Sans Rebecca l’héritage d’Abraham ne serait jamais parvenu jusqu’à Jacob et ainsi aux 12 patriarches. Dans la parashat de la semaine, nous voyons que Isaac s’est “mis en quarantaine” pour un temps, ainsi c’est sa femme qui a dû prendre les rennes des affaires familiales. Elle n’a pas agi en Jézabel étant donné qu’elle ne l’a pas fait de sa volonté, mais bien parce qu’elle s’est sentie obligée de le faire. L’homme aux côtés duquel elle vivait et qu’elle se devait de soutenir dans ses moments de faiblesses a perdu la vue et a momentanément suspendu la fonction qu’il avait reçue de Yahuwah. Car en effet, Isaac est devenu presque aveugle. Il est très rare qu’une telle chose arrive à un homme de Yahuwah.
La perte de la vue est dans la plupart des cas cause du péché, généralement l’idolâtrie.
En effet, Isaac n’aimait pas le même fils que Yahuwah aimait. Il admirait Ésaü pour sa ”virilité”, sa force et ses succès. Ésaü par contre était haï de Yahuwah, comme nous le lisons dans la haftara de la semaine Malachie 1:2. Isaac regardait donc son plus grand fils avec l’œil du monde et c’est cela qui engendra sa cécité. C’est ici que la bénédiction que Rebecca représente arrive à son point culminant. Elle va jusqu’à commettre un péché jugé très grave à l’époque, afin de trahir son mari. Ce mari qui pour un certain temps n’était pas à la place qui lui avait été assignée par Yahuwah. Ce n’est cependant pas tout à fait son mari qu’elle a trahi, elle a plutôt trompé cette chose en Isaac qui provoqua sa cécité. En réalité, ce fut justement en commettant ce “délit” qu’elle a fait preuve, humainement certes, mais de la plus grande des fidélités envers son mari. Rebecca n’a pas perdu la vue. En esprit, elle était tout à fait lucide et par la grâce de Elohim, il lui a été accordé de mener à bien le projet de Yahuwah qui avait momentanément été rejeté par Isaac. Elle a agi en toute bonne foi et toute légitimité. Ce furent bien plus Rebecca et Jacob qui avaient été trompés par l’esprit étranger ayant provoqué la cécité et la déviance d’appréciation d’Isaac.
J’insiste sur le fait que Rivka a bien agi ici uniquement d’un point de vue humain, cette tromperie n’était pas dans la volonté d’Elohim, comme nous allons le voir ci-dessous.
Jacob le tricheur
De même que dans le cas de Rebecca, Jacob n’a jamais été un escroc. Son nom, contrairement à tout idée reçue et autres mauvaises traductions, ne veut pas dire tricheur, usurpateur ou escroc, mais bien “teneur ou agrippeur de talon” (certaines sources nous rapportent qu’il veut dire que « Yahuwah favorise”, ou bien « rusé« ). La déclaration selon laquelle : “Est-ce parce qu’on l’a appelé du nom de Jacob qu’il m’a supplanté deux fois?” est prononcée dans la Bible par le même esprit usurpateur habitant Ésaü que celui qui entraîna Eve dans le péché autrefois. Car une affirmation à beau figurer dans la Bible, elle n’en est pas sainte pour autant. N’oublions pas que les paroles de l’ennemis nous y sont rapportées de la même façon que nous le sont la Parole du Très Haut.
Jacob vit le jour en tenant la cheville de son frère de la main. Par cet acte, il a certainement voulu signaler quelque chose: « on reparlera de ça plus tard. »
Les deux enfants se battaient dans le sein de leur mère. Pourquoi pouvaient-il bien se chamailler déjà à un âge si précoce ? Qui combattait l’autre et pour quelle raison ?
Chez Yahuwah, il existe un ordre bien établi, un ordre duquel Il peut s’écarter le cas échéant selon sa Volonté. Le droit d’aînesse est l’un des pilier de l’esprit juif. Dans certains cas cependant, il arrive que Yahuwah veuille témoigner de sa puissance justement en léguant son héritage aux petits, aux faibles, à ceux qui ne sont même pas pris en compte par les membres de leurs familles. Tel fut le cas du roi David et de nombreux autres. Nous ne pouvons savoir si tel était le cas ici. Cependant, il est bien probable que ce soit contre cette Volonté originelle qu’Ésaü s’est rebellé déjà dans le sein de sa mère. Il profita de sa corpulence et de sa force, afin de supplanter son frère au moment de leur sortie. C’est à ce moment là que Jacob a signalé le subterfuge au monde extérieur en agrippant sa cheville, comme pour dire : “on en reparlera!”. C’est cette discussion qui s’accomplit au moment de la vente du droit d’aînesse pour un plat de lentilles. Ésaü essaya d’usurper ce droit en utilisant la force physique, à présent, c’est en profitant de ce même penchant charnel que
Jacob récupéra ce qui lui revenait de droit en ayant recours à la ruse ou plutôt à la sagesse
Toutefois, cela n’est pas aussi simple. Comment pouvait-on croire la parole d’un homme tel qu’Ésaü. Il n’avait naturellement aucunement l’intention de tenir sa promesse, comme nous le verrons plus tard. Pour cette raison, Rebecca s’est sentie obligée de venir en renfort. Car Ésaü à beau se débattre, seul leur père est autorisé à cèder le droit d’aînesse ainsi que la bénédiction qui va avec.
Cependant Elohim savait très bien que Ésaü allait naître le premier et il lui en donna la permission. En effet, Il déclare à Rebecca lorsque celle-ci fut atterrée par le comportement de ses fils pas encore nés, lorsqu’ils se battaient en son sein que : “Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit.”Genèse 25:23. Peut-être l’inclinaison d’Isaac à la chair était-elle déjà présente en lui et c’est cela qui décida Yahuwah à laisser naître l’autre fils, afin de mettre la famille à l’épreuve. Une situation similaire était déjà arrivée dans le cas d’Isaac justement, lorsque conséquence des “bonnes idées” et du manque de foi et de patience de ses parents Abraham et Sarah, un frère aîné lui était né qui n’avait lui non plus rien d’un allié dans le Projet divin. Ismaël fut pour Isaac ce qu’Ésaü est à présent pour Jacob.
Même les Juifs sont contre Jacob
Même dans les enseignements juifs, vous entendez parfois que l’on attribue à notre ancêtre Jacob le titre de trompeur, de tricheur, etc. Le pouvoir déchaîné du premier antisémite du monde, Esaü, trompe souvent même les descendants de Jacob eu-mêmes. Une grossière erreur en effet !
Nous pouvons qualifier Jacob de têtu, d’éffronté, de téméraire, mais le terme d’usurpateur ou d’escroc est une déformation de la réalité et une accusation fausse.
Il serait donc temps de réhabiliter non seulement la personne de Rebecca, mais surtout celle de Jacob. Ainsi beaucoup se rendraient peut-être compte de ce qu’est le juif en réalité. Le peuple juif n’est pas une tribu de parasites usant de ruse comme les renards, afin de dépecer les peuples, mais bien une nation que beaucoup souhaitent dépouiller de son héritage, pour se l’accaparer. Et comme si cela ne suffisait pas, on les accuse de commettre les crimes dont ils sont souvent eux-mêmes les victimes.
Je ne souhaite pas ouvrir un chapitre à part, afin de démontrer comment ce processus malsain se perpétue de nos jours lorsque par exemple, l’armée israélienne, la plus humaniste qui ait jamais existé, est sans cesses faussement accusée de commettre de graves forfaits contre d’innocentes victimes au lieu d’aller plutôt demander aux palestiniens, pourquoi autorisent-ils le Hamas a sans cesses planquer leur armes et leurs arsenaux sous des hôpitaux et des écoles, pour après aller montrer du doigt les méchants israéliens qui tuent des innocents ? Et pourquoi ne montre-t-on jamais les masses de messages imprimés en arabe et jetés par avion au-dessus de Gaza demandant aux civils de quitter les lieux, car des missiles seront tirés contre ces bâtiments ? En savoir plus dans État d’Israël et Sionisme
Ce mensonge révoltant resurgit à toutes les époques sous des formes chaque fois différentes selon l’air du temps.
Car l’esprit d’Ésaü, voulant s’approprier le droit d’aînesse, agit aujourd’hui plus que jamais contre les descendants de Jacob. La théologie du remplacement, la réticence à céder au peuple juif cette minuscule portion de terre du nom actuel d’Israël, en sont autant d’exemples flagrants.
Sans oublier bien sûr que nous ne sommes pas un peuple d’anges. Et bien que naissent constamment parmi nous jusqu’à ce jour des Esaüs, qui sont nos jumeaux, les mêmes Juifs dans leur sang et dans leurs caleçons que nous, ils servent pourtant d’autres principautés comme le pouvoir, l’argent, mammon en un mot. De sorte que les accusations qui s’appliquent à eux pèsent sur le peuple tout entier. Mais vous en saurez davantage dans mon article Antisémitisme et antichrétienté.
