יהוה YaHuWaH / Elohim / YaHuSHuah יהושע

Pour beaucoup, il est évident que le moment est venu de revenir aux noms originalement révélés de l’Éternel et du Messie. C’est l’un des points de virage majeurs et essentiels de la restauration, ou pour être plus précis, de la réforme.

De nombreuses personnes sont conscientes que les lettres hébraïques possèdent une valeur numérique. Par conséquent, chaque mot et chaque lettre présents dans les Saintes Écritures ont une signification et une valeur précises. Il est strictement interdit d’ajouter ou de retirer quoi que ce soit, car ils forment une unité parfaite. Cette unité est une source puissante de vie et de bénédiction pour tous ceux qui lisent les Écritures et s’y conforment. Ainsi, la moindre modification ou altération a automatiquement des conséquences spirituelles néfastes sur ceux qui agissent de la sorte.

Il est également évident que le père du mensonge, Satan, cherche à tout falsifier. Par conséquent, lors de la traduction des Saintes Écritures dans les langues courantes, l’un des principaux objectifs est de mal traduire les textes, en particulier les noms de l’Éternel, de Son Oint, et parfois même de Son Esprit, afin de les altérer et de leur ôter leur signification et leur puissance spirituelle. L’ennemi tente ainsi de s’infiltrer au cœur même du Salut, cherchant à provoquer une sorte de fission nucléaire qui détruirait tout.

YHWH / יהוה / YaHuWaH

Le rejet du nom remonte également au judaïsme rabbinique. Le judaïsme s’est formé durant la captivité babylonienne, au cours de laquelle les prétendues lois orales ont été élaborées par des individus considérés comme les sages de la nation, une tradition qui perdure jusqu’à aujourd’hui. Le deuxième commandement, qui nous invite à ne pas prendre le Nom de l’Éternel en vain, n’a pas non plus échappé à cette transformation. Afin de s’assurer de ne jamais enfreindre ce commandement, les « rabbins » décidèrent que le nom YHWH ne devrait plus jamais être prononcé. Ainsi, le nom de notre Elohim, Yahuwah, a tout simplement été effacé de la conscience collective. D’autres expressions sont utilisé comme substituts lors de la lecture de la Torah, telles que « HaShem » (Le Nom) et « Adonaï » (Seigneur).

Il est possible de trouver de nombreux enseignements sur Internet concernant la prononciation, ainsi que sur l’importance de revenir à Son Nom à la lumière des prophéties et de l’impact spirituel que cela a sur nos vies. Peut-être que j’expliquerai tout cela plus en détail moi-même ultérieurement. Cependant, avant de tomber dans le piège de revenir strictement à la lettre et de développer une nouvelle théologie ou dénomination,

il est primordial que nous remettions cette question à la direction exclusive du Saint-Esprit/Ruach HaKodesh.

Que cet article soit entre Ses mains, depuis sa formulation jusqu’à sa lecture. Qu’Il nous guide pour savoir quoi faire et comment utiliser Ses noms d’origine, afin d’éviter de nous engager dans de vains efforts humains qui seraient dépourvus de la profondeur spirituelle de la chose. Ne restaurons jamais rien par intérêt personnel, ni pour paraître de meilleurs chrétiens, mais plutôt pour progresser dans l’obéissance sur la voie de la sanctification, et pour ne pas permettre à l’ennemi de continuer à nous déformer et à voler, jusqu’aux noms du Très Haut.

Tout le monde sait parfaitement bien que la parole prononcée a une influence dans le monde spirituel. Comment cela pourrait-il en être autrement avec les noms du Tout-Puissant ?!

Les lettres hébraïques possèdent également une valeur numérique. Même les sofers juifs, les copistes de la Torah, en cas de moindre erreur, détruisent la feuille entière voire même tout le rouleau, et recommencent la copie depuis le début. Chaque mot a une valeur numérique qui, tel une sorte d’équation mathématique parfaite, donne vie à l’Écriture.

Les noms d’Elohim sont ceux qui contiennent le plus ce pouvoir vivifiant

de ce fait, si nous les altérons ou les remplaçons, nous les empêchons d’exercer leurs effets bénéfiques.

Voir l’article : YHWH est génétiquement codé en nous

YaHuSHuah HaMashiah

Dans la Tanakh (Ancien Testament), nous rencontrons plusieurs fois le nom Yahushuah, que la traduction rend sous la forme de Joshua-Josué. Les deux noms apparaissent comme un seul nom dans la traduction originale : יהושע (YHSHWH YaHuSHuah).

