Le pharaon qui est en nous
Le récit des 10 plaies d’Égypte peut être lu comme on lit un roman ou comme l’on regarde un film en tant que spectateur externe n’ayant rien à voir avec l’histoire. Le comportement rebelle de pharaon à l’encontre de la volonté de Yahuwah peut même nous paraître repoussante à la lecture de ce passage de la Bible. Il est cependant utile d’analyser cette histoire sous un autre angle également, car des choses très intéressantes peuvent se dévoiler en nous. Pour moi, ce passage est toujours un avertissement quant à savoir s’il reste toujours quelque chose de pharaonien en moi. Reste-il dans mon âme et esprit quelque chose qui m’empêche d’évoluer sur mon sentier de fidèle et d’avancer en esprit afin de servir Yahuwah hors d’Égypte. Car j’ai beau en être déjà sorti suite à ma conversion et à ma naissance à nouveau, il reste néanmoins certaines choses qui nécessitent une analyse plus profonde et constante afin de me libérer de plus en plus de toute impureté. Il serait dommage de voir en la personne de pharaon un ancien souverain mort depuis longtemps et n’ayant aucun effet dans le présent et dans nos vies car nous perdrions la possibilité que Yahuwah puisse continuer à démasquer et à juger la présence et l’action de spiritualités étrangères toujours encrées en nous.
La caractéristique principale du personnage de pharaon est qu’il s’affole et semble se soumettre à la vue des problèmes pour ensuite se laisser endurcir. Une plaie arrive, il prend peur, et il supplie Moïse et Aaron, afin qu’ils implorent l’Éternel pour que cela s’arrête. Il s’agit là d’un trait de caractère typiquement humain et rares sont ceux d’entre-nous qui en sont exempts.
Nous ne nous prosternons souvent devant Yahuwah que lorsque les problèmes arrivent.
Notre humilité et le nombre de nos prières croit à mesure que les plaies nous rattrapent. Dès que l’accalmie arrive, nous retournons à nos petites besognes en toute bonne confiance.
Nous vivons ces étapes lors de notre conversion. Tout se transforme en sang dans nos vies, toutes sortes de parasites nous rongent et les maladies nous guettent. Nous avons le sentiment que tout s’écroule autour de nous puis arrive la mort du premier-né, celle de notre propre personne, notre égo en tant que premier-né. Cet amour propre qui nous met devant et avant toute chose, notre principale idole qui est nous-mêmes et qui doit mourir pour enfin laisser la place à notre nouvel homme en naissant à nouveau par le Messie cette fois.
Néanmoins, ce processus continue et doit continuer, lorsque la sanctification suit son cours dans notre esprit. En tant que disciples nés de nouveau dans le Messie, il reste abondamment de choses à mettre au point en nous, pour que toutes les actuelles idoles, les actuels premiers-nés continuent à mourir, afin de laisser place au Messie dans tous les segments de notre être.
Comment cet esprit pharaonique œuvre-t-il en nous ?
Pharaon continue cependant à œuvrer en esprit, et ne souhaite pas voir ses sujets s’échapper de son pouvoir. Bien qu’il ne puisse pas résister à la puissance de Yahushua qui Lui a le pouvoir d’en faire sortir beaucoup d’Égypte, il courre à leur poursuite, afin de les accompagner dans leur voyage de disciple et semer des embûches pour les faire tomber s’il était possible. Nous voyons cet esprit opérer au sein du peuple juif, lorsqu’ils se révoltèrent contre Moïse pour exiger des choses de l’Égypte, comme la nourriture, voir même de carrément lui demander de les y ramener.
Je connais beaucoup de personnes ayant été remplis du Saint Esprit et qui, suite à leur naissance à nouveau, continuent à encourager d’une manière ou d’une autre, voir pratiquent carrément des choses qui sont normalement incompatibles avec l’Esprit du Messie qui réside en eux. Je ne parle pas ici seulement des tentations habituelles telles que l’argent, le pouvoir et les femmes qui rongent visiblement l’Église, mais je ne comprends pas par exemple, comment il est possible de continuer à invoquer le Père par ces noms d’anciennes divinités païennes tels Theos, Deus, Dios, Dieu, Iesus, etc… comme je l’expose dans mon article Noms Éternels, tout en parlant en langues et ce, par l’Esprit ? De même, comment est-il possible de prophétiser concernant une nouvelle année, selon un calendrier païen dit grégorien et ce, parfois sous un sapin de Noël décoré ?
Comment quelqu’un né de nouveau depuis un certain temps et qui normalement devrait être mûr et adulte d’Esprit, peut-il encore fêter, ou simplement souhaiter un joyeux Noël à ses frères toujours coincés dans leurs enfantillages païens, au lieu de leur signaler avec amour et patiente, qu’il vaudrait mieux délaisser les choses de l’enfance et grandir un peu ?
