L’âne juif

L’âne juif

L’âne est beaucoup moins stupide et agressif que certains mythes veulent le prétendent. La recherche scientifique ainsi que de nombreux rapports provenant des éleveurs d’âne, donnent une image très différente de ce sympathique animal qui, il n’y a pas si longtemps encore, était l’un de nos amis les plus proches et une aide très précieuse pour l’homme.

Têtu, idiot, ignorant, colérique…

Voici quelques exemples parmi les nombreuses calomnies qui sont utilisées contre lui. On se moquent également de lui pour ses grandes oreilles. Beaucoup de bêtes idées sont venues ternir sa bonne réputation d’antan. Il fut cependant l’un des principal soutien de l’humanité durant des milliers d’années. Après quelques décennies de motorisation, il est presque tombé dans l’oubli, et nous ne le retrouvons que dans quelques expressions dégradantes de notre quotidien. Il sagit pourtant d’un animal des plus discipliné apte à executer les travaux les plus sordides et qui a été le compagnon le plus fidèle de l’homme dans sa misère.

L’âne comme bouc émissaire

En dépit de ces indicateurs, nous devons nous rappeler que les oreilles d’âne que l’on plaçait autrefois sur la tête des mauvais élèves ne servait pas à l’origine à se moquer de l’enfant en question, mais symbolisait le souhait de l’adulte à voir un peu de la sagesse de l’animal passer dans la personnalité de celui qui les portes. L’âne, doux, bien élevé, attentif aux autres, concentré et rationnel était utilisé comme un exemple à suivre par les anciens professeurs aux yeux des enfants.

Il est très rare qu’il rue. S’il donne un coup de sabot à quelqu’un, c’est qu’il a une très bonne raison pour le faire. Contrairement au cheval dont les ruades sont fréquentes, l’âne ne se bat qu’en cas de danger et d’auto-défense. Bref, pour se voir frapper par un âne, il faut soit vraiment le vouloir soit être victime d’un accident regretable. Il est également rare que les ânes se tournent les uns contre les autres. Alors que les chevaux doivent être séparés, lorsque les rations leur sont distribuées, les ânes peuvent être nourris ensemble en toute sécurité. Les ânes ont l’habitude de se réunir autour de la nourriture reçue et de la partager équitablement avant de la consommer ensemble. Seuls les mâles rentrent parfois en conflit les uns avec les autres généralement en vue d’obtenir les faveurs d’uune charmante femelle. Seuls les ânes maltraités et élevés dans de très mauvaises conditions peuvent devenir agressifs et dangereux pour l’homme.

D’une manière générale, l’âne est un animal doux qui aime la compagnie. Il aime beaucoup les enfants et a un grand besoin d’affection qu’il rend au centuple si elle lui est donnée.

Sociable et émotionnellement intelligent

S’ils le peuvent, les ânes vivent en communauté. Cette vie communautaire commence pour le petit dès l’âge de 23 jours lorsqu’il est présenté à la communauté par sa mère. Ils apprenent à vivre avec les autres pendant les 6 à 10 mois d’allaitement. Comme l’âne se soucie instinctivement des siens, en dehors de la mère, d’autres membres de la communauté sont activement impliqués dans l’élevage du poulain.

Contrairement aux chevaux, où l’on peut rapidement voir quel est l’individu dominant dans le troupeau,

entre les ânes, l’égalité règne.

Chez les ânes, l’esprit de concurrence manque déjà dès leur plus jeune âge. Ceci est d’autant plus remarquable que la concurrence est l’une des caractéristique fondamentale de pratiquement tout être vivant. Cependant, un membre plus âgé du troupeau rempli souvent le role de « vieux sage » et intervenir en cas de conflit éventuel entre jeunes mâles. Les membres âgés sont respectés et les nouveaux arrivants sont acceptés beaucoup plus rapidement que chez les chevaux.

En somme, les troupeaux d’ânes fonctionnent comme des familles très unies où tout le monde assume sa part de responsabilité, prend soin des nécessiteux et se soucie des autres. Le respect des autres et la sérénité sont des traits innés et exigés au sein du groupe.

Un animal incompris

Les éthologues considèrent que l’âne est plus intelligent que le cheval car ayant plus de personnalité que ce dernier. Selon l’observation des éthologues, l’âne est beaucoup moins soumis que le cheval. En outre, son système social lui permet de s’adapter beaucoup plus aisément aux nouvelles situations.

Son entêtement supposé cache en réalité un haut degré de sagesse et de prudence.

Quand il refuse d’avancer et d’obéir aux ordres de son maître, il ne le fait non par rebellion mais bien parce qu’il perçoit une danger. L’âne refuse de mettre les sabots sur des sols glacés, meubles et boueux, s’il n’est pas certain de pouvoir s’en extirper. Lorsqu’il frappe le sol avec son sabot, ce n’est pas par caprice mais par prudence afin de tester la teneur du sentier sur lequel il s’engage.

Avant de plonger dans quoi que se soit, l’âne s’arrête, réfléchit et prend finalement une décision.

Il est traité de capricieux et de rebelle en raison de sa prudence, de son intelligence et de sa sagesse.

Le cheval quant-à-lui, ne craint rien, il saute, fonce sur les champs de bataille et les champ de mines sans poser de questions si on lui en donne l’ordre. L’âne, au contraire, considère sa vie et celle de son maître comme plus importantes que les ordres de ce dernier. L’âne n’obéira jamais aux personnes despotiques et irresponsables. Il n’obéit qu’à celui qu’il aime et par amour. Celui qui l’aime aura également du respect pour lui et l’âne ainsi accepté et considéré le rendra en abondance. Il obéit à celui qu’il considère comme un membre de sa propre famille.
Mais il contredira ce qu’on lui demande de faire, si cela va contre le bon-sens et l’intérêt commun.

Un symbole de fidélité

Il est tellement attentif que s’il part en promenade avec un groupe d’hommes et que l’un de ces derniers s’égard ou s’éloigne du groupe, il s’arrêtera et ne continuera son chemin que lorsque la personne aura rejoint les autres. Si vous le chevauchez et que vous tombez, il s’arrêtera et attendra que vous vous soyez remis debout. Il ne laissera jamais vos bagages sans surveillance. Le cheval, lui, ne s’arrête même pas si son maître tombe de son dos!

Ils ont également observé que les ânes ont leurs tactiques pour atteindre leurs objectifs. Ils examinent la clôture jusqu’à ce qu’ils trouvent une brèche d’où il pourrait éventuellement s’échapper en cas de besoin, par exemple pour pouvoir rejoindre l’élue de leur cœur.

Il a vécu 3000 ans dans l’humilité aux services de l’humanité.

Depuis l’invention du moteur à explosion, son rôle a été relégué aux oubliettes. Cependant, il continue à rendre un excellent service précieux dans le soin des enfants malades. Comme l’âne exclut toute concurrence, les enfants les plus renfermés ou handicapés sont plus en mesure de développer rapidement une relation affective avec l’animal, chose qui serait beaucoup plus difficile avec un cheval.

Lien entre Elohim et l’homme

Du point de vue du monde, l’âne n’est pas vraiment un symbole de succès, de force et de puissance.

À ma connaissance, il n’apparait sur aucun drapeau, aucune armoirie et aucun autre symbole d’aucune nation. Mais si nous l’examinons sous la loupe de la Parole,

cet animal joue un rôle très intéressant dans les récits de la Bible.

Il apparaît dans l’histoire de Balaam où, contrairement à son maître, l’âne vit l’ange de Yahuwah et refusa d’avancer afin de protéger son maître d’une mort certaine. Ce dernier dans son aveuglement réagit violemment et se met à battre son humble animal.

C’est alors que Yahuwah lui offrit la capacité de parler.

Nulle part ailleurs dans la Bible nous ne trouvons d’exemple d’animaux terrestres capables de s’exprimer en language humain lorsqu’un animal reçoit un attribut humain afin de dévoiler les absurdités humaines et humilier l’homme.

Samson a également battu les Philistins avec une mâchoire d’âne. Mais plus tard, un rôle bien plus noble lui sera encore offert.

L’âne apparaît dans plusieurs commandements, signe de son importance au sein du peuple juif. La tribu d’Issacar a pour l’âne pour symbole car Jacob lui-même dit à la tribu qu’il est un âne osseux et robuste. C’est à dos d’âne qu’Abraham monta sur le mont Moriah pour pour offrir son fils d’Isaac en holocauste. Moïse mis sa femme et son fils sur un âne lorsqu’il retourna en Egypte, et Yeshua a lui aussi fait le même voyage sur un âne quand il a été forcé de fuir avec Joseph et Marie face à la rage d’Hérode. Plus tard, l’âne reçut le plus grand rôle de son histoire lorsque la prophétie s’ accomplit, selon laquelle le Roi arrive à Jérusalem assis sur le petit d’une ânesse.

Ne crains point, fille de Sion; Voici, ton roi vient, Assis sur le petit d’une ânesse.

Jean 12,15

Nous sommes les ânes d’Elohim

L’âne est un parmi la multitude d’animaux présents sur terre.

Il n’est ni le plus beau ni le plus noble parmi les espèces.

Il est malgré tout l’un des acteurs principaux de l’histoire du salut. Avec le chameau, il a joué un rôle majeur dans le transport, le déplacement et le travail des hommes. Il est une sorte de symbole du peuple juif en tant que porteur de la Parole de Yahuwah. Un peuple qui n’est pas le plus brillant à la base, un tout petit peuple parmi les nombreux autres. Ils ne sont ni les plus forts ni les plus beaux, ayant un museau et des oreilles plus grandes que la normale. On ne peut en faire un esclave servant des interêts humains et désoibéria à tout ce qui va contre le bon-sens ou plutôt contre les Commandemants du Tout Puissant. Nous avons été offert aux Nations afin de les servir au même titre que l’âne servit l’humanité tout entière. Un transporteur de marchandises prudent, obéissant et réfléchi qui apporte le Seigneur en personne. Il n’ira jamais là où la cargaison pourrait être en danger et ne servira jamais les intérêts humains et égoïstes pouvant profaner ce qui lui a été confié. Nul ne peut se servir de lui et de ses talents à ses propres fins tyranniques.

Leur comportement étrange et inhabituel est délibérément mal interprété, et leurs bonnes qualités sont consciemment détournées de leur contexte afin de pouvoir les accuser du contraire de ce qu’ils sont en réalité.

Le Juif est l’âne sur lequel le Sauveur est apparu dans le monde, parce qu’il était de notre sang, de la tribu de Juda, le descendant du roi David. Le Juif est l’âne de Balman qui, bien qu’il ne connaisse pas encore le Messie, le verra plus tôt sur la route et fera preuve d’une plus grande humilité que le prophète païen qui parle avec Elohim, même au nom de « Jésus ».

Moralité dans tout ça pour le Juif est que la seule voie pour nous est celle-ci: être un âne, porter la Parole de Yahuwah et tolérer les malédictions des adorateurs des chevaux.

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Peuple Élu ? Oui, mais élu pour quoi ?

Peuple Élu ? Oui, mais élu pour quoi ?

Lorsque l’on parle des juifs avec des non juifs, qu’ils soient croyants ou non, tout va pour le mieux jusqu’à ce que le concept de Peuple Élu ne surgisse. Nous pouvons observer que l’esprit de l’égalité entre les hommes si caractéristique à l’homme moderne explose et s’oppose à ce que quiconque prétende appartenir à un peuple Élu, c’est-à-dire supérieur aux autres, selon eux. L’esprit de l’égalitarisme ou plutôt de l’uniformisation – mécanisme démoniaque encore appelé globalisation ayant pour but d’abolir les frontières entre les peuples et les ethnies – surgit avec fureur pour essayer de détruire une réalité voulue par Yahuwah. Le plus intéressant dans tout ceci est que plus l’individu en question se considère comme l’ennemi de la globalisation, plus l’opposition contre le concept de peuple élu est virulente.

Les accusations bien connues retentissent à chaque fois:

« comment un quelconque peuple peut-il se permettre de se déclarer élu par rapport aux autres »,

ou bien « vous vous prétendez être le peuple élu, nous aussi, « ainsi pourquoi votre élection serait-elle plus légitime que la nôtre et qui prouve que ce soit vous qui ayez raison? … et puis « nous sommes tous égaux devant Elohim et il nous aime tous autant les uns comme les autres », etc.

Ces derniers jours, on m’a posé des questions concernant le peuple juif à deux reprises et le statut de peuple élu était à chaque fois refusé de manière catégorique. La première personne était inculte, c’est-à-dire qu’elle ne croît pas en la rédemption du Messie, mais à une certaine forme de divinité unique, l’autre par contre était le membre d’une église chrétienne ayant foi en le Messie, mais rejetant visiblement le fondement de la Parole et de la Volonté divine en refusant d’admettre le rôle élémentaire que le peuple juif s’est vu donner.

Dans ce dernier cas, j’ai dû me rendre à l’évidence que

beaucoup de personnes se définissant elles-mêmes comme croyantes et fidèles, n’ont aucun respect et aucune foi en la Parole de Yahuwah

et se rebellent de manière consciente contre sa volonté et ses révélations. Cet homme était en outre le membre d’une église où l’Ancien Testament est un peu plus pris au sérieux que dans les églises chrétiennes en général.

En hébreux, le terme d’élection a un sens très différent que dans les autres langues. L’esprit européen basé sur la féodalité et l’hellénisme définit l’élection comme un privilège et se trouve être le synonyme de fainéantise, d’exploitation, de tyrannie et de règne sur les personnes assujétties. Malheureusement, certains membres de notre peuple dressent en effet une telle image d’eux-mêmes. Ces individus qui, bien qu‘étants juifs par le sang, n’ont par contre rien de juif quant à l’esprit qui les habitent. Je traite plus amplement le sujet dans mon article intitulé Synagogue de Satan
Il est très important de bien se rappeler que Yahuwah n’a pas doté les mots hébreux originaux de la teneur que la vulgate et les autres traductions lui ont octroyées par la suite.

Elohim a choisi le peuple juif pour accomplir un ministère et pour servir sa cause.

Le ministère auquel il assigna les juifs est le même que celui pour lequel il appela les membres de tous les autres peuple depuis la venue du Messie sur la terre. Il s’agit d’une élection consistant à apporter la Parole de Yahuwah et l’Évangile vers tous ceux qui ne la connaissent pas encore.

Yahuwah choisit Israël pour représenter et divulguer ses Lois aux les nations.

L’élection n’est pas la marque d’un privilège que le peuple peut exercer sur les autres peuples, mais implique bien au contraire une responsabilité quasi parentale, ou plutôt fraternelle vis-à-vis de ceux n’ayant encore aucune connaissance concernant le Créateur de ce monde. Il ne s’agit donc aucunement d’un privilège, mais d’une responsabilité lourde et difficile à assumer.

Tout comme un grand-frère s’occupe du plus petit et fait office de main droite du père et de la mère, notre devoir est de nourrir nos frères et nos soeurs de cette nourriture spirituelle qui ne vient pas de nous, mais qui nous a été donné par notre Père à tous. Le grand-frère est un modèle pour les suivants. Il montre comment se comporter avec les parents, il prend une part active dans l’apprentissage des plus jeunes aux côtés des parents. Voilà le véritable sens du mot élection en Hébreux. Le peuple juif est le frère aîné ayant le premier été avisé de la volonté du Père Céleste. Nous sommes les aides de notre Père à tous.

Le plus grand exemple en est lorsque Yeshoua lui-même lave les pieds de ses disciples.

L’exemple le plus parfait du sens du mot Élection est lorsque l’Élu parmi les Élu, Yahushua lui- même, nous montre concrètement ce qu’est notre rôle en tant que petits élus, soyons-nous juifs ou nés de nouveaux dans le Messie. Lorsque notre Maître s’agenouilla et se mit à laver les pieds de ses disciples.

Voilà l’essence du mot Élection ainsi que la représentation imagée par excellence de l’identité du juif: une sorte d’aide soignant. Bien que Pierre eut été juif, il avait du mal à comprendre le comportement étrange de Yahushua. De même, ceux qui accusent les juifs de communautarisme et de peuple vaniteux sont incapables de comprendre notre nature.

Yahushua était lui aussi élu parmi les élus.

Ainsi n’a-t-il pas été accepté par les dirigeants pharisiens qui contrôlaient le peuple à l’époque. Les prêtres de son temps, à l’instar des antisémites d’aujourd’hui, ont refusé l’élection de l’Élu légitime afin de protéger leur élection supposée et illégitime.

De manière un peu profane, ce n’est pas avec les paroles de la Bible qu’il faudrait leur répondre et leur faire comprendre le poid de notre élection, mais avec les paroles d’un film bien connu :

« je sais que c’est nous que Tu as choisi, mais ne pourrais-tu pas de temps à autres choisir quelqu’un d’autre? ».

(du film: « Le violoniste sur le toit. Cette réplique intervient dans le film, lorsque le chef de police annonce au protagoniste l’arrivée d’un pogrom dans leur village.)

En effet, le peuple juif s’est refermé sur lui-même au fil du temps, car les autres peuples n’ont généralement pas bien accueilli la Parole de Yahuwah qui nous a été donné de représenter. Ce qui peut paraître être de l’orgueil et de la ségrégation de notre part, n’est autre qu’un réflexe d’auto-défense, de prévention et de précaution afin d’éviter de nouvelles réactions hostiles de la part des peuples parmi lesquels nous sommes disséminés, car le sceau de Yahuwah est sur notre front.

Celui par contre qui n’est pas juif, mais souhaite malgré tout faire partie du Peuple Élu, en a la possibilité.

C’est justement ce que veut Yahuwah, que tous soyez les bénéficiaires de son élection – sans plus devoir devenir Juif pour autant. Le gage de ce statut est exclusivement l’Alliance avec le Messie. Il faut cependant savoir que l’élection, c’est-à-dire l’Alliance n’est valable que si l’on accepte l’intégralité de la Parole révélée, y compris l’élection initiale du peuple d’Israël. Ce n’est que sous cette condition que l’élection est possible – bien que de nature un peu différente de la nôtre – afin d’accueillir les nouveaux adhérents et de les servir comme Yahushua servit ses disciples.

Et pour les Juifs, le message est pratiquement le même : tant que tu ne reconnaîtras pas le Premier-né, le Messie en Yeshua, celui qui est plus choisi que toi, l’Élu parmi les élus, tu ne sauras pas non plus quoi réellement faire de ta judéité ni de ta propre élection dans le plan d’Elohim.

Yeshua est notre frère aîné et Premier-né, dont l’amour pour nous l’a conduit jusqu’à se livrer à la mort pour nos péchés et à subir le châtiment à notre place.

Voir également : L’âne juif

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Judaïsme : Bouée de Sauvetage ou Poison Mortel ?

Judaïsme : Bouée de Sauvetage ou Poison Mortel ?

J’ai récemment été contacté par un chrétien qui gère un site internet réunissant des liens vers des enseignements juifs messianiques. Il s’agit d’un chrétien très consciencieux qui ne souhaite en aucun cas publier des choses anti-bibliques. Connaissant les écritures présente sur notre site, il a confiance en nous et m’a demandé de vérifier la pureté des enseignements de certaines communautés juives messianiques. Il fait partie de ceux qui sentent que le temps est arrivé de quitter les racines pourries et revenir vers les sources originales de la Parole de Yahuwah.

En parcourant les sites, j’ai tout de suite identifié un problème grave et récurrent!

Bien qu’il s’agissait de communautés croyant en Yahushua et lisant le Nouveau Testament, l’enseignement de la majorité d’entre-eux était basé sur le judaïsme rabbinique. Au-delà de la Tora (pentateuque) et du Nouveau Testament, d’autres « livres saints » étaient listés de même. (le Talmud, la Mishna, la Guemarrah, etc…)

Que se passe-t-il exactement ?

Lorsque quelque chose démarre, lorsque l’accomplissement d’un prophétie s’engage, lorsque surgissent les signes indéniables de la greffe et de la greffe à nouveau, l’ennemi fait tout ce qui est en son pouvoir pour détourner les choses et pour falsifier l’original, afin de proposer une contrefaçon bien élaborée pour tromper un maximum de gens de bonne volonté et de bonne foi, en les entrainant vers la superficialité aux détriments de la teneur spirituelle.

Il est incapable de détruire le projet du Tout Puissant, mais il est en mesure de le faire retarder et de tromper un grand nombre de personnes.

Tu es là, au beau milieu du désert, à peine sorti de ton Égypte, au bord de la déshydratation, tel les enseignements porteurs de vie manquent dans les milieux chrétiens, tu démarres vers la source afin de t’abreuver et satan t’asperge de cette fine pluie – ce crachin comme on dit dans le nord – qu’est la superficialité de certaines pratiques religieuses, afin que tu ne ressentes plus la soif et que tu n’atteignes pas la source. Tu mets le talith et la kipah, tu observes les fêtes juives et tu te sens mieux. Ainsi tu ne ressens même plus le besoin d’aller te rassasier à la source initiale et tu t’arrêtes en chemin. Tu retardes la rencontre avec le Messie, seule source apportant la vie, cette source allant du livre de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse et que le peuple juif a reçu en premier.

Au-delà de l’utilisation superficielle d’ustensiles religieux ou pire, de l’adoption d’une identité fausse, un très grand problème se cache encore au sein de ces communautés dites « juives messianiques ».

Qu’est-ce que la racine juive ?

J’ai moi-même pendant longtemps considéré et proclamé que la racine juive n’est naturellement rien d’autre que l’Ancien Testament, dont la Torah, dont le noyau n’est autre que la Loi, les Commandements eux-mêmes. Et il en est réellement ainsi. Sauf qu’en soi et sous cette forme, tout ceci est totalement incomplet et inerte. Puis, après un certain temps, Ruach HaKodesh m’a ouvert les yeux sur le fait que la racine originelle sur laquelle les Grecs et les Juifs doivent être greffés selon la prophétie d’Ézéchiel 37 et de nombreuses autres prophéties, est celle qui s’est réalisée et qui est apparue à Shavouot. Ce fameux jour de la Pentecôte, lorsque l’Ancien et le Nouveau Testament sont entrés en vigueur en unité par l’action de Ruach HaKodesh lorsque tout le contenu de l’Ancien Testament a directement été gravés dans le cœur des disciples en tant que Parole Vivante, complète et indivisible.

La racine n’est donc pas la Torah ou le Tanakh en soi et selon la lettre, car ceux-ci n’étaient que l’ombre et la version écrites des choses à venir. La racine n’est autre que la Torah et le Tanakh Animés et Vivants, le Verbe fait chair (Yeshua HaMashiah) et plus précisément : lorsque les deux tablettes de pierre se sont transformées en doubles langues de feu et sont apparues au-dessus des têtes des disciples pour être gravées directement dans leurs cœurs.

La racine juive n’est donc pas la Torah, ni l’Ancien Testament, ni la Loi EN SOI, mais ce que ces dernière projetaient.

Les promesses qui apparaissent sur les tablettes de pierre, dans leur formulation originale en hébreu, sont écrites au temps du futur et non dans le mode impératif, c’est-à-dire qu’elles ne constituaient pas des interdictions. Ces Mitzvah ou Commandements sont des promesses selon lesquelles tu respecteras, tu aimeras, tu ne feras pas ceci ou cela de mal etc…car si tu nais de nouveau en moi (Yahushuah), c’est-à-dire que si j’entre dans ton cœur pour y demeurer, alors j’éradiquerai le péché jusque dans le germe de tes pensées par ma loi, c’est-à-dire par moi-même, par ma simple présence en toi. Tu ne désireras plus faire ce qui est mal, ce qui est démoniaque, voir simplement humain et charnel.

La racine commune dont nous Juifs Messianiques devons parler et annoncer est le Messie lui-même, dans le corps duquel nous sommes greffés par notre naissance à nouveau lorsque Ruach HaKodesh vient graver ses Commandements dans nos cœurs par le baptème de son Esprit.

La racine où nous devons tous retourner ne se trouve donc pas dans l’Ancien Testament, mais dans le livre des Actes des Apôtres. Voilà notre racine commune à tous. Ce point de rencontre, chacun peut la vivre personnellement à tout instant et à n’importe quel jour de l’année lorsqu’on se repent, s’immerge dans l’eau du baptème et qu’on se remplit de Ruach HaKodesh (du Saint Esprit).

Ainsi, notre point de rencontre, où convergent les deux branches entre les mains du Messie – Juda/Israël d’un côté et Éphraïm/Grecs de l’autre – est Shavuot (la Pentecôte) tel que cette événement nous est décrit dans le livre des Actes des Apôtres. Lorsqu’au-delà de la crucifixion, de la mort, de la résurrection et de l’ascension de Yeshua, il est nécessaire que nous recevions tous le Consolateur promis – son Esprit – qui est la clé de voûte de tout le processus de Rédemption et sans lequel notre naissance de nouveau, donc notre Salut, ne serait pas même possible.
Il s’agit littéralement de la clé de voûte de la Rédemption, la pierre ou la brique finale, le couronnement de tout le processus. Pour nous par contre, cette même clé de voûte est par la même occasion la pierre angulaire, c’est à dire la toute première pierre de notre propre personne en tant que temples du Saint-Esprit : le point de départ de nous-mêmes en tant que Nouvelles Créations.

L’Ancien Testament n’était que la promesse de ce dénouement. Notre racine commune et originelle, pour les Juifs et les Gentils, est l’accomplissement de cette fête de Shavuot, lorsque le Sanctuaire Ultime, le Corps du Messie, commence à être construit en nous par le même Esprit Saint.

Qu’est-ce que le judaïsme?

Mais revenons maintenant au judaïsme, le faux, le babylonien, puisque cet enseignement vous est donné en tant qu’avertissement, afin de vous dévoiler la tromperie qui se cache derrière. Car il ne s’agit de rien de moins que d’un poison mortel qui tente de se propager au sein de l’Église telle une mauvaise herbe destructrice qui a pour but de tuer les âmes et de les empêcher de trouver le chemin menant à la Racine Véritable.

Le judaïsme est un système de doctrine complexe dont la base est la Parole et la Loi de Yahuwah révélées sur le mont Sinaï. C’est sur cette base que reposent les théories des différents « rabbins » sur la manière de mieux observer la loi. Ils pensent que Moïse a reçu ces lois orales directement d’Elohim et qu’il n’a pas dû les écrire. C’est ce qu’ils appellent « la tradition orale » ou « la doctrine orale », et qui sont incluses dans la série d’ouvrages sous le nom de Talmud, de Mishna et de Guemara. Nous ne parlons ici de rien d’autre que du système juridique des Pharisiens de l’époque, contre lequel Yeshua HaMashiah lui-même s’est opposé lorsqu’il a affronté les principaux sacrificateurs :

Alors des pharisiens et des scribes vinrent de Jérusalem auprès de Yeshua, et dirent: Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains, quand ils prennent leurs repas. Il leur répondit: Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Elohim au profit de votre tradition ?

Matthieu 15:1-3

Où, à quelle époque et comment le judaïsme s’est-t-il formé ?

Le premier exil de la tribu de Juda à Babylone a provoqué une grande rupture dans l’âme et l’esprit du peuple. Comme nous le savons, les 70 années d’exil babylonien étaient conséquence directe de la violation de la loi par le peuple. À la suite de cette tragédie, les chefs religieux, les rabbins – à l’époque ils étaient encore légitimement considérés en tant que tels – ont tenté de résoudre humainement le problème, afin qu’ils n’aient plus jamais à vivre ce genre de supplice à l’avenir. Suite à l’exil, non seulement aucune guérison spirituelle n’a eu lieu, mais l’éloignement du peuple par rapport à la Loi originelle n’a fait que se creuser davantage.

Les « sages d’Israël » d’alors ont en toute bonne foi, inventé toutes sortes de méthodes et de coutumes grâce auxquelles les lois de la Torah pourraient être observées plus facilement et rendues plus compréhensibles aux yeux du peuple. Ils ont voulu développer un système qui garantirait qu’ils ne violeraient plus la loi, afin de ne plus avoir à subir davantage d’exils.

C’est à ce moment-là que « la tradition orale » a vu le jour. Ce fameux système de lois et d’enseignements oral complémentaire à la Torah, qui se transmet de père en fils et qui n’a eu cesse de s’agrandir et se multiplier au fil des siècles, …précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là…, comme l’annonçait l’un de nos grands prédécesseur du nom d’Esaïe – c’est exactement de ça qu’il parlait – et qui furent finalement consignées par écrit au cours du second et grand exil romain, dans la période du Moyen Âge.

Les chefs religieux ont réussi à faire accepter ces nouveaux préceptes au peuple en lui faisant croire que cet enseignement oral faisait partie de la révélation que Moïse reçut d’Elohim sur le mont Sinaï et qu’il n’avait pas dû écrire dans le Pentateuque, mais juste le transmettre de bouche à oreille et de génération à génération. Ils ont enseigné ce mensonge jusqu’à ce que s’éteigne la génération qui savait depuis sa naissance que de telles choses n’existaient pas à l’origine. Après deux ou trois générations nées en Terre Sainte suite au retour de l’exil de Babylone, il ne restait plus aucun témoin vivant pouvant attester du fait que ces traditions étaient nées à Babylone et qu’elles n’avaient rien à voir avec la Révélation au mont Sinaï.
Autrement dit, cette tradition orale est d’origine humaine et charnel. Il s’agit d’un système de commentaire et d’interprétation et de rallongement des lois originales d’Elohim. Ceci est la vérité fondamentale sur le judaïsme rabbinique, et il vaut la peine de garder cela à l’esprit lorsque quiconque aborde le sujet.

Cette extension de la loi n’est rien d’autre qu’une déformation de la loi, dont la conséquence directe est que la loi originelle est vue et interprétée de manière de plus en plus vague. Comme lorsqu’un voile de plus en plus épais se forme sur les yeux des personnes. C’est précisément ce voile qui a empêché le peuple élu de reconnaître en Yeshua la Loi c’est à dire la Parole qui s’est faite chair, lorsqu’Il ​​apparut devant eux. Pour cette raison, il l’ont livré à la mort conséquence de quoi, le Sanctuaire a été détruit 40 ans plus tard puis leur exil le plus long a commencé.

Leur plan n’a donc pas fonctionné. Non seulement ils n’ont pas pu empêcher de nouveaux exils, mais les nouveaux préceptes sont directement la cause de cet exil romain qui est beaucoup plus long que celui de Babylone. Par dessus tout, ces nouvelles doctrines sont surtout la cause directe et principale du rejet du Messie. Ils ont agit inconsciemment, puisque la cécité du peuple était causée par ses chefs religieux. Les dirigeants précédents en étaient responsables, puisqu’ils avaient inventé ce faux système, et leurs dirigeants contemporains en étaient également responsables, puisqu’ils maintenaient, cultivaient et exerçaient sur eux ce faux contrôle spirituel.

Le judaïsme comporte également des ouvrages qui ne développent pas uniquement les Commandements, mais le récit même de la Torah. Il existe une série d’ouvrages en particulier connus sous le nom de Midrash où ces mêmes  » grands sages  » ont été nous inventer à quoi devait ressembler la vie de nos patriarches en-dehors de ce que Elohim a bien voulu nous révéler à travers l’Ancien Testament. Un peu comme l’histoire légèrement idéalisée de Moïse tel que l’on nous la conte dans le film hollywoodien célèbre des années 50 intitulé :  » Les 10 Commandements « , afin de la rendre plus romanesque. Suite à la lecture et à l’étude continue de tels ouvrages, on fini par de moins en moins être capables de discerner l’original de la version littéraire et inventée.

Les récits bibliques se retrouvent ainsi dilués à tel point dans notre esprit que nous finissons par ne plus être en mesure de distinguer le vrai du faux.

Le même effet se produit lors de la lecture des livres dits apocryphes qui sans exceptions n’ont manifestement pas été inspirés par le même Esprit que les 66 livres canonisés de la Bible. Mais ceci fera l’objet d’un autre enseignement plus tard.
De façon très similaire, la série chrétienne de type midrash intitulée « The Chosen », devenue très à la mode aujourd’hui, où Yeshua outre le fait d’être dégradé à l’image d’une idole barbue du nom de jésus pour la énième fois sur le petit comme sur le grand écran, se permet aussi de dégrader et de diluer l’Évangile en le rallongeant, de sorte que dans l’esprit des chrétiens superficiels, qui sont enclins à regarder ce genre de sitcoms, le message de l’Évangile est littéralement éclaté et la personne devient ainsi encore plus incapable de le transmettre correctement.

Car que personne ne s’y méprenne ! Tout comme les juifs ont leur judaïsme, les païens devenus chrétiens ont eux aussi leur système de doctrines encore plus vaste et plus corrompu : le paganisme, dont la portée et la puissance destructrice sont bien plus grandes encore que le judaïsme, et contrairement auquel, pas le moindre effet positif ne peut y être répertorié.

Ce paganisme, comme je le nomme est en résumé toute la racine corrompue de l’église romaine avec toutes ses fausses théologies, fausses fêtes ainsi que ses idoles en tous genres et dont sont toujours très grandement infectées les courants protestants aussi néo-, et renouvelés puissent-ils se prétendre.

Voilà donc en résumé ce qu’est véritablement et essentiellement le judaïsme rabbinique, au cas où quelqu’un aurait encore des doutes sur l’identité véritable de la chose. De plus, à partir de maintenant, chacun peut décider du niveau d’intérêt qu’il manifestera à l’avenir, lorsqu’un « rabbin » des temps modernes ouvrira la bouche pour s’exprimer concernant un sujet quelconque. Car bien que beaucoup de choses soient encore pures et originales, il vaut mieux que chacun s’en tienne à l’écart en raison de leur esprit mixte. En tant que croyant en Yeshua, ne vas jamais rien écouter qui soit spirituellement mixte et ne vas pas non-plus fréquenter les synagogues – si tu n’es pas juif, tu n’as rien à faire dans ce genre d’endroits de toutes façons – et n’ingurgites rien qui ne soit pas en accord avec ton propre régime et que ton estomac est incapable de digérer – et surtout – qui n’aurait pas été préparer selon la recette originale.

En tant que nourriture spirituelle, le judaïsme est comparable, par exemple, à une bonne gaufre au chocolat sur laquelle, outre le sucre en poudre, une bonne grosse cuillère à soupe de vinaigre y aurait été ajouté. Si certains l’aiment ainsi car ils y ont été habitués dès leur plus jeune âge, qu’à cela ne tienne, qu’ils la consomment. De plus, comme je l’expliquerai dans un instant, ceux qui en sont imprégnés qu’ils continuent à en manger, cela leur permettra au moins de ne pas mourrir de faim avant la seconde venue du Messie. Pour le Juif qui est né là-dedans, le judaïsme est un gage préservant son identité juive jusqu’à ce que le Messie l’en libère lors de son retour. Mais toi qui n’est pas juif ou qui est juif n’étant pas né dans la tradition religieuse, n’en consomme pas ! Car dans le meilleur des cas, tu finirais par vomir. Inutile de s’y essayer.

A cause de la nourriture insipide et bon marché de tes faux rabbins chrétiens appelés pasteurs et autres enseignants en tous genres, ne vas pas te tourner vers les maîtres de cuisine juifs avec leurs plats trop cuits, trop lourds, trop gras donc complètement indigestes.

Ce sont précisément ces lois qui constituent le fameux voile dont parle Esaïe par lequel Yahuwah plaça son peuple en « quarantaine » pour un temps (car ils ont mis leur confiance en des lois humaines), afin d’ouvrir la porte vers les autres peuples ou nations.

En résumé le judaïsme est un poison antichrist pour ceux qui ne sont pas nés dedans, mais une bouée de sauvetage pour les juifs que menace 2000 ans d’exil avec tous les dangers d’assimilation que cela comporte.

Bouée de sauvetage pour les juifs / Poison mortel pour les autres !

Ceci est donc ce fameux judaïsme qui dans les mers agitées de l’histoire de l’Homme sert de bouée de sauvetage à tous ceux qui la portent déjà autour de l’abdomen, mais qui est une arme mortelle pour ceux qui coulent et qui depuis longtemps devraient savoir marcher sur l’eau ou minimum nager.

Car notre Maître est là devant nous et nous appelle constamment. Il souhaite que nous marchions sur l’eau et non que nous faisions les clowns avec nos bouées en tous genres.

N’oublions pas que les bouées de sauvetage étaient à l’origine faites de bois bien dur, qui une fois lancées vers les naufragés, pouvaient facilement assommer voir tuer sur le coup les personnes quelles étaient censées aider à survivre.

Un demi-litre de vodka a un effet considérablement différent suivant qu’il est consommé par un bédouin du désert ou un cosaque des steppes de Russie. Le premier ne dessoulerait qu’après plusieurs jours de repos ne possédant génétiquement pas l’enzyme nécessaire au traitement de l’alcool, le second au contraire aura plus de chances de survivre aux grands froids de son environnement grâce à cette petite dose de poison sans pour autant ressentir la moindre sensation d’ivresse car ses ancêtres en boivent depuis des millénaires et il est génétiquement parlant « sur-entrainé » pour bien pouvoir le supporter.

Le judaïsme est donc un poison qui ne nuit pas à la personne à qui on l’a administré progressivement depuis l’enfance et ce, depuis des générations, de sorte que son corps y est habitué et est capable de tolérer des doses de plus en plus fortes, sans montrer de symptômes particuliers. Mais une dose similaire peut par contre provoquer la mort instantanée de ceux qui n’en n’ont jamais encore consommé.

Le judaïsme donc était contraire à la volonté de Yahuwah. Il accorda cependant à son peuple de s’y attacher par indulgence jusqu’à ce que le temps des nations ne soit accompli.

Car en effet, la « tradition » est un lien si fort, qu’il est faute de mieux, capable de faire survivre au moins l’identité qui lie l’individu à son peuple. Le judaïsme a comme effet positif de ne pas laisser le troupeau se disperser et se perdre dans le néant. Il sert de clôture provisoire tant que le Pasteur ne revienne pour rétablir l’enceinte originale et définitive autour de son Peuple.

On ne retire pas non-plus sa dose d’héroïne quotidienne du jour au lendemain à un toxicomane, de peur que les symptômes provoqués par le manque ne finissent par avoir raison de son cœur. La désintoxication est le plus souvent un processus qui s’opère lentement et progressivement. Dans le cas présent, c’est comme lorsqu’un juif religieux commence à lire ou écouter des enseignements comme les miens et délaisse progressivement le surplus avant d’aboutir au repentir final qui lui ouvre la porte directement sur l’Alliance avec le Messie par le biais des deux baptêmes (celui de l’eau et celui du feu/ou de l’Esprit).

Un autre avantage du judaïsme

En plus de préserver l’identité juive, j’attribue un autre grand avantage à la littérature rabbinique : le Talmud a répertorié tous les événements « mystérieux » survenus dans le Temple, dont les Juifs furent témoins pendant les 40 ans entre la crucifixion de Yeshua et la destruction du Temple. Il s’agit d’une série de preuves continues et solides, auxquelles ils peuvent accéder lors de leurs études, et qui leur permettent à tout moment de réaliser l’erreur monumentale qu’a été le rejet du Rabbin de Nazareth.
En dehors du déchirement du voile dans le Sanctuaire au moment de sa mort, pendant ces 40 années consécutives, les portes du Temple s’ouvraient « d’elles-mêmes » chaque nuit, les bougies de la Menorah s’éteignaient quotidiennement, et chaque année à Yom Kippour, le sort tombait toujours sur le bélier de gauche, 40 fois de suite. Tout mathématicien peut comprendre le caractère hautement improbable de cet enchaînement : environ une chance sur mille milliards (1/1 099 511 627 776). De plus, lors de ces mêmes Yom Kippour, la corde de lin imbibée du sang du bouc de droite, celui qui n’était pas envoyé à Azazel mais sacrifié sur l’autel, n’est plus jamais redevenue blanche au cours de ces 40 années, contrairement à ce qui se passait auparavant, signe que le Tout-Puissant avait accepté le sacrifice expiatoire du peuple.
Cette série d’événements est relatée dans le Talmud babylonien, Traité Yoma 39b – pour ceux qui sont déjà dedans !

Cependant, pour ceux qui ne sont pas nés dans ce système d’enseignement, parce qu’ils ne sont pas juifs ou parce qu’ils s’en sont éloignés en raison de l’assimilation, il est crucial de prendre conscience des dangers qui se cachent derrière :

Car Satan attaque donc par deux fronts. Il souhaite retirer aux juifs cette bouée qui les maintient en vie afin de la lancer à la tête des chrétiens pour qu’ils coulent définitivement.

Que le juif cesse d’être juif, qu’il s’assimile à une église, une assemblée, une idéologie, un parti politique quelconque; et que la chrétienté, au lieu de se greffer au tronc commun, se soumette à des lois superflues et inutiles qui les éloignent encore plus des Commandements originaux et toujours en vigueur de Yahuwah et qu’ils n’ont eu cesse de nier et piétiner durant leur histoire, et pour certains même qu’ils prenne une identité qui n’est pas la leur.

Le judaïsme est l’outil idéal pour arriver à cette fin.

On pourrait encore mentionner le caractère souvent fortement spiritiste du judaïsme qui se manifeste principalement dans l’utilisation de la kabbale et dans leur foi en la réincarnation. Bien que, comme je le rapporte dans un autre article, il existe une certaine forme de réincarnation, mais elle ne concerne en rien les humains, mais plutôt les principautés spirituelles envoyées en mission sur terre, comme dans le cas d’Élie/Yohanan (Jean-Baptiste). Voir mon article Shabbat TEROUMA qui traite plus amplement du sujet.
On pourrait en dire long également sur le caractère parfois ouvertement raciste voir supportant les déviances les plus abjectes de la littérature rabbinique, mais je traite de ces sujets dans un autre enseignement que je vous invite à aller lire ou écouter en ligne et qui porte le titre de: Antisémitisme et antichrétienté.

En bref, on peut dire que la littérature rabbinique contient des déclarations si profondément humaines, souvent insensées et parfois carrément déviantes, que les considérer comme « inspirées par Elohim » est en soi un blasphème contre l’Éternel.
Un chrétien qui tombe dans le piège du judaïsme est encore une faute dont on peut le guérir, mais s’il tombe dans la tentation de la kabbale, l’esprit de la rébellion aura manifestement pris le contrôle sur la personne.

Et ne vous y trompez pas. La communion continue avec le judaïsme rabbinique entraine avec soi un déni progressif et croissant de ta foi en Yeshua le Messie. La conversion au judaïsme quant à lui, implique son rejet directe. Ce qui, dans le cas de croyants déjà nés de nouveau, n’est rien d’autre que le blasphème conscient du Saint Esprit.

À l’approche des fêtes, lorsque de par le monde, des millions de fidèles de bonne foi se préparent à célébrer de manière superficielle, je leur souhaite à tous de trouver leur place autour de cette table de Séder qui est dressée afin d’accueillir tout le monde, chacun dans son identité, mais tous égaux – juifs et grecs, hommes et femmes -, tous réunis sous le pouvoir unique de Yahushua HaMashiah dans le Royaume de Yahuwah.

VERSION VIDÉO

Voile et âge messianique

Voile et âge messianique

L’un des élément clé de notre ministère en tant que juifs est l’enseignement des lois aux autres nations, tel que cela nous a été donné de faire dès le départ. Il s’agit bien de la condition fondamentale pour l’accomplissement de la prophétie de la greffe et de la greffe à nouveau.
Il est souvent question de la façon dont les lois s’accomplissent en le Messie et quel en est le message et l’obligation spirituelle aujourd’hui pour le fidèle.

Dans cet écrit, nous aborderons plutôt le sujet de la loi telle qu’elle est interprétée et observée par la communauté juive actuelle n’ayant plus ni Sanctuaire ni Sacerdoce.
Comme nous l’avons précisé plusieurs fois déjà, la Loi, qui est immuable, n’a subi de modifications que dans son application qui, suite à l’avènement du Messie, est passée de la main des hommes aux mains de Yéshua, Souverain sacrificateur selon l’ordre de Melkishédek.

Il y a peu, j’ai entendu de la bouche d’un enseignant dans une synagogue, qu’aujourd’hui, il fallait

interpréter la loi à un niveau spirituel. Étant donné qu’il n’y a plus de Sanctuaire – de Temple – ni de Sacerdoce, tous les jugements sont entre les mains de Yahuwah.

Pour un disciple du Messie, cette information ne nous apprend rien de nouveau, car ceci est l’un des fondements de notre foi. Ce qui est étonnant, c’est de voir à quel point le peuple confiné sous le voile est capable de percevoir les réalités et les vérités que souvent même le Corps du Messie à du mal ou pire, refuse de saisir.

Quelques exemples

1. Depuis 70 après JC, suite à la destruction du second Temple par les troupes romaines, les juifs n’offrent plus d’holocaustes! Ils considèrent toutes les lois concernant les offrandes comme n’étant plus de vigueur tant que le temple ne sera pas reconstruit.
Il est intéressant de voir que suite au sacrifice de Yahushua sur la croix, lorsque l’obligation de montrer des offrandes à Yahuwah à non seulement été abolie, mais elle est strictement interdite depuis ce moment, tout comme le Corps du Messie, la communauté juive respecte cette interdiction depuis l’an 70. Personnellement, je me pose la question si quiconque avait encore les « tripes » d’aller faire une offrande quelconque dans le Temple suite au déchirement de son voile lorsque Yahushua rendit l’âme? (Matthieu 27: 51)

2. Conséquence de la nouvelle diaspora, l’ordre des Juges – Sanhedrins – fut abolie. Finie l’institution qui fut instaurée par Yahuwah lorsqu’il parla à Moïse et selon laquelle, une assemblée de sages était chargé d’appliquer la Loi.
Dans l’Israël moderne, plusieurs groupes de juifs orthodoxes ont tenté de rétablir l’ordre des Juges à de maintes reprises, mais en vain. Ils n’ont à ce jour jamais été capables de s’entendre. La plupart d’entre-eux sont persuadés que seul le Messie est capable de rétablir les Juges lorsqu’il (re)viendra.

3. Le peuple juif est constitué de trois groupes: les cohens, les lévites et les membres du peuple: les israélites. Les cohens, qui viennent de la tribu de Lévi, les grand-prêtres, s’occupaient du ministère spirituel au sein du Temple. Ce sont eux qui enseignaient la Loi au peuple. à leurs côtés travaillaient les lévites, également de la tribu de Lévi. Ils travaillaient aussi dans le temple en tant qu’adjoints des cohens. Le reste du peuple était Israël. Yahuwah avait donc de la main d’œuvre au sein du peuple aussi bien au niveau spirituel qu’au niveau psychique et physique.
Des lois très précises régulaient le revenu que devaient avoir les lévites et les cohanites, de quoi ils devaient vivre et en quelle mesure devaient-ils bénéficier des offrandes et des holocaustes afin qu’eux et leurs familles aient une vie décente.

Les lois concernant les cohanites sont les plus intéressantes dès lors qu’ils recevaient même à partir du revenu des lévites. Les lévites devaient donner la dîme et faire des offrandes qui allaient directement vers celui aux côtés duquel ils accomplissaient leur ministère.
La communauté juive respecte ces lois jusqu’à ce jour. Ils mettent de côté les dîmes et les offrandes qui vont aux cohanites. Cependant ils ne les donnent à personne, mais les désintègrent comme lorsque les femmes jettent une partie de la pâte dans le four avant de cuire le pain. Ils ne donnent pas les portions aux rabbins locaux, car on ne peut jamais savoir précisément l’origine des gens. Je parle ici des dimes alimentaires, ils ne jettent naturellement pas l’argent au feu.

Ceux vivant dans l’ère messianique savent que dans le Corps du Messie, cette triple constitution du peuple a légèrement été modifiée. Le Grand-Prêtre, le Cohen HaGadol, n’est plus humain, mais Yahushua selon l’ordre de Melkishédek. C’est Lui qui accompli le ministère dans le Sanctuaire, dans le Corps du Messie. Ainsi, nous nous devons de placer tous nos dons entre ses mains.

Voile

Inconsciemment, les juifs continuent à suivre la même conduite spirituelle que celle qui les guidait lors de la sortie d’Égypte. L’Esprit du Tout-Puissant les empêche de commettre le pécher de manière inconsciente et d’aller contre sa volonté. L’Esprit du Tout Puissant allié à l’Esprit du Messie en un Esprit Saint unique perce le voile. Comme l’Esprit de Yahuwah ne peut se diviser, il ne peut ordonner deux choses différentes voir opposées à l’un et à l’autre Peuple. Les juifs ne peuvent donc rien faire de contraire à la volonté de l’Esprit du Messie étant donné que les membres fidèles du Peuple Élu continue à vivre et à agir selon la volonté du Tout Puissant.

Le Messie, qui accompagne le Peuple Élu tout au long de son histoire sous le nom d’ange de Yahuwah est mentionné dans la Bible à de maintes reprises. C’est Lui qui conduisit le Peuple hors d’Égypte, c’est Lui qui apparût à de nombreux prophètes et autres serviteurs, c’est lui qui était présent au sein du Peuple, dans le Temple sous la forme d’une colonne de feu et de nuée. C’est Lui qui était déjà présent avant la création et à l’image de qui l’homme fut crée. Cette omniprésence du Messie dans la vie des juifs est si forte que l’attente de sa venue est l’élément fondamental de la subsistance de leur identité.

Le Peuple Élu connait donc très bien le Messie, car ayant toujours été à ses côtés. Cette connaissance est cependant strictement d’ordre spirituel. Le Peuple Juif a toujours côtoyé l’Esprit du Messie à travers sa conduite, ses prodiges et ses délivrances.

De la part de Parole qui s’est faite chair, ils ne connaissent que la part de Parole et continuent de nier que celle-ci se soit faite chair.

En outre, le voile dispose d’une caractéristique bien particulière: il a beau cacher, garder en secret, en un mot, voiler, il laisse tout de même apparaître toutes les autres caractéristiques de l’objet ou de la personne qu’il dissimule. Le voile laisse en effet apparaître la forme et la silhouette, et ne retient ni la chaleur ni l’odeur de ce qu’il cache.

La question se pose alors qu’au travers du voile, à quel point le peuple percevant et connaissant la force spirituelle du Messie sans pouvoir le voir de ses yeux pour l’instant, mais ayant la promesse d’un jour reconnaître le Messie en Yahushua, se trouve-t-il dans une situation plus critique que l’autre peuple n’ayant à la base aucun voile sur les yeux, mais s’étant mis de son propre gré sous le voile de ses instincts charnels ne voulant reconnaître le Messie que dans la mesure ou celui-ci leur accorde sa grâce et sa miséricorde sans vouloir se soumettre à son pouvoir afin que le Messie règne dans leurs vies ?
Dans quel état spirituel se trouve le chrétien se rattachant à l’image d’un demi-dieu barbu au visage germanique comme étant la représentation du Fils alors que Yéshua est depuis longtemps Roi en esprit. Car en dehors de vulgaires torchons comme le linceul de Turin, il existe nombres de faux voiles au sein de la chrétienté. Les juifs au contraire, ne peuvent concevoir Yahuwah que dans un Corps Spirituel. Ce sont eux, qui n’auront pas de difficulté à entrevoir et à accepter que ce Seigneur Spirituel nous est apparu il y a à peu près 2000 ans dans un corps physique et qu’il devait même sans doute avoir une barbe, mais certainement pas de visage arien.

Paul et le voile

Continuons avec les paroles de Paul ou plutôt que Paul a repris d’Ésaïe et qui portent sur ce fameux voile et les causes de son fonctionnement:
« Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, Qu’ils ne comprennent de leur coeur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu’ils l’écouteront. Lorsqu’il eut dit cela, les Juifs s’en allèrent, discutant vivement entre eux. » Actes 28: 27-29

AINSI QUE:
…et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d’Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager. Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture de l’Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c’est en le Messie qu’il disparaît. Jusqu’à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leurs coeurs; mais lorsque les coeurs se convertissent a Yahuwah, le voile est ôté. Or, Yahuwah c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit de Yahuwah, là est la liberté. Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire de Yahuwah, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par Yahuwah, l’Esprit. 2Corinthiens 3:13-18

Certes ce fut le péché du peuple qui entraîna un tel châtiment, c’est malgré tout la volonté de Yahuwah qui se manifeste. Le peuple juif n’a pas pu reconnaître le Messie par la volonté de Yahuwah – sauf quelques exceptions de la tribu de Benjamin. Afin que la promesse divine s’accomplisse, Il a dû apparaître en tant que juif, parmi les juifs et accomplir son ministère envers les siens. La graine a dû être semée parmi eux afin que le fruit se répande à travers le monde entier.

Yahuwah a promis aux juifs l’apparition du Messie à la fin des temps. Et il en sera ainsi. Pour eux, il arrivera une fois selon la promesse au moment où pour nous, il reviendra une seconde et dernière fois. Pour le peuple juif, l’arrivée du Messie se réalisera dans son Corps Spirituel. Ceci n’était pas la volonté initiale de Yahuwah, mais en raison de la rébellion de l’homme, Il doit parfois modifier ses plans. Il a promis la venue du Messie à la fin des temps. La négligence des juifs vis-à-vis des Nations l’a obligé à venir plus tôt afin d’aller Lui-même vers ces autres peuples délaissés, en vue de les sauver.

Il fut envoyé afin que les païens soient sauvés … car les juifs ont cessé d’enseigner la Parole de Yahuwah aux autres nations. Les autres nations ont toujours réagi de manière hostile à l’enseignement de la Loi. Ainsi les juifs ayant assez de se faire rejeter, chasser et persécuter à cause de leur foi, ont peu à peu fini par se renfermer sur eux-mêmes.

Il est aussi et surtout venu avant la fin des temps car la loi, les Commandements ont été incapables de justifier et de sauver l’homme et ce, meme si les juifs l’avaient transmise aux Gentils.

Il existe donc en effet un peuple qui a provisoirement été mis sous le voile de la non- reconnaissance du Messie par sa propre faute et ainsi par la volonté de Yahuwah afin qu’un autre peuple puisse devenir le Peuple de Yahuwah au même titre que le peuple élu. Israël est devenue adultère, mais sa faute lui sera un jour pardonée selon la promesse. Ainsi le temps des autres peuples – des nations – est arrivé. Ce Peuple quant-à-lui eut d’emblée le privilège de commencer son ministère en connaissance de la Vérité ultime en Yahushua HaMashiah… (Jer. 5), ayant dès le départ connu la Parole du Rédempteur.
Où donc sont tes dieux que tu t’es faits? Qu’ils se lèvent, s’ils peuvent te sauver au temps du malheur! Car tu as autant de dieux que de villes, ô Juda! Jeremie 2:28

As-tu vu ce qu’a fait l’infidèle Israël? Elle est allée sur toute montagne élevée et sous tout arbre vert, et là elle s’est prostituée. Je disais: Après avoir fait toutes ces choses, elle reviendra à moi. Mais elle n’est pas revenue. Et sa soeur, la perfide Juda, en a été témoin. Quoique j’eusse répudié l’infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j’ai vu que la perfide Juda, sa soeur, n’a point eu de crainte, et qu’elle est allée se prostituer pareillement. Par sa criante impudicité Israël a souillé le pays, elle a commis un adultère avec la pierre et le bois. Malgré tout cela, la perfide Juda, sa soeur, n’est pas revenue à moi de tout son coeur; c’est avec fausseté qu’elle l’a fait, dit Yahuwah. Yahuwah me dit: L’infidèle Israël paraît innocente En comparaison de la perfide Juda. Va, crie ces paroles vers le septentrion, et dis: Reviens, infidèle Israël! dit Yahuwah. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère; Car je suis miséricordieux, dit Yahuwah, Je ne garde pas ma colère à toujours. Jeremie 3:6- 12

Le jugement de l’Israël infidèle et de la perfide Juda n’est pas le même. La faute et le péché sont des concepts différents tout comme les péchés commis de manière inconsciente et involontaire sont jugés autrement que les péchés commis avec préméditation qui ne sont que pure rébellion contre Yahuwah.

Celui à qui Yahuwah a déjà voulu offrir le Consolateur, l’Esprit Saint, l’Esprit du Messie et du Tout Puissant réunis, ne peut plus se permettre de blasphémer ni le Père ni le Fils, car à partir d’ici il ne s’agira plus d’une simple faute commise inconsciemment, mais de rébellion pur et simple.

Lorsque quiconque falsifie la Parole de Yahuwah (lois et prophéties) au nom de l’Esprit Saint peut se réveller calomnier plus que le Père et le Fils.

Nous avons beaucoup de mal à retirer les voiles dont nous nous sommes parés, car nous craignons le froid et redoutant l’inconnu, nous n’osons pas faire le pas en avant. C’est pourtant le Royaume de Yahuwah qui nous attend là, derrière le voile de nos infidélités, ce Royaume où plus aucun orage, plus aucun gèle ne nous menace plus. Les faux voiles nous assurent une légère protection éphémère, mais incapable de nous sauver lorsque l’ultime grand orage du jugement dernier viendra.

Les deux Peuples de Yahuwah ne s’uniront en un Corps que lorsque celui qui possède la connaissance du Messie sera capable de retirer le faux voile du dieu anthropomorphe de ses yeux. Ce n’est qu’alors que son témoignage prendra toute sa valeur aux yeux des juifs qui seront alors en mesure de reconnaître le Messie en Yahushua de Nazareth et que leur propre voile pourra enfin cesser de les recouvrir.

Pour terminer, revenons aux Actes

Lorsqu’il eut dit cela, les Juifs s’en allèrent, discutant vivement entre eux. Actes 28:29

Les juifs d’alors s’en allèrent offusqués du fait que le Seigneur puisse s’abaisser vers les païens.

Mais qui sont ceux aujourd’hui qui réciproquement s’en vont furieux à la vue d’une prophétie qui s’accomplit, à la vue du figuier qui verdoie lorque le frère aîné, le fils prodigue commence à revenir à la maison ?

Voir également : Judaïsme : Bouée de Sauvetage ou Poison Mortel ?

VERSION VIDÉO

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