La meilleure preuve que la bénédiction du droit d’aînesse était destinée par Yahuwah à Jacob dès le départ, réside justement dans le texte de la bénédiction elle-même: « Voici, l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que YaHuWaH a béni. Que Elohim te donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, du blé et du vin en abondance! Genèse 27:27-28
Lorsque la bouche d’Isaac s’ouvre pour prononcer ses paroles, il n’est pas maître de ses mots. Il ne sert que d’intermédiaire, de porte-parole, il prophétise en quelque sorte. C’est en effet l’Esprit de Yahuwah qui s’exprime ici. Comment Isaac aurait-il pu prononcer ses mots à un fils qui n’a jamais rien eu à voir avec l’agriculture, les champs, la récolte ou la moisson. Ésaü était un chasseur et si Isaac l’avait béni selon sa vision humaine, il lui aurait plutôt parlé de gibier et de précision dans le tir à l’arc. Ésaü n’avait que faire de la rosée du matin, de la graisse de la terre, du blé de la moisson et du vin de la vendange.
Il est donc évident que cette bénédiction avait depuis bien longtemps été prédestinée à atterrir sur la tête de Jacob.
Mais pour en revenir à ces juifs qui attaquent Jacob et donc perpétuent l’esprit d’Ésaü en allant eux-mêmes l’accuser d’être un escroc ou une fripouille, je voudrais partager mon propre témoignage à ce sujet. Aux alentours de 2007 ou 2008, sur une chaîne Internet israélienne francophone, j’ai entendu un vieux « rabbin » séfarade vêtu de vêtements orthodoxes de style Europe centrale et de l’Est, expliquer à quel point Jacob était un grand tricheur et menteur durant l’un de ses enseignements sur cette même parashat de la semaine Toledot. Je l’ai contacté le même jour par e-mail en lui demandant, comment même les juifs religieux pouvaient penser que ces accusations d’Ésaü étaient justifiées ? Je lui ai demandé des comptes en un mot. Naturellement, je n’ai jamais eu de réponse de sa part. Mais j’en ai obtenue une réponse du Tout-Puissant lui-même ! Car à partir de la semaine suivante, le « rabbin » n’a plus jamais publié d’enseignements du samedi et la chaîne de télévision elle-même, ainsi que son site Internet, ont fini par disparaître sans laisser de trace au bout de quelques semaines. Depuis, je n’ai plus jamais entendu parler d’eux. Ce qui est drôle dans tout cette histoire, c’est que je n’ai même pas prié pour que cela se produise, j’ai juste posé une question à une personne et puis tout s’est effondré comme un château de cartes. Ici également, nous pouvons voir combien il est plus difficile d’être juif. Pour les « Grecs », le temps de la grâce est toujours en cours, et ils peuvent toujours se permettre de maudire Jacob, sans forcément que le jugement les rattrape immédiatement dans tous les cas. Mais pour les Juifs, la bêtise n’est pas tolérée un seul instant par le Tout-Puissant. Il est en effet aussi difficile que ça d’être l’aîné et le premier-né de la famille.
Une personne de bonne volonté qui aide Yahuwah
Jacob n’a triché qu’une seule fois, lorsqu’il a trompé Isaac sous la pression de Rivkah
Le personnage de Jacob n’est néanmoins pas aussi pur et parfait que je le décris plus haut. En effet, il a lui aussi de très nombreuses fois fait preuve des même faiblesses humaines qui se sont manifestées chez son père et son grand-père Abraham. Son penchant pour la vérité et pour la justice, en fait quelqu’un de batailleur à l’instar de nombre de ses aïeux. Le jeune Jacob ressemble souvent plus à un justicier qu’à quelqu’un en parfaite soumission à Yahuwah. Il ira jusqu’à servir l’homme, Laban pour une femme durant 14 ans en véritable chevalier inféodé. Il agit souvent sur un coup de tête sachant que Yahuwah est avec lui et qu’ainsi rien ne peut lui arriver, pense-t-il. Nous lisons chez Osée : “Yahuwah est aussi en contestation avec Juda, Et il punira Jacob pour sa conduite, Il lui rendra selon ses oeuvres. Dans le sein maternel Jacob saisit son frère par le talon, Et dans sa vigueur, il lutta avec Yahuwah.” Osée 12: 2-3.
Concernant ce qui a été écrit avant, il semblerait que Jacob n’aurait rien du signaler au monde lors de sa naissance. Yahuwah aurait certainement accompli Sa Volonté en temps voulu. Il n’aurait pas été nécessaire qu’il intervienne humainement et saisisse le talon d’Esaü pour faire voir aux gens que quelque chose n’allait pas déjà à partir du moment où ils étaient à l’intérieur de leur mère. Il aurait dû laisser les choses suivre leur cours, afin que la situation soit rétablie selon la volonté originelle de Elohim.
Dans cet acte, nous pouvons voir se dessiner la même faute ancestrale qui se manifeste chez nombres de personnages qui, connaissant la volonté de Yahuwah dans leurs vie et sachant que Elohim les soutien, finissent par attraper “la grosse tête” et s’arrogent le droit d’intervenir eux-mêmes pour accélérer l’accomplissement des promesses que Yahuwah leur a faites.
Mais l’exemple le plus frappant de ce caractère profondément humain, qui essaie de tout résoudre par ses propres moyens, est très certainement lorsque Rebecca et Jacob ont poussé la préservation du projet de Yahuwah à un tel niveau qu’ils ont été jusqu’à mentir et tromper Isaac, le patriarche. Peu importe à quel point l’état spirituel d’Isaac était alors dans un piteux état, puisqu’il n’aimait pas le fils qu’Elohim aimait, mais l’autre qu’Elohim détestait. La conséquence de cette cécité spirituelle fut qu’il devint aussi physiquement aveugle et ce fut justement de cette faiblesse dont profitèrent sa femme et son fils. Aussi louable que cet acte puisse paraitre d’un point de vue humain étant donné qu’il a servi la bonne cause, il ne s’avère être une bonne solution que d’un point de vue humain. Rebecca et Jacob n’auraient-ils pas dû se mettre à genoux, déchirer leurs vêtements, s’habiller de sacs, saupoudrer leur tête de cendre, jeûner, tout ce qui se fait dans ces moments difficiles et surtout supplier Yahuwah d’intervenir d’une manière ou d’une autre ?
Esaü n’est-il pas allé à la chasse ? Ésaü n’a-t-il pas déclaré bien à l’avance son propre arrêt de mort, lorsqu’il vendit ce droit d’aînesse à son frère : Voici, je m’en vais mourir; à quoi me sert ce droit d’aînesse? Genèse 25:32. A ce moment-là, n’a-t-il pas prophétisé sur sa propre destinée, ne s’est-il pas maudit lui-même en faveur de Jacob ?
S’ils n’avaient pas agi selon leur sagesse humaine, Ésaü aurait-il peut-être été tué par la bête cette fois-ci et non l’inverse. De cette façon, ils se seraient épargnés de devoir constamment fuir et craindre Ésaü puisque celui-ci a survécu grâce à leur bonne idée humaine de résoudre leurs problèmes par leurs propres moyens ? Sans parler des descendants d’Ésaü qui sont toujours présents et continuent de créer beaucoup de problèmes à la descendance de Jacob jusqu’à ce jour.
Il est donc plus important que jamais de demander le don du discernement, non pas seulement pour reconnaitre les esprits qui nous font face, mais également pour voir quelle est le prochain pas que nous devrons ou ne devrons pas faire sur notre chemin de disciples, afin de ne plus jamais nous maudire nous-mêmes, comme le firent alors Rebecca et Jacob.
On entend souvent parler du concept de la femme parfaite. Pour ma part, je pourrais résumer cela en un mot, ou plutôt en un nom: Rivka (Rebecca). Elle est sans aucun doute l’une des personnalités les plus nobles et mémorables des Écritures. Elle est celle qui incarne tout ce mérite dont nous parle l’ode à la femme vertueuse que l’ont peut lire dans Proverbes 31:10-31.
Pour nous remettre dans le contexte, il s’agit du moment où Abraham envoie son serviteur Eliézer chercher une femme pour son fils Isaac au sein de son propre peuple.
L’envoyé d’Abraham était lui aussi parfaitement conscient de ce qu’est la femme idéale.
Lorsqu’il part à la recherche d’un épouse pour Isaac, il ne demande pas simplement que la fille soit hospitalière, quelqu’un qui prenne soin des visiteurs (ce genre d’hospitalité est courante et n’est le plus souvent que la simple expression d’intérêts personnels), mais il demande quelqu’un qui prenne soin également des chameaux, c’est-à-dire des biens, du matériel, des ustensiles de son prochain.
Ce détail peut paraître anodin, mais ces traits de caractère témoignent d’une dévotion et d’un désintérêt tout particulier. En abreuvant les animaux
Rebecca fait preuve d’une bienveillance qui n’attend rien en retour, dès lors que les chameaux sont incapables d’honorer ses services.
Dans une société de bergers, il s’agit là d’une vertu inestimable étant donné qu’une bonne maîtresse de maison remplit un rôle primordial dans l’appel et dans la subsistance de son mari et ainsi de sa famille.
La rencontre avec Rebecca est pour moi une fabuleuse histoire à laquelle j’aspire moi-même en tant que père de famille. Je souhaite profondément vivre une histoire similaire, lorsque le jour viendra que mes enfants seront en âge de se marier. Que Yahuwah nous bénisse d’un tel Envoyé qui ira chercher des femmes comme Rebecca pour mes fils et qui viendra prendre ma fille afin de la guider vers son futur époux en qui l’Esprit Saint règne également. Cet Envoyé existe déjà. Il ne tient qu’à nous de savoir demander sa venue, afin qu’il aille accomplir cette mission. L’une des plus grandes joie pour un croyant est de voir ses enfants s’unir avec ceux dont la vie est également sous le règne du Roi, lorsque les mariages se scellent dans le Messie et selon Sa volonté. Le plus grand des cadeaux est de voir nos enfants trouver leurs conjoints avec lesquels ils sauront se compléter, s’épauler et se renforcer mutuellement, même si l’un ou l’autre perdait l’équilibre, comme dans la suite de l’histoire d’Isaac et de Rebecca.
Sarah
La parashat de cette semaine nous parle principalement de Rebecca, cependant elle porte le nom de Sarah. La parashat commence de la manière suivante : Sarah vécut 100 ans et 20 ans et 8 ans. Dans la traduction française, il est dit 128 ans. Cependant, cette période est subdivisée en trois, comme décrit plus haut dans le texte hébreu original. Selon la tradition juive, cette subdivision souligne que Sarah était aussi belle à 100 ans qu’elle ne l’était à 20 ans et qu’elle était aussi pure à 20 ans qu’elle ne l’était à l’âge de 8 ans. Quelle qu’en soit la signification, la parashat de cette semaine nous décrit une continuité. Sarah nous quitte et Rebecca se joint à nous. La mort de l’une laisse un vide qui sera comblé par l’arrivée de l’autre. Ce rôle est essentiel dans la vie d’Isaac, mais l’est également pour la communauté toute entière. De même que dans de nombreux cas décrits dans la Bible, lorsque quelqu’un meurt, un successeur lui est désigné. (Moïse désigne Josué, Ellie-Samuel et David-Salomon, etc.) Rebecca est de même la digne héritière de Sarah. Nous lisons qu’Isaac est réconforté de la mort de sa mère suite à la rencontre avec sa femme. En effet, la présence féminine manquait. Une maison (dans leur cas, une tente) est vide et froide sans la présence de la femme qui emplit les lieux en étant elle-même son foyer. Yahuwah n’assure pas simplement la descendance des patriarche, des rois et des prophètes, mais celle des femmes également. La succession des femmes est aussi vitale que celle des hommes.
La fille doit aussi apprendre énormément de choses et la mère a beaucoup à lui transmettre.
La transmission de ce savoir féminin est tout aussi indispensable que le savoir transmis de père en fils. En effet, sans la femme et sans tout ce qu’elles peuvent nous donner, nous les hommes, serions désemparés. Il est très important de prier pour la restauration de la femme, car leur réédification assure en grande partie la nôtre.
Non pas comme nous le voyons aujourd’hui dans l’Église, où d’une part le nombre des femmes est bien plus élevé, mais qui dans de nombreux cas, outrepassant leur rôle et leur identité de femmes en occupant la place des hommes – par ailleurs pour la plupart en effet souvent incapables et efféminés – , mais au point qu’elles ne pensent même pas à restituer leurs places lorsque finalement un homme véritable finit par surgir dans leurs vies. C’est ainsi que de nombreuses personnes usurpent des postes de ministères, des rôles, et ne font pas ce qu’Elohim attend d’elles, tout en ne permettant pas à ceux qui en ont la tâche de regagner leur places légitimes.
Tant que ce genre de petit soucis n’est pas réglé, ne prions pas les uns pour les autres. Prier pour le femmes commencent justement par demander qu’elles réoccupent leurs places légitimes, afin qu’elles puissent enfin s’épanouir dans leur féminité et qu’à partir de là, elles puissent prier pour nous en retour. C’est ce genre de prière mutuelle à laquelle je faisais allusion. Et d’ailleurs nous pouvons commencer cela tout de suite en déclarant:
Puisse Yahuwah rendre les femmes actuelles comme Sarah et Rebecca.
Yahuwah lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à l’entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux, et regarda: et voici, trois hommes étaient debout près de lui.
Genèse 18:1-2
Yahuwah apparut à Abraham lorsque celui-ci était dans une situation très difficile. Difficile, car le soleil brillait de mille feux et la cicatrice de sa circoncision lui faisait encore mal. De plus, il ne savait rien concernant son avenir. Il reçut la promesse d’une grande descendance, mais aucune vision quant à sa réalisation. Il attendait Yahuwah, car il savait qu’il avait besoin de Lui et il savait qu’Il allait arriver en temps voulu.
Yahuwah lui apparut et malgré tout, trois hommes se tenaient devant lui.
Qui sont-ils? Des anges? Les trois Archanges? Pas vraiment, car au total il n’y en avait que trois et l’un d’eux a chut, il n’en reste donc que deux.
La tradition juive considère qu’il s’agit de trois anges ayant chacun une mission bien précise à remplir. Le premier doit révéler à Abraham et Sara la naissance d’Isaac, le second doit porter le jugement sur Sodome et Gomorre et le troisième arrive afin de sauver Lot.
En ce qui me concerne, ce récit est porteur d’un sens plus profond. C’est à Abraham que Yahuwah se révèle pour la première fois en tant que Sainte Trinité. Après que Melchisédek, le sacrificateur du Très Haut ait présenté à Abraham pour la première fois le modèle de ce qui sera plus tard la Cène,
Yahuwah lui est dévoilé dans son intégralité, en tant que Père, que Fils et qu’Esprit Saint.
Mais alors la question se pose à savoir, comment quelqu’un pouvait-il être né de nouveau à une époque où la rédemption du Messie n’avais pas encore eu lieu? Grand est le mystère. Cependant, il est à noter que la rédemption du Messie ne se limite pas dans le temps. Elle est, fut et sera. La rédemption s’étant produite aussi bien dans le monde visible que dans le monde spirituel, son intemporalité lui permet bel et bien d’avoir pu être proposée en Esprit à des personnages ayant vécu avant la venue de Yeshua HaMashiah dans ce monde. La promesse de la rédemption a de surcroît été en partie scellée suite au consentement de notre patriarche à sacrifier son unique fils. Son fils unique en effet, car ses 7 autres fils n’étaient pas vraiment dans le même Esprit que leur père. (Les descendants de ces autres fils quant à eux le seront un jour selon la promesse divine).
Il se produit donc une Alliance non seulement par le biais de la circoncision, mais aussi à travers Melchisédek, le sacrificateur de Très Haut, la préfiguration de Yeshua selon la plupart des gens, mais selon moi, il s’agissait de Yahushua en personne ! L’alliance est passée avec du pain et du vin suite à quoi, l’intégralité de Yahuwah apparaît à Abraham.
Elohim lui fait alors savoir que la promesse de sa descendance se fera par le biais d’un fils dont la naissance lui est révélée. Sara aura un fils avant un an et Sodome et Gomorre seront jugées. Abraham avance avec foi et aussi incroyable que cela puisse paraître, accepte l’idée que Yahuwah leur donne un fils à cet âge très avancé. D’autre part, il intercède pour son prochain. Il demande à Yahuwah d’épargner ceux qui sont restés purs dans un milieu et parmi des gens impurs – les justes.
Comme pour Abraham, notre tâche est la même. Implorer Yahuwah afin que ce qui est pur ne périsse avec l’impur. Mais qui sont ceux qui sont purs, alors que nous ne voyons que chaos et péché autour de nous? De plus, pourquoi prier pour ceux qui ont déjà été purifiés, car le Messie les a déjà rachetés ?
Concernant nos frères et soeurs, nous ne devons prier que pour leur édification et leur protection.
Prier pour la vie de qui dans ce cas ?
De nos jours, nous devons prier afin que la partie restée pure de tout un chacun s’épanouisse et gagne du terrain face à leur côté sodomesque et gomoresque.
Puisque tous les humains ont quelque chose de pur en eux, cette loi originale implantée dans le cœur de chacun, nous nous devons de lutter en prière afin que cette semence germe, se renforce et se transforme en Vie par le Messie afin que la créature entière (corps, âme et esprit) ne doive périr en raison de la prédominance du péché qui la dominait. Que cette partie impur en l’Homme soit jugée et anéantie telle Sodome et Gomorre, mais que l’individu soit sauvé à l’instar de Lot.
Que le vieil homme meure en nous tous afin de céder la place au nouvel homme, à la nouvelle cération.
La semence de cette nouvelle création a été placée en nous tous avant la naissance.
Pour en revenir à Abraham, nous voyons que seul deux anges continuent leur chemin vers les deux villes pécheresses. L’un reste avec Abraham. Longtemps, je n’ai su décider s’il s’agissait de Yahuwah en tant que Père, Fils ou Saint Esprit. Mais la réponse, je l’ai trouvée dans le Nouveau Testament. Tout comme les disciples ont reçu la promesse du Consolateur et se sont emplis de l’Esprit Saint qui descendit sur eux, Elohim, en tant que Père et Fils continue sa route afin de prononcer le jugement et proposer la Clémence. Le Messie quitta les disciples et retourna s’installer à la droite du Père – étant Lui-même la droite, la main créatrice de Elohim – afin que Ruach HaKodesh (le Saint Esprit) couvre les siens restés ici bas.
C’est Ruah HaKodesh qui reste avec l’homme purifié.
L’Esprit Saint ne pourrait résider en milieu désacralisé, là où le péché règne.
Yahuwah est malgré tout présent en ces endroits également en qualité de Père et de Fils, mais pas en tant que protecteur ni en tant que consolateur, mais en tant que Créateur et Rédempteur qui vient proposer la clémence et juger lorsque celle-ci est refusée. Ainsi reviendra le Messie pour juger les vivants et les morts le jour dernier. Les anges emportèrent avec Eux la possibilité du repentir, car Il promit à Abraham de ne pas détruire la ville pour 50, 45, 30, 20, ou 10 justes. Finalement, les habitants de la ville ont refusé cette proposition par leur comportement impitoyable. Non seulement ils ne reconnurent pas Celui qui était apparu parmi eux, mais ils voulaient même commettre une infamie envers lui, pensant qu’il ne s’agissait que d’un ou deux simples vagabonds humains qui étaient de passage chez eux. Leur cécité spirituelle s’est alors également transformée en cécité physique, en guise de témoignage contre eux, et pour que le seul juste restant – Lot – puisse réchapper lui, sa femme et ses deux filles aux méfaits de leurs voisins.
La vie de Lot est un réel fiasco. Nous voyons un homme qui ne cesse de trébucher à chaque pas qu’il fait. Ceci lui vaut bien des désagréments et même son entourage doit subir les conséquences néfastes de ses faux pas. Nous ne savons la raison pour laquelle Abram l’a pris avec lui. Par humanisme, par tolérance peut-être, en tout cas Yahuwah ne lui en a pas donné l’ordre. Seul Abram fut convié à quitter son peuple et la terre de ses ancêtres. Lot le suit malgré tout. Peut-être aurait-il dû rester. Lot a malgré tout voulu suivre Abraham. Il voulait sans doute lui aussi profiter des bénédictions de Yahuwah, sans doute voulait-il lui aussi apprendre à connaître Yahuwah.
Ses intentions étaient sans nul doute bonnes et pures.
Nous le voyons malgré tout comme une sorte d’épine dans le pied d’Abraham. Sans doute aurait-il mieux fait de rester chez lui le temps qu’Abraham n’occupe sa place et ne s’enracine dans le dessin de Yahuwah et dans son appel personnel. Ensuite, Abraham aurait-il pu retourner vers les siens en toute connaissance de sa vocation afin de témoigner aux autres de la nécessité de reconnaître et de suivre le seul et unique Yahuwah. Lot aurait pu à ce moment-là démarrer lui aussi sur le sentier de la soumission aussitôt que son oncle serait devenu un modèle solide à suivre. La décision de le prendre avec soi aurait-elle été hâtive de la part d’Abram ? Je ne pourrais l’affirmer avec certitude, mais j’en ai fortement l’impression.
La vie de Lot n’est pas réellement ce que l’on pourrait appeler une suite de témoignages positifs et à suivre aux yeux des croyants.
Yahuwah le nomme malgré tout Juste plus tard au travers de la plume de l’apôtre Pierre (2Pierre 2,7). et s’il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution(car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles);
Lorsque quelqu’un choisi les prairies vertes et arrosées, car elles sont plus attractives et plus prometteuses économiquement parlant – lorsque les pasteurs de Lot et d’Abraham ont commencé à se chamailler et ont décidé de se séparer en deux groupes. Lorsque quelqu’un emménage dans la cité la plus vile et frivole du monde connu à l’époque d’où il est incapable de se décider à sortir de lui-même. Lorsque Yahuwah va jusqu’à aller le chercher en personne et le prendre par la main pour le sortir, faisant ainsi preuve d’une immense grâce. Et comme si cela ne suffisait pas, Lot a encore le culot de refuser de coopérer et de se rendre sur la colline que Yahuwah désigne et va jusqu’à demander de lui accorder de rejoindre une autre ville, plus petite cette fois, mais également en passe d’être détruite. En outre, la conséquence de ses péchés se manifeste chez ses filles sous la forme de la plus grave des fornications: l’inceste avec leur propre père qu’elles n’ont pas eu trop de mal à saouler deux fois de suite. Conséquence de cela, les deux peuples les plus farouchement ennemis d’Israel ont fait leur apparition. Alors, on a beaucoup de mal à dire que Lot soit un modèle à suivre de croyance.
Il a malgré tout obtenu le titre de Juste (Tzaddik).
Cela veut dire que Yahuwah témoigne en personne du caractère pur de Lot. Il a donc remis sa relation en ordre avec Yahuwah à un moment donné de sa vie.
La moralité dans tout ceci pour nous est qu’il vaut mieux éviter d’attendre le dernier moment pour sortir de notre religiosité bienveillante, mais têtue avant de choisir le chemin de la soumission et de l’obéissance envers Yahuwah.
Car cela peut nous coûter très cher. Il en va de la vie de notre famille. Nous pouvons en plus générer de graves malédictions à l’encontre du projet divin au long terme – tout comme le firent Abram et Saraï lorsqu’ils ont imaginé et créé Ishmaël pour eux-mêmes et pour nous par la même occasion et jusqu’à ce jour. La femme de Lot s’est figée, elle a regardé en arrière et s’est transformée en statue de pierre. Ses filles sont devenues des souillons incestueuses ayant donné vie aux pires ennemis du Peuple de Yahuwah qui sont venus s’additionner à notre Ishmaël déjà présent. Et comme si tout cela ne suffisait pas – cerise sur le gateau -, avant sa mort notre bon Abraham nous a encore pondu 7 autres enfants qui n’étaient guère davantage dans la volonté d’Elohim que les trois enfants illégitimes mentionnés précédemment.
N’attendons pas que de tels mécanismes destructeurs viennent nous pourrir la vie pour finalement être sauvés in extremis.
Ne payons pas un tel prix pour notre titre de Juste.
Ayons toujours devant les yeux même le mauvais exemple de nos aïeuls, qu’il s’agisse de Lot ou d’Abraham.
Nous avons le libre choix de dire non à Sodome et Gomorre, à Hagar : à tout ces „bons” conseils inconscients et incrédules qui peuvent nous être donnés par nos proches. Si par contre, nous souhaitons suivre Yahuwah à tout prix, très bien ! Mais sachons attendre notre tour. Ayons de la patiente envers nous-mêmes et ne nous accrochons pas à l’appel d’autrui, mais attendons que notre temps soit arrivé. Chacun en son temps. Il y a un temps pour Lot, un pour Abraham et naturellement un pour nous.
Naissance d’un enfant
La partie prophétique (haftara) nous rapporte aussi l’histoire de la naissance d’un enfant. L’histoire parle entre autres, de la rencontre d’Elie avec la femme sunamite à qui il prédit la naissance d’un fils. Puis, quelques années après la naissance de ce dernier, l’enfant prend un coup de soleil et meurt peu après. Il meurt puis ressuscite.
Un enfant meurt, mais revient à la vie par après.
J’ai longuement réfléchi cette semaine à la raison pour laquelle les adultes éprouvent de la répulsion les uns envers les autres ? Comment se fait-il que lorsque j’étais enfant, j’aimais tout le monde, y compris les adultes et les voyait d’un œil totalement différent qu’aujourd’hui. Les gens auraient-il changés à ce point ? Les adultes d’autrefois étaient-il si différents de ceux d’aujourd’hui ? Il a fallu me rendre à l’évidence :
c’est en moi que quelque chose avait changé, quelque chose était mort dans mon intérieur
Dans le récit précédent,Abraham témoigne justement de ce cœur pur d’enfant par lequel il perçoit le monde. Il attendait réellement Yahuwah et acceptait son prochain comme le faisaient ces enfants dont Yeshua nous parle dans l’Évangile.C’est cet enfant qui est mort en beaucoup d’entre nous. Cet enfant qui ne voit pas principalement le mal en l’autre, mais qui voit son prochain en tant que création divine. Cet enfant qui était capable d’accepter l’autre sans conditions et qui était curieux de l’autre. Cet enfant qui, ne connaissant pas encore la Loi, ne voyait pas le péché dans l’autre et n’avait pas de visibilité sur la partie obscure de l’être humain. Tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil!
Puis, nous nous retrouvons à notre tour sur le champ aride et ensoleillé de l’âge adulte où l’insolation spirituelle nous guette et nous touche de plein fouet. Là, l’enfant pur que nous étions meurt en nous. Pour que je puisse intercéder comme Abraham l’a fait, il est indispensable que cet enfant que je fus renaisse en moi.
C’est très difficile, car aujourd’hui je connais la Loi et vois clairement le péché autour de moi. Je suis incapable de ne pas apercevoir le côté obscur des hommes. Je ne dois en aucun cas renoncer à cette vision d’adulte, car celle-ci est vitale à cet âge, mais dans mon comportement, dans le jugement que je porte, cette vision ne doit en aucun cas m’influencer négativement. Je dois recouvrer mon cœur d’enfant.
Il faut demander à ce que l’obscurité visible en l’autre ne m’atteigne pas. Il est bon que l’obscurité me dérange, mais il ne faut en aucun cas qu’elle m’accable, qu’elle me touche, qu’elle m’affaiblisse en esprit et qu’elle me mette en danger.
L’ignorance de la loi est une protection pour l’enfant.
Cependant, l’adulte est en péril s’il reste inculte.
Nous avons ici besoin d’une protection plus complexe, car la méconnaissance de la Loi est mortelle, mais sa connaissance sans amour dans le cœur est fatale elle aussi. Ainsi le premier pour qui il faut implorer Yahuwah est notre propre personne. Ce n’est que restaurés et fortifiés nous-mêmes que nous serons en mesure d’intercéder pour les autres.
Sacrifice humain?
Le préambule au sacrifice d’Isaac est le récit d’une alliance passée entre Abraham et l’homme. Abraham passe une alliance de paix avec les philistins qui s’approprient ainsi le contrôle d’une partie de la terre promise. L’une des principales racines d’ailleurs, qui explique l’actuelle situation au Proche-Orient, renforcée plus tard par les trois tribus rebelles ayant refusé de traverser le Jourdain et occupper leur territoire légitime en Terre Sainte. Néanmoins, Yahuwah a promis cette terre à la semence d’Abraham au travers d’Isaac. Voici donc le faux pas suivant dans la liste.
Ensuite, arrive une demande qui peut paraître insensée. Yahuwah interdit formellement toute forme de sacrifice humain, surtout celui des enfants.
Il semble malgré tout que Yahuwah demande à Abraham de commettre un acte qui contredit Sa Parole.
Il demande la vie de celui qu’il offrit en tant que promesse, celui en la semence de qui les nations seront bénies. Selon certain commentateurs juifs, l’épreuve du sacrifice d’Isaac fut infligé à Avraham afin qu’il puisse se racheter de cette faute – celle d’avoir passé une alliance avec les philistins – et prouver son dévouement à Yahuwah. Et ceci est exact, du moins en partie.
Quoi qu’il en soit, Yahuwah n’a jamais voulu la mort physique d’Isaac.
Il a malgré tout demandé à Abraham de Lui rendre la vie d’Isaac sur l’Autel. Encore une contradiction !
Ce n’est justement pas sa mort qu’Il a demandé, mais sa vie.
À cette époque, avant la Loi, une telle demande ne pouvait être interprétée autrement: l’enfant doit mourir. Yahuwah était évidemment conscient de cela. Il a demandé le sacrifice d’Isaac tout en sachant qu’Abraham allait penser qu’il fallait tuer l’enfant. Yahuwah a voulu mettre Abraham à l’épreuve, voir s’il était capable de renoncer à ce qu’il avait de plus cher sur la demande du Suprême. Allait-il opter pour l’homme (son fils) ou rester fidèle à l’Alliance passée avec Yahuwah ?
Chez un homme de cet âge, l’arrivée d’un premier né (au sens spirituel) est une bénédiction d’autant plus grande que son âge et celui de sa femme sont avancés. De plus, ce fut Yahuwah en personne qui vint leur annoncer la nouvelle. L’enfant vient directement d’en Haut. Ainsi la tentation est elle aussi plus grande de tomber dans l’idolâtrie d’un tel enfant. Suite à une alliance passée avec les philistins, Abraham a définitivement témoigné de sa faiblesse humaine. Lorsqu’il n’a fait que présenter sa femme comme étant sa sœur plus tôt, il ne s’est encore heurté à aucune alliance passée avec Yahuwah. Il a simplement témoigné de sa peur et de son manque de foi. À présent, une attache humaine et étrangère s’est immiscée entre Abraham et Yahuwah. Il a créé une alliance avec quelqu’un d’autre que l’Éternel. C’est pourquoi les Juifs pensent qu’il a dû sacrifier son fils bien-aimé en tant que conséquence de cette faute. En réalité il s’agissait beaucoup plus de purifier Abraham d’une chose qui le liait bien davantage à la chair que son faux pacte avec les philistins.
Elohim a sans aucun doute également – et surtout – voulu purifier le cœur d‘Abraham de la présence accrue d’Isaac dans son cœur.
C’est précisément dans le cœur d’Abraham que l’enfant devait mourir afin que lui aussi – Isaac – puisse renaître délivré de toute attache humaine émanant de son père. Abraham a peut-être laissé Isaac se mettre entre lui et l’Éternel.
Le sacrifice d’Isaac a donc bien eu lieu, mais c’est en esprit et dans le cœur de son père qu’il a dû mourir
afin que ce dernier soit libre pour accomplir sa propre mission.
J’estime que la peine de mort est rentrée ici en vigueur plusieurs siècles avant sa promulgation. Celle qui est toujours en vigueur aujourd’hui, non pas au sens physique, mais en esprit et appliqué par le Grand Prêtre Yahushua Lui-même.
L’ancien doit céder la place au nouveau, le vieil homme doit mourir pour ses péchés afin de permettre au nouvel homme de naître à nouveau. En d’autres termes, tout ce qui n’est pas sous le pouvoir de Yahuwah doit être balayé pour que la nouvelle création puisse éclore en le Messie. Quelque chose est né de nouveau sur le mont Moria à ce moment là et qui a permis à peu près 3000 ans plus tard et à seulement quelques mètres plus loin
à Yahuwah d’accomplir le véritable Sacrifice de son unique Fils au profit de l’humanité
Si une telle épreuve de foi a bien été demandée à Abraham pour avoir passé une alliance étrangère avec l’homme à l’encontre de son Alliance avec Yahuwah, nous pouvons affirmer que cette sentence fut la clémence même et que Yahuwah a tourné la faute d’Abraham à son avantage et à celui de l’humanité toute entière.
Au début du récit, le destin d’Abram est encore peu clair à nos yeux. Il reçoit l’ordre de se rendre sur la terre que Elohim lui montrera. Suite à son arrivée en terre de Canaan, une famine frappe la région. Il est difficile de comprendre pourquoi une telle fatalité s’abat sur le pauvre homme dès son arrivée (bien que nous ne sachions pas réellement le temps qui s’est écoulé entre son arrivée et le début de la famine). Pour l’instant, Abram paraît encore parfaitement soumis à Elohim et le malheur le rattrape malgré tout. Cela ne fut pas pour lui la punition ou la conséquence d’une faute, mais il était dans la volonté de Yahuwah qu’Abram, tout comme chacun d’entre nous, fasse la connaissance de l’Égypte. Il y présente sa femme comme étant sa sœur conséquence de quoi l’Éternel frappe le pays de plaies. Abram a un peu faussé la réalité et ce sont malgré tous les “innocents” égyptiens qui en paient les frais.
Abram est bénis de surcroît par toutes sortes de dons en échange de sa femme qu’il pourra par la suite garder même lorsque le subterfuge sera démasqué. Ces dons de la part de Pharaon constituent une partie de la fameuse fortune d’Abram. Le capital de base du peuple d’Israël provient en grande partie de ce trésor offert par l’Égypte en échange de Saraï. (Ce trésor public provient en partie des biens avec lesquels Abram quitta son peuple et sera par la suite complété par le don d’Abimélekh). Yahuwah montre ensuite à Abram quel sera la destinée de sa descendance. Le peuple devra suivre un parcours similaire au sien : ils se rendront en Égypte suite à une famine où ils séjourneront en tant qu’esclaves durant quatre siècles avant d’en sortir finalement munis d’une très grande fortune qui leur sera léguée par les Egyptiens. Cette fortune n’est autre que celle que le peuple y avait perdu auparavant. (La fortune d’Abraham leur avait échappé suite à l’exil et à leur condition d’esclave à laquelle ils avaient été réduis.)
Au début de notre parcours de croyant, nous commettons aussi des erreurs et trébuchons lorsque les épreuves se succèdent. Nous ne devons cependant pas toujours en subir les conséquences néfastes. Au contraire, nous nous en sortons souvent encore plus bénis qu’avant, tout comme Saraï bénéficiait de la protection divine contre les méfaits de Pharaon et qu’Abram put garder le bien qu’il avait reçu en échange de sa “sœur”.
Ceci est une situation bien confortable.
Nous commettons des erreurs et ne sommes même pas grondés, au contraire, on reçoit des câlins comme des petits enfants. Beaucoup d’entre nous souhaiteraient préserver cet état d’infantilisme spirituel. Il est en effet très bon de vivre sur les genoux de Elohim comme un petit enfant, mais lorsque sonne l’heure de l’âge adulte et que nous souhaitons rester des enfants, et bien cela ne marchera pas. Car Yahuwah ne nous a pas appelés à rester d’éternels nourrissons, mais souhaite faire de nous des adultes responsables. L’unique chose qui doit subsister de notre enfance c’est la pureté de notre cœur et rien d’autre. Ce cœur par le biais duquel nous jugeons et appréhendons notre prochain en amour et de manière totalement désintéressée. Ceci est peut-être l’une des principales raisons pour laquelle beaucoup stagnent et qu’après un certain temps, ils n’arrivent pas à faire le moindre pas en avant en esprit.
Nous rejetons toute responsabilité, comme le jeune qui refuse de rentrer dans l’âge adulte et reste un éternel adolescent rebelle. Lorsque nous imaginons être des enfants, nous mentons principalement à nous-mêmes. En somme, nous nous rendons spirituellement impuissants et inutiles.
Malheureusement, nous ne sommes pas les seuls responsables de cet état malsain. Ceux qui nous enseignent et remplissent le rôle de nos pères spirituels sont également coincés dans l’idée fausse qu’ils nous enseigneront pour le reste de notre vie, nous devons simplement nous asseoir sur les bancs de l’église et écouter et suivre le même pasteur semaine après semaine et d’année en année. Cette racine catholique continue de faire des ravages spirituels, même dans les Églises les plus réformées qui soit.
Mais il y a une autre grande erreur que nous commettons. Nous renonçons à l’extrême à tout ce qui provient d’Égypte, à tout ce qui faisait partie de notre vie antérieure. Nous fermons la porte devant notre passé de manière drastique et fuyons dans notre cocon religieux comme dans un monastère d’où nous refusons catégoriquement de sortir pour nous rendre dans le monde. C’est pourtant bien dans ce monde qu’est notre place selon la volonté du Messie exprimée dans la prière sacerdotale. C’est dans ce monde que nous devons exercer notre ministère. Nous ne pouvons être sous son joug en esprit, mais physiquement, ce monde a bel et bien besoin de notre présence.
C’est par ailleurs de ce monde que provient toute notre fortune, tout notre savoir, nos biens matériels et nos connaissances
dans divers domaines qui nous permettent d’accomplir notre ministère et d’aller porter la Bonne Nouvelle vers les égyptiens.
Il est donc fortement déconseillé de rejeter tout cela. Ne rejetons pas non plus tous les aspects des sciences humaines qui, aux premiers abords, peuvent sembler contredire la Parole de Yahuwah, car il peut facilement s’avérer qu’elles la confirment au contraire. (Je parle naturellement ici des sciences basées sur l’observation et l’experimentation, comme la physique, la chimie ou la biologie – et non sur des suppositions tels les sciences dites « naturelles » évolutionistes et darwinistes, voir même les spéctacles de marionnettes des maisons de production du type NASA-Walt-Disney portant le titre de Recherche Spaciale et par le biais desquels les masses sont menés en bateau et non en navettes spaciales depuis plus d’un demi-siècle)...mais ceci fera l’objet d’enseignements ultérieurs…
Yeshua est également sorti d’Égypte
Il existe encore une troisième histoire d’exil en Égypte dans la Bible. Il s’agit de l’exil de notre Seigneur durant son enfance, lorsqu’il fut obligé de fuir la persécution d’Hérode. Yahushua a passé une grande partie de son enfance en Égypte accomplissant ainsi la prophétie contenue dans la haftara de cette semaine – la portion prophétique.
La lumière des nations a dû faire connaissance avec ces peuples, les gentils pour lesquels il est descendu dans ce monde
afin que la connaissance de Yahuwah et la Rédemption leur soit également offerte. Par cela, il nous a montré l’exemple. Il ne lui était pas nécessaire de faire la connaissance de qui que ce soit, car il connaît originellement tout le monde. Malgré tout, en tant qu’homme de chair, il a lui aussi parcouru les étapes que nous devons parcourir à notre tour.
Le judaïsme considère qu’Abraham était plus juste que Noé. La raison réside dans la description elle-même. Nous lisons dans la Genèse: Noé était un homme juste et intègre dans son temps. Beaucoup considèrent qu’être juste à une époque où toute l’humanité était sérieusement corrompue, n’est pas une vertu excessive. Il est beaucoup plus facile d’être parfait à une époque comme celle de Noé qu’au temps d’Abraham où il devait exister d’autres justes également. C’est pourquoi Abraham est vu comme plus juste que Noé. On explique cette différence qualitative par le fait que Noé construisit sa propre arche, selon les instructions de Elohim sans se soucier du sort de ses contemporains et sans intercéder pour eux d’aucune façon. Dans le cas d’Abraham par contre, nous le voyons plaidoyler devant Yahuwah afin d’éviter la perdition des habitants de Sodome et Gomorrhe.
Il existe cependant une opinion plus équilibré, où l’on distingue le contexte historique ou plutôt spirituel dans lesquels les deux personnages ont vécus sans tirer des conclusions hâtives et hasardeuses. Selon cette vision, Noé n’avait pas le devoir d’aller au secours des autres. La décision de détruire toute l’humanité était prise, Noé n’avait donc aucun ministère à accomplir vers les autres humains. Noé n’avait pour seul devoir que de construire l’Arche pour lui, sa famille et les animaux, sans se soucier de ce qui adviendrait du reste du monde. Abraham était un autre homme, vivant à une autre époque et ayant par conséquent, un appel différent.
J’aurais moi-même plutôt tendance à opter pour cette seconde théorie. Cependant, le message que colportent nos deux patriarches ne réside pas dans le fait de les comparer l’un à l’autre et à chercher le plus vertueux des deux. Nous devons plutôt les considérer comme des prototypes, des modèles des étapes de la vie de tout croyant.
L’une des erreurs majeure que nous commettons en tant que jeunes croyants fraichement convertis et/ou nés de nouveau,
est que nous voulons tout de suite partir en guerre afin de délivrer le monde des forces du mal.
Il s’agit d’un réflexe noble et bien naturel étant donné que nous sommes spirituellement parlant des enfants, donc purs, de bonne volonté et remplis d’énérgie. Comme un enfant venant de découvrir une nouvelle vérité, nous partons à l’assaut de notre prochain afin de leur faire partager le trésor que nous venons de découvrir. J’agissais moi-même de la sorte causant ainsi beaucoup de problèmes. D’une part, je suis allé dans des régions où Yahuwah ne voulait pas que j’aille, je me suis ainsi mis en péril dans des situations dangereuses contre lesquelles je n’étais pas armé. Je pensais rendre le témoignage du Messie et rendre service au Corps du Messie, sans me rendre compte que je lui engendrais plus de tors qu’autre chose. Depuis, l’un de mes enseignements fondamentaux vis-à- vis de frères plus jeune est justement de les avertir de rester sereins. Il ne faut pas partir en croisade à tout bout de champs en essayant de convertir tout ce qui bouge.
Paradoxalement, il faut faire preuve d’une certaine forme d’égoïsme.
Un égoïsme positif qui consiste à ne s’occuper que de sa propre édification dans un premier temps afin d’éviter de porter préjudice aux autres, au Corps du Messie et à soi-même par manque de connaissance, d’expérience et de sagesse.
J’ai un fils de 6 ans – entre autres – qui sait déjà faire beaucoup de choses, car je lui ai appris. Cependant, je lui interdis de faire ces choses n’importe quand et sans surveillance même s’il sait le faire, de peur qu’il ne se blesse ou blesse quelqu’un d’autre. On fait souvent la cuisine ensemble, on coupe la viande avec un couteau, on allume la poêle, etc., mais toujours en ma présence ou en celle de sa mère. Il en va de même pour le travail spirituel. Il ne peut être fructueux et bien fait que par des personnes spirituellement assez mures et renforcées accomplissant des tâches adaptées à leurs capacités et à leur âge en esprit.
Les étapes de nos vies de croyants doivent impérativement suivre cet ordre qui est de Noé à Abraham.
Construis-toi toi-même en silence dans un premier temps afin d’être sauvé. Une fois que tu as le pied bien posé sur le roc après le déluge, tu seras en mesure de partir au secours des autres comme Abraham le fit.
Si Noé s’était arrêté pour évangéliser, prêcher, prophétiser ou simplement répondre aux attaques des gens qui venaient se moquer de lui durant la construction en plein milieu du désert alors qu’aucun signe ne prévoyait l’arrivée de la pluie, alors Noé et sa famille auraient péris avec le reste du monde corrompu.
Dans ce cas, Abraham n’aurait jamais pu voir le jour, afin d’accomplir l’appel qui lui a été assigné. Si Noé avait joué les humanistes, c’est toute l’œuvre du Salut de Yahuwah qui aurait été brisée. L’homme n’aurait pas été racheté, mais voué à une disparition ultime et irrévocable.
Nous voyons donc à quel point il est primordial de respecter cette succession chronologique de peur que notre héritage spirituel n’apporte aucun fruit et se désintègre à jamais.
Combien de croyants sont ainsi annihilées, car n’ayant pas connu cette règle et n’ayant eu aucun frère ainé qui auraient pu les prévenir de ne pas s’aventurer trop tôt sur des champs de bataille où des forces hostiles bien plus puissantes et instruites ont tout simplement écrasé dans l’œuf leur foi émergente.
Lorsque les vierges folles arrivent
Nous vivons aujourd’hui dans la dernière phase de la fin des temps. L’ouverture des sceaux a probablement déjà commencé vers 2019, avec la libération du chevalier couronné, qui avec ses flèches a inoculé à plus de deux tiers de la population du monde une bombe à retardement interne qui peut apporter la mort à tout moment. Depuis lors, le nombre des morts ne cesse d’augmenter, conséquence non de la pestillance, mais bien plus de « l’antidote » qui lui a succédé. Le deuxième sceau est lui aussi visiblement ouvert. Depuis l’accalmie pandémique, l’état de guerre mondialement généralisée ne cesse de croitre. La flambée des prix de l’alimentaire au niveau mondial est lui aussi tant généralisé dans le monde, qu’il semblerait que le troisième sceau ait lui aussi été ouvert.
Il est donc grand temps de parler du fait que bientôt, lorsque les vierges folles commenceront à affluer vers nous pour chercher de l’huile, c’est à dire tout ces croyants insensés qui, au lieu de prêcher la fusion et l’inséparabilité des Commandements d’Elohim et de la Grace de Yahushua, au lieu d’abandonner les noms paiens et de revenir à l’utilisation des noms originaux se ratachent à le blasphémer de noms d’idoles et qui au lieu de précher l’Évanglie véritable continuent à rester dans l’ivresses du faux évangile du succès, voir même ceux qui, bien qu’ils soient revenus aux noms originaux et ont découvert l’importance de la loi, sont malgré tout retournés à les lettres sèches de la loi qui tue en elle-même et rejètent ainsi les dons de Ruach HaKodesh, de se remplir du Saint Esprit, la naissance à nouveau en un mot. Donc, lorsque toutes ces vierges souffrant de folies diverses viendront nous demander de l’aide lorsqu’il sera déjà trop tard,
nous devrons revêtir à nouveau le caractère et l’attitude de Noé, et non celle d’Abraham.
Nous ne pourons alors plus gaspiller le temps et l’énergie qu’il nous reste à les enseigner, ni même à prier pour eux. C’est ce que nous avons fait depuis le début. Mais au lieu de nous écouter et de laisser l’Esprit du Messie les changer et renouveller leur âme ou naître de nouveau, ils nous auront plutôt traités de secte de pharisiens pour les uns et de faux charismatiques par les autres. Le temps viendra bientôt, et il est déjà à la porte avec l’Époux, où dans les dernières minutes, il nous faudra redevenir « égoïstes » afin d’être prêt à recevoir notre courrone du Salut. Nous allons fermer nos portes à nouveau, non que nous soyons redevenus des enfants en esprit qui ont besoin de s’édifier et de se renforcer pour pouvoir partir aider les autres, mais bien au contraire, car nous avons finalement vieillis et sommes exténués par les années, les décénies de ministère et d’épreuves dont les fruits les plus visibles pour nous jusqu’à présent n’auront été que les maints rejets et accusations de ces frères et sœurs, de ces vierges qui n’ont jamais voulu devenir sage et qui ont persévéré dans leurs folies.
Car en effet, si nous nous arrêtons pour nous occuper d’eux, nous risquons de perdre cette huile pour laquelle nous avons tant souffert. Nous pourrions la perdre tout simplement en absolvant ces folles de leurs folies par pitié, par fatigue et par humanisme. Nous les soulagerions de leurs péchés en les acceptant par faux amour et une indulgence humaine, car nous ne souhaitons pas les voir rester dans le monde. Cette attitude de dépit nous renderait complices des esprits qui les gouvernent et ainsi coupables avec elles de leurs péchés. Notre lampe se renverserait, voir se briserait et l’huile, qui est la Loi, qui est l’Esprit Saint même risquerait d’être répendu sur le sol et nous deviendrions nous-mêmes insensées.
Peut-être ne suis-je pas le seul à ressentir cela dans le ministère : mais de plus en plus la majorité des non-croyants rejette la possibilité même de la guérison lorsqu’on la leur propose. Ceux qui se permettent encore d’expérimenter la puissance de guérison du Messie qui agit à travers nous et acceptent que l’on prie pour eux, ils nous remercient pour notre aide tout au plus et passent leur chemin. Ils ne veulent même pas entendre parler de Yeshua, de Celui qui vient de les guérir. Les gens qui se font baptiser le plus souvent ne veulent aussi simplement que s’en sortir, avoir la vie sauve, éternelle et puis se rangent de côté et ne font plus rien. Le plus souvent, ils disparaissent de nos vies sans laisser aucune trace, aucun moyen de les retrouver ni d’avoir de nouvelles d’eux. Ceux-ci ne veullent que le bien, mais la soumission et la vie de disciple selon les véritables règles du jeux, ils n’en veullent pas.
Nos amis religieux qui sont déjà croyants pour leur part, sont de plus en plus profondément ancrés dans leurs propres dogmes et ne veulent même pas entendre parler d’aller de l’avant. Quant-à nos frères et sœurs nés de nouveau, eux – la plupart du temps – continuent à bien se sentir dans leur peau et n’ont toujours aucunement l’intention de quitter leurs jardins d’enfants spirituels appelés assemblées, églises ou réseaux.Les promesses de prospérité et les concerts enivrants appellés louanges, leur suffisent amplement etdans leur simplicité spirituelle et ils ne ressentent aucun manque.
Le moment arrive lorsqu’il faudra à nouveau s’enfermer, prendre soin de nous et de nos proches uniquement, afin d’apporter les touches finale à l’édification de nos esprits. Car en effet, les années de travail nous ont souillés, nous sommes en sueur et fatigués, nous sommes couverts de blessures dû au rejet et aux calomnies endurées par ces viegres folles et par le monde. Nous ne pouvons pas nous tenir devant l’Époux dans cet état lorsqu’il revient nous prendre. Comme toute bonne fiancée, nous devons nous sanctifier, fermer notre porte et ne nous occupper que de nous, de notre apparence et de notre robe et de notre parure, afin d’être prêtes pour le marriage et pour la rencontre avec l’Époux. Le temps est proche
lorsque nous devons consacrer notre temps et notre énergie à nous embellir,
c’est à dire àrenforcer la présence de l’Esprit, Ruach HaKodesh en nous, afin que notre lampe reste pleine et continue de brûler jusqu’à ce que Yahushua vienne nous prendre.
Nous devrons alors renvoyer ces vierges insensées d’où elles viennent, là où elles étaient jusqu’à présent. Se languissaient-elles sous la domination de marchands spirituels chrétiens, d’églises, de réseaux ou d’assemblées dénominationnelles, de pasteurs et de ministères humains, au lieu d’écouter la parole prophétique que nous leur avons annoncé ? Alors qu’elles y retournent à présent et qu’elles y restent, car le temps de la grace est révolu de notre côté. Restez là où vous vous sentiez si bien jusqu’à aujourd’hui.
Chacune dans son propre extrémisme, les unes dans leurs cirques charismatiques vides, les autre dans leurs délires religieux pharisaïques et leurs lois dépourvus de l’Esprit du Messie.
En un mot, tous ces croyants qui n‘ont pas voulu poursuivre la réforme.
Et tous ceux également qui croyaient – parfois même au travers du nom de leur propre ministère-, qu’après eux (non pas le Déluge), mais qu’il n’y avait plus rien à réformer dans l’Église, car leur personne, leur ministère, leur église a finalisé la dernière réforme qui réstait à faire. Ceux-ci de leur part feraient mieux de se rappeler que la dernière réforme ne sera faite que par Yahushua lui-même lors de son retour. Nous disciples humains ne pouvons aspirer qu’a réaliser la réforme suivante, mais ce n’est certainement pas nous qui accomplissons la dernière. Ceci est la l’idée fausse dans laquelle pratiquement toutes les églises réformées sont tombées au cours de l’histoire et qui les empêcha justement de se renouveller davantage et de poursuivre leur sanctification. Car le précepte (les Commandements) est une lampe, et l’enseignement (la Torah) une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie: Ils te préserveront de la femme corrompue, de la langue doucereuse de l’étrangère.Proverbes 6:23 Je pourrais même dire… et ils te préserveront de devenir toi-même une femme corrompue, flatteuse, doucereuse et étrangère aux yeux de l’Époux, en un mot, une vierge folle à qui Il finira par dire : « Je ne t’ai jamais connue. »
Je ne t’ai pas connu parce que tu ne m’as pas appelé par mon nom, parce que tu as prétendu que mes commandements ne sont plus valables, ou parce que tu as observé tout cela, mais que tu n’as pas accepté ma grâce et n’a pas conclut l’Alliance par mon Sang et a refusé que mon Esprit vienne s’installer directement dans ton cœur.
Et lorsque la porte se fermera sur elles et qu’elles ne partiront pas au premier tour, peut-être auront-elles encore trois ans et demi pour dessoûler et devenir sobres afin d’avoir enfin elles aussi leurs lampes remplies d’huile véritable, même à travers de l’héritage, du ministère et de la mémoire des paroles de celles qui seront parties devant leurs yeux. Je ne sais pas si elles auront une seconde chance, je l’espère sincèrement, mais nous ne pouvons pas en être sûrs. Le salut revient alors en principe et exclusivement aux Juifs qui ne connaissent pas encore le Messie Yahushua. Mais les récits laissent consciemment planner un doute sur cette question. Elohim ne veut pas que l’on sache pour l’instant.
Mais si tel est le cas, et un nouveau temps de grâce, des prolongations leur seront accordées, alors peut-être abandonneront-elles enfin leurs faux noms d’idoles, peut-être se réconcilieront avec cette loi dont elles avaient si peur et que celles qui ne mettaient leurs confiances qu’en la lettre aurons finalement ses Commandements gravés dans leurs cœurs et selon l’Esprit du Messie, afin d’être unis dans l’Église qui est le Corps de Yahushua. Elle seront sauvées, mais comme au travers du feu.1Corinthiens 3:15
Je ne souhaite à personne de devoir passer par là, et en même temps, je le souhaite à tous ceux qui témoignent de plus en plus de leur folie, et à mesure que l’on avance vers le but, vers l’heure fixée, au plus ils s’accrochent frénétiquement à leur routine habituelle, à leurs traditions religieuses, à leurs idoles en un mot. S’ils n’ont pas été capables d’entendre la parole prophétique jusqu’à ce jour, alors qu’ils commencent à ressentir dans leur chair et leur âme, le feu purificateur de la fonderie qui éventuellement pourra encore les purifier des impuretés restantes.
Et nous ressentirons toutes – vierges sages – lorsque le moment sera venu pour nous personnellement où comme Noé, il ne nous restera plus qu’une tâche à accomplir, celle d’achever notre propre arche et de fermer définitivement sa porte devant les autres.
Au commencement, Elohim créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Elohim se mouvait au-dessus des eaux. Elohim dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. Genèse 1:1-3
À la lecture de la première portion de la Tora cette année, il me semble que le récit de la création ne commence pas tout à fait par la création du ciel et de la terre comme je le percevais jusque maintenant. La création du ciel et de la terre est un fait déjà accompli lorsque le récit s’amorce. Le premier acte concret que nous relate la Bible est bien le don de la Lumière. Bien que la lumière, la Lumière de Yahuwah ait toujours existé et existait déjà avant toute création, l’histoire dévoile le don de cette lumière dans le monde après que le ciel et la terre furent créés. La première parole du Créateur est que la lumière soit.
Comme si le ciel et la terre ne servaient que de simples décors à quelque chose de beaucoup plus majestueux.
Lorsque Elohim crée quelque chose dans nos vies, l’important n’est pas le don en soi, mais bien la lumière qui l’accompagne. L’important n’est pas autant de savoir comment le ciel et la terre ont-ils été créés, combien d’anges y a-t-il là-haut et combien d’hommes ici-bas, car sans lumière divine tout ceci ne servirait à rien.
La grande question est bien, y a-t-il la lumière ou non?
Car ce que Elohim crée ne vaut rien en soi, si Yahuwah n’y ajoute pas sa Lumière, s’il ne l’emplit pas de Sa propre personne. S’il ne nous éclaire pas sur le but de la création et sur le mode d’emploi, le chaos reprend le dessus. Pourquoi une conjointe si je ne sais comment l’aimer, pourquoi des enfants si je ne peux représenter Yahuwah à leurs yeux sans qu’ils ne deviennent croyants que par tradition et religiosité et non par conviction, car ils auront vu et ressenti Yahuwah en nous. Pourquoi le gîte si ce n’est pas l’Esprit du Messie qui y règne. Mais ceci est vrai dans tous les domaines de la vie, pourquoi le travail, le ministère ou quoi que ce soit que nous pouvons recevoir d’Elohim, s’il ne le remplit pas de sa lumière, de sa loi et de la vie. Pourquoi la voiture s’il n’y a pas de phares afin d’éclairer la route de cette vie de plus en plus obscure. Sans lumière nous finirions dans le meilleur des cas dans le fossé.
Sans la Lumière du monde, sans le Messie, rien n’a de sens, au contraire tout est en péril, car la teigne et la rouille en finiront tôt ou tard.
Un don de Yahuwah utilisé sans son Esprit est vide et inutile en soi. Ce genre de don cesse d’être une bénédiction au profit du Royaume de Yahuwah et même pour le monde ici-bas. Si je n’utilise pas mes biens, ma connaissance, ma propre personne au profit de Son Royaume, alors tout ce que je possède ressemble à ses trésors terrestres futiles et éphémères.
Les savants savent aussi depuis pas mal de temps que la lumière est en réalité l’élément le plus vital et indispensable au monde.
Sans lumière la vie n’aurait jamais pu apparaître et rien ne pourrait être observé. La vitesse de la lumière est elle-même une constante qui régit pratiquement tous les fonctionnements de la physique. En outre, toutes les informations contenues dans l’univers sont véhiculées par la lumière.
Déformation
La première parole de l’ennemi est également porteuse d’un grand message. Il est intéressant d’observer comment fonctionne le mensonge.
Car en réalité, le serpent n’a pas menti.
Il a juste dévié la vérité : Elohim a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?
Alors qu’il savait très précisément qu’il ne s’agissait que des fruits d’un arbre précis sans plus. Quel devait bien être son but lorsqu’il approche Ève de la sorte ? Rien d’autre que réveiller cet humain naïf et belliqueux qui est en nous tous et qui aime à jouer les avocats de Elohim. Il savait qu’avec ce glissement de la vérité, il allait réveiller cet instinct humain en Ève qui souhaite défendre non seulement sa propre personne, mais les autres et même la parole voire Elohim même.
Je vois dans cette histoire le même parallèle que dans le récit de transport des tables de la loi vers Jérusalem par le roi David, lorsque le chariot ayant penché, Uzzà tendit la main pour agripper l’arche et il mourrut sur le champs. (2Sam 6:7).
Pour qui nous prenons-nous de vouloir protéger Celui qui est infiniment plus puissant que nous ?
Nous sommes les seuls à avoir besoin de Sa protection et non le contraire.
J’ai moi-même fait l’expérience de nombreuses fois du caractère mortel d’un tel acte. Lorsque je me suis laissé entraîné dans des débats et des discussions stériles. Je me démène afin de protéger la Parole de Yahuwah et me rend finalement compte que c’est moi qui suis tombé dans le péché et la tentation. La mort surgit sous la forme de la mort de mon temps, ce temps que j’aurais pu consacrer à des choses plus vitales et plus fructueuses. Mais mon énergie a également été anéantie et Satan a gagné une bataille en moi. Ève a commis la même erreur. Elle s’est laissée entraîner dans une discussion vaine et venimeuse au lieu de passer son chemin comme la caravane devant les chiens qui aboient. Elle s’est mise à argumenter, à expliquer la volonté divine pour finir par tomber elle-même dans la tentation, le péché qui a finalement abouti à sa propre mort ainsi qu’à celle de l’humanité toute entière. Notre temps, notre énergie, nos pensées, notre travail spirituel meurent souvent de la sorte conséquences de fautes similaires. Nous n’avons pas même conscience des fruits ainsi gaspillés, car nous tuons même la possibilité de pouvoir les voir pousser.
Pour éviter de tomber dans ce piège, nous avons également besoin de la lumière divine, la vision spirituelle, le don du discernement. Quand et comment devons-nous répondre à certaines questions ou situations. Quand devons-nous rester en silence et ne pas prêter attention à la provocation et quand devons-nous au contraire aller à l’assaut, car la personne recherche vraiment la connaissance et la proximité du Messie.
Pourquoi le juif n’a-t-il pas reconnu le Messie en Yeshua HaMashiah ?
La Haftara de la semaine (portion prophétique : Isaïe 42:5–43:10) nous dévoile la raison du refus du Messie par la majorité du peuple juif.
Ainsi parle Elohim, Yahuwah, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent. Moi, Yahuwah, je t’ai appelé pour le salut, Et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations, Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif, Et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Ésaïe 42:5-7
Dans cette partie du Livre, le mot Lumière est également cité dès les premières lignes. En effet, Israël fut donné en tant que lumière aux nations. L’appel d’Israël est aussi décrit et illustré comme suit :
le devoir du peuple juif est de guérir les aveugles, les sourds et libérer les prisonniers des ténèbres dans lesquelles ils sont enfermés.
Nous lisons ensuite qu’en raison de l’insoumission du peuple à remplir cette mission, c’est le peuple élu lui- même qui s’est retrouvé dans un état de cécité, de surdité et de captivité. Le processus décrit est conséquence du péché. Ceci est décrit dans une autre prophétie également, lorsque
Yahuwah demande au prophète de donner des yeux avec lesquels ils ne voient pas, des oreilles avec lesquelles ils n’entendent pas afin qu’il ne puisse les guérir.
Cette prophétie annonce la mise sous voile du peuple juif. La désobéissance du peuple élu leur a voilé les yeux, les empêchant ainsi de reconnaître le Messie attendu en la personne de Yeshua de Nazareth. L’accusation de déicide est fausse à partir d’ici. Ceci ne veut pas dire que le peuple peut se laver les mains et n’a pas de responsabilité, mais le refus de Yeshua HaMashiah dans un premier temps n’était pas une rébellion directe du peuple contre Yahuwah, mais bien conséquence de la cécité et de la surdité elles-mêmes conséquences du péché décrit dans la prophétie plus haut. Ces maladies étaient de lourdes conséquences, mais acceptées, et à partir de là, momentanément voulues par Yahuwah. Ceux qui savaient qui était réellement Yeshua et à qui ils faisaient face, étaient les grand-prêtres de l’époque. Eux par contre, n’avaient aucun intérêt à ce que le peuple découvre la véritable identité de Yeshua et ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour rendre encore plus sourds et plus aveugles ce peuple juif déjà gravement malade.Ainsi ces sacrificateurs comirent le blasphème contre l’Esprit Saint, celui qui est impardonable, mais le reste du peuple Juif n’a pas commis cette faute.
Yahuwah a permis cette cécité et cette surdité afin qu’il remplisse Lui-même la mission que le peuple juif avait abandonné, à savoir divulguer la connaissance de Elohim aux autres nations. Il est venu personnellement sur terre afin de rassembler ses autres fils éparpillés de par le monde, les Gentils.
Mais je dis: Israël ne l’a-t-il pas su? Moïse le premier dit: J’exciterai votre jalousie par ce qui n’est point une nation, je provoquerai votre colère par une nation sans intelligence. Et Ésaïe pousse la hardiesse jusqu’à dire: J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, Je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas. (…) Je dis donc: Yahuwah a-t-il rejeté son peuple? Loin de là! (…) selon qu’il est écrit: Yahuwah leur a donné un esprit d’assoupissement, Des yeux pour ne point voir, Et des oreilles pour ne point entendre, Jusqu’à ce jour. Extraits de l’Epître aux romains 10-11.
Comme j’ai l’habitude de le dire, et comme Paul tente également de le faire comprendre au travers des versets cités plus haut aux personnes non-juives mais qui souffrent également d’un très haut degré de cécité et de surdité, que le Peuple initialement Élu n’a pas rejeté, mais a plutôt été placées sous un sorte de quarantaine précisément pour que le Messie puisse les rassembler eux – les non-juifs – dans son Royaume.
Beaucoup d’entre nous savent et sentent que cette période arrive bientôt à son terme. Car en effet, nous ne vivons pas la période du Breshit, les temps du commencement, mais sommes biens dans la période du Besof, celle des derniers temps, au sein desquelles nous vivons même les dernières minutes, lorsque le voile mentionné précédemment, c’est-à-dire l’aveuglement, la surdité et l’esclavage millénaire des Juifs, prends fin très bientôt lorsqu’ils reconnaitront le Messie en celui que nos ancêtres ont laisser se faire crucifier sur le mont Golgotha.