Le message de l’Évangile est une bonne nouvelle : celle de l’amour et de la grâce d’Elohim, destinée à racheter l’humanité de la mort dans laquelle elle est tombée à cause du péché originel. L’Éternel a créé l’homme à son image et à sa ressemblance afin de vivre en communion avec Lui. Cependant, cette relation a été rompue par la désobéissance de l’homme. Par le péché, la mort est entrée dans le monde, accompagnée du jugement divin.

Mais Elohim n’a pas abandonné l’humanité dans cet état désespéré :

Il a envoyé Son Fils unique, Yeshua HaMashiah, parfait en tout point et sans péché, afin d’endosser le jugement des péchés de l’humanité à notre place sur la croix pour finalement ressusciter le troisième jour, vainquant ainsi la Mort elle-même. Par sa mort et sa résurrection le troisième jour, Il a triomphé de la Mort. Grâce à ce sacrifice, tous ceux qui acceptent cette grâce par la foi reçoivent le pardon de leurs péchés, la vie éternelle et la possibilité d’un nouveau départ, dès cette vie terrestre.

Cependant, notre enseignement ne se limite pas à la prédication de l’Évangile ; il vise également à en approfondir l’interprétation et la compréhension. Il est essentiel, par exemple, de saisir pourquoi le fruit de l’arbre de la connaissance était interdit en Éden et pourquoi l’Éternel a décrété que l’humanité ne pourrait retrouver le chemin vers Lui qu’à travers le Sauveur. Ces questions, et les réponses qu’elles impliquent, sont indispensables pour appréhender pleinement la plénitude de Son plan et la véritable profondeur du message de l’Évangile.

Que devons-nous faire afin de recevoir ce Don ?

  1. La Repentance :
    Lorsque je reconnais ma condition de pécheur, que je m’en détourne avec sincérité et demande à en être libéré, en m’adressant à Celui qui seul a le pouvoir de m’accorder cette grâce.
  2. La Foi en Yeshua :
    Lorsque j’accepte qu’Il ​​est le Fils d’Elohim, qu’il a souffert à ma place et est ressuscité afin de me donner une Vie Nouvelle et Éternelle.
  3. Le Baptême d’eau :
    Lors de ce baptême, mon ancien moi symboliquement meurt et est enseveli. Mes péchés sont alors pardonnés, et je renais en tant que nouvelle création avec le Messie, Yahushua.
  4. Le Baptême de l’Esprit/de Feu :
    Lorsque je permets au Consolateur promis d’emménager dans mon cœur. Ruach HaKodesh continue d’opérer Sa volonté et Ses Commandements en moi. Il me donne la force de vivre en toute liberté en disciple victorieux de Yahushua en me purifiant davantage chaque jours pour me SANCTIFIER jusqu’à ce qu’il ​​vienne me prendre le temps venu.

Le but de ce message :
Attirer ton attention sur l’importance de ne pas seulement recevoir le pardon, mais de vivre une vie entièrement renouvelée, telle qu’Elohim l’a conçue pour chacun de nous. Cette vie inclut les guérisons, la délivrance des oppressions démoniaques, une transformation intérieure continue, ainsi que la mission d’engendrer d’autres disciples, à l’image des premiers croyants décrits dans le livre des Actes des Apôtres. Il ne s’agit pas d’assister à des cultes religieux le dimanche (ou même le samedi), mais de vivre une célébration intérieure constante et quotidienne, un mode de vie qui transforme radicalement notre être et impacte tout ce qui nous entoure.

L’Évangile n’est pas une religion, c’est la VIE : une relation vivante restaurée avec le Créateur qui change ton cœur, ta pensée et toute ton existance

Beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi l’humanité doit subir une si lourde punition pour avoir mangé un simple fruit. Ils ne saisissent pas en quoi cet acte était si capital aux yeux d’Élohim, ni pourquoi goûter à ce fruit constitue une faute aussi impardonnable.

Il est important de souligner que nous ne prêchons PAS ici l’image d’un « doux-Jésus, tout amour et miséricorde ». Nous ne présentons pas une vision unilatérale et incomplète de notre Seigneur, comme le font la plupart des croyants, qui, au lieu de s’efforcer chaque jour de se transformer à Son image, s’acharnent à Le déformer à leur propre image qui n’est que tiédeur et mollesse.
Nous parlons ici bien plus du Roi Messie qui est toujours Miséricordieux certes, mais qui est également Juste et qui reviens bientôt pour juger tous ceux qui seront restés froids, voire tièdes et mous comme indiqué à l’instant.

Mais allons encore un peu plus en profondeur

Adam a péché, et ce péché l’a condamné à la mort. Par son acte, l’humanité tout entière a été plongée dans un état d’iniquité où Satan règne sur l’homme déchu.

En tant que descendants d’Adam, nous sommes tous marqués par cette souillure originelle. Pas un seul parmi nous n’a échappé à la transgression des lois de Yahuwah, ces 650 à 700 ordonnances divines résumées dans les dix commandements, eux-mêmes condensés en deux lois universelles de l’Amour.

L’homme, par nature, s’est révélé incapable de respecter pleinement cette loi. Même les plus pieux et les plus fervents nageaient inévitablement dans le péché, ne serait-ce qu’au niveau de leurs pensées. C’est pourquoi le Verbe, la Loi incarnée, s’est fait chair et est venu parmi nous : afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.

Celui qui était sans péché est mort à la place du pécheur

Car, sans effusion de sang, il n’y a ni pardon des péchés, ni réconciliation avec le Père

Le ministère d’évangélisation s’arrête généralement à ce point. Les évangélistes n’ont souvent rien d’autre à offrir à ceux qui cherchent Élohim ainsi qu’une solution à leur condition spirituelle. Pourtant, même à ce niveau, beaucoup se convertissent, naissent de nouveau, entament leur vie de disciple et exercent un ministère, chacun selon son propre degré d’obéissance et l’étendue de son appel.

Cependant, notre Seigneur Yahushua nous a transmis bien plus que cela : des promesses et des outils de travail qui dépassent largement ces premières étapes, comme nous le découvrons dans les chapitres 9 et 10 de l’Évangile de Luc. Ces promesses, toujours en vigueur, étaient activement utilisées par les premiers disciples et les Apôtres. J’y reviendrai plus en détail un peu plus tard.

L’Évangile signifie que, par le Fils, nous sommes réconciliés avec le Père. Concrètement, cela veut dire qu’Élohim ne présente plus sa Loi comme une solution extérieure au péché, inscrite sur des tablettes de pierre ou couchée sur du papier. Désormais, conformément à l’accomplissement de la prophétie de Jérémie, cette Loi nous est offerte sous une forme parfaite. Les Commandements d’Élohim, qui étaient faibles lorsqu’ils étaient gravés sur la pierre, sont maintenant inscrits avec puissance directement dans nos cœurs. Ils se déploient en nous et opèrent de l’intérieur, transformant notre être tout entier.
Ceci est la promesse ultime : l’essence même de la nouvelle naissance, du baptême de l’Esprit, et du processus de sanctification.

Voici, les jours viennent, dit Yahuwah, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Judah une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit Yahuwah. Mais voici l’Alliance que je ferai avec la maison d’Israël. Après ces jours-là, dit Yahuwah: Je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur; et je serai leur Elohim, et ils seront mon peuple. Celui-ci n’enseignera plus son prochain ni celui-là son frère, en disant: Connaissez Yahuwah! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit Yahuwah; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. Jérémie 31:31-34

Le But de la Création

Comme je l’ai mentionné dans plusieurs de mes articles, la terre, et surtout l’homme qui en est l’élément central, a été créée dans un monde déchu où régnaient le chaos, c’est-à-dire le désordre et les ténèbres (Tohu Va Bohu). La première lettre du premier mot de la Genèse, beth, dans le mot B-reshit (« au commencement »), suggère de manière assez évidente qu’il s’agit ici non pas de la création initiale, mais d’une re-création. La re-création d’un monde qui, à l’origine, avait été parfaitement conçu par un Être Suprême parfait, lequel, par définition, ne peut créer que des choses parfaites.

Dans ce monde originellement parfait, parmi les compagnons célestes créés sans défaut, un chef et plusieurs anges de rang inférieur se sont rebellés contre leur Créateur. Cette rébellion inattendue a contraint Elohim à préparer un lieu d’exil où ces rebelles seraient confinés, en attendant que la guerre contre eux prenne fin, et que leur procès, leur jugement, et leur condamnation soient exécutés de manière définitive.

Hellel (le « lumineux », reflet de la lumière d’Elohim – plus connu sous le nom de Satan) et ses compagnons les Shedim (les « vaniteux », appelés plus communément démons) ont défié Elohim en duel, pensant, pour une raison encore mystérieuse, qu’ils pourraient s’élever jusqu’à Son trône et obtenir Son rang.

L’homme, comme je l’ai également souligné dans plusieurs de mes autres écrits, a été créé pour remplacer ces anges déchus. En effet, le Royaume d’Elohim, créé dans une perfection absolue, est devenu imparfait « pour un temps ». Cette situation devait être corrigée afin que l’ordre et la structure originels soient rétablis, c’est-à-dire Re-formés.

Pour approfondir ce sujet, je vous invite à lire et visionner les trois enseignements suivants :

Théologie du Remplacement Véritable
B-Réshit / Plan-B
Shabbat TEROUMA – le Saint Tabernacle et les Chérubins

Tu n’es pas un accident !

Nous devons comprendre que, contrairement à ce que l’on nous enseigne depuis des siècles, nous ne sommes pas un simple accident cosmique – encore plus insignifiant qu’un grain de poussière. Nous ne sommes pas les habitants d’un coin perdu d’un univers infini, ayant évolué au fil de millions d’années à partir de reptiles invertébrés ou de bactéries primitives. Et encore moins sommes-nous le produit d’une expérience menée par une civilisation extraterrestre, comme le prétendent certaines pseudosciences ou les spéculations de ces institutions d’exploration spatiale tout aussi fausses, et ce depuis plusieurs décennies.

Nous sommes une forme de vie intentionnellement créée, conçue avec une méthode précise et pour un but spécifique. Nous sommes le centre, le but et la couronne du monde visible, c’est-à-dire de la Création – rien de moins. (Quant à la nature de la terre elle-même, je reviendrai sur ce sujet dans un autre enseignement.)

Les sciences véritables – celles basées sur l’observation et non sur des hypothèses spéculatives – confirment de manière croissante, à travers des dizaines de méthodes officiellement reconnues, que Elohim est bien réel et qu’Il existe véritablement. De nouvelles percées significatives dans les sciences véritables et bibliques viennent d’être présentées dans le documentaire créationniste le plus complet et récent intitulé : L’Arche et les Ténèbres (actuellement disponible uniquement avec des sous-titres) et qui explore nombre de mystères révélant la puissance et la véracité du Créateur.

B-Réshit / Plan-B

L’Essence du péché originel

Il est essentiel de résumer l’histoire de la Chute avant de chercher à comprendre pourquoi Ève et Adam ont mangé le fruit défendu. Bien que de nombreux enseignants chrétiens aient abordé ce sujet, ils ont souvent échoué à en cerner la racine profonde, principalement en raison d’un manque de compréhension des prémices de l’histoire de la création.

Nous savons, et il est fréquemment enseigné, que le péché d’Adam et Ève n’était, en essence, rien d’autre qu’un acte de désobéissance. Le premier couple humain a manqué dès le départ à l’unique commandement donné par Elohim, le seul qui était en vigueur à cette époque. Ce qui importait au moment où ils ont péché, ce n’était pas tant les conséquences de cet acte ou les « portes » qu’il ouvrirait, mais plutôt le geste même de désobéissance, un acte de rébellion et d’infidélité envers leur Créateur.

Le serpent, quant à lui, a persuadé Ève de commettre exactement le même péché que lui et ses compagnons avaient commis un peu plus tôt :

« Vouloir être comme Elohim »

« Elohim, sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Elohim » Genèse 3:5. L’essentiel se trouve dans cette phrase. La rébellion que Hellel et ses compagnons ont commise en toute connaissance de cause, en la présence et devant la face de Yahuwah, est à présent proposée à l’homme, qui y succombe à son tour – bien que, dans son cas, cela se fasse « derrière le dos de Yahuwah » et sans une intention consciente de se rebeller contre le Père. Ainsi, Satan parvient à implanter directement la semence de sa propre rébellion dans l’esprit de l’homme. En cédant au péché, l’homme permet à cette graine de germer en lui, autorisant l’ennemi à graver son sceau dans son cœur. Ce sceau maléfique fait de Satan le propriétaire, bien que provisoire, mais légitime de l’homme.

Ce sceau dans le cœur humain représente une condition de mort spirituelle qui maintient l’homme éloigné du Créateur et du Sauveur. Le but ultime de Satan est de garder l’homme dans cet état d’éloignement jusqu’à sa mort physique, afin de l’emporter avec lui dans sa propre damnation éternelle, tel un butin ou un trophée. De cette manière, Satan empêche l’individu concerné de prendre la place qui lui revenait, celle d’un des anges déchus dans le Royaume de l’Éternel, d’où eux-mêmes ont été définitivement expulsés.

Mais au-delà de cette désobéissance fondamentale :

L’essence même de la chute de l’homme dans le péché repose sur sa soif de CONNAISSANCE :
le fait de SAVOIR qu’il existe une autre voie que celle d’Elohim

Au lieu d’obéir à Élohim tel un enfant innocent, avec un cœur pur, l’homme a la possibilité de choisir une autre voie : celle de sa propre conscience humaine. Cette voie mène inévitablement à la désobéissance. Nous avons le choix de suivre notre propre chemin, de nous poser en maîtres de nos vies, et d’essayer de résoudre nos problèmes par notre propre pouvoir et intelligence. Mais en empruntant cette direction, nous activons automatiquement le pouvoir de la première créature ayant adopté cette attitude : Satan. Ainsi naissons-nous pratiquement tous sous le joug de Satan et y restons tant que nous ne reconnaissons pas, et ne nous soumettons pas, au pouvoir du Rédempteur, YESHUA.

De plus, le fruit de l’arbre de la connaissance renfermait un aspect tentateur : la possibilité de devenir comme Élohim. Il ne s’agissait pas de devenir Élohim lui-même, car cette ambition n’appartenait qu’aux anges déchus, mais plutôt de devenir comme Lui. Contrairement à Satan et à ses démons, l’homme (Adam et Ève) n’a jamais aspiré à prendre la place du Père, mais seulement à exister à ses côtés, en parallèle, en possédant le même savoir et la même connaissance que Lui. C’est d’ailleurs ce que le serpent suggéra à Ève : « Vous serez comme lui, connaissant le bien et le mal. »

À ce stade, il semble que l’homme ne cherchait même pas à posséder le même pouvoir que le Père, mais seulement le même degré de conscience et de sagesse.

Le péché de l’homme est donc, par nature, bien moindre que celui de Satan et de ses démons, ces derniers ayant directement défié Yahuwah et son trône par leur rébellion, en pleine connaissance de cause et des conséquences d’un tel acte. L’homme, quant à lui, n’a fait que désirer devenir semblable au Père, aspirant à une ressemblance avec Lui, bien qu’il ait su que cette transformation impliquait de transgresser l’unique Loi que l’Éternel leur avait expressément demandé de respecter.

La connaissance – celle du bien et du mal – consiste essentiellement à être conscient de l’existence d’une autre voie que celle d’Elohim : une voie humaine, celle de l’homme vivant selon ses propres choix, plaçant sa confiance en lui-même ou, éventuellement, en d’autres humains. Jusqu’à présent, Adam et Ève n’avaient connu que le bien. Par conséquent, ce bien en tant que concept n’avait pour eux ni sens ni signification particulière, puisqu’il constituait leur état naturel et originel. Il n’existait aucune alternative, aucun contraire, qui aurait pu leur permettre de prendre conscience de la perfection dans laquelle ils étaient nés et vivaient. Ignorant le mal et la mort, il leur aurait été difficile de définir véritablement la Vie et la Perfection qui les enveloppaient.

Ce n’est qu’après avoir cédé au mal et être tombés dans le péché que leur condition naturelle leur est apparue sous un autre jour, et ils ont commencé à considérer leur état habituel comme bon, en comparaison de leur chute.

C’est alors, pour cette raison, qu’ils ont pris conscience de leur nudité et en ont ressenti de la honte.

Le bien se définissait avant tout comme l’état d’obéissance et d’amour inconditionnel envers le Père. De cet état découlent, dans notre perception humaine souvent intéressée et calculatrice, ce que nous qualifions de bien : des dons tels que l’abondance de nourriture, le bien-être général, l’absence de faim, de soif, de maladies, de fatigue, de vieillissement, de mort, de chaleur ou de froid excessifs, de déceptions ou de douleurs psychiques, ainsi que l’absence de toute forme de carence, à quelque niveau que ce soit.

Ces dons ne sont que les conséquences merveilleuses d’un fait bien plus noble et important que ces récompenses qui en découlent, il ne s’agit d’autre que se SAVOIR réconcilié avec notre Père. Savoir que non seulement Il nous aime encore, mais que nous n’avons plus rien à nous reprocher devant Lui, que plus rien nous concernant ne Lui fait plus de mal et ne l’attriste plus !

Ceci est la seule CONNAISSANCE dont nous avons besoin dans la vie !

Notre plus grande rétribution ne devrait même pas être notre propre vie Éternelle, mais le fait de savoir que nous ne sommes personnellement plus source d’aucune souffrance et de tristesse pour notre Père. Une joie encore plus grande que celle de nous voir nous-mêmes ressusciter des morts est plutôt de voir la joie que cela engendre sur le Visage de notre Père céleste à la vision qu’Il a de voir un fils qu’il croyait mort, revenir à la Maison et à la Vie.

C’est sans aucun doute le sentiment exacte qu’Abraham a dû ressentir lorsque l’ange l’a empêché, au dernier moment, de sacrifier Isaac. Un sentiment que Jacob a également éprouvé lors de ses retrouvailles avec Joseph, qu’il croyait mort depuis des décennies. C’est aussi l’expérience de l’homme riche dans la parabole, lorsque le fils prodigue est finalement retourné au bercail. Et c’est ce que notre Père céleste ressent, tout d’abord lorsque Yeshua, son Fils unique, est ressuscité d’entre les morts, mais également chaque fois que l’un d’entre nous, par son Fils, meurt à lui-même en tant que pécheur pour renaître comme une nouvelle Création, ou une Création restaurée.

Ainsi, notre plus grande joie dans le message de l’Évangile devrait être avant tout celle de savoir la joie que nous procurons à notre Père en nous soumettant librement à Lui et en revenant là où Il souhaite que nous retournions tous. Cela ressemble un peu au plaisir que l’on ressent en offrant un cadeau, bien plus grand parfois que celui de le recevoir.

J’ai personnellement compris cela très jeune, vers l’âge de 7 ou 8 ans. Un jour, alors que je me promenais avec mon père terrestre au marché aux puces du centre-ville de Bruxelles, à quelques pas seulement de l’endroit où je suis né, il m’avait acheté un ballon. Quelques minutes plus tard, ce ballon éclata parce que, par inadvertance, je l’avais poussé contre le coin d’un vieux meuble exposé. Ce qui m’a marqué ce jour-là, ce n’est pas tant la perte du ballon, mais le visage de mon père. Je voyais la joie qu’il avait éprouvée en me l’offrant, et lorsque le ballon a éclaté, j’ai vu son expression se charger de tristesse.

Ce qu’il n’a jamais su, c’est que si je me suis mis à pleurer à ce moment-là, ce n’était pas à cause du ballon, mais à cause de la tristesse et la déception que je percevais sur son visage. Choses qu’il éprouvait lui-même en voyant le mien. Pour finir, nous sommes retournés chez le marchand, et avons acheté un autre ballon. Donc ici aussi, tout s’est finalement arrangé.

L’Essence de la Rédemption

Comme on le voit, le salaire du péché originel, c’est la mort.

Adam et Ève reçurent alors du Père une peau animale qui est principalement
ce corps dans lequel l’homme souffre, vieillit, tombe malade et finalement meurt pour retourner à la poussière dont il a été pris

Cependant, la mort n’est pas survenue immédiatement. Elle s’est manifestée comme un processus graduel de dégradation, initié à ce moment précis, un état qui n’existait pas auparavant. Ce fut également à cet instant que prirent naissance toutes les lois physiques de notre monde ainsi que le concept du TEMPS.

Ce TEMPS, à la fois synonyme de mort et de grâce…

La mort aurait pu être instantanée, mais l’humanité fut condamnée à un compte à rebours mortel, un laps de temps durant lequel elle a la possibilité de restaurer sa relation brisée avec le Père. Dès la première minute de cette nouvelle condition, la patience et la grâce d’Elohim sont manifestes (comme je le développe davantage dans l’article Question de vie et de mort, ou Pourquoi Elohim permet-il la souffrance ?).

Dans le monde originellement parfait créé par Yahuwah, en tant que Créateur suprême, Il portait en Lui-même le potentiel de restauration et de recréation face à toute erreur ou chute éventuelle.

YAHUWAH, qui sauve a toujours existé, et en hébreu, cela se dit :
YAHUSHUA

Yeshua représente la forme future, c’est-à-dire la manifestation de ce pouvoir restaurateur qui n’était pas encore pleinement accomplie, une promesse qui alors était encore incarnée dans une enveloppe de chair humaine.
Cette promesse a été faite au peuple juif, et par son intermédiaire à toute l’humanité, lorsque l’archange Gabriel déclara à Joseph : elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Yeshua; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Matthieu 1:21


Yeshua, ou Yahushua, n’a jamais été une créature, mais bien la main même du Créateur, la main droite de l’Éternel. Il ne s’agit pas d’une entité distincte, mais de l’un des attributs, rôles et qualités essentiels d’une seule et unique Personne.
Pour en savoir plus voyez : Sainte Trinité ou Triple Sainteté ? le post ou la vidéo.

L’essence de l’Évangile réside dans ce chemin qui conduit de Adam, le premier homme, à Yeshua HaMashiah, le dernier Adam. Le premier Adam, par ses actes, a déclaré devant l’Éternel : « Je veux savoir, je veux décider moi-même de mon destin, je veux résoudre moi-même mes problèmes. » En contraste, le dernier Adam, Yeshua HaMashiah, témoigne d’une soumission parfaite et d’une union complète avec le Père.

Nous descendons du premier Adam selon la chair, et, avec lui, nous sommes condamnés à mort. Mais si nous naissons à nouveau en Yeshua, le dernier Adam, qui a triomphé de la mort, nous retrouvons notre état originel d’immortalité. Cet état sera pleinement rétabli, soit après notre mort physique, soit au moment de son retour en Esprit sur la terre si nous y sommes encore.

Et nous, les descendants du premier Adam – ces Adams intermédiaires – avançons dans ce monde déchu, de plus en plus corrompu, sombre et insupportable. À mesure que nous progressons dans cette existence, un ultime sentiment doit inévitablement finir par naître dans nos cœurs : un profond désenchantement, du dégoût face à notre propre vie, un refus de continuer à vivre comme nous l’avons fait jusqu’ici.

Il devient impératif d’en arriver à cette reconnaissance intérieure : « Je ne veux plus savoir davantage. J’en ai assez. La connaissance et les biens matériels ne m’apportent rien, bien au contraire, ils m’oppressent. Je ne veux plus de ce monde, ni de son savoir, ni de moi-même. Je suis incapable de me sauver, je suis perdu. Il faut que je me rendre et que j’abandonne cette lutte vaine contre mon propre sort. »

Même si je ne saisis pas encore pleinement l’essence du péché, je dois ressentir l’emprise mortelle qu’il exerce sur moi. Nous devons reconnaître que l’accroissement des connaissances et le progrès humain, loin de garantir une vie meilleure comme nous l’espérons depuis des millénaires, nous rendent aujourd’hui plus malheureux, intellectuellement, spirituellement, et même physiquement, que jamais au cours des périodes antérieures, pourtant moins développées de notre histoire.

L’Évangile prend naissance dans le cœur d’une personne lorsque celle-ci renonce à lutter pour elle-même et qu’elle se sent prête à mourir avec l’Agneau d’Elohim sur la croix

C’est le point de départ fondamental, avant même de dresser la liste de nos péchés personnels : prendre conscience de l’état de péché dans lequel nous vivons, dans lequel nous naissons, tels des naufragés mourants au milieu de l’océan.

Celui qui est mûr pour la Rédemption n’est pas la personne souriante, épanouie, heureuse et « équilibrée », mais bien celle qui a le cœur brisé, qui traverse une profonde détresse, voire qui lutte contre des pensées suicidaires. Celui qui n’a jamais connu de tels sentiments ou n’a jamais traversé ces périodes de crise profonde

ne pourra jamais ressentir le véritable besoin d’être libéré du péché, de l’état de péché, de la mort, et surtout de la perdition

Le désir de se suicider doit être habilement redirigé. Oui, mourons au monde et à nous-mêmes, mais ne détruisons pas notre corps, cette enveloppe physique, car ce serait commettre un homicide. Nous n’avons aucun droit de vie et de mort, pas même sur notre propre existence. Au lieu de cela, mettons à mort notre « vieil homme » en nous, dans l’esprit, afin de ne plus être sous la domination de Satan, mais sous celle du Messie Yahushua, qui nous a créés.

En mettant fin à notre vie physique, nous ne ferions que sceller définitivement le jugement qu’entraîne le péché. Notre esprit, en conséquence, périrait également. C’est précisément ce que Satan cherche à provoquer : que tu commettes l’irréparable avant de trouver le chemin vers la solution, la guérison, et la Vie. Voilà pourquoi il ne cesse de murmurer ces pensées à ton esprit.

Dans ces moments-là, tu as deux choses essentielles à faire : ordonner à Satan de se taire et demander à Yeshua de venir te sauver.

Quiconque n’a pas atteint ce point de non-retour dans son cœur, quiconque n’a pas reconnu son état de déchéance en tant qu’humain, et aussi en tant qu’individu, ne pourra jamais aspirer à une véritable délivrance, inconditionnelle et totale. Il est donc vain pour nous de perdre du temps à nous consacrer à de telles personnes si elles ne montrent aucune ouverture ou désir sincère de changement. Ne jetons ni nos perles, ni notre argent – en tant que symbole de la rédemption – devant les pourceaux. Celui qui se sent à l’aise dans ce monde de merde ne peut être qu’un cochon au sens spirituel du terme et non une personne de paix. Laissez ces gens continuer à se vautrer dans leur propre vomi, et secouez même la poussière de vos pieds.

En tant que serviteurs, nous ne pouvons transmettre l’essence de l’Évangile qu’à des cœurs prêts à la recevoir. L’Évangile commence là où une personne reconnaît en son propre cœur son état de perdition et aspire à en être délivrée. Tant qu’un individu se sent à l’aise dans sa condition et trouve encore sa place dans ce monde, son esprit n’est pas encore labouré ni apte à recevoir la semence de vie. C’est ainsi que nous pouvons mieux comprenons la parole : il est plus difficile pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le Royaume d’Elohim. Car l’amour de ce monde est une forme de richesse. Ce n’est qu’une fois ce tournant atteint dans la vie de l’individu que nous, serviteurs de Yeshua, pouvons entrer en scène et accomplir notre devoir qui est de leur annoncer la solution ultime :

Yeshua HaMashiah et son sacrifice pour nos péchés

Les étapes mentionnées précédemment – LE REPENTIR, LA FOI EN YESHUA et LES DEUX BAPTÊMES – doivent alors s’enclencher. À ce stade, l’individu est confronté à ses propres péchés personnels, ceux dont il est seul responsable et qui ne proviennent ni directement de notre héritage adamique ni de l’influence de Satan en personne.
Arrive ensuite le désir que quelqu’un en ayant la puissance et le pouvoir, vienne le délivrer, l’absoudre et lui pardonner ces fautes.
C’est ici que l’individu doit reconnaître Yeshua comme le Grand Sacrificateur, seul capable de nous purifier de ces impuretés à travers le baptême. Par ce baptême, Il entre en nous et remplit nos cœurs de Son Esprit – lorsque les deux langues de feu, qui ne sont autres que les tablettes de pierre devenues vivantes, commencent à être gravées dans notre esprit. À cet instant précis, nous naissons de nouveau : nous sommes libérés du péché et de ses conséquences, de nos addictions, de nos fardeaux, de nos maladies spirituelles et parfois même physiques. Nous sommes délivrés des démons et recevons les dons spirituels et de grâce – tels que le parler en langues, la prophétie, la guérison, le pastorat, l’apostolat, l’enseignement – ainsi que les fruits qui en découlent : la bonté, la vérité, la patience, la bienveillance, etc. En somme, la loi de l’Amour commence à se déployer dans notre esprit.

Ne blâmez donc pas Elohim ni ne le rendez responsable de vos souffrances ou des injustices du monde

Elohim avait averti nos ancêtres, le premier couple humain, des choses à faire et à éviter. Le jugement : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras » n’était ni voulu par Elohim ni inscrit dans Sa volonté parfaite. Mais si l’homme s’aventure trop loin et ouvre cette porte, alors Satan acquiert le droit d’entrer en lui et de revendiquer sa mort.

Si, après leur chute, Elohim avait choisi d’éliminer Satan et ses démons pour créer de nouveaux êtres spirituels à leur place, alors Il n’aurait pas créé le premier couple humain dont nous sommes tous issus. Toi-même n’existerais pas. Ta présence ici est une opportunité, une chance : c’est Toi qui en as besoin, pas Lui. Bien que cette opportunité ait été gâchée dès le commencement – d’abord par la faute du serpent, puis par Adam, et enfin par Ève, dans cet ordre – Elohim n’en est en rien responsable. Il a parlé, Il a averti, mais ils n’ont pas écouté. Même si aucun de nous ne peut être tenu responsables du choix de nos ancêtres communs, qui parmi nous peut affirmer avec certitude qu’à leur place il aurait agit différemment ?

Il est impératif que l’humanité comprenne enfin qu’Elohim n’est pas cruel. Il ne cherche pas à nous écraser, mais à nous élever du néant – de la poussière – aux plus hauts points, si toutefois nous acceptons, avec obéissance, Sa main tendue. Cette main, c’est Yeshua, Sa Main Droite, qui nous est constamment offerte et qui, seul, peut nous sauver de la perdition vers laquelle nous courons. Il veut nous ramener à cette paix éternelle originelle, celle qu’ont connue nos ancêtres en Éden. Et bien plus encore, Il souhaite nous placer dans des lieux encore plus élevés que ceux d’Éden, des lieux réservés pour nous – les lieux mêmes d’où sont tombés les anges rebelles.

Sainte Trinité ou Triple Sainteté ?
Théologie du Remplacement Véritable

Pourquoi Yeshua et pas Bouddha, Mahomet, ou simplement Moïse tout court ?

La question des autres religions ou du judaïsme sans Yeshua est simple. Comme je l’ai indiqué, quiconque considère Yeshua (ou le christianisme pour utiliser le terme générique) comme une religion se trompe.

Yeshua n’est pas une religion, il est la Vie elle-même

C’est précisément cela qui le distingue, non pas des autres religions, mais du concept même de religion en général.

Comme je viens de l’expliquer, le chemin qui ramène l’homme vers le Père ne peut être que la restauration de Ses Commandements dans le cœur de chacun. Or, cela s’est avéré impossible. Cependant, les religions ne proposent à l’homme comme solution que de se perfectionner en se soumettant à des lois, des préceptes ou des pratiques religieuses, celles-là mêmes que l’homme a démontré être incapable de respecter.
Yeshua est la seule solution parfaite, celle qui efface notre dette et notre culpabilité, et le seul capable de nous renouveler de l’intérieur, par Lui-même.

L’Essence la Naissance à nouveau

J’aborde ce sujet en profondeur dans plusieurs de mes autres textes. Qui est réellement Yeshua ? Il est la Parole faite chair, les commandements vivants incarnés. Il est l’huile dans nos lampes par Son Esprit Saint, Ruach HaKodesh. Comment l’essence de l’Esprit de Yahuwah pourrait-elle être séparée de Son rôle de Rédempteur, le Fils, qui est la Parole ? Cela est impossible.

Car l’Huile = le Saint-Esprit = le Messie = la Parole = les Prophètes et la Loi.


La sanctification, qui est l’Huile elle-même, correspond à la croissance du Saint-Esprit en nous. Cette croissance, c’est l’accomplissement progressif de l’opération de la Loi dans notre être intérieur.

L’huile, le Saint-Esprit, le Messie, la Parole, les prophètes et la Loi sont tous interconnectés et inséparables. Ils constituent le fondement même de la sanctification, qui est la croissance du Saint-Esprit en nous. Cette croissance représente l’accomplissement progressif de l’opération de la Loi dans notre être intérieur, à mesure que l’Esprit nous transforme de l’intérieur.

Car il n’y a rien au monde qui pourrait entraîner l’apparition et l’opération des dons de la grâce mentionnés plus tôt que Ruach HaKodesh (le Saint Esprit) et ce en faisant fonctionner en et à travers nous les Deux Grands Commandements de l’amour, lesquels se déclinent en dix développements supplémentaires, eux-mêmes détaillés en environ 613 à 700 autres mitzvot énoncées dans la Torah.

  1. Aime Yahuwah ton Elohim de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée;
  2. Aime ton prochain comme toi-même.

Ainsi débute notre parcours en tant que disciples, un cheminement de sanctification tout au long de la vie, guidé par la mise en pratique vivante des Commandements.

C’est pourquoi il est mortel de prétendre que la Loi a été abolie par la grâce. Ceux qui déclarent et croient de telles choses sattaquent aux fondements mêmes de la Rédemption, l’empêchant d’agir pleinement en eux.

C’est aussi la raison pour laquelle beaucoup de ceux qui sont nés de nouveau se retrouvent stagnants dans leur vie de disciples, perdant peu à peu leur vitalité spirituelle. Ce sont les personnes auxquelles s’adresse l’avertissement de l’Apocalypse : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Elohim. Apocalypse 3:1

Les Commandements ont été donnés précisément pour contrebalancer le poids de la connaissance du mal et pour guider continuellement l’humanité vers ce qui est bien.
Car en effet, depuis Adam, la connaissance du BIEN n’est rien d’autre que la connaissance des Lois d’Elohim

À partir de cet instant, notre responsabilité principale ne se limite pas à faire des disciples, mais consiste avant tout à veiller à la continuité du processus de sanctification dans nos vies et dans les leurs. Ce processus, ancré dans l’obéissance et la foi, permet à Ruach HaKodesh d’édifier en nous le Temple spirituel, faisant de nous des réceptacles de la présence de Yahuwah.

Ce cheminement spirituel personnel exige une constante évolution de notre connaissance du Messie. En recherchant ce savoir, nous devenons – et demeurons – des vierges sages, prêtes pour le retour de l’Époux.

Il ne suffit pas de simplement entreprendre ce parcours. L’appel exige que nous persévérions et restions fermes jusqu’à ce que Yahushua, l’Époux, revienne pour nous prendre avec Lui. Cette fidélité constante incarne véritablement la nouvelle naissance – non comme un événement ponctuel, mais comme un processus vivant et continu de transformation et de renouveau par l’Esprit.

Les Actes des Disciples
L’Essence de la Loi
Commandements en Yahushua HaMashiah ?
Shavouot – Pentecôte
Peine de mort (le commencement de la VIE)
NOAH

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VERSION VIDÉO

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