YESHUA

Il a effectivement reçu ce Nom de sa mère terrestre au moment de sa naissance, sur instruction de l’Archange Gabriel. Dès lors, dans ce contexte donné, il était prévu qu’Il sauverait son peuple de ses péchés, comme nous pouvons le lire dans Matthieu 1:21. Cependant, pour nous qui sommes nés de nouveau dans le Messie et avons reçu le Ruach HaKodesh, ce nom ne devrait plus être utilisé sous sa forme future, car la promesse s’est déjà accomplie en nous.

ה

Il me semble incompréhensible que quiconque ait pu avoir l’idée de retirer cette lettre ה du Nom de notre Sauveur, qui nous a été révélé plus tard. Surtout lorsque nous considérons l’exemple d’Abraham, chez qui cette même lettre ה (hey), reçue plus tard au milieu de son nom, était justement le signe de l’Alliance. Qu’est-ce qui a pu inciter quelqu’un à penser que…

cette même lettre ה (hey) peut être retranchée du nom du SAUVEUR ?

C’est ainsi que YaHuSHuah est finalement redevenu simplement Yeshua, un nom qui n’est apparu qu’une seule fois sous cette forme dans l’Ancien Testament et dont la signification est « Il Sauvera« . Je pense que ceux qui ne Le connaissent pas encore, peuvent en effet l’appeler ainsi et nous-mêmes pouvons le nommer de la sorte lorsque nous apportons l’Évangile aux non-croyants, mais pour nous, qui sommes nés de nouveau dans le Messie et avons reçu le Saint-Esprit, ce nom ne devrait pas être prononcé dans sa forme future puisque la promesse s’est déjà accomplie en nous.

À sa naissance, il reçut le nom de Yeshua, et lorsqu’il se présente devant le tribunal céleste vêtu de vêtements souillés par les péchés du monde, conformément à la vision de Zacharie, on l’appelle Yahushua, car : Tout est accompli ! Ici, nous ne sommes plus dans la promesse, au futur, mais dans le temps éternel, constant, présent : Yahuwah sauve et a sauvé. Ici, le Salut prend effet et passe en mode éternel.

Chaque lettre hébraïque a non seulement une valeur numérique, c’est-à-dire un poids mathématiquement calculable lorsqu’elle est prononcée, mais elle a également une signification qui lui est propre. Ainsi la lettre ה signifie : VoiciSigneAlliance. Son nom original a donc été écourté de la signification suivante :

VOICI l’Agneau d’Elohim, qui est le SIGNE, c’est-à-dire le sceau, de l’ALLIANCE.

ש

Une autre lettre importante et intéressante qui apparaît dans le nom YHWH pour former le nom du Sauveur est la lettre ש (SHin). Entre autres choses, la signification de cette lettre est « destruction ». La nécessité de la mort du Fils est indiquée par ש pour que le signe ה puisse prendre effet. Mais ש sert également d’abréviation pour l’un des noms de YHWH : El Shaddáj (Le Tout-Puissant), comme on le retrouve souvent sur les mezuzot.

Combien plus expressif et complet est le nom de YaHuSHuah que de simplement le prononcer en tant que Sauveur. En effet, Il est le Sauveur, mais Il est aussi le Signe de l’Alliance par le Sang de l’Agneau immolé, et de surcroît, Il est UN avec le Père.

YaHuShuah, le nom de l’Agneau d’Elohim doit obligatoirement fusionner avec le nom YHWH, car ce nom signifie : YaHuWah Sauve.

Comment peut-on penser que les noms qu’il a donnés pour se nommer Lui-même peuvent être traduits dans toutes sortes de langues, c’est-à-dire déformés et remplacés par des expressions souvent dérivées de nom de principautés spirituelles païennes tel que Zeus par exemple ? D’où nous viennent les noms (Théos/Dios/Deus/DieuJe-Sus/Heil-Zeus). Cela a été un véritable choc pour moi, et j’ai presque été découragé de poursuivre le ministère lorsque j’ai découvert que même le nom du Sauveur contenait le sceau de l’antéchrist dès l’époque des premières traductions de l’Évangile.

Personne ne traduit les noms des gens lorsqu’ils voyagent à l’étranger. Cela serait considéré comme un manque de respect envers autrui et source de vexation. Si nous pouvons comprendre l’importance d’être respectueux envers le nom de notre prochain, pourquoi ne pouvons-nous pas saisir à quel point cela l’est davantage dans le cas de Yahuwah, notre Elohim !?

