Des changements positifs énormes et remarquables ont eu lieu dans le monde chrétien depuis plusieurs décennies. La Réforme se poursuit, en particulier dans des endroits comme le continent américain et africain. Le nom Yahuwah est très largement utilisé depuis des décennies sous la forme de Yahweh, qui est identique à l’original en termes de consonnes et légèrement différent en termes de voyelles, mais l’essence est toujours là : YHWH.
Parmi les nombreuses distorsions, les circonstances et le moment du Sacrifice de l’Agneau ne pouvaient pas être manquer sur la liste. L’ennemi ne dort jamais. Plusieurs personnes traitent de ce sujet, qui est important car il est fondamentalement de notre devoir de restaurer tout ce qui a été déformé par les pseudo-églises institutionnelles. Cependant, avec cet article, nous examinerons également
quel est l’impact spirituel plus profond que la restauration de telles questions apparemment « mineures » peut bien avoir sur l’Évangile.
Quel jour Yahushua est-il mort ?
Selon la tradition chrétienne, le sacrifice de Yahushua sur la croix a eu lieu un vendredi. Puis, comme nous le lisons aussi dans les Écritures, le dimanche matin, le tombeau était déjà vide et la résurrection avait eu lieu. Le vendredi a été choisi parce que nous lisons dans les Écritures que cet événement a eu lieu un jour avant le shabbat/samedi. Ainsi, beaucoup de gens pensent que la fête de Pessah à cette époque tombait un samedi hebdomadaire. Ils semblent avoir oublié que dans l’Ancien Testament, toutes les grandes fêtes sont considérées comme des Shabbat. Voir dans la Torah, livre de Vayikra (Lévitique) chapitre 23. De plus:
Peu importe comment nous interprétons le concept de jour dans la Bible, que ce soit du point de vue grec ou hébreu, il nous manque toujours un jour ou une nuit dans le récit et il ne faut pas avoir de notions mathématiques plus approfondies pour se rendre compte qu’entre le vendredi et le dimanche, il y a de la place pour beaucoup de choses, mais certainement pas pour 3 jours et 3 nuits.
Cependant la promesse est la suivante :
Car, de même que Yonah fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
Matthieu 12:40
Selon le calendrier juif, les jours commencent le soir de la veille. Ce temps de veille est ce que nous appelons Erev, comme dans l’expression erev shabbat qui se trouve être aussi le nom de notre ministère. La journée juive commence le soir du jour civil précédent, lorsque le soleil se couche.
Le premier jour de la semaine, Yom Echad (dimanche), commence donc le samedi à la tombée de la nuit.
Mais que l’on compte les 3 jours et 3 nuits à rebours à partir du dimanche matin ou du samedi soir, on ne tombera jamais sur vendredi ni dans un cas ni dans l’autre.
La crucifixion a eu lieu mercredi
À partir de là, nous pouvons commencer à compter : – Mercredi : CRUCIFIXION + PREMIÈRE nuit – Jeudi PREMIER jour + DEUXIÈME nuit – Vendredi DEUXIÈME jour + TROISIÈME nuit – Samedi TROISIEME jour + avec l’arrivée du premier jour de la semaine, samedi soir : RESURRECTION
Les Juifs se préparaient pour le Shabbat. Mais ce Shabbat était la grande fête, comme nous le lisons dans l’Ancien Testament, et non le Shabbat hebdomadaire. Ainsi, les mêmes lois sont valables pour Pessah dès lors que les Grandes Fêtes sont également considérées comme étant pleinement des Shabbats.
En outre, nous lisons : Lorsque le Shabbat fut passé, Myriam de Magdala, Myriam, mère de Yacov, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Yahushua. Marc 16:1
Ici, nous pouvons également voir qu’un Shabbat devait passer et l’autre devait arriver avant le premier jour de la semaine, de sorte qu’entre les deux, les femmes puissent acheter l’huile et les épices pour l’onction du corps de Yahushua. Puisque personne ne travaille le Shabbat et que tout est fermé, elles auraient eu du mal à faire leurs achats. De plus, il est peu probable que ces femmes fidèles aient été jusqu’à enfreindre la loi du Shabbat même pour réaliser un tel acte.
A quelle heure Yahushua est-il mort ?
Le problème des heures est semblable à celui des jours. Le calcul des heures civil d’aujourd’hui est identique à celui des romains de l’époque et commence à minuit et se compose de deux cycles de 12 heures chacunes.
Fait intéressant, le calcul des heures juives ne commence pas avec le début du jour suivant le soir de la veille, mais les heures sont comptées à patir du crépuscule de la journée donnée. A cette époque de l’année, lorsque l’on fête Pessah en Israël, le soleil se lève entre 6 et 7 heures du matin. Ainsi, les heures mentionnées dans les Evangiles doivent être comptées à partir de ce moment-là.
Yahushua a été crucifié à la troisième heure. Ce qui revient à dire à peu près entre 9h et 10h, heure romaine/moderne. C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. Marc 15:25. La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Marc 15:33
Et les ténèbres se sont répandues sur le monde vers midi. Quand, sinon alors ? Au moment où le soleil atteint son point culminant, lorsqu’il est le plus chaud et surtout le plus brillant. Bref, les ténèbres sont arrivées au moment où les gens s’y attendaient le moins. Elohim ne laisse rien au hasard et fais apparaitre ses signes de manière à ce qu’ils ne puissent être mal interprétés ou expliqués par d’autres arguments.
Cette obscurité a duré encore trois heures après que le rideau ait été déchiré, c’est-à-dire mercredi env. de 15h à 16h
Après cela, ils l’ont mis dans la tombe et la période de 3 nuits et 3 jours a commencé.
Y avait-il deux soirs de Seder ?
Une très grande question demeure concernant les fêtes décrites et la série d’événements.
Yahushua et ses disciples ont mangé l’agneau au dernier souper, le premier jour des pains sans levain le 14 Nisan selon le décret de la Tora tel que nous le lisons : Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Yahushua, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de Pessah ? Matthieu 26:17
C’est ainsi que nous nous souvenons de cette soirée – la veille du jour de l’exode, lorsque l’ange de la mort tua les premiers-nés égyptiens. Nous devions sacrifier l’agneau d’un an – qui est un jeune bélier -, enduire les pans de nos portes de son sang, puis manger le tout rapidement étant entièrement habillé et prêt à partir.
Si cet événement tombait sur la date à laquelle Yahushua et les 12 disciples ont mangé leur dernier repas sur terre, les pharisiens et les sadducéens auraient dû l’arrêter un jour avant sans leur laisser ainsi de se rassembler et de prendre la Dernière Cène ensemble. Pourquoi ont-ils demandé à ce qu’Il soit rapidement exécuté le landemain seulement alors que selon l’acte de célébration de Yahushua, il s’agissait déjà du jour de Pessah, donc du Shabbat ?
Pourquoi les Juifs de cette époque n’ont-ils pas observé le premier jour de la Fête des Pains sans levain tel que Yahushua et ses disciples l’ont fait ?
Car ils auraient dû essayer de Le tuer avant cette nuit précise où le Maître et les disciples se sont rencontrés pour la dernière fois et non le lendemain !
Si le reste des Juifs avait mangé la viande de l’agneau le même jour que Yahushua et ses disciples, ils n’auraient pu emmener personne chez les romains afin d’être exécuté le lendemain, car c’était déjà un jour Saint, c’est-à-dire Shabbat !
Nous ne savons pas exactement pourquoi ce changement s’est produit. Peut-être que Yahushua l’a ramené à un jour plus tôt afin que les Juifs puissent Le sacrifier de manière symbolique au même moment où ils sacrifiaient les agneaux de Pessah ? Ou peut-être est-ce de nouveau une distorsion baylonienne qui a modifié le temps et la date ? Peut-être que quelque chose s’est passé à Babylone qui, outre le rallongement des commandements, a également modifié les dates et un jour s’est tou bonnement perdu durant l’exile ? Qui sait ? Je n’ai pas de réponse à cette question pour le moment. Aucun document historique de ce type n’existe à ma connaissance. Mais cette dernière explication semble plus logique, même si dans ce cas le décalage ne s’est pas étendu aux jours de la semaine, mais uniquement aux dates. En effet, Yahushua et ses disciples ont toujours observé les mêmes Shabbat au même moment de la semaine que les autres juifs.
Mais ce qui est certain :
Le sacrifice de Yahushua devait tomber le jour où les Juifs sacrifiaient les agneaux.
Suite des événements
Yahushua mange l’agneau sacrificiel avec ses disciples Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Yahushua, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de Pessah ? (…) Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils préparèrent Pessah. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J’ai désiré vivement manger l’agneau avec vous, avant de souffrir; Matthieu 26:17 et Luc 22:13-15
Yahushua prie dans le jardin de Gethsémané Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent au Mont des oliviers. (…)Il s’éloigna de nouveau, et fit la même prière. Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre. Il revint pour la troisième fois, et leur dit: Dormez maintenant, et reposez-vous! C’est assez! L’heure est venue; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre s’approche. Marc 14:26, 39-42
Yahushua est arrêté Ils emmenèrent Yahushua chez le souverain sacrificateur, où s’assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes. Marc 14:53
Yahushua est amené devant Pilate Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Yahushua, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Pilate. Marc 15:1
Crucifixion à la 3ème heure (vers 9h00) C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. Marc 15:25
Obscurité vers midi jusqu’à 15h La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Marc 15:33
Yahushua meurt / le voile se déchire en deux Et à la neuvième heure, Yahushua s’écria d’une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Elohim, mon Elohim, pourquoi m’as-tu abandonné? (…) Mais Yahushua, ayant poussé un grand cri, expira. Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Marc 15:34, 37-38
Ils s’assurent qu’il est mort Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le Shabbat, – car c’était la préparation, et ce jour de Shabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Jean 19:31
Yahushua est déposé dans une tombe Le soir étant venu, comme c’était la préparation, c’est-à-dire, la veille du Shabbat, – arriva Yossef d’Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume d’Elohim. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Yahushua. Pilate s’étonna qu’il fût mort si tôt; fit venir le centenier et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Yossef. Et Yossef, ayant acheté un linceul, descendit Yahushua de la croix, l’enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Myriam de Magdala, et Myriam, mère de Yakov, regardaient où on le mettait. Marc 15:42-47
Les femmes achètent, puis préparent l’huile d’onction, puis se reposent le samedi Lorsque le Shabbat fut passé, Myriam de Magdala, Myriam, mère de Yakov, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Yahushua.(…) et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du Shabbat, selon la loi. Marc 16:1 et Luc 23:56
Pessah est accompli
Yahushua célébra donc le Seder – la nuit avant l’Exode, lorsque les Juifs vivant dans le pays de Goshen ont mangé la viande de l’agneau sacrificiel pendant que l’ange de la mort tuait le premier-né en Égypte.