Je peux donner mon propre témoignage pour encourager ceux qui ont été découragés par les nombreuses fausses manifestations charismatiques que l’on peut observer à travers le monde.
J’ai reçu moin-même du Père que Yahuwah est Son nom à travers le parler en langues.
Et ce qui sort de ma bouche, n’est pas le discours habituel que l’on peut entendre, de gens qui prononcent les mêmes deux ou trois syllabes indéfiniment et durant des années, mais bien un discours d’un volume et d’une variété qui, s’ils étaient notés sur du papier, occuperaient un volume équivalent à une nouvelle ou même un petit roman – et tout cela en au moins quatre ou cinq langues distinctes les unes des autres. Et naturellement tout ceci, non pas en public aux oreilles de tout un chacun, mais en privé. Car tant que personne n’est là pour le traduire, cela doit rester exclusivement entre Lui et moi.
Les bababababababa, kaskaskaskaskas et autres balbuciements dignes de nourrissons, ne sont tout au plus acceptable qu’au début, tout comme lorsqu’un petit enfant commence à apprendre sa langue maternelle, lorsque quelques sons sortent d’abord de sa bouche, puis des syllabes pour aboutir à un discours de plus en plus complexe, afin qu’il puisse se faire comprendre de son entourage. Pour quoi prenons-nous les langues des anges ? Pour de vulgaires dialectes qui sont plus primitifs que les nôtres ? Alors oublions cela et redevenons censés pour finir !
Le niveau « linguistique » des disciples dévoile en effet profondément leur état et leur âge spirituel. La pauvreté de leurs parlers en langues ne sont que le miroir de leur incapacité ou de leur refus de vouloir avancer sur le sentier de la sanctification et de devenir adultes en esprit. Et ceci est justement le phénomène qui retient beaucoup de croyants qui prennent leur foi plus au sérieux, mais ne sont pas remplis de l’Esprit, de franchir le pas, car ils ne comprennent pas ce qu’est tout ce « cirque », et ils perdent même le désir de naître de nouveau.
Et à ceux-là, je m’adresse et les invite à faire de même que l’armée israélienne actuellement. « Entrez et reprenez tous les dons spirituels qui ont été pris en otage des mains de ceux qui les tiennent captifs, comme les otages israéliens détenus à Gaza. Ne les laissez pas vous en décourager, car ces dons sont une promesse et ils appartiennent à tous. Et puis, une fois que vous les aurez récupérés, retournez leur montrer comment cela fonctionne réellement.
Parce que tous les phénomènes étranges ne sont pas démoniaques. Et la plupart des phénomènes « bizarre » des langues ne sont pas faux, mais simplement coincés à un niveau primitif et enfantin à cause de la rébellion de ceux qui les cultivent. Ne tombons pas dans l’erreur d’appeler faux ce qui ne l’est pas, mais où le problème est différent,
car nous risquerions nous aussi d’attrister Ruach HaKodesh sans le vouloir.
Le signe d’une tel blocage dans l’infantilisme est en effet lorsque l’on va distribuer des Joyeux Noëls, juste pour entretenir de bonnes relations avec ces frères et sœurs qui ont encore un pied en Egypte ou à Babylone, au lieu d’enfin aller les en extirper comme ces otages de Gaza.
Mais que le jugement de ces phénomènes soit entre les mains de Yahushua.
Les magiciens d’Égypte
Revenons à présent au récit de la parashat. Il est remarquable de voir que jusqu’à un certain point, les magiciens d’Égypte sont capables de reproduire les mêmes miracles que ceux que Yahuwah accompli par le biais de Moïse et Aaron. Ils transforment des bâtons en serpents, de l’eau en sang, ils font surgir des grenouilles et toutes sortes d’insectes et de parasites, etc. De nombreuses théories et explications ont vu le jour concernant les méthodes qu’ils ont utilisés pour mener à bien leurs imitations. Je ne souhaite pas m’attarder sur ces détails, car il existe en effet des explications scientifiques et d’autres moins scientifiques à ces choses. Il est en effet possible d’hypnotiser des serpents jusqu’à ce qu’ils deviennent droits et raides comme des bâtons puis les jeter à terre en les réveillant de leur sommeil. Le bâton d’Aaron quant à lui n’était pas fait de serpent hypnotisé, mais bien de bois sec. Il est malgré tout devenu serpent, de surcroît un serpent capable d’en avaler d’autres. Les miracles plus grands, sont par contre plus suspects et impliquent très certainement une intervention spirituelle venant d’un pouvoir au-dessus des hommes. Car en effet, pour certaines plaies, il est à peine pensable que des tours de magies ou des phénomènes scientifiques soient suffisants pour les engendrer. Satan et ses acolytes ont reçu un certain pouvoir qu’ils utilisent de temps à autres. C’est très certainement ce qu’ils firent alors et c’est ce qu’ils feront bientôt afin d’en tromper beaucoup selon les prophéties de la fin des temps. En savoir plus dans mon article: J’ai vu de ravissants OVNIS
Ce qui est plus intéressant pour nous, c’est d’observer que Pharaon endurcit son cœur lorsqu’il voit ses hommes faire les mêmes prouesses que le Elohim d’Israel. De simples hommes semblent avoir le même pouvoir que Yahuwah. Pharaon voit un miracle du Seigneur et se retrouve rassurer lorsque ses hommes en font de même.
Nous entendons souvent des hommes prêcher sur le sujet des 10 plaies d’Égypte en donnant des explications scientifiques aux phénomènes décrits, comme par exemple la transformation des eaux en sang. Il existerait une algue ou une bactérie qui se met à pulluler dans les eaux du Nil de temps à autres, lui octroyant une couleur rougeâtre et exterminant toute forme de vie autour d’elle. Par conséquent, les dépouilles de la faune du fleuve remonte en masse à la surface des eaux, favorisant ainsi la prolifération des crapauds ou grenouilles et autres insectes parasites qui propagent des maladies. Ils arrivent à expliquer tout le processus des 10 plaies par des explications rationnelles et scientifiques qui furent certes engendrées par la volonté de Yahuwah, mais qui ne sont finalement pas si extraordinaires que ça. Ces enseignants de la bible tièdes et sournois soulignent ainsi qu’il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre.
Les bactéries, ou les algues ont beau pouvoir surgir, c’est d’ailleurs l’une des explications potentielles du « pouvoir » des magiciens de pharaon, mais la Bible nous dit que toutes les eaux se sont transformées en sang.
… étends ta main sur les eaux des Égyptiens, sur leurs rivières, sur leurs ruisseaux, sur leurs étangs, et sur tous leurs amas d’eaux. Elles deviendront du sang: et il y aura du sang dans tout le pays d’Égypte, dans les vases de bois et dans les vases de pierre. Exode 7:19
Il est évident que Yahuwah est capable d’engendrer des dommages considérables rien qu’en faisant pulluler les bactéries dans les eaux du fleuve, afin que sa couleur vire au rouge, ici il est cependant question de sang réel. Les bactéries quant à elles n’apparaissent pas simplement comme cela dans les vases de bois ni de pierre. Yahuwah peut user des forces de la nature étant donné que tout est sa création. Il est néanmoins dangereux de vouloir convaincre les incrédules en se pliant à leurs règles, afin de canaliser leur attention. À force de trop vouloir impliquer les sciences dans l’enseignement de la Parole de Yahuwah, nous risquons, sans le vouloir, de jouer le rôle des magiciens. Car les pharaons d’aujourd’hui – les incrédules – ont hâte de voir surgir une réponse rationnelle et palpable, afin de neutraliser et d’anéantir les signes et les jugements donnés par Yahuwah. Car le cœur de pharaon ne s’est pas toujours endurci à la vue de la disparition des prodiges. Si nous lisons bien, nous voyons que dans la plupart des cas, ce fut en effet à la vue du pouvoir des magiciens à imiter ou expliquer les plaies qu’il persista à rejeter l’obéissance à Yahuwah.
Il est donc important de marcher les yeux ouverts et de prêter attention aux découvertes qui prouvent que, par exemple, la mer Rouge s’est divisée en deux à un moment donné. Car en effet,
les scientifiques ont découvert des squelettes de chevaux et d’hommes, ainsi que des restes de chars au fond de la mer Rouge
et sont incapables d’expliquer comment ils sont arrivés là. Ils ne le savent pas parce qu’ils ne veulent pas le savoir. De la même manière, prêtons attention et divulguons les résultats de recherche de ces scientifiques croyants, qui sont collectivement connus sous le nom de scientifiques créationistes, car ils ont atteint des résultats très pertinents qui peuvent être mesurés et observés avec les outils scientifiques du monde et qui sans exception, prouvent la véracité des récits bibliques concernant la création, l’âge, la forme et les caractéristiques physiques de la Terre.
Donc du courage et de l’audace, car rappelez-vous que le ciel n’appartient pas aux doux, aux tièdes ni aux diplomates, mais bien aux violents.
Voir également: SCIENCE et FOI : Amis ou Ennemis ?, La science véritable
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