Il y a un temps d’ignorance et il y a une tromperie dans laquelle nous sommes tous tombés malgré nous.
Certes nous l’avons fait, mais nous n’en étions pas conscients et notre dévotion était pure et c’est pourquoi cela a fonctionné malgré tout.
Beaucoup d’entre nous se sont baptisés au nom de Jésus. Pourtant, nous sommes bel et bien nés de nouveau et avons reçu le Saint Esprit et tous les dons qui l’accompagnent ainsi que la Vie Éternelle. Car nous l’avons appelée ainsi par ignorance, mais dans le fond de nos cœurs c’est le vrai Messie à qui nous avons dit « oui » et nous l’avons véritablement rencontré.
Il est important de souligner ce fait, car le temps de la grâce est toujours en cours, et je suis navré de voir une fois de plus, que ceux qui prêchent le retour aux noms originaux de l’Éternel tombent souvent dans l’autre extrême, lorsqu’ils déclarent presque, ou du moins insinuent-ils, que ceux qui utilisent les noms dérivés de Zeus: Dieu et Jésus sont les fils de la perdition. Cette condamnation est un grave péché et une atteinte encore plus grave à son Nom que l’utilisation des falsifications contre lesquelles ces gens élèvent la voix. Nous devons prêcher la vérité avec amour et ne pas exécuter les mourants de manière prématurée.
Si suite à la reconnaissance de la nécessité de restaurer les noms d’origine, quelqu’un persiste dans l’utilisation des faux, alors s’ouvrira pour le rebelle une ère nouvelle qui raccourcira peu à peu le temps de la grâce qui lui est accordé. Ainsi, nous nous devons d’attirer l’attention de tous sur ce danger.
Réjouissons-nous que le temps de grâce dure encore. Soyons heureux que le Saint-Esprit continue à nous guider. Rendons grâces de toujours avoir la possibilité de demander à avoir un cœur de plus en plus humble et obéissant afin de pouvoir accepter même ce qui peut encore sembler inacceptable aujourd’hui. Soyons heureux de toujours avoir les noms véritables à notre disposition pour que nous vivions avec et par eux.
Et maintenant, posez la question dans vos cœurs au Saint-Esprit, l’Éternel veut-il réellement que nous revenions et utilisions à nouveau ses noms originaux ? Car s’il nous y invite de l’intérieur et que nous ne franchissons toujours pas le pas, alors d’autres temps moins glorieux commenceront à s’ouvrir dans nos vies.
Elohim / אלוהים
Des noms de faux elohims sont utilisés dans toutes les langues en remplacement du véritable Elohim.
Jetons un coup d’œil à quelques langues du monde, dans lesquelles des milliards de personnes à ce jour s’adressent au Tout-Puissant, qui s’est d’abord révélé à nous sous le nom d’Elohim, en utilisant des expressions totalement différentes.
Theos / Zeus
Parmi les lettres incluses dans le Nouveau Testament et qui ont réellement été écrites en grec à l’origine, nous retrouvons aujourd’hui le terme Theos au lieu d’Elohim. Ceci est très vraisemblablement une retranscription ultérieure, lorsque les textes ont commencé à être recopiés, le terme Theos plus facile à interpréter pour les grecs a dû ainsi venir remplacer le terme original utilisé par Paul. Il n’est pas besoin d’avoir des connaissances théologiques, historiques ou linguistiques approfondies pour reconnaître l’origine de ce terme : Theos-Zeus.
D’ici vient plus tard la forme latine Deus qui par translittération nous est arrivé sous sa forme Dios / Dieu, etc. dans les langues dérivées du latin dont le français.
Les origines des deux termes qui suivent ne sont pas vraiment claires et sont beaucoup plus difficiles à cerner. Cependant, que ce soit l’une ou l’autre théorie qui s’avérerait être la bonne, cela rend leur utilisation très problématique.
ǥuđán / God
Le mot anglais et allemand God/Got peut provenir de deux endroits différents : Premièrement nous avons la divinité babylonienne du nom de Gad qui fut également vénérée par certains juifs durant la captivité et qui est également mentionnée dans le livre d’Isaïe au chapitre 65.
Mais selon certains avis God peut simplement provenir du peuple germanique du même nom, les Goth. Car dans le monde germanique, où le concept d’übermensch (race supérieure) a toujours été en avant bien avant les nazis, les tribus gothiques étaient considérées comme supérieures parmi les germaniques eux-mêmes. En effet, les Goths étaient les super-héros germaniques, les plus forts guerriers considérés comme invincibles et donc dotés d’une réputation pratiquement divine. Dans un monde anglophone fortement anthropocentriste et d’origine ethnico-spirituelle majoritairement anglo-saxone, et dano-viking donc germanique, il peut facilement arriver que God soit tout simplement l’expression de l’homme qui s’élève soi-même au rang d’Elohim. Au moment de l’adoption du christianisme, ce terme désignant l’autorité spirituelle suprême a été adopté pour nommer Elohim, le Tout-Puissant, comme cela a été le cas dans toutes les autres langues.
Isten / Ishtar
Le mot hongrois Isten (prononcé ichten, équivalent de Dieu) est peut-être le plus intéressant et peut-être le plus dramatique parmi tous par la même occasion. Ici non plus, l’origine du mot n’est pas très claire. Selon certains linguistes, le mot est d’origine persane, d’autres disent qu’il est finno-ougrien et d’autres encore prétendent qu’il serait d’origine sumérienne, et signifierait « ancestral », « un », ou « unique ». Jusque-ici, ce ne serait pas un si gros problème, puisque nous parlons vraiment de l’Elohim qui est Ancestral, Un et Unique.
Cependant, la sonorité de ce terme est étonnamment proche d’un autre phénomène également d’origine persane et sumérienne, qui n’est autre qu’Ishtar.
Elle fut considérée comme la déesse de l’amour, de la fertilité, parfois aussi de la guerre, identifié à Vénus, l’étoile du matin. Chez les Cananéens et les Mésopotamiens, elle est plus connue sous le nom d’Astarté. Son symbole est l’étoile à huit branches (semblable à ce que l’on peut voir sur le drapeau Székely). Il s’agit d’une divinité qui était tenue en si grand respect même en Babylonie, que la porte même par laquelle le peuple juif entra dans la ville lors de la captivité portait son nom. Les vestiges de cette porte sont toujours conservés dans un musée à Berlin, juste à côté du trône de Satan.
Malheureusement, cette proximité ne se limite pas uniquement au musée de Berlin. Un autre phénomène troublant peut être observé si l’on écrit ce mot en hébreu nous obtenons אישטן, forme presque identique non seulement dans sa sonorité, mais également dans sa graphie au nom de שָׂטָן (STN).
Si la situation n’était pas aussi grave que ce que nous venons de le décrire, et que la ressemblance avec le nom de Satan n’est qu’une coïncidence, la consonance presque identique des mot isten et isthar soulève la question de savoir s’il est sage de l’utiliser lorsqu’on parle du Créateur.
Il n’est d’ailleurs pas étonnant d’observer un tel phénomène dans le cas d’un peuple dont l’une des premières décisions lors de la fondation de l’État, il y a plus de 1000 ans a justement été de remettre le pays entre les mains de la Vierge Marie. Attribuer le nom d’une divinité féminine n’a rien d’étonnant là où il y a le moindre penchant pour l’ordre matriarcal se manifeste d’une façon aussi évidente. Après tout, Ishtar n’était pas seulement une divinité féminine, mais était également appelée la reine des cieux. Selon les historiens, d’une part, sa personnalité se confond avec celle d’Astarté, mais elle est aussi un prédécesseur direct d’Aphrodite en Grèce puis de Vénus à Rome, elle-même plus tard renommée Vierge Marie par les romains christianisés (du nom original Miriam, la mère juive originale de YahuShuah).
Allah / Elah
Il est intéressant de remarquer que dans le cas de Allah, c’est tout le contraire qui se passe. Car celui-ci vient directement d’Elah forme hébraïque contractée de Elohim reprise par l’arabe également langue sémitique comme on le sait. La reprise de ce mot se fit à une époque où ni l’islam ni le christianisme n’existaient encore. Les Arabes quant-à-eux existaient déjà et beaucoup vénéraient le véritable et Seul Elohim, comme nous pouvons le voir dans le cas de Jéthro (Yitro) beau-père de Moïse. Jusqu’à ce jour, les chrétiens arabes ou coptes utilisent Allah, cette version abréviée et arabisée d’Elohim comme mot pour désigner Dieu. Il ne s’agit donc pas du nom d’une divinité étrangère qui aurait été claquée sur Elohim, mais bien le contraire. Ici, c’est le nom d’origine qui est repris par un esprit étranger. Ainsi Baal se révèle-t-il a un faux prophète en usurpant la version abréviée Elah et se fait tout bonnement appeler Elohim par des milliards de personnes.
Ex-petits amis ?
Tous ces cas montrent qu’il y a encore des choses élémentaires qui sont toujours à restaurer dans l’Église. Qu’on l’accepte ou non, même si cela est choquant, nous devons nous rendre à l’évidence :
l‘Épouse utilise les noms de ses ex pour désigner son Époux !
Et je me suis exprimé avec beaucoup de retenue. Car les anciennes idoles ne sont pas simplement que des ex-petits amis, mais de purs proxénètes. Quel nom devrait-on donner à une femme qui nome son mari du nom de ses anciens maqueraux à votre avis ? Peut-on encre parler d’Épouse ? Ou est-elle toujours une prostituée ou du moins dans un état spirituel mixte, c’est-à-dire dans adultère ? Ce phénomène fondamental pourrait-il expliquer la raison de l’état pitoyable de la chrétienté ? Ne serait-ce pas la racine de toutes les déviations du droit chemin ? Le mot latin curba signifie déviation/courbe, ce mot a été repris dans les langues slaves ainsi qu’en hongrois sous la forme kurva qui veut dire prostitué dans sa version plus vulgaire. Cela renvoie à de nombreuses prophéties bibliques où Israël et Juda furent désignés par des adjectifs semblables par leur Mari Elohim. Aujourd’hui, il existe une troisième femme, l’Épouse (Ephraïm ou les Nations) qui avouons-le, n’est pas bien meilleure que les deux autres.
Dans l’intérêt d’une réforme réelle et effective, peut-être devrions-nous revenir aux sources de manière aussi radicale :
En quels termes parle-t-on du Créateur, du Tout-Puissant, de l’Éternel, de notre Sauveur et de son Esprit ?
Nous ne parlons pas ici de racines juives. Toujours pas. Des choses beaucoup plus sérieuses et importantes doivent encore être restaurées, qui vont bien au-delà des racines juives et par rapport auxquelles celles-ci sont pratiquement insignifiantes.
Parce qu’il n’y avait pas encore un seul Juif sur terre lorsque l’humanité invoquait déjà les noms de Yahuwah et d’Elohim depuis bien longtemps. Puis le Juif est venu avec tout son pharisaïsme et a voilé le nom de YHWH, fausse tradition que le Christianisme à continué de perpétrer jusqu’à nos jours.
Et aujourd’hui, en tant que juif croyant en le Messie YaHuSHuah de Nazareth, devrais-je également promulguer les racines juives au nom de notre Sauveur en continuant à utiliser les termes déformés ou aliénés tels HaShem/Adonaï et même Dieu ou Ishtar comme beaucoup d’autres le font ?
Que dirais-tu si ta femme/concubine/petite-amie t’appelait du nom de l’un de ses ex-petits amis ? Combien de temps supporterais-tu un tel affront avant de la renvoyer d’où elle vient ? C’est ici qu’on voit à quel point Yahuwah est incroyablement patient comparé à nous.
De notre côté par contre, reconnaissons le problème et n’attristons pas davantage Son Esprit en nous comportant comme des prostituées et non comme une Épouse dignes et obéissantes.
Car l’Époux est à la porte. Y a-t-il de l’huile dans ta lampe ? Si oui de quelle sorte est-elle ? De quels noms as-tu oint le Fils et le Père ? Car les noms que l’on donne sont des onctions et sont porteurs de sens profonds. Et l’Esprit de Yahuwah/Elohim/Yahushuah n’a autorisé personne à Le désigner par ces paroles impies. Prends conscience que les vierges sages peuvent encore te donner de l’huile véritable aujourd’hui au cas où tu t’avererais faire encore partie du camps des vierges folles. Car au Jour venu, ce sera celui dont tu auras invoqué le nom qui apparaîtra pour te prendre (Romains 10:13). Que personne n’aie de mauvaise surprise à ce moment-là !
Voir encore : YHWH est génétiquement codé en nous