Ensuite, les disciples ont bu le sang de l’agneau, enduisant ainsi symboliquement leurs cœurs par le sang par lequel ils ont été rachetés, afin que la mort n’ait plus de pouvoir sur eux. Le jour suivant, par la mort de l’Agneau d’Elohim, Il a ouvert la porte du Salut devant l’Homme – l’ultime exode de l’humanité du monde déchu.
Le reste des Juifs, qui n’ont pas suivi le Messie, ont crucifié le Sauveur le jour du sacrifice de l’agneau, précisément lorsque les agneaux étaient offerts en holocauste en préparation de Pessah.
D’une manière prophétique, les Juifs sacrifièrent leur Messie en tant qu’Agneau.
Cet Agneau d’Elohim que la plupart des juifs n’ont toujours pas consommé depuis lors, parce qu’ils persistent à le rejeter. Mais à la fin des temps, c’est-à-dire de nos jours, nous sommes de plus en plus nombreux, Juifs, à nous rassembler autour de cette table du Seder où notre Maître est assis avec ses disciples. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous y asseoir afin d’accepter son sacrifice et son sang pour le pardon de nos péchés et comme sceau de notre Salut.
Pourquoi ces questions sont-elles importantes ?
Encore et comme je l’ai écrit maintes fois : Les dates et les heures ne nous sauvent pas, comme Paul nous en avertit. Les fêtes sont accomplies en nous en naissant de nouveau, par notre alliance avec Yahushua HaMashiach et Ruach HaKodesh remplissant nos cœurs. (Voir : Les fêtes de Yahuwah en Yahushua)
La restauration des dates et des heures est importante car elles font partie de l’ensemble de l’image.
Ils font partie de l’Evangile. Et en tant que tel, tout a sa place et son rôle bien précis dans l’histoire du Salut. Et si nous œuvrons à la restauration de la Parole – qui est un travail apostolique – notre travail doit s’accomplir à tous les niveaux ou la moindre déformation a été opérée. Et cela, non dans le but de créer de nouveaux dogmes/lois/théologies/églises et engendrant ainsi de nouveaux et encore plus de pharisiens, mais plutôt parce que Yahuwah l’a ordonné de cette façon. Et si l’ennemi a falsifié quoi que ce soit et que. nous nous en rendons compte,
alors il est de notre devoir par Ruach HaKodesh de restaurer également les détails, de sorte que la Vérité en soit renforcée dans son ensemble.
Le plus souvent, le monde rejette la Bonne Nouvelle que nous lui apportons parce qu’il voit les contradictions causées par ces déviations. Et si nous ne pouvons pas répondre à leurs questions et objections, ou si nous les approchons nous-mêmes en étant contaminés par ces idées fausses, alors nous ne sommes pas crédibles et notre témoignage est faible.
Cette état lamentable suscite également un autre problème tout aussi grave et a pour conséquence d’éloigner les Juifs encore davantage de la reconnaissance du Messie. Lorsque le Sauveur lui-même, Yahushua, déclare qu’aucun autre signe ne sera donné à ce peuple – les Juifs – que le signe de Yonah, alors toute modification des heures et des jours ajoute des briques supplémentaires au mur qui sépare le peuple élu de son Messie. Ainsi, la responsabilité collective incombe aux groupes de croyants qui au lieu d’aplanir pas le chemin entre les Juifs et Yahushua, comme Yohanan (Jean-Baptiste) a commencé autrefois, persistent plutôt dans les faux enseignements instaurés par l’église romaine depuis sa création. De telles personnes œuvrent contre les prophéties et non pour leur accomplissement.
Ne perdez jamais de vue que l’une des essences de notre ministère de disciples est la suivante :
Préparez au désert le chemin de Yahuwah, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Elohim !
Esaïe 40 / Matthieu et Luc 3…
Voilà ce qu’est l’essence-même de la réforme : enlever tous les obstacles et toutes les pierres du chemin qui mène l’Homme à son Elohim.
Quelle est la véritable date de naissance de Yeshua ?
Dans la continuité de mon article exposant Noël, il m’a finalement paru important d’aborder la question du jour de la naissance du Sauveur, Yahushua HaMashiah. Il n’y a jamais eu de coutume biblique, donc juive, prescrivant la célébration des jours anniversaires, mais si cela tient tant à cœur les non-juifs, alors je pense qu’il vaut la peine de considérer les faits exposés ci-dessous. De plus, à partir des récits de la naissance de Yahushua dans les Évangiles, il paraît assez évident de quelle période de l’année il s’agit.
La théorie de Souccoth
Parmi ceux qui rejettent la théorie de la fin décembre la plupart considèrent la Fête des Tabernacles comme le moment de la naissance de Yeshua. Pendant des années, j’ai moi-même considéré cette date comme la plus probable. La plupart des gens soutiennent cette théorie, car nous pouvons lire dans Jean 1:14 : … la Parole a été faite chair et a habité parmi nous… Le mot a HABITER dans le texte original est exprimé par le même mot que « TENTE ou TABERNACLE ». Le texte original sous-entend donc que le Tabernacle est venu et a habité parmi nous.
Cependant, connaissant les gens et surtout les Romains, le moment le plus opportun pour organiser un recensement, lorsque chacun doit faire le voyage pour retourner dans son village natal est naturellement un moment où la météo est suffisamment favorable pour facilite le déplacement des gens. Il aurait été complètement illogique et insensé de forcer des masses à se déplacer à la saison de la Souccoth, c’est-à-dire au début de l’automne (voir même et vraisemblablement plutôt vers le début du mois de décembre, comme nous le verrons plus tard), lorsque le temps est imprévisible et souvent déjà assez froid. De plus, il s’agit du moment qui suit et clôture les récoltes, lorsque les foules de gens vivant encore à l’époque en majorité de l’agriculture, étaient les plus exténuées par le travail physique qu’ils venaient de terminer.
Les fêtes de Yahuwah : les étapes de l’histoire du Salut
La naissance de Yeshua, ainsi que tous les événements de l’histoire du Salut connus jusqu’à présent, se sont tous et exclusivement accomplis lors de fêtes bibliques « juives » originales. en savoir plus à ce sujet ici
Le Sacrifice de la croix à Pessa’h, la Résurrection à la fête des Prémices et le don du Saint-Esprit à Shavouot. A présent, l’humanité se trouve dans la période entre Shavouot et Yom HaTroua depuis près de 2000 ans. Le prochain accomplissement sera l’Enlèvement, lorsque le shofar retentira comme annoncé dans 2Thessaloniciens et Apocalypse de Jean. Puis, à Yom Kippour, Israël reconnaitra le Messie en Yahushua et le pleurera comme le fils premier-né.
Souccoth est la fête de la récolte finale, lorsque le Messie reviendra et rassemblera les gens de toutes les nations qui n’auront pas pris la marque de la bête. La durée de Souccoth de plusieurs jours symbolise la durée du Millénium à l’issue duquel les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront créés comme le nouveau départ lors d’un nouveau mois de Nissan.
Souccoth s’accomplira en dernier. Yeshua, l’Agneau d’Elohim, ne pourrait apparaitre durant cette fête, puisque Sa Naissance annonce la Nouvelle Création de l’humanité.
Le premier jour de l’année
Contrairement à la tradition juive, qui considère Yom HaTrua comme le début de l’année judaïque et la renomme Rosh HaShana (chef de l’année), les lois de la physique et de la nature témoignent d’un moment complètement différent, concernant ce qui devrait être considéré comme le début de l’année. Si la parole d’Elohim qui a défini depuis longtemps les temps et les jours ne suffit plus aux gens, alors que les lois de la physique et de la nature en soient les témoins à elles seules : La création du monde n’a pu avoir lieu qu’au printemps ou au début de l’été, lorsque la Vie rejaillis du néant.
La vie commence toujours au printemps puis passe par un été et un automne pour finalement disparaître avec l’hiver.
Et pour ceux à qui la Parole d’Elohim suffit, sur la base d’Exode 12:1-2, nous pouvons déclarer à nouveau que le premier jour de l’an, ainsi celui de la création est :
le 1er du mois de Nissan
Yahuwah dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte: Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Exode 12:1-2
Le 1 de Nissan, qui, selon le calendrier civil, tombe généralement entre la fin mars et le début avril de chaque année, n’est pas considérée comme un jour de fête. Ainsi, Joseph et Myriam pouvaient aller où bon leur a semblé, ils n’enfreignaient pas la loi s’ils ne montaient pas à Jérusalem, mais dans leur ville natale afin de complaire à la volonté romaine du recensement.
Tout a été créé par, pour et en Yahushua. Quand aurait-il pu naître, sinon en ce jour lorsque la Vie reprend ?
Cela dit en passant, la naissance de Yeshua n’a pas seulement eu lieu le premier jour du premier mois de l’année, mais aussi le premier jour de la semaine, tout comme sa résurrection. Par conséquent, le premier jour de la création était Nissan 1, le premier jour de la semaine. Ceci n’est cependant en rien un prétexte pour changer la loi du Shabbat. Voir Samedi / Dimanche
Il convient de noter que la majorité des peuples de l’Antiquité, y compris les Grecs et les Romains, avaient fixé à l’origine le début de l’année à l’équinoxe de printemps, qui se situe vers les 20 et 21 mars. C’est ce dont témoignent les noms de certains mois encore d’usage aujourd’hui tels que septembre, octobre, novembre, décembre, qui sont respectivement les dérivés des chiffres grecs et latins sept, huit, neuf et dix. Les mois de juillet et août ont été ajoutés plus tard, ce qui a décalé leur occurrence originale. Ainsi le septième mois Septembre est devenu le neuvième etc.
