Lorsque tu seras entré dans le pays que Yahuwah, ton Elohim, te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Deutéronome 18:9-11
Dans la Torah, nous retrouvons à plusieurs reprises la loi qui nous interdit de passer nos enfants par le feu ou de les sacrifier à Moloch. Encore une fois, la question se pose : que faire de ce type de loi à l’ère de la Grâce une fois dans le Messie ? Comment Yeshua l’accomplit-il dans nos vies si nous le lui permettons ? Qu’est-ce que l’esprit de Moloch qui mettrait en danger et tuerait nos enfants de nos jours, mais dans un sens spirituel ? Qu’est-ce qui pourrait les brûler ou plutôt les plonger dans la détresse ou plutôt la dépression, pour adapter le concept à nos réalités contemporaines ?
En réalité, quel est le phénomène qui s’insinue aujourd’hui au sein des familles croyantes et par lequel les parents conduisent souvent inconsciemment leurs propres enfants à travers le feu, les sacrifiant ainsi à l’esprit de Moloch ? Quelle est cette faute présente chez de nombreux chrétiens, laissant progressivement leurs enfants être attirés et ouverts à la divination, à la sorcellerie, à l’astrologie, au spiritisme et à tout autre type de pratiques occultes ?
La réponse peut se résumer en un seul mot : Tolérance !
Parfois, par faiblesse, lâcheté, compromis, ou simplement par fatigue et crainte d’être jugés comme des pharisiens, de nombreux parents chrétiens se disent : « Il est déjà assez difficile pour nos enfants de vivre en tant que croyants parmi les enfants du monde ! Pourquoi ne pourraient-ils pas avoir eux aussi leur propre smartphone ? Pourquoi ne pourraient-ils pas surfer sur Internet à leur guise ? Pourquoi devrions-nous leur interdire de célébrer ce que tout le monde fête, de décorer des sapins de Noël, de jouer à des jeux stupides et violents, et de regarder ou écouter toutes sortes de films et de musiques primitifs et souvent occultes ? »
Mes propres enfants ont déjà quitté les salles où les enfants sont pris en charge pendant les cultes des églises chrétiennes, en disant qu’ils ne voulaient plus y rester. Soit tout le monde est absorbé par son smartphone, soit on leur diffuse des dessins animés qui traitent de tout sauf de l’Évangile. Ces films ne sont même pas neutres, mais regorgent de sorcières, de sorcellerie, de diables et d’autres personnages repoussants. Dans ce type de situation, mes enfants se lèvent de leur siège et quittent ces lieux car cela ne les intéresse pas ; ce n’est pas leur univers. Ils auraient pu rester, mais ne l’ont pas fait. öIls ne sont pas partis contrainte, étant donné que c’est moi qui leur avais demandé d’y entrer, pensant qu’ils seraient entre de bonnes mains. Eh bien, j’avais tort sur ce point ! Heureusement, ils ont eu la sagesse de se protéger de telles influences. Grâce à Elohim, Ruach HaKodesh travaille déjà suffisamment en eux pour leur défendre ces choses de l’intérieur. Et ils ont obéi à Sa voix. Ils sont ainsi sortis de cette pièce tout comme nous sommes tous sortis de même de ce marché aux puces chrétien, où nous n’étions de toute façon que des visiteurs temporaires, dans le but d’accomplir un certain ministère qui naturellement n’a pas été accepté de leur part.
Comment y sommes-nous parvenus ?
Par obéissance ! Car dans le Messie, cette loi mentionnée ci-dessus s’accomplit comme toutes les autres. Cela implique que nous devons souvent interdire certaines choses à nos enfants, mais de manière à ce qu’ils puissent en ressentir le profond contenu spirituel. On ne doit pas interdire par pharisaïsme, mais parce que les Commandements vivent dans le cœur de leurs parents nés de nouveaux et remplis de Ruach HaKodesh. Cela implique de leur permettre de jeter un coup d’œil dans la fournaise ardente qu’est le monde, tout en leur expliquant qu’ils risquent fort de se brûler s’ils s’en approchent trop. De cette manière, ils peuvent se rendre compte par eux-mêmes qu’ils ne ratent absolument rien et n’iront pas par la suite récupérer ce que leurs parents pharisiens leur auront interdit dès que les parents auront le dos tourné et qu’ils en auront l’occasion.
C’est cette loi-ci que nous devons demander à Ruach HaKodesh d’opérer en nous en telles situations.
Ce commandement trouve d’autres échos et rappels dans les Saintes Écritures. Dans les Proverbes de Salomon, nous pouvons lire les sagesses suivantes :
Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. Proverbes 22:6
La folie est attachée au cœur de l’enfant; La verge de la correction l’éloignera de lui. Proverbes 22:15
N’épargne pas la correction à l’enfant; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, Tu délivres son âme du séjour des morts. Proverbes 23:13-14
Il est difficile de suivre ces directives dans le monde d’aujourd’hui, puisque même les prédicateurs chrétiens enseignent souvent autre chose.
J’ai moi-même été un enfant du monde. J’ai été exposé à de nombreuses influences néfastes durant mon enfance, principalement à travers la télévision. Si quelqu’un a besoin de savoir quelque chose par souci de « culture générale » ou pour lutter contre la chose en esprit, il n’est pas forcément toujours nécessaire de s’immerger dans la chose et d’en avoir fait partie au préalable, surtout dans l’enfance. Nous pouvons tous savoir d’emblée que le fumier ne doit pas forcément avoir trop bon goût, sans qu’il nous soit nécessaire d’y goûter pour nous en convaincre.
Mais dans notre cas, il ne s’agit même pas de punir sévèrement notre progéniture, mais plutôt de cultiver en nous une ferme détermination et une cohérence. Cela nous évitera d’avoir à réprimander inutilement nos enfants plus tard, voire même d’avoir à recourir à la force lorsqu’il sera éventuellement déjà trop tard.
Avec un peu de rigueur et de persévérance, les enfants développent une forme d’immunité et de résistance aux formes d’aberrations mondaines et à la bêtise. À condition que les parents soient dans l’Esprit Saint et non motivés par l’esprit religieux et légaliste de l’observance sèche et littérale de la loi. Il est crucial de poser des interdictions, mais toujours en leur faisant comprendre et entrevoir que ce que nous leur interdisons maintenant est à l’origine des nombreux problèmes qui détruisent sous leurs yeux de manière évidente la vie de leurs camarades laïcs. Ils peuvent le constater par eux-mêmes (l’avidité, la méchanceté, l’égoïsme, les enfants bien trop prématurément désillusionnés et vidés, etc.). Cela vaut la peine de leur montrer ce qui leur « manque », mais de manière contrôlée tout en leur proposant des alternatives ayant beaucoup plus de teneur et de substance. Plutôt que de posséder une télévision, un ordinateur suffit, sur lequel les parents peuvent contrôler ce que les enfants peuvent regarder. Il est aussi primordial de ne jamais leur accorder un accès illimité à Internet.
Le phénomène suivant peut être observé dans les familles chrétiennes : leurs enfants, bien qu’ils connaissent Yeshua – sous un autre nom en général-, mais parce que leurs parents leur permettent de faire les mêmes choses que les gens du monde, se retrouvent dans un état d’esprit encore plus grave que ces-derniers.
Les enfants laïcs n’ont pas de contre-exemple pour savoir si ce qu’ils font ou regardent est bon ou non, cela leur semble donc naturel. En revanche, les enfants chrétiens ressentent une contradiction entre ce que leurs parents professent et ce qu’ils leur permettent de faire. Par conséquent, ils souffrent de remords et ont des problèmes de conscience bien plus profonds que leurs contemporains non croyants.
Nous avons été choqués de constater que même dans une église néo-protestante, composée d’une communauté de personnes nées de nouveau et remplies du Saint-Esprit – du moins pour la majorité d’entre elles, du moins j’ose l’epérer – des manifestations spectaculaires de diverses possessions démoniaques, de dépression, d’auto-mutilation et d’autres troubles psychiques sont tout aussi présentes parmi leurs propres enfants. Les films et les musiques mentionnés ci-dessus favorisent la propagation et l’intrusion des puissances démoniaques. Les spectateurs et auditeurs peuvent ainsi facilement être concrètement démonisés rien qu’en les regardant et en les écoutant (comme dans le cas de la consommation de sang, voir une de mes précédentes vidéos). Sans parler du problème de permettre tout type d’interaction sexuelle trop tôt et hors mariage. Dans tout ces cas, il se passe simplement que
les enfants sont passés par un feu dévorant par leurs propres parents trop indulgents
L’école est également un environnement profondément contagieux, où un enfant ne peut rester pur de ce qui s’y passe que sous la condition d’une guidance et d’une couverture spirituelles très précises. Je ne fais pas nécessairement référence à tous les mensonges scientifiques qu’on leur raconte dans de tels endroits, mais tout simplement à tous ces comportements déviants que les autres enfants y apportent de leurs familles demonisées et dont nos propres enfants doivent être témoins, avec lesquels ils doivent vivre et souvent les souffrir. Aujourd’hui, à part moi, très peu d’enseignants élèvent la voix contre ces problèmes. Et si quelqu’un le fait, comme cela m’arrive habituellement, cet enseignant devra faire face au problème de toujours chercher un nouvel emploi à la fin de chaque année scolaire, tout comme je l’ai fait pendant de nombreuses années avant d’épuiser le dernier établissement disponible dans la région. Notre profession ne favorise pas les collègues qui veulent maintenir la discipline et l’ordre, mais à la fin de l’année, ils seront licenciés sur plainte d’un ou deux parents malsain qui prennent très mal que l’on formule la moindre critique envers leurs rejetons idolâtrés, mal élevés et déviants.
Il serait bon d’avoir davantage d’écoles chrétiennes renouvelées avec une foi vivante, voire des possibilités pour les étudiants privés de suivre un programme éducatif bien élaboré. Cela peut paraître légaliste encore une fois, mais regardons autour de nous, le monde se dégrade si rapidement, avec une violence et une propagande sexuelle sans cesse croissante et décadente que le moment est venu où cela est devenu une nécessité.
Ce problème pourrait également être résolu si la structure et le fonctionnement de nos communautés religieuses étaient parfaitement identiques à ceux décrits dans les Actes des Apôtres. Puisque nous aurions tout en commun, nous serions proches les uns des autres, l’éducation de nos enfants pourrait être résolue au sein de la communauté, et ils apprendraient vraiment ce qui est vital et ils ne seraient pas conditionnés dès leur plus jeune âge à devenir les petits esclaves entraînés pour satisfaire aux exigences du système de Mammon qui n’a de cesse de se propager.
Voir aussi : Interdiction de consommer du sang, Vous ne posséderez rien et vous serez heureux
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