Il existe cependant deux cas dans la Bible, où des étrangers ont remplacé des noms juifs par leurs propres sceaux :

  1. Le premier cas concerne Joseph, l’un des principaux précurseurs de Yahushua, qui a reçu le nom de Zaphnath-Paaneah d’un pharaon qui, bien qu’étant très amical envers les Juifs, ne connaissait Elohim que de manière très superficielle.
  2. Le second cas concerne le pouvoir babylonien ultérieur, qui a emmené les Juifs en captivité, détruit le Temple, emporté ses ustensiles et les a dédiés à leurs propres dieux païens. Ils ont également changé les noms de Daniel, Hananiah, Mishael et Azariah en Belteshaszar, Shadrach, Meshach et Abed-nego.

Ce même esprit impérial, appelons-le égyptien ou babylonien, mais qui essentiellement est la fille romaine de ces derniers, a remplacé Elohim par Theos (Dieu) et Yahushua par iessus, afin de continuer à honorer leurs anciennes idoles principales à travers eux.

Il est intéressant de noter que le travail de falsification ne s’est pas arrêté là. Car le culte de leurs autres idoles mineures se perpétue également, mais dans leur cas, au travers de l’utilisation de noms juifs par lesquels ils furent renommés. C’est ainsi qu’Aphrodite et Vénus devinrent la Vierge Marie, Mars, Saturne, Hermès et les autres divinités gréco-romaines furent canonisées comme « saints » et héritèrent ainsi des noms juifs des personnages principaux de la Bible : (Saint Paul, Pierre, Jean et les autres).

Ici, nous voyons le processus par lequel les Justes sont paganisés et les idoles païennes sont « hébraïsées ».

Jésus

Cela a été très choquant et décourageant pour moi de constater que même ce nom contient le sceau de l’Antéchrist et ce, depuis l’époque des premières traductions de l’Évangile.

Parce que tu connais peut-être cette théorie selon laquelle la traduction du nom de YaHuSHuah en grec n’est rien de moins que la salutation « heil zeus« . Cela me semble un peu forcé au premier abord, surtout que ceux qui promeuvent cette théorie fondent leurs explications sur la prononciation espagnole de Jésus (prononcée avec un H fort, qui reflète le plus cette idée). Cependant, lorsque les Grecs ont inventé le terme Jésus, la langue espagnole n’existait même pas. Néanmoins, le phénomène est suffisamment suspect pour que l’on considère sérieusement que cela ne soit pas une simple coïncidence. Connaissant les machinations de l’ennemi, il est tout à fait plausible qu’il se cache également derrière ce genre de déformation.

Cette intention bienveillante des humains, qui vise à rapprocher le nom du Sauveur de la langue maternelle des nouveaux convertis, est utilisée par l’ennemi pour déformer et blasphémer le Nom qui est au-dessus de tous les noms. Comme nous le rappelle le dicton suivant :

Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions

Satan, entre-autres, est passé maître dans l’art d’utiliser la bonne volonté humaine et les intentions pures pour entraver le plan de YaHuWaH, notamment en s’attaquant à la personne et au nom de YaHuSHuah.

Les Grecs n’ont pas conservé la terminaison -wah de Yahushuah pour la simple raison que la terminaison -a est le signe de la forme féminine comme en latin et en français. Ainsi, ils avaient donc vraiment toutes les raisons d’y apporter des modifications. Mais le problème était que la forme masculine qui y a été ajoutée -us dérive directement du nom de Zeus, qui était le mâle par excellence, le premier mâle du monde selon leurs croyances. Cela a abouti à la naissance d’un nom dont la sonorité comprend intégralement le nom de leur zeus lorsqu’il est prononcé ïesus, chose qui aurait dû leur paraître tout aussi problématique que la forme originale à connotation féminine.

Malheureusement, l’affaire ne s’arrête pas là. Car lorsque la traduction grecque, Jésus, a été adoptée par les locuteurs latins, ils l’ont simplement conservée sans aucune modification. Ici, la question se pose de savoir comment un croyant de langue latine a eu les tripes de garder ce nom sous cette forme et de le prononcer de la sorte lorsqu’il se référait au Messie, sachant que le mot sus en latin était une expression existante et courante qui ne signifiait rien de moins que cochon !?

Et si tout cela n’était pas assez convaincant, à savoir pourquoi il est problématique d’associer le Messie à ce mot grec et à ceux qui en sont dérivés dans nos langues d’aujourd’hui, alors il faut également révéler le grand mystère suivant :

selon la gematria grècque, la valeur numérique des lettres du mot iessus n’est autre que 666.

Plus précisément, les trois lettres grecques, qui constituent ce nombre, n’est autre que la racine du mot jésus, les trois consonnes autour desquelles s’articule le reste des lettres, les voyelles qui n’ont été rajoutées que plus tard. Jean a écrit exactement ces trois lettres dans le livre de l’Apocalypse lorsqu’il y annonça le nombre de la bête : χξϛ (chi xi stigma). C’est exactement cette combinaison de trois consonnes qui fut utilisée à l’origine pour représenter le nom iesus. Plus tard, on y a ajouté les voyelles et le graphisme des lettres grecques a également été modifié par la suite. Ainsi le résultat final est Ἰησοῦς, de sorte qu’il est difficile d’y desceller la racine satanique originale.

On peut également s’attendre à ce que lorsque l’Antéchrist qui se dévoilera d’ici quelques mois ou quelques petites années, il utilisera cet argument préparé bien à l’avance afin d’en tromper beaucoup en disant que le vrai Messie, Yahushua de Nazareth qui a marché sur la terre il y a 2000 ans et qui a été rebaptisé « Jésus », était en fait « l’antéchrist » prophétisé et donc de ce fait, c’est naturellement lui, l’antéchrist qui serait « véritable » sauveur. Nous pouvons aussi nous préparer à ce genre de propagande trompeuse.

Je sais que c’est choquant d’entendre de tels propos et que cela est presque inacceptable. On commencerait presque à se fâcher contre le Tout-Puissant pour avoir laissé l’ennemi nous dérober jusqu’à Ses noms ! Pourquoi l’a-t-il laissé aller aussi loin dans la falsification ?

Avant de céder à l’autocritique ou de s’auto-condamner pour avoir utilisé des noms incorrects jusqu’à présent, il est important de se rappeler que nous devons avancer, pas regarder en arrière. Nous avons tous été, à un moment donné, dans l’ignorance et pris au piège de la tromperie.

En effet, nous avons utilisé ces noms sans en être conscients, mais notre dévotion était sincère, et c’est pourquoi notre relation avec le Divin a fonctionné malgré tout.

Beaucoup d’entre nous se sont baptisés au nom de Jésus, mais malgré cette formulation, nous sommes effectivement nés de nouveau, avons reçu le Saint-Esprit, ses dons et la vie éternelle. Nous avons utilisé ce nom par ignorance, mais au fond de nos cœurs, c’était bien le véritable Messie à qui nous avons consacré nos vies, et nous l’avons vraiment rencontré.

Il est crucial de souligner ce fait, car le temps de la grâce est toujours en cours. Malheureusement, je constate que certains prédicateurs du retour aux noms originaux de l’Éternel tombent parfois dans l’extrémisme, allant jusqu’à presque déclarer, ou du moins insinuer, que ceux qui utilisent les noms dérivés de Zeus, comme Dieu et Jésus, sont voués à la perdition. Cette condamnation est un grave péché et porte atteinte de manière encore plus grave à son Nom que l’utilisation des falsifications contre lesquelles ces personnes protestent. Notre devoir est de prêcher la vérité avec amour et compassion, plutôt que de précipiter le jugement des autres.

Si, après avoir reconnu la nécessité de restaurer les noms d’origine, quelqu’un persiste dans l’utilisation des noms falsifiés, il entrera dans une ère nouvelle qui progressivement raccourcira le temps de la grâce qui lui est donné. Par conséquent, il est essentiel d’attirer l’attention de tous sur ce danger.

Réjouissons-nous que le temps de grâce dure encore. Soyons heureux que le Saint-Esprit continue à nous guider. Rendons grâces de toujours avoir la possibilité de demander à avoir un cœur de plus en plus humble et obéissant afin de pouvoir accepter même ce qui peut encore sembler inacceptable aujourd’hui. Soyons heureux de toujours avoir les noms véritables à notre disposition pour que nous vivions avec et par eux.

Et maintenant, posez la question dans vos cœurs au Saint-Esprit, l’Éternel veut-il réellement que nous revenions et utilisions à nouveau ses noms originaux ? Car s’il nous y invite de l’intérieur et que nous ne franchissons toujours pas le pas, alors d’autres temps moins glorieux commenceront à s’ouvrir dans nos vies.

Elohim / אלוהים

En effet, des noms de faux dieux sont utilisés dans toutes les langues en remplacement du véritable Elohim

Jetons un coup d’œil à quelques langues du monde, dans lesquelles des milliards de personnes à ce jour s’adressent au Tout-Puissant, qui s’est d’abord révélé à nous sous le nom d’Elohim, en utilisant des expressions totalement différentes.

Theos / Zeus

Parmi les lettres incluses dans le Nouveau Testament et qui ont réellement été écrites en grec à l’origine, nous retrouvons aujourd’hui le terme Theos au lieu d’Elohim. Ceci est très vraisemblablement une retranscription ultérieure, lorsque les textes ont commencé à être recopiés. Le terme Theos plus facile à interpréter pour les grecs a dû ainsi venir remplacer le terme original utilisé par Paul. Il n’est pas besoin d’avoir des connaissances théologiques, historiques ou linguistiques approfondies pour reconnaître l’origine de ce terme : Theos-Zeus.

D’ici vient plus tard la forme latine Deus qui par translittération nous est arrivé sous sa forme Dios / Dieu, etc. dans les langues dérivées du latin.

Lorigine des deux termes qui suivent ne sont pas vraiment claires et sont beaucoup plus difficiles à cerner. Cependant, que ce soit l’une ou l’autre théorie qui s’avérerait être la bonne, cela rend leur utilisation très problématique.

ǥuđán / God

Le mot anglais et allemand God/Got peut provenir de deux endroits différents : Premièrement nous avons la divinité babylonienne du nom de Gad qui fut également vénérée par certains juifs durant la captivité et qui est également mentionnée dans le livre d’Isaïe au chapitre 65.

Selon certains avis, le terme « God » pourrait avoir son origine dans le peuple germanique des Goths. Dans le monde germanique, où le concept d’Übermensch (surhomme ou race supérieure) a toujours été prédominant déjà bien avant l’époque nazie, les tribus gothiques étaient considérées comme les plus prestigieuses parmi les peuples germaniques. Les Goths étaient vus comme des héros ou des super-héros germaniques, des guerriers exceptionnellement forts, presque considérés comme des dieux. Dans un monde anglophone qui a des racines fortes dans les cultures anglo-saxonnes, danoises et vikings, qui sont toutes d’origine germanique, il est plausible que le terme « God » soit une expression de l’homme s’élevant lui-même au rang du divin. Lors de l’adoption du christianisme, ce terme a ensuite été utilisé pour désigner l’autorité spirituelle suprême, c’est-à-dire Elohim, le Tout-Puissant, de la même manière que dans toutes les autres langues.

Isten / Ishtar

Le mot hongrois Isten (prononcé ichten, équivalent de Dieu) est peut-être le plus intéressant et le plus dramatique parmi tous par la même occasion. Ici non plus, l’origine du mot n’est pas très claire. Selon certains linguistes, le terme serait d’origine persane, selon d’autres il serait finno-ougrien voire même sumérienne, et signifierait « ancestral », « un », ou « unique ». Jusqu’à présent, cela ne semblerait pas trop poser problème dès lors que nous faisons en effet référence à l’Elohim qui est Ancien, Un et Unique.

Cependant, la sonorité de ce terme est étonnamment proche d’un autre phénomène également d’origine persane et sumérienne, qui n’est autre qu’Ishtar.

Elle fut considérée comme la déesse de l’amour, de la fertilité, parfois aussi de la guerre, identifié à Vénus, l’étoile du matin. Chez les Cananéens et les Mésopotamiens, elle est plus connue sous le nom d’Astarté. Il s’agit d’une divinité qui était tenue en si grand respect même en Babylonie, que la porte même par laquelle le peuple juif entra dans la ville lors de la captivité portait son nom. Les vestiges de cette porte sont d’ailleurs toujours conservés dans un musée à Berlin, juste à côté du trône de Satan.

Malheureusement, cette proximité avec Satan ne se limite pas uniquement au musée de Berlin. Un autre phénomène troublant peut être observé si l’on écrit ce mot en hébreu nous obtenons אישטן, forme presque identique non seulement dans sa sonorité, mais également dans sa graphie au nom de שָׂטָן (STN).

Même si la situation n’était pas aussi grave que ce que nous venons de décrire, et que la ressemblance avec le nom de Satan ne serait que pure coïncidence, la consonance presque identique des mot isten et isthar soulève déjà et rien qu’en soi la question de savoir s’il est réellement sage de l’utiliser lorsqu’on se réfère au Créateur ?

Il n’est d’ailleurs pas étonnant d’observer un tel phénomène dans le cas d’un peuple dont l’une des premières décisions lors de la fondation de l’État, il y a plus de 1000 ans a justement été de remettre le pays entre les mains de la Vierge Marie. Attribuer le nom d’une divinité féminine n’a rien d’étonnant là où le penchant d’une nation pour l’ordre matriarcal se manifeste d’une façon aussi évidente. Après tout, Ishtar n’était pas seulement une divinité féminine, mais était également appelée la reine des cieux. Selon les historiens, d’une part, sa personnalité se confond avec celle d’Astarté, mais elle est aussi un prédécesseur direct d’Aphrodite en Grèce puis de Vénus à Rome, elle-même plus tard renommée Vierge Marie par les romains christianisés (du nom original Miriam, la mère juive originale de YahuShuah).

Allah / Elah

Il est intéressant de remarquer que dans le cas de Allah, c’est tout le contraire qui se passe. Car celui-ci vient directement d’Elah forme hébraïque contractée de Elohim reprise par l’arabe également langue sémitique comme on le sait. La reprise de ce mot se fit à une époque où ni l’islam ni le christianisme n’existaient encore. Les Arabes quant-à-eux existaient déjà et beaucoup vénéraient le véritable et Seul Elohim, comme nous pouvons le voir dans le cas de Jéthro (Yitro) beau-père de Moïse. Jusqu’à ce jour, les chrétiens arabes ou coptes utilisent Allah, cette version abréviée et arabisée d’Elohim comme mot pour désigner Dieu. Il ne s’agit donc pas du nom d’une divinité étrangère qui aurait été claquée sur Elohim, mais bien le contraire. Ici, c’est le nom d’origine qui est repris par un esprit étranger. Ainsi Baal se révèle-t-il a un faux prophète en usurpant la version abréviée Elah et se fait tout bonnement appeler Elohim par des milliards de personnes.

Ex-petits amis ?

Tous ces cas montrent qu’il y a encore des choses viscérales qui sont toujours à restaurer dans l’Église. Qu’on l’accepte ou non, même si cela est choquant, nous devons nous rendre à l’évidence :

l‘Épouse utilise les noms de ses ex pour désigner son Époux !

Et encore, je me suis exprimé avec beaucoup de retenue. Car les anciennes idoles ne sont pas simplement que des ex-petits amis, mais de purs proxénètes. Quel nom devrait-on donner à une femme qui nome son mari du nom de ses anciens maqueraux à votre avis ? Peut-on encre parler d’Épouse ? Ou est-elle toujours une prostituée ou du moins dans un état spirituel mixte, c’est-à-dire dans l’adultère ? Ce phénomène fondamental pourrait-il expliquer la raison de l’état pitoyable de la chrétienté d’aujourd’hui ? Ne serait-ce pas la racine de toutes les déviations du droit chemin ? Le mot latin curba signifie déviation/courbe, ce mot a été repris dans les langues slaves ainsi qu’en hongrois sous la forme kurva qui veut dire prostitué dans sa version plus vulgaire. Cela renvoie à de nombreuses prophéties bibliques où Israël et Juda furent désignés par des adjectifs semblables par leur Mari Elohim. Aujourd’hui, il existe une troisième femme, l’Épouse (Ephraïm ou les Nations) qui avouons-le, n’est guerre bien meilleure que les deux autres.

Dans l’intérêt d’une réforme réelle et effective, peut-être devrions-nous revenir aux sources de manière aussi radicale :

En quels termes parle-t-on du Créateur, du Tout-Puissant, de l’Éternel, de notre Sauveur et de son Esprit ?

Nous ne parlons pas ici de racines juives. Toujours pas. Des choses beaucoup plus sérieuses et importantes doivent encore être restaurées, qui vont bien au-delà des racines juives et par rapport auxquelles celles-ci sont pratiquement insignifiantes.

Parce qu’il n’y avait pas encore un seul Juif sur terre lorsque l’humanité invoquait déjà les noms de Yahuwah et d’Elohim depuis bien longtemps. Puis le Juif est venu avec tout son pharisaïsme et a voilé le nom de YHWH avec ses fausses traditions que le Christianisme continue de perpétuer jusqu’à ce jour.

Et aujourd’hui, en tant que juif croyant en le Messie YaHuSHuah de Nazareth, devrais-je également promulguer les racines juives au nom de notre Sauveur en continuant à utiliser les termes déformés ou aliénés tels HaShem/Adonaï et même Dieu ou Ishtar et iesus comme beaucoup d’autres le font ? Eh bien non merci ! Pour ma part, je refuse de continuer à prendre part à ce cirque.

Que dirais-tu si ta femme/concubine/petite-amie t’appelait du nom de l’un de ses ex-petits amis ? Combien de temps supporterais-tu un tel affront avant de la renvoyer d’où elle vient ? C’est ici qu’on voit à quel point Yahuwah est incroyablement patient comparé à nous.

De notre côté par contre, reconnaissons le problème et n’attristons pas davantage Son Esprit en nous comportant comme des prostituées et non comme une Épouse digne et obéissante.

Car l’Époux est à la porte. Y a-t-il de l’huile dans ta lampe ? Si oui de quelle sorte est-elle ? De quels noms as-tu oint le Fils et le Père ? Car les noms que l’on donne sont des onctions et sont porteurs de sens profonds. Et l’Esprit de Yahuwah/Elohim/Yahushuah n’a jamais autorisé personne à Le désigner par ces noms et autres termes impies. Prends conscience que les vierges sages peuvent encore te donner de l’huile véritable aujourd’hui au cas où tu t’avérerais encore faire partie du camps des vierges folles. Car au Jour venu, ce sera celui dont tu auras invoqué le nom qui apparaîtra pour te prendre (Romains 10:13). Que personne n’aie de mauvaise surprise à ce moment-là !

Paul a-t-il également utilisé Théos ?

La question peut immédiatement se poser pour beaucoup : pourquoi le terme Theos au lieu d’Elohim apparaîtrait-il dans l’original grec du Nouveau Testament s’il y avait réellement des problèmes avec ce terme au niveau spirituel ? Cette expression apparaît tout au long des épîtres ! Si donc Paul n’avait pas de problèmes de conscience suite à l’utilisation de ce terme, pourquoi devrions-nous en avoir aujourd’hui ?

Ce phénomène pourrait-il indiquer que le Nouveau Testament n’a finalement pas été écrit en grec, que les documents présentés jusqu’à présent comme originaux ne sont que des traductions ultérieures ? Plusieurs chercheurs bibliques sont apparus ces dernières années qui affirment que le texte original a été écrit en hébreu ou en araméen et que le grec n’est qu’une traduction ultérieure. Cela expliquerait pourquoi Elohim pourrait se transformer en Théos.

Pour ma part, je suis convaincu que certaines parties du Nouveau Testament ont été écrites en hébreu en effet, mais d’autres ont réellement été rédigées dès le départ en grec. Tout comme la promesse du Salut a été transférée pour un temps du peuple hébreu originel aux Grecs, c’est-à-dire aux autres Nations.

Je suis convaincu que les Évangiles de Matthieu, Marc et Jean n’auraient pas pu être écrits à l’origine dans une autre langue que l’hébreu.

Après tout, l’Évangile s’adressait principalement et en premier lieu aux Juifs. Il était donc nécessaire qu’il soit publié pour la première fois dans le monde dans la langue des juifs. De plus, ces gens n’étaient pas réputés pour leur connaissance du grec. Il s’agissait de simples pêcheurs qui ne connaissaient probablement pas la langue du pouvoir oppresseur à un niveau tel qu’ils auraient été capables d’écrire des récits d’une telle portée dans une langue qui leur était étrangère. Cela est vrai même si Matthieu et Marc sont dans une certaine mesure issus de familles juives hellénisées, comme en attestent leurs prénoms.

Luc, en revanche, était grec, un prosélyte converti. Son Évangile a très bien pu être d’emblée rédigé en grec, puisque ce n’était pas seulement sa langue maternelle, mais à cette époque, en raison du rejet du Messie par une grande partie des Juifs, Elohim avait déjà commencé à transférer le relais de l’Histoire du Salut entre les mains des  » Grecs », c’est-à-dire les Gentils, pendant un certain temps jusqu’à ce que leur nombre soit atteint. Ainsi, et de manière symbolique, en formulant un des Évangiles en grec, Elohim a pu lancer un signal fort à l’humanité, indiquant que désormais la porte sera également ouverte aux non-juifs.

Paul, contrairement à ses prédécesseurs évangélistes, était quelqu’un de très instruit et de très cultivé. Il était non seulement citoyen romain, mais il parlait également parfaitement bien la langue de la partie orientale de l’empire, c’est à dire le grec. Lorsqu’un tel homme se met à rédiger des lettres à des assemblées dont les membres sont pour la plupart non juifs et dont la langue maternelle est le grec, il ne fait aucun doute qu’il ne va pas se mettre à leur écrire en hébreu, pensant que les frères et sœurs se débrouillerons avec les logiciels de traduction en ligne ou quelqu’autre interprète sur place pour décoder ses messages. Les adeptes de la théorie selon laquelle le Nouveau Testament a été rédigé exclusivement en hébreu devraient un peu réfléchir à ces quelques petits détails avec un esprit parfois un peu plus rationnel et sensé. Il est évident qu’il utilisera comme médiateur la langue qu’ils parlent et comprennent tous en commun.

Par conséquent, les deux théories selon lesquelles le Nouveau Testament aurait été écrit uniquement en grec ou uniquement en hébreu sont deux extrêmes qui doivent être rejetées. La vérité à nouveau se situe quelque part entre les deux.

Par conséquent, je crois que la majeure partie du Nouveau Testament a été écrite à l’origine en grec, mais pas seulement en grec.

Cependant, les manuscrits où l’on retrouve le terme Theos au lieu d’Elohim dans le grec original doivent obligatoirement être des retranscriptions ultérieures.

Rappelons-nous comment Paul réagit lorsque, après être entrés en Lyconie avec Barabbas, où les habitants, dès qu’ils firent l’expérience des miracles et des signes accomplis par les deux apôtres, les appelèrent des dieux et identifièrent Paul à Hermès et Barabbas à Zeus, et se préparèrent à sacrifier des animaux en leur honneur. Paul a alors déchiré ses vêtements devant eux en signe de deuil. Il a détruit son seul bien, son seul moyen de protection, qui le protégeait du soleil, de la pluie, du vent, des tempêtes de sable et des gelées du soir, car des païens, donc de jeunes enfants en esprit, par ignorance et de bonne foi, ont instinctivement voulu élevé au rang divin les personnes qui leur firent du bien.

Comment un homme aussi zélé et écœuré par tout ce qui touche au paganisme, aurait-il bien pu remplacer Elohim par un terme qui est clairement dérivé de Zeus ?

Il est complètement débile et irrationnel d’imaginer qu’un serviteur aussi juste et fidèle du Messie que Paul ait jamais permis que le titre principal du Tout-Puissant soit dégradé à un tel niveau, juste pour plaire aux nouveaux convertis. A partir du moment où tu reconnais le véritable Créateur et Rédempteur, tu as le devoir et l’obligation d’utiliser les noms qu’Il a Lui-même bien voulu te dévoiler dès le départ. L’homme n’a jamais reçu le pouvoir de décider lui-même des titres et des noms qu’il peut se permettre d’utiliser concernant l’Éternel. Ce sont les animaux qu’Adam a été autorisé à nommer et à baptiser selon ses choix et certainement pas le Père.

Un enfant spirituel peut nommer le Père selon la pureté de son cœur un peu comme il veut tant qu’il le fait par amour et surtout par ignorance. Mais à mesure que nous grandissons en esprit, il convient d’abandonner progressivement tous nos balbutiements enfantins et de nous comporter en adultes responsables et obéissants en signe de respect face à notre Père.

Par conséquent, chacun doit savoir quel âge il a en esprit. Ce message est un appel à ceux qui sont spirituellement suffisamment mûrs et stables pour comprendre la signification des noms originaux afin qu’ils les utilisent en toute franchise tout en abandonnant les faux qu’ils ont utilisé jusqu’ici. Je souhaiterais vous encourager à accepter ouvertement et courageusement ce que vous ressentez de l’intérieur, même si vous savez que le contre-courant est très puissant, que très peu de gens vous féliciteront, et que des frères peuvent même commencer à vous persécuter ou à vous rejeter pour être revenu aux noms originaux.

Je ne condamne pas ceux qui utilisent Dieu et d’autres termes dans le genre, s’ils le font par ignorance et avec un cœur d’enfant, mais comme toutes les autres lois, le moment doit arriver où, sur ordres de Ruach HaKodesh, l’usage des noms originaux doit également être rétabli.

Yahwé

En conclusion et comme encouragement supplémentaire, il convient de mentionner qu’un processus a émergé au fil des années par lequel des millions de croyants à travers le monde reviennent à l’utilisation du nom Yahweh.

Bien que je pense qu’il ne fait aucun doute que la prononciation originale soit Yahuwah, nous disons la même chose, puisque les 4 consonnes, celles qui ont une valeur numérique et ainsi un poids dans la dimension spirituelle, sont prononcées dans les deux cas. Yahuwéh, Yahuwah, la différence n’est en réalité qu’une seule voyelle finale. N’en faisons surtout pas un plat de manière tétue et pharisienne. Je suis heureux lorsque je les entends prononcer le Nom de cette manière.

Grâce à Elohim, non seulement nous ne sommes pas seuls, mais pour la majorité des chrétiens africains et américains, le nom original est constamment utilisé depuis des décennies, et peut-être n’y a-t-il pratiquement plus personne parmi eux qui s’indigne encore à entendre ce nom. Il me semble malheureusement que sur le continent européen, il reste encore beaucoup de chemin à faire en ce sens.

Voir encore : YHWH est génétiquement codé en nous

VERSION VIDÉO :

https://youtu.be/_AmmQjSEWCY

Pin It on Pinterest

Share This