Le cycle astrologique païen commence également par la constellation du Bélier vers la fin du mois de mars. Bélier qui au passage est symbole de renouveau et de fertilité. L’agneau sacrificiel mâle d’un an était lui aussi déjà et pratiquement un bélier. À cette époque, l’agneau sacrificiel mâle de un an, selon la loi, était plus un jeune bélier qu’un agneau. Chose qui correspond bien à la nature de l’animal sacrificiel de remplacement envoyé à Abraham, comme substitut pour Isaac sur le mont Morija.
Les agneaux du sacrifice
Nous savons d’après les récits que les bergers se trouvaient dehors avec leur bétail le soir, tard le soir, même la nuit. Les bergers ne sortent avec leurs troupeaux la nuit qu’au moment de l’agnelage, lorsque les femelles accouchent de leurs petits.
Et les moutons mettent bas principalement au printemps.
Une autre chose intéressante est que les agneaux sacrificiels de la Pâque, qui étaient spécifiquement offerts en holocauste dans le Temple de Jérusalem, provenaient exactement de la région de Bethlehem. Les agneaux sacrificiels étaient symboliquement apportés au Lieu Saint du lieu d’origine du roi David.
Les bergers locaux qui apparaissent dans l’Histoire de la Nativité, n’étaient autres que les éleveurs de ces agneaux bien précis. Elohim révèle la nouvelle de la Naissance de l’Agneau à ces Bergers, car ils attendaient déjà la naissance des agneaux sacrificiels de Pessa’h et ce, de manière continuelle et chaque année. C’était leur métier : ces bergers n’étaient autres que les sentinelles, le poste avancé de l’attente du Messie.
De plus, selon la loi, l’agneau pascal devait avoir un an. Cela indique clairement que
chaque agneau sacrificiel de Pessa’h devait être né aux alentours du Pessa’h de l’année précédente.
La vie de Yeshua n’a pas duré un an, mais bien plus. Cependant, en tant qu’Agneau sacrificiel parfait, Il a aussi dû naître au moment prévu par la Loi de même que les animaux qui l’ont préfigurés étant tous nés un an plus tôt, c’est-à-dire aux alentours du Pessa’h qui précédait le moment de leur mise à mort.
En outre, le 10 du mois de Nissan, l’agneau sacrificiel devait être séparé et amené dans les maisons, quelques jours avant leur sacrifice à Pessa’h qui a lieu le 14-15 Nissan. C’est ce qui s’est passé le dimanche des Rameaux : Yahuwah amène son propre Fils, l’Agneau, dans sa propre maison, Jérusalem, sur le dos d’un âne et célébré comme Roi.
Cycle accompli des Fêtes
Yahushua est l’Alpha et l’Oméga, ou plutôt l’ א (alef) et le ת (tet) selon l’alphabet hébreu original. Tout a été créé en, pour et par Lui.
Les Fêtes ordonnées par Yahuwah pointent toutes vers Lui et Il les accomplit.
L’Agneau d’Elohim est apparu physiquement dans le monde visible le premier jour de la Création du monde pour accomplir le Sacrifice final de l’Agneau lors d’une fête de Pâque qui était ultérieure à celle du moment de sa naissance.
Dès sa naissance, le Messie renferme en lui l’intégralité des fêtes, tout en ouvrant un nouveau cycle, celui du temps de la Grâce.
Depuis la Pentecôte, remplis du Saint-Esprit, nous vivons l’époque de la moisson et attendons l’enlèvement qui aura lieu à une certaine heure du premier ou du second jour de la fête de Yom HaTroua, l’année exacte n’étant pas tout à fait connue, mais nous nous en approchons à pas de géants. En attendant, notre tâche est de rassembler les âmes ainsi que d’enseigner et de renforcer davantage celles qui ont déjà été collectées, afin qu’elles restent dans la foi jusqu’au bout.
Décalage des temps
Entre parenthèses, je voudrais souligner, comme je l’ai déjà fait dans plusieurs de mes autres articles, que les documents historiques montrent que le pape de l’époque a forcé Hillel HaNassi, un chef spirituel juif qui a vécu au début du Moyen Âge, à opérer certains changements dans le calendrier juif et le décompte des temps. De plus, le judaïsme lui-même a peut-être considéré comme raisonnable de son propre point de vue d’adapter le cycle des fêtes aux conditions climatiques des régions de notre exil. Car en effet, toutes les fêtes sont liées au cycle agricole, et en Europe le cycle agricole se termine fin septembre, début octobre. Par contre, en raison du climat plus chaud et qui dure donc plus longtemps au Proche-Orient, dans ce que l’on appelle communément le Croissant Fertile, les récoltes se prolongent généralement jusqu’à la mi-décembre, même à notre époque. Ainsi, avant l’exil, la fête de Souccot qui symbolise la collecte finale du cycle annuel de l’agriculture, avait probablement lieu à cette époque, c’est-à-dire au moment où les Juifs célèbrent aujourd’hui la fête de Hanoukka, qui a depuis été ajoutée.
Sur la base des archives de Josephus Flavius, nous savons que le décompte des Temps a été reculé de deux ou trois mois, ainsi que de pas moins de 210 ans concernant le compte des années ! Ce qui revient à dire qu’en réalité nous ne sommes pas en l’an 5784, comme ce que nous indique le calendrier juif moderne et officiel, mais aux alentours de l’an 5994, comme les signes des temps le prouvent chaque jour davantage. (Le septième millénaire, celui du règne de Yahushua étant à la porte).
Comme tout sabotage, cet oeuvre disséminatrice diabolique complique fortement notre situation. Après tout, les signes célestes, les divers phénomènes prophétiques, les lunes rouges ou cuivrées, les guerres lancées contre Israël et l’accomplissement d’événements historiques tombent tous sur les jours de fêtes tels qu’ils nous sont indiqués par le calendrier juif actuel et officiellement accepté. Alors, ça a été changé ou pas finalement ? Peut-être que cela va vous sembler tiré par les cheveux, et comme je ne peux moi-même pas savoir dans quelle mesure le calendrier a été modifié ou non, en tous cas de plus en plus de signes le suggèrent en effet, mais il semble qu’Elohim, ayant donné les corps célestes comme signe à l’humanité, semble adapter leur apparition et leurs mouvements au temps en tenant compte de sa modification. Ces signes célestes apparaissent bien aux moments où l’humanité s’attend à les voir apparaître dans le ciel, lorsque les gens se préparent à ce qu’ils soient là en tant que confirmation d’événements prophétiques. Même si le moment original des fêtes ou des événements aurait dû se réaliser deux ou trois mois plus tard selon l’horloge d’Elohim, son accomplissement et les signes célestes qui l’accompagnent sont avancés et ajustés selon les calculs temporels modifié de l’humanité trompée. Étant donné que ce sont les corps célestes et leurs positions qui sont là pour l’homme et non l’inverse. Ainsi, la principale préoccupation de notre Père est bien que ses messages et ses signaux parviennent aux destinataires « en temps voulu ». Si le destinataire a depuis déménagé de deux ou trois maisons plus loin, nous allons nous aussi adapter le numéro de la maison sur nos cartes postales, car notre objectif est qu’elles arrivent à bon port.
Du point de vue de cet article, je me dois donc de légèrement modifier le message dans la mesure où, en substance, le premier jour du mois original de Nissan ne tombe donc même pas au début, mais plutôt à la fin du printemps, en la période que l’on nomme communément : le mois de juin.
Et ceci est on ne peut plus naturel ! : Car en effet, Elohim n’a pas créé des graines, de bourgeons, de petits animaux ou des pousses d’arbres, mais bien des « produits » finis ! Tout comme Adam a été créé à l’âge adulte, dans un corps parfait et fini. Avec Elohim, le début de la vie commence par une perfection et une maturité immédiates. Le printemps n’est pas encore le moment du début originel de la vie. Les six jours de création ne se sont pas produits dans une période équivalente à ce que nous appelons le Printemps. Le printemps est le début du renouveau et de la guérison de l’état mortel provoqué par l’hiver suite à la chute de l’Homme. Le printemps est la période de la restauration, de la réforme. Il s’agit d’une période de transition qui ramène le monde crée à l’état initial, celui qui s’est immédiatement assemblé lors de la création, cet état de la nature qui culmine et peut être observée chaque année vers le début de l’été.
Car lorsque la phrase est prononcée : « Que la Lumière soit », la vie apparaît dans sa splendeur estivale dès le début du cycle de six jours de la création.
Le premier du mois de Nissan, le jour où Elohim a introduit le Messie, c’est à dire soi-même, en tant que Lumière du Monde, en tant que Fils dans le monde déchu qui était dans les ténèbres et le chaos, doit bien évidemment correspondre à la période de l’année où la lumière du soleil dure le plus longtemps, selon notre chronologie temporelle physique.
Il s’agit bien de ce jour particulier, que le monde païen appelle l’équinoxe d’été, et qui se trouve à l’opposé de la période des fêtes de fin d’année et autres bacchanales évoquées dans un autre enseignement. Cette dernier période étant le point culminant des ténèbres, alors que la précédente est celui de la Clarté.
Que fait donc Satan ?
Il prend l’événement de la naissance de la Lumière du Monde sur terre et le transpose au jour le plus sombre, à celui qui reflète le mieux sa propre essence, et il crée ainsi une fête du nom de Noël !
Je voudrais également souligner aux utilisateurs de programmes informatiques astronomiques que, bien entendu, on ne peut pas non plus leur faire confiance à 100 %. Ne soyons pas naïfs ? Réfléchissez un instant : quel est l’esprit qui construit, diffuse et qui de nos jours, tente d’exiler l’humanité toute entière sur son réseau informatique virtuel ? Celui-là même qui a changé les temps et la loi au Moyen Âge et au moment de la fondation de l’Église romaine. Cette contrefaçon est un plan à long terme que l’esprit de l’Antéchrist prépare pour sa propre venue dans la chair à la fin des temps, afin que beaucoup ne le reconnaissent pas en tant que tel. En outre : Quelle est l’organisme qui est responsable et qui supervise presque tout ce qui touche à l’astronomie et à l’espace en général et surtout le programme que de nombreux chrétiens utilisent pour étudier les positions des étoiles ? La NASA bien évidemment ! Ou j’aurais pu dire Walt Disney, puisque les deux ne font qu’un, d’ailleurs la première n’est rien de moins que la filiale de cette dernière. Et avec quelques logarithmes mathématiques bien ajustés, toute modification peut être ordonnée concernant la position des corps célestes donnés et qui ne peuvent être observés à l’oeil nu, de sorte que selon le plan de cet esprit antichrist, ils apparaissent là et au moment où il veut qu’ils apparaissent.
Célébrer Sa naissance ?
Mais revenons à l’anniversaire de notre Rédempteur. Pouvons-nous célébrer cet événement ? Oui, naturellement, nous le devons même ! Bien que nous soulignions que célébrer un anniversaire séparément est très dangereux et incomplet, car nous ouvrons un cycle qui depuis est déjà allé plus loin. Si nous n’en retenons qu’un segment, nous nous coupons de l’ensemble. Nous devons en permanence nous souvenir de son arrivée, de sa mort, de sa résurrection et de son départ de la terre en tant qu’ensemble inséparable d’événements constituant l’œuvre rédemptrice, mais pas nécessairement en un jour défini.
La Parole ne mentionne pas de manière claire et précise le moment de son anniversaire, car elle ne veut pas que l’humanité reste coincée sur l’image de l’enfant Jésus. Cette intention n’a de toute évidence pas vraiment été respectée jusqu’à présent.
Cependant, les éléments de l’histoire sont clairs, seul le printemps ou le début de l’été peuvent entrer en ligne de compte et quiconque a des yeux, des oreilles et une connaissance des racines le sait. Elohim laisse les choses suivre leur cours et met ainsi l’humanité à l’épreuve : celle-ci, dont une grande partie du christianisme, va-t-elle tomber dans la tentation de vouloir conserver leurs fêtes païennes anciennes, afin de sauvegarder la tradition de leurs ancêtres plutôt que de se soumettre au don de Sanctification proposé par l’Esprit du Messie ? Noël est une telle épreuve sur laquelle beaucoup de croyants trébuchent encore aujourd’hui.
Il est en effet possible de célébrer la naissance de l’Agneau d’Elohim à chaque Pessa’h, mais ne le faisons que si nous nous souvenons aussi du reste de son œuvre et de sa vie,
le Sacrifice de la Croix, puis la Résurrection, l’Ascension et la venue du Ruach HaKodesh/de l’Esprit Saint.
Mais toute célébration doit toujours être précédée par la consécration de notre vie, la conversion, la naissance à nouveau et le baptême du feu – être remplis par Ruach HaKodesh. Parce qu’alors, toutes les fêtes seront continuellement vivantes et actives dans nos cœurs et nos corps, étant par ce fait nous-mêmes devenus les temples de l’Esprit du Messie, où les fêtes deviennent éternelles.
L’une des grandes conspirations de la romanisation ou de l’hellénisation de l’Église s’est également manifestée ici, comme nous l’avons écrit plus tôt à propos de la fausse fête du nom de Noël. Maintenant, en creusant un peu plus, nous pouvons également voir qu’une fois de plus un Nouvel An original a été doublement déformé, d’une part par le judaïsme rabbinique qui l’a reporté à une fête ultérieure qui n’a rien à voir avec le Nouvel An et d’autre part par les Greco-Romains qui l’ont reporté à leur solstice d’hiver pour en faire un nouvel an grégorien.
Parce que le Sauveur est véritablement né un jour de Nouvel An. Mais pas selon le calendrier romain, ni même selon le calendrier juif moderne, mais selon le calendrier biblique original. Au même moment et de la même manière que lorsque Elohim parla et dit le tout premier jour du tout premier mois de la création : « Que la Lumière soit ». Cette Lumière du Monde qui a été introduite dans notre monde à ce moment précis du cycle de l’année, à la fois à la création et plus tard à Bethléem.
Et il me dit: Tu verras encore d’autres grandes abominations qu’ils commettent. Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de Yahuwah, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celles-là. Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de Yahuwah. Et voici, à l’entrée du temple de Yahuwah, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de Yahuwah et le visage vers l’orient; et ils se prosternaient à l’orient devant le Soleil. Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici? Faut-il encore qu’ils remplissent le pays de violence, et qu’ils ne cessent de m’irriter? Ezéchiel 8:13-17
En complément de nos articles précédents, où nous avons déjà évoqué les problèmes spirituels et les racines corrompues liées aux fêtes de Noël, je voudrais expliquer un peu plus en détail quel est le contexte historique et païen de cette fête. Voir aussi l’article : Interdiction de l’arbre sacré.
Dans le meilleur des cas, les pasteurs chrétiens enseignent leurs troupeaux, qu’ils doivent s’en remettre à leur propre conscience et que chacun doit juger lui-même de sa relation à cette fête. De manière un peu lâche comme Pilate : « je m’en lave les mains, que tout le monde fasse comme bon lui semble et en accord avec ce que l’Esprit lui permet de faire ». Sur la base de ce qui est décrit ci-dessous, pour ma part j’encouragerais plutôt les lecteurs qui sont dans l’Esprit et qui ont été remplis du Saint-Esprit à un moment donné à se fier non pas à leur conscience, mais à leur estomac, en ce qui concerne la façon dont ils se positionneront dorénavant par rapport à cette fête qui est franchement sombre et démoniaque.
La perpétuation de cette fête fut l’une des étapes clé de la christianisation du monde païen et par la même occasion de la paganisation du christianisme. En sauvegardant et en christianisant par la même occasion la plus grande fête païenne, le pouvoir de l’époque à réussi un tour de » maître » s’assurant ainsi que les peuples ne s’insurgent point contre la nouvelle religion adoptée par l’empereur Constantin. Le principal outil au plus grand attentat jamais perpétré contre le Corps du Messie par la fondation de l’église romaine est comme d’habitude : le mélange et l’assimilation.
Célébration du solstice d’hiver
Le retour progressif de la lumière à partir du jour le plus court et donc le plus sombre de l’année, était considéré comme un très grand événement parmi tous les peuples de l’antiquité. À partir d’ici, la lumière commence à reprendre le dessus sur les ténèbres.
Le symbole semble réellement propice à la célébration de la naissance de Yeshua, le Sauveur du monde, l’avènèment de la Lumière du monde sur la terre. On peut dire que la situation se prête parfaitement au mélange des deux.
Cependant, les Saintes Écritures n’indiquent pas exactement quand Yeshua est né, et surtout, Elohim n’a jamais donné d’instructions pour que les anniversaires de quiconque soient célébrés, y compris du sien. On ne sait pas pourquoi ce sujet est tellement tabou chez Elohim et selon les traditions juives originales, mais c’est ainsi, que cela plaise ou non. (sans doute afin d’éviter l’auto-idolâtrie en évitant de ce célébrer soi-même).
Ajouter quoi que ce soit aux commandements ainsi qu’aux fêtes est un problème en soi, mais la situation est aggravée par le fait que
le jour de la célébration des esprits les plus vils a été désigné pour commémorer la naissance du Très Saint,
et qui plus est, en ayant conservé toute la panoplie des symboles païens originaux qui s’y rattachent.
La racine réelle et profonde de cette fête n’est rien d’autre que le désir instinctif des gens de se remonter le moral durant une période aussi sombre. Qui n’a jamais été émerveillé par les kiosques et autres décorations urbaines visibles lors des fêtes de fin d’année ? Ceci est une vision qui réchauffe réellement le cœur, nous devons l’admettre !
Mais avant que quiconque ne commette l’erreur d’expliquer sa relation avec cette fête en disant qu’Elohim purifie tout et que nous sommes libres de tout faire dans le Messie, réfléchissons plutôt aux raisons qui font que nous nous rattachons toujours à cette fête qui visiblement s’est depuis bien longtemps transformée en une véritable orgie capitaliste et consommatrice.
Nous nous taisons sur la face cachée de Noël, car nous avons éventuellement peur de subir davantage le rejet du monde et des autres chrétiens qui sont dedans jusqu’au cou ? Nous souhaitons par souci diplomatique, préserver une bonne entente et surtout pas gâcher une fête où après tout c’est quand même le petit Jésus qui est principalement célébré ? On en a assez de toujours se démarquer des autres et on s’abstient de s’attaquer à une fête de peur d’aller contre le Messie et d’être accusé de blasphème ? La question est exactement la même que dans le cas du passage du Shabbat au dimanche. Voir l’article: Samedi / Dimanche
Noël : la fête du Soleil et d’autres divinités
Voyons les principaux exemples de divinités étrangères qui étaient célébrées fin décembre depuis la nuit des temps :
Nimrod / Tammuzh
Nimrod signifie : il se rebellera. Nimrod, qui s’appelait aussi le cerf, se prétendait être le dieu Soleil. Toutes sortes d’orgies et de fêtes assaisonnées de sacrifices humains étaient organisées en son honneur, dont le « point culminant » était le sacrifice des enfants sur le bûcher, d’où provient d’ailleurs le symbole de la bûche de Noël.
Nimrod a épousé sa propre mère Semiramis, dont est né leur fils Tammuzh un 25 décembre. Selon la tradition populaire, Tammuzh est la réincarnation de Nimrod, qui est finalement mort dans une forêt où un pin aurait poussé depuis les restes de son cadavre en décomposition. En commémoration de son décès, les gens allaient se recueillir tous les 25 décembre au pied de ce sapin où Tammuzh leur aurait rapporté toutes sortes de cadeaux depuis l’au-delà.
Nimrod et Tammuzh sont souvent représentés dans le monde artistique comme des enfants assis sur les genoux de leur mère, Sémiramis. C’est directement d’ici que provient la représentation de la Vierge Marie avec l’enfant Jésus.
Saturne
Il fut également fêté le 25 décembre. Ici les sacrifices humains ont été remplacés par des combats de gladiateurs dont l’issue était souvent fatale. Les Saturnales duraient un mois entier pendant lesquelles les gens s’adonnaient à des beuveries et des orgies diverses. Durant cette période, une autre fête, la Juvénalia célébrait spécifiquement la jeunesse, les enfants et la fertilité. Pendant ce temps, dans les hautes sphères, la classe dirigeante romaine rendait plutôt hommage à Mithra – le dieu soleil persan.
Saturne était souvent représenté avec une faux et un char céleste. Ici, l’animal de trait n’étaient pas des rennes comme dans le cas du père Noël, mais un serpent géant. Saturne, le Chronos romain, était le prince qui, selon la mythologie, dévora son propre fils pour que ce dernier n’usurpe pas son trône. Ceci n’est autre que
le symbole de Satan voulant détruire les humains le plus tôt possible afin d’éviter qu’ils ne prennent sa place et celle de ses démons qu’ils ont laissées vides dans les cieux en retrouvant leur chemin vers le Père à travers le Messie Yahushua
L’esprit de Saturne est directement lié au Père Noël de notre époqueet son culte est perpétué à travers ce-dernier.
Cette équipe splendide de comédiens des années 80 avait finalement raison: Le Père-Noël est véritablement une ordure.
Autres divinités étrangères
On pourrait longuement énumérer les noms des esprits étrangers que les divers païens associaient à la lumière et au Soleil et qui sont ainsi célébrés jusqu’à ce jour. Je n’en citerai ici que quelques exemples parmi les plus connus :
Ré/Ra/Oziris, Mithra, Hélios/Dionysos, Sol Invictus, Lucie, …
L’attentat romain contre l’Église, la vraie, à laquelle je me réfère souvent, lorsque Constantin le Grand, dans son effort de vouloir tout assimiler, mélanger et ainsi falsifier l’original, a ici incorporé la célébration de l’anniversaire de Yahushua dans la plus grande fête célébrée dans le monde entier par tous les peuples.
Les chrétiens américains puritains ont interdit la célébration de Noël jusqu’au milieu du XIXe siècle. Nous savons que des masses de chrétiens renouvelés ont émigré en Amérique. La Réforme a déjà réglé cette question une fois dans le passé. Plus tard, en raison d’intérêts marketing et capitalistes, la fête a été restaurée afin de pousser les masses à la consommation. Ceci a affecté les communautés chrétiennes, qui ont commencé à ressentir une sorte de manque pendant la période la plus froide.
Le sacrifice de tes enfants à Moloch ?
Des millions de personnes font croire à leurs enfants qu’il existe un gentil vieux monsieur à barbe blanche et vêtu de vêtements rouges qui distribue des susucres et des cadeaux en récompense aux enfants selon qu’ils ont été sages ou non. On les amène devant l’image d’un vieux » sage » au visage paternel auquel ils peuvent écrire et même prier pour gagner sa clémence. Que se passe-t-il en ces moments, sur le plan spirituel ?
À quel genre d’idole les gens habituent-ils leurs propres enfants ?
Ces pratiques ne seraient-elles pas un mode d’apprentissage à la confection d’idoles dès le plus jeune âge ?
En outre,
quelle image l’enfant se fait-il d’Elohim,
s’il est encouragé si tôt à lui demander toutes sortes de beaux cadeaux après avoir joué les gentils garçons ou filles afin d’obtenir récompense ? N’est-ce pas ce que nous appelons la religiosité, voire le pharisaïsme ? Gagner le salut sur la base des œuvres ?
Sommes-nous surpris qu’il y ait un si grand nombre de croyants qui voient encore le Sauveur comme une idole, le » petit » Jésus qui distribue des cadeaux c’est-à-dire des bénédictions et de l’argent dans le contexte chrétien adulte actuel ?
Habituer nos enfants à ce genre d’idoles est tout simplement les induire en erreur et développer chez eux une fausse image d’Elohim et de Yahushua. Ce processus ne serait-il pas tout bonnement
le sacrifice par le feu de l’esprit de nos enfants sur l’autel de Moloch ?!
Comme je l’ai mentionné dans mon autre article sur l’interdiction des sacrifices d’enfants, chaque compromis avec le monde est une sorte de sacrifice spirituel, la consommation par le feu de l’esprit de nos enfants, qui peut avoir de graves répercutions sur leur vie adulte et leur relation avec Elohim. Voir N’allons pas après le Monde
Remarquez la réaction de presque tous les petits enfants lorsqu’ils sont placés pour la première fois sur les genoux d’un homme déguisé en Saint-Nicolas ou en Père Noël. Ils pleurent et hurlent de terreur, beaucoup de parents ne comprennent même pas pourquoi. Ils pensent que c’est parce qu’il s’agit d’un étranger vêtu de manière excentrique. Après quelques années, l’enfant grandit et s’habitue au phénomène finissant ainsi de pleurer. Mais ce que l’enfant ressent selon moi, c’est plutôt l’esprit étranger qui se cache derrière cette mascarade et le sacrifice spirituel auquel il ne veut pas prendre part et encore moins en être la victime. On a parfois réellement l’impression que ces pauvres petits ressentent concrètement a chaleur insupportable des flammes qui tentent de les bruler de l’intérieur.
Que l’Esprit de Yahuwah / Ruach HaKodesh puisse briser et annuler toutes et les malédictions spirituelles qui découlent de ces rencontres forcées dans la vie de tous les humains qui ont dû prendre part à ce genre de séance de spiritisme durant leur enfance !
Plus de 500 ans après le début de la Réforme, aujourd’hui, alors que nous sommes au seuil des 7 dernières années, nous devons encore persuader une grande partie de la chrétienté sur les raisons d’abandonner la célébration de Noël et autres cirques du genre ?! L’antéchrist se prépare à renforcer son alliance avec tous les nations du monde, pendant que toi, tu continues toujours à te préparez à ce genre de sauterie spirituelle en tant que disciple de Jésus ?! (Cop28, Abu-Dhabi – 2023, du 30 november au 12 december)
La question se pose-t-elle toujours ?
Et que ceux qui n’ont pas d’enfants ne se méprennent pas. Ceux qui célèbrent seuls ou avec leur partenaire, leurs parents ou amis ne font rien de plus que rendre un culte à Satan sans même le soupçonner. Qu’il s’agisse d’athées ou de croyants, la situation est la même.
L’ennemis se fiche pas mal que tu croies en lui ou non, Noël reste sa fête dans tous les cas.
L’acceptation d’un tel cirque impacte fortement l’état spirituel des gens qui s’y soumettent ou qui n’avertissent pas des ses dangers. Dans le cas des chrétiens, ce genre de festivités affecte fortement leur relation personnelle avec le Sauveur et le Père et déforme encore davantage l’image déjà souvent fortement altérée qu’ils ont d’Elohim.
Yahushua n’a aucunement l’intention de purifier quoi que ce soit qui est impur et pourri. Les racines souillées doivent être déterrées, retranchées et jetées au feu. Les esprits impurs agissent même lorsque nous n’y croyons et n’y pensons pas. Nous les activons et leur donnons du pouvoir en les laissant agir. Mais comme dans toutes choses, le temps de l’ignorance est tolérée par Yahuwah. Cependant, après la reconnaissance d’un problème, lorsqu’une nouvelle imposture est démasquée, nous pouvons facilement glisser dans un état de rébellion consciente si nous ne nous en purifions par peur de paraître d’avantage anti-conformiste que nous ne le sommes déjà. Ce genre de comportement quant-à-lui, peut tôt ou tard nous rattraper et avoir des conséquences dramatiques.
Et si quelqu’un trouverais mes propos un peu trop durs, je lui recommande de continuer la lecture des chapitres 8 et 9 du livre d’Ezéchiel.
Soyons rusés et utilisons ces fausses fêtes au profit de Yahushua
Noël n’est bon qu’à une chose :
faire le ministère vers les non-croyants qui ne se commémorent plus la naissance et l’existence de Yahushua qu’en ce jour maudit.
Nous avons la possibilité de commémorer la naissance de notre Sauveur Yahushua HaMashiah et tous les autres événements liés à Sa personne à tout moment. Les fêtes, qu’elles soient vraies ou fausses, sont pour nous l’occasion de témoigner du Sauveur que beaucoup ne connaissent pas encore, ou seulement sous cette forme rudimentaire. Car les fêtes religieuses, originales ou non, sont les occasions lorsque même les non-croyants remettent pas mal de choses en question concernant la Vie et ont ainsi le cœur plus ouvert et mieux préparer à recevoir l’Évangile.
Noël peut ainsi être l’occasion de rendre le témoignage du Messie afin que l’année suivante elle ne soit plus célébrée, car la personne sera elle aussi entrée dans le Sanctuaire Céleste : le Corps du Messie, où les Fêtes de l’Éternel deviennes Éternelles elles aussi.
Au cours du processus de la Réforme, plusieurs églises ont été fondées après avoir reconnu que le Shabbat était le jour saint original que Yahuwah a défini, comme décrit dans les dix commandements :
Souviens-toi du jour du shabbat, pour le sanctifier.
Exode 20:8
En effet, nous ne lisons rien du genre : « tu mettras à part un jour de ton choix pour le sanctifier… », mais nous pouvons bien voir que le Shabbat (le septième jour) a été spécifiquement choisi par Elohim pour être un point de rencontre, un signe de notre Alliance.
Yahushua lui-même n’en fit pas autrement. Cependant, il a parfois fait preuve d’une sorte de « désobéissance civile » ou plutôt de « désobéissance de scribes » en se permettant de guérir des malades et de délivrer des captifs de leurs péchés, même les jours de Shabbat. Cela scandalisait en effet les chefs religieux de l’époque, puisqu’ils avaient depuis longtemps oublié que
le Shabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le Shabbat
Dès lors, la bénédiction du Shabbat devint pour eux une malédiction, car ils endossèrent un terrible joug psychologique en devant constamment veiller à ne pas transgresser les restrictions établies par leurs chefs spirituels.
Car la loi de la Vie et de l’Amour prévalent sur tous les autres décrets
Plus tard, Yeshua déclare aussi que
Le Fils de l’homme est maître même du Shabbat.
Luc 6:5
Cela signifie que quiconque est dans le Messie, est lui-même au-dessus du Shabbat avec le Messie.
Mais il ne s’ensuit pas qu’on ait le droit d’interchanger les jours
Car dans ce cas, une telle personne se fait le prisonnier d’un autre jour par le simple fait de le désigner. Après tout, Yahushua n’est pas mort sur la croix pour introniser un autre jour de repos, mais bien pour accomplir celui qui existait déjà !
Et être au-dessus de la loi ne nous donne pas le droit d’enfreindre celle-ci, mais elle se trouve sous nos pieds en tant que fondement, comme support pour que notre propre temple, le temple de Ruach HaKodesh, ne vacille pas et repose sur une base solide, sur le fondements de la loi et des prophètes, fondements sur lesquels l’Église elle-même a été bâtie.
Paul lui-même n’a jamais rien dit de tel, même lorsqu’il demandait aux anciens de ne pas accabler les nouveaux disciples avec des questions de jours et de dates, car ils sont encore des enfants en esprit et mieux vaut ne pas les perturber avec des détails qui ne concernent que ceux qui sont déjà affermis dans la foi et l’Esprit.
Nos jeunes frères peuvent se permettre certaines choses que nous ne pouvons plus. Tant qu’ils le font par pureté de cœur et par ignorance, cela demeure un sacrifice de bonne odeur aux yeux d’Elohim. Laissez-les faire tant que leur adoration est sans tache. Cependant, Paul ne l’ajoute pas, mais il est clair que tôt ou tard, et conséquence du processus de sanctification et de maturation spirituelle, Ruach HaKodesh rétablira également l’ordre originel en eux. Ce n’est pas à nous de définir les temps et la durée de la patience qu’Elohim accorde à ses autres enfants, mais gardons-nous bien de leur faire croire qu’ils peuvent indéfiniment perdurer dans leurs enfantillages.
La Volonté originelle de Yahuwah, cependant, est de sanctifier/séparer le Shabbat qui est le samedi et non un autre jour.
Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des Shabbats: c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est dans le Messie.
Colossiens 2:16-17
Quant au samedi originel comme ombre, que chacun s’abstienne de créer une ombre alternative à la place de l’ancienne et de l’originale. Surtout pour finalement ne faire que recréer une série de cérémonies tout aussi religieuses que ne l’étaient celles qui se sont développées autour de l’original : » … donc on se réunis, tel jour, dans tel endroit particulier, ceci est permis, cela ne l’est pas, nous chanterons ça, pendant autant de temps, puis il faudra lire tel passage des Écritures, priez ceci, se comporter comme cela, mettre notre dîme dans tel boite et nos offrandes dans tel panier… et surtout : c’est un tel et un tel qui va prêcher parce qu’il a la connaissance requise selon nos exigences théologiques établies, comme les scribes du temps de Yeshua ». Il s’agit de ces endroits nommés églises ou assemblées où des robots religieux sont formés au lieu de faire des disciples par la naissance à nouveau qui soient directement guidés par Ruach HaKodesh après un certain temps.
Le Saint Tabernacle dans le désert, qui est notre modèle, est quant à lui mobile, flexible, allant ici et là sous la direction de l’Esprit du Messie. Ainsi, la Loi/les Commandements parmi lesquels celui du Shabbat, doivent également être mobiles, flexibles et doivent agir comme une bénédiction et un moyen de donner et de fortifier la vie selon le lieu et la situation.
Shabbat: ombre ou réalité du Messie
Pour nous, en tant que Lévites dans le Sanctuaire Céleste, chaque jour est un Shabbat et un Jour Saint perpétuel.
Comme pour toutes les autres Fêtes de Yahuwah, en tant que lévites vivant et servant dans le Messie, nous vivons toutes les Fêtes et Shabbats de manière permanente en la présence de Yahushua. Pour nous, en esprit, chaque jour est Shabbat, Yom Kippour, Pessah et toutes les autres fêtes. Ce qui nous importe ce n’est plus les dates selon le calendrier, les horaires ni les heures, mais la continuité et l’accomplissement des Moments Saints dans nos cœurs. En savoir plus à ce sujet :Les fêtes de Yahuwah en Yahushua
Dans la dimension temporelle, les grands événements de l’Histoire du Salut se sont tous accomplis lors des fêtes bibliques. Ainsi, suite à Shavuot (Pentecôte), le prochain grand événement qui doit s’accomplir sera Yom HaTroua (Jour des Trompettes). Les fêtes ont donc plusieurs dimensions également, voir l’article Fêtes Éternelles. Mais ici, nous allons analyser les fêtes uniquement sur un plan personnel et individuel plutôt qu’historique ou universel.
Donc,
ceux qui n’appartiennent pas au Messie sont encore sous la loi,
ainsi, ces lois s’appliquent à eux selon leur ordre originel.Car contrairement à la circoncision, le Shabbat est mentionné sur les deux tablettes de pierre, ce qui signifie qu’il fait partie des 10 Commandements. Ainsi, cela s’applique également à l’Église entière et au peuple d’Elohim en règle générale, c’est à dire tout ceux qui sont nés de nouveau dans le Messie. Comme nous l’avons lu plusieurs fois à propos du sacrifice de Pessach, il nous est annoncé dans la Torah: « ayez une seule loi pour l’indigène et l’étranger ». Ces étrangers savent que ces Jours sont désignés pour qu’ils puissent se rapprocher de Yahuwah, afin de Le rencontrer. Pour nous, qui vivons en Lui, ces jours de fête, horaires et dates désignés sont importants et doivent être observés à ce niveau et de leur point de vue uniquement, car le ministère envers les externes devient particulièrement intense en ces moments précis de l’année.
Le cœur des gens est plus ouverts pour recevoir la Parole d’Elohim à travers nos témoignages et nos ministères durant ces jours désignés.
Il faut donc plus que les autres jours être en alerte, parés pour l’attaque.
Mais en tant que disciples nés de nouveau, nous ne devons plus nous conformer à la simple lettre, mais la Loi vit et agit en nous par le feu du Saint-Esprit.Ceci l’élément essentiel que je m’efforce de vous faire comprendre à travers pratiquement tous mes enseignements.
Car Shabbat est un signe entre les enfants d’Israël et Elohim. Ce signe doit aussi être respecté et proclamé comme loi éternelle par ceux qui ne font certes pas partie des enfants d’Israël, car étant déjà exemptés de la stricte observance de ce signe par leur naissance à nouveau, mais étant devenus fils d’Elohim par le Sang de l’Agneau, ils devraient connaître l’essence de ce Shabbat éternel, et comme un signe encore plus grand, cela devrait être visible en eux, chaque jour de la semaine. (par exemple, lorsque tu réalises que les gens remarquent à quel point tu es stable, à quel point tu es optimiste, même dans des situations où eux paniquent. Lorsque tout le monde a peur de quelque chose, ils voient que toi, tu marches littéralement sur l’eau et que tu n’es pas affecté par les traumatismes qui affligent les laïcs ou même tes frères encore sous l’esprit de la religiosité. Il s’agit d’un type de Shabbat constant et vécu au plus profond de toi).
Et ceux qui des étrangers, ceux qui n’ont pas encore rejoint le peuple d’Elohim par le Sang de l’Agneau, ils doivent aussi connaître ces lois. Après une semaine de travail, il est naturel qu’aux jours fixés, ils se dirigent vers nous, les Lévites, s’ils recherchent Elohim. Pour nous, les jours fériés, les horaires et les dates sont importants et doivent être respectés dans cette perspective, car nous devons savoir que notre ministère envers le monde extérieur devient particulièrement intense en ces moments précis.
En ces jours, les cœurs sont plus ouverts, la précipitation et le stress quotidien s’estompent et l’ouverture à la Parole d’Elohim augmente. Parce que, que cela vous plaise ou non, le samedi a une forte influence spirituelle sur toutes les créatures et le monde créé et celles-ci le ressentent quelque part au plus profond de leur esprit et de leur cœur.
Ces jours-là, nous devons être vigilants et nous avons ainsi la responsabilité d’inviter les étrangers au respect de ces jours fixés selon le calendrier. De plus, même les fausses fêtes peuvent également être utilisées, de manière rusée, au lieu de les détruire immédiatement aux yeux de ceux qui les respectent encore. Car pour eux, ces faux jours (dimanche, Noël, etc.) sont des fêtes où leur cœur est de même plus ouvert que d’habitude et plus réceptif au message de l’Évangile.
Quel est le problème avec le dimanche
Soulignons que le dimanche, le premier jour de la semaine, Yom Echad, est un jour très spécial et presque aussi important que le samedi. Pourquoi? Eh bien tout simplement parce que ce jour-là, le Tout-Puissant a commencé son œuvre de création. Ce jour-là, Elohim a apporté la Lumière, c’est-à-dire Lui-même en tant que Messie, dans le monde déjà déchu, languissant dans le chaos et les ténèbres (Tohu VeBehu). Ce fut aussi vraisemblablement, le premier jour d’une semaine donnée (dimanche), que cette même Lumière du Monde est née dans le monde visible en la personne de Yeshua de Nazareth. Ce fut également à l’aube du dimanche, au moment où l’on sortait du Shabbat pour passer au lendemain que notre Seigneur Yahushua HaMashiah se leva des morts et ce fut surtout plus tard dans la journée que la réalité de la résurrection fut perçue par les témoins externes. Bref, sans le jour de la création, sans le premier jour de la semaine, ni le samedi ni aucun autre jour ne pourraient exister. La création et la nouvelle création et même le don de Ruach HaKodesh aux premiers disciples à Shavouot (Pentecôte) ont commencé ce jour bien précis qui est le symbole de tout nouveau départ. Aucun de ces événements majeurs n’aurait pu se produire un autre jour que celui-là !
Malgré tout cela, ni Yahuwah ni le Messie ni l’Esprit Saint n’a jamais révélé à quiconque que nous devions passer du samedi au dimanche.
Pourquoi beaucoup considèrent-ils encore le dimanche comme plus important dans ce cas ?
Peut-être parce que les premiers disciples se réunissaient les premiers jours de la semaine, comme nous le lisons dans le Livre des Actes ?
En effet, tout comme ils se réunissaient également tous les autres jours de la semaine. De plus, nous lisons qu’ils apparaissaient parmi leurs frères juifs traditionnels dans les synagogues les Shabbats.
Ou bien, parce que nous lisons aussi que Paul collectait les dons le premier jour de la semaine ?
Eh bien, d’un point de vue juif, il s’agit exactement d’une preuve que les dimanches n’étaient pas considérés comme saints par les premiers disciples, puisque nous ne traitons jamais d’argent ou de toute autre chose matérielle les jours saints. La collecte des dons est le symbole du début des travaux. Le capital est collecté pour pouvoir être redistribué, pour pouvoir être utilisé pour le service, pour le ministère, c’est-à-dire pour le travail.
Dans ma propre langue maternelle par exemple, qui malgré les apparences n’est pas le français, mais bien le hongrois, le dimanche se dit Vasárnap qui est une dérivation de deux mots : Vásár signifiant marché ou achats et Nap qui signifie jour ou soleil. Ici aussi, nous pouvons comprendre que le premier jour de la semaine est loin d’être sanctifié, même par un peuple aussi catholique que les hongrois, mais il s’agit plutôt du jour du marché, où nous achetons la nourriture dont nous avons besoin pour la semaine suivante, afin de pouvoir continuer nos besognes équipé de toute l’énergie nécessaire.
Après sa résurrection, notre Seigneur est apparu symboliquement aux disciples le dimanche, parce qu’un nouveau commencement s’ouvrait devant nous, et non pour désigner un autre jour à observer au-dessus des autres selon un nouvel ordre pharisien. C’est ce que font encore aujourd’hui les Juifs traditionnels avec le Shabbat. Ils perçoivent la loi du Shabbat par en bas, étant eux-mêmes toujours sous la loi. Ils souffrent donc constamment pour respecter toutes les réglementations (surtout depuis qu’ils y ont ajouté toutes sortes de contraintes extra-toraïques et babyloniennes, mais la question du judaïsme rabbinique n’est pas l’objet de cet article).
La loi reste la loi, Yeshua lui-même n’en a pas modifié le moindre iota, c’est-à-dire qu’il n’a même pas touché à la plus petite lettre, et encore moins a-t-il remplacé un mot tout entier comme Shabbat pour le retranscrire en Yom Echad ! Mais en entrant dans Son corps, nous sommes entrés dans un repos sabbatique éternel, où nous vivons la sainteté de ce jour à tout moment et pour toujours. Le chrétien traditionnel a fait du Shabbat traditionnel juif et « stressant » on va dire, un dimanche tout aussi « stressant », en déclarant qu’un jour particulier est choisi au-dessus des autres, et de plus, son choix ne s’est pas porté sur le jour original et légitime. De plus, ils font tout cela sur la base de ce que Paul a déclaré, selon quoi, nous ne devrions plus nous soucier des heures et des dates désignés du calendrier. Ce phénomène n’est rien d’autre que la préservation du pharisaïsme mêlée à la distorsion de la loi. Double erreur ! …le mystère de l’iniquité agit déjà… 2Thessaloniciens 2:7
Le Sang de l’Agneau nous a libérés de l’observation du Shabbat selon la lettre et la chronologie, afin que nous puissions vivre un Shabbat continu et non pour choisir un autre jour, afin de perpétrer la célébration du nouveau à la manière pharisienne de l’ancien, gravée dans la pierre, de manière contraignante, comme des esclaves étrangers assoiffés de rétribution.
Tout comme dans le cas de la naissance de Yeshua, Elohim n’a jamais demandé à personne de célébrer sa résurrection un jour particulier de la semaine en remplacement du Shabbat.
Est-ce donc une erreur de célèbrer le dimanche ?
Naturellement oui ! Pourquoi ?
Parce que ces gens ne comprennent pas et ne reconnaissent pas ce qui vient d’être expliqué ci-dessus.
Dans la plupart des cas, leurs dimanches ne sont que les pousses sauvages restantes d’une racine catholique qui n’a toujours pas été arrachée.
Et ceci est fondamentalement le plus gros problème dans toute cette histoire ! Il ne s’agit pas du fait que quelques chrétiens se réunissent en ce jour particulier (le dimanche). Mais alors, pourquoi d’autres groupes et églises n’ont-ils pas choisi le mercredi, le jeudi ou tout autre jour ? Pas pour des réunions spéciales et semanales, mais bien pour leurs cultes ? Si le jour n’est pas si important, alors pourquoi cette exclusivité autour du dimanche ?
Ils ne s’aperçoivent même pas que n’ayant toujours pas reconsidéré la question du repos hebdomadaire, depuis le début de processus de la Réforme, les protestants ne font que perpétuer la rébellion constantinienne, qui entendait « dé-judaïser » la religion d’État nouvellement adoptée, ainsi que de modifier les temps et les noms.
La preuve même de ce qu’est réellement la racine qui se cache derrière le culte du dimanche se retrouve dans les langues anglaise et allemande : Sunday – Zontag
Les Latins eux, ont eu assez d’intelligence, ou plutôt de ruse – ayant eux-mêmes été les initiateurs de l’attentat terroriste de Constantin le « grand » – pour créer un nouveau nom pour le premier jour de la semaine et qui dérive du mot Seigneur : Domenica/Domingo/Dimanche).
L’empire romain de l’époque devait préserver de nombreuses traditions païennes, de divinités et fêtes, afin que les masses païennes vivant sous leur domination ne se rebellent pas contre le nouvel ordre instauré par Constantin par intérêt politique et spirituel. C’est ainsi que le jour saint du Dieu Soleil (Dimanche – Sunday – Zontag) est venu remplacer le Shabbat original d’Elohim. La même chose s’est produite dans le cas de Noël, ainsi que cette Pâques travestie que l’on connait où l’on fête plus la fertilité, la promiscuité, les poussins et les lapins que l’Agneau mort sur la Croix. Et naturellement, les nombreuses fêtes des soi-disant saints sont aussi la perpétuation du culte polythéiste.
Bref, il est important pour nous, disciples d’un certain âge spirituel dans le Messie de bien se remémorer que l’obéissance ne consiste pas à faire accepter à Elohim une distortion d’origine humaine voir démoniaque, afin de ne pas bousculer les esprits et garder le troupeau en intégrité, mais
c’est bien au contraire à l’Homme de se plier aux règles établies par Yahuwah qui se sont faites chair en Yahushua HaMashiah et qui s’accomplissent en nous par l’Esprit Saint.
Mais encore une fois, non plus par la lettre gravée sur de tablettes de pierre ou des textes imprimés dans des livres, mais par les langues de feu qui ont été gravées dans nos cœurs, lorsque nous sentons intérieurement que la simple pensée d’accepter le Shabbat comme étant un jour à part, apporte la paix intérieurement. Et cela, sans que je me sente obligé de ramper par terre en signe de soumission ou de me lier les mains et les pieds, afin d’assurer le respect total des commandements du jour Saint. Mais bien au contraire, nous ressentons et expérimentons cette sorte de liberté lorsque nous savons que nous pouvons et devons aussi guérir les gens comme Yeshua l’a fait, ou même monter dans une voiture et parcourir quelques kilomètres pour sortir un âne du puits, car c’est à ce moment-là qu’il en a besoin.
Nous pouvons ressentir ce sentiment de liberté n’importe quel jour de la semaine.
Si j’obéis aux lois que Ruach HaKodesh a placées dans mon cœur et attend de moi que j’en tienne compte conformément à ma maturité, conformément à mon âge spirituel, je n’ai pas à penser, à réfléchir à ce que je devrais ou ne devrais pas faire ce jour-là – tout comme tous les autres jours d’ailleurs. La loi vit en moi, et si je lui obéis, quoi que je fasse, je ne l’enfreindrai pas, car je n’aurai ni le désir ni la pensée de faire ce qui n’est pas saint.
Désormais, personne ne devrait vouloir transférer qui que ce soit de l’esclavage du samedi originel à l’esclavage d’un faux dimanche, car une telle personne n’aurait rien compris à la direction du Saint-Esprit et à ce que signifie être réellement né de nouveau ou être un adulte en esprit. Ne vous mentez pas avec vos divagations théologiques et surtout ne souillez pas les événements saints qui se sont produits le premier jour de la semaine en imposant votre nouveau et faux pharisaïsme à vous-même, aux autres voir même au monde entier.
Quelques réflexions sur les églises observant le Shabbat
Il ne faut pas penser non plus que le retour au Shabbat fait automatiquement de nous des chrétiens extras ou assure en soi notre salut. Malheureusement, il est très triste de voir que la majorité des églises observant le samedi rétablissent simplement ce commandement avec un tel niveau d’esprit pharisien que le manque de contenu spirituel rend non seulement leurs efforts et leurs réformes inutiles, mais par ce fait, ils se font d’avantage les ennemis de la restauration du véritable Shabbat que l’Église romaine elle-même et tous les autres petits vaticans soi-disant réformés avec leurs faux dimanches et leurs fausses fêtes.
Très souvent, ceux qui observent le dimanche sont littéralement condamnés et ils en font une question de salut si quelqu’un persiste à observer le dimanche, même par ignorance. Je souligne bien, même par ignorance. Car selon moi aussi, continuer à se rebeller contre toute vérité sur laquelle nous ayons été éclairés par l’Esprit, peut en effet conduire à la perte du salut (comme toute autre rébellion consciente). Mais la majorité des croyants sont simplement induits en erreur et en l’absence de vision spirituelle – car leur naissance à nouveau est soit entravée, soit minimum voilée par la présence de toutes sortes de pasteurs ou autre personnes appelées des enseignants – le disciple induis en erreur, ne se rend même pas compte qu’il agit contre la volonté d’Élohim. La condamnation des ignorants est de toute façon une version encore plus grave du pécher standard de la condamnation.
Pendant ce temps, au lieu d’être remplies du Saint-Esprit, ces communautés idolâtrent leurs propres fondateurs d’église ainsi que leurs propres théologies, et le manque de direction du Saint-Esprit, dans certains cas les ramènent souvent à un judaïsme rabbinique ouvertement sans et contre Christ. C’est ce qui s’est passé en Transylvanie au siècle dernier, où certains croyants sabbatistes se sont finalement convertis au judaïsme et ont été déportés et exécutés dans des chambres à gaz avec les juifs véritables.
Dans plusieurs cas cependant, leur chemin ne mène pas au judaïsme, mais à un état de sectarisme marginal semblable au judaïsme, où le rang du Messie Yahushua est remis en question et dégradé. Ainsi Celui qui est le Créateur est rabaissé au rang de simple créature. En outre, ils tombent dans un certain type de théologie de remplacement en allant jusqu’à nier la judaïté des Juifs d’aujourd’hui. Ils tombent ainsi dans un antisémitisme ouvert. (La promotion des théories khazariennes, par ex., laquelle théorie pourrait éventuellement s’avérer être vraie, mais dans ce cas, le dénouement de cette histoire en surprendra plus d’un. Car cela ne signifierait pas du tout que nous, Juifs ashkénazes, ne serions pas les descendants de Jacob, même si nous avions effectivement fait un petit détour de quelques centaines d’années dans une région appelée la Khazarie. Mais j’explique cela plus en détail dans mes écrits sur Le rassemblement des tribus d’Israël, et l’Antisémitisme et antichrétienté)
C’est donc un phénomène fondamental des tendances sabbatiques d’aujourd’hui qu’elles s’orientent rapidement vers le judaïsme, où l’accent est mis sur l’application de la loi à la lettre, tandis que la personne du Messie est rabaissée de son rang et où l’on ne peut concevoir Ruach HaKodesh qu’en théorie.
Ils aboutissent donc dans une sorte d’Unitarisme, lorsqu’ils commencent à nier la réalité de la triple apparition d’Elohim.
La fausseté de la doctrine de la Sainte Trinité, qui cherche à multiplier la personne de l’Unique Elohim, conduit malheureusement beaucoup de gens à la négation pure et simple de la Triple Sainteté d’Elohim : les trois rôles principaux et les trois formes d’apparition de Yahuwah en tant que Père, Fils et Ruach HaKodesh. Tôt ou tard, un très grand nombre de sabbatistes commencent à remettre en question la divinité du Messie. C’est alors qu’ils déclarent que Yeshua est une créature et vont même parfois jusqu’à l’identifient à l’archange Michel. (Plus d’informations à ce sujet dans mon article/vidéo Sainte Trinité ou Triple Sainteté ?). Et concernant l’archange Michel, brièvement : il est également certainement apparu sous forme humaine et tous les signes indiquent qu’il ne s’agirait d’autre que de Moïse lui-même – l’autre archange, Gabriel étant vraisemblablement Élie et Jean (le baptiste), mais vous pouvez en apprendre davantage à ce sujet de mes écrits sur TEROUMA et B-Réshit / Plan-B.
Le fait est qu’ici, comme dans tant d’autres cas, un faux extrémisme pousse ceux qui se rendent compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans les explications ou théories précédentes, vers un autre extrême tout aussi faux que le premier, voir d’avantage.
Je mentionne ces cas pour que nous puissions nous rendre compte que même s’il est très bon et nécessaire de revenir aux racines juives, dont une partie est le Shabbat, mais
si tout cela ne se fait pas dans le Messie, sous la direction de Ruach HaKodesh et par notre naissance à nouveau,
alors nous retournons sous la loi selon la lettre, ce qui tôt ou tard mène à la mort. Dans ce cas, j’ose affirmer qu’il aurait mieux valu qu‘une telle personne ne sorte même pas de son Egypte ou de sa Rome avec tous leurs faux dimanches.
Les deux camps ont de sérieux problèmes à régler. Le témoignage déformé du Shabbat opéré par le camp des sabbatistes est grandement responsable du fait que tant de gens persistent encore dans leurs dimanches. D’autre part, la majorité des personnes déjà nées de nouveau et remplies de Ruach HaKodesh refusent toujours de régler cette question et de renoncer à leurs dimanches. Que ces derniers se rendent compte que même parmi les croyants religieux, non nés de nouveau et non remplis de l’Esprit, beaucoup s’efforcent d’observer les lois que Ruach aimerait aussi opérer en toi, si tu le lui permettais enfin ! Dans le premier camp, ils sombrent peu à peu dans leur pharisaïsme, alors que dans le second, tôt ou tard, ils finissent par attrister, voir même blasphémer Ruach HaKodesh.
Seule véritable Reforme possible
Nous devons enfin accepter une vérité fondamentale :
Toute réforme ne peut venir que de l’Esprit Saint.
Seules les choses qui ont été gravées dans nos cœurs peuvent être considérées comme de véritables réformeset non toutes ces bonnes idées intellectuelles et théologiques qui peuvent sortir de la tête des chrétiens, car ils l’ont lu quelque part dans la Bible !
La question est de savoir si nous avons le Saint-Esprit ou non ?
Si oui, nous a-t-il déjà exprimé sa volonté sur cette question ou n’importe quelle autre ?
Si oui, lui avons-nous obéi ?
Si ce n’est pas le cas, alors prenons la bonne décision et cessons de nous rebeller.
Ceux qui n’ont pas encore le Saint-Esprit, qu’ils demandent à Yahushua la reconnaissance de leurs péchés, afin qu’ils puissent se repentir, puis passer par le baptême d’eau et puis celui du Feu. Faute de quoi, ils persévéreront dans cette état de religiosité tiède et vide qui est si répandue de nos jours dans le monde chrétien.
Car tu peux observer le samedi de cette façon, et même étudier les Écritures vêtus de kippas et de vêtements blancs, découvrant de nombreuses vérités, mais tu resteras incapable de vivre la Vérité, car elle ne passe jamais de ta tête dans ton cœur. Mais si tu as déjà reçu le baptême de feu, alors abandonne de toute urgence toute rébellion infantile et grandis enfin, car tu coures un grand danger !
Encore une fois, mon propre témoignage : la découverte que Yahuwah est Son nom n’a pas été faite en sondant les écritures, mais m’a été révélée par Ruach HaKodesh à travers ma propre bouche, après avoir demandé à Elohim de me révéler la manière dont Il aimerait que je L’appelle à l’avenir. D’autres arrivent à cette conclusion après de longues et pénibles études des Écritures. Dans de nombreux cas, avec l’aide de toutes sortes de manuscrits non bibliques, comme les livres apocryphes. Quelle est la différence entre les deux ? Dans le premier cas, le Messie Vivant déclare à haute voix, en langues, quelle est sa volonté. Mais dans l’autre cas, la Vérité est découverte en utilisant des méthodes des scribes (et des pharisiens) lorsqu’elle surgit de la lettre sèche et inerte qui ne prennent jamais vie en ceux qui les trouvent ainsi.
Nous devons toujours aller en premier lieu vers le Messie et lui demander personnellement ce qu’est sa volonté. Celle-ci peut souvent nous être confirmée par la Parole écrite certes, mais nous devons d’abord lui remettre notre vie en mains propres. Ce n’est qu’alors qu’Il nous rappelle également de l’intérieur ce qui se trouve dans les Écritures. Nous recevons souvent ainsi une Parole, une déclaration dans nos cœurs, dans notre esprit, que nous ne lisons que plus tard dans la Bible lorsque nous réalisons que cela a déjà été écrit depuis longtemps par les prophètes ou autres rédacteurs sous inspiration d’Elohim. Plusieurs fois, la Parole confirme ce que nous avons déjà reçu précédemment dans nos cœurs.
Choisissons donc la perfection offerte par le Messie, puisqu’elle est gratuite et que sa récompense est la vie éternelle.
À partir de là, il ne tient qu’à nous de décider jusqu’à quel point nous concédons au Saint-Esprit le pouvoir d’accomplir Son œuvre de sanctification en nous, selon Son rythme et Sa volonté. Ne blâmons pas Satan et les esprits étrangers si nous restons coincés à un certain niveau spirituel, puisque nous sommes les seuls responsables si nous donnons à ceux-ci le pouvoir de nous arrêter par notre manque de foi, de volonté ou de courage.
Derrière l’observance du dimanche se cachent les mêmes puissances démoniaques que derrière les samedis superficiels vécus de manière traditionnelle.
C’est ce genre de Shabbats que Yahuwah déteste, et encore plus dans le cas des dimanches.
Ce sera une question décisive de la fin des temps ?
L’Antéchrist – non pas après son apparition, puisqu’il est déjà dans le monde et on peut savoir très précisément qui il est – mais lorsqu’il entrera en scène et prendra le pouvoir sur le monde, va, entre autres choses, changer les temps. Cela a déjà été largement réalisé par l’Église romaine et son chef de l’époque, l’un des principaux précurseurs de l’antéchrist, qui n’est autre que Constantin le « grand », précisément et entre autres dans la conversion du Shabbat au dimanche, il y a quelques siècles. Cependant, certains chrétiens pensent que cette prophétie va s’accomplir dans les derniers temps en forçant le culte du dimanche, tandis que d’autres, issus du camps opposé, pensent en réalité le contraire et que l’Antéchrist imposera à chacun de revenir au Shabbat. Je ne peux pas prédire s’il choisira entre les deux. Comme je l’ai mentionné, l’esprit de l’Antéchrist a déjà effectué cette modification, il y a deux mille ans. Si toutefois, et à titre de confirmation, l’Antéchrist rendait obligatoire un jour particulier, ce ne serait pas la marque de la bête en soi, mais tout au plus l’une des composantes de celle-ci. (afin que nos amis adventistes comprennent bien le sujet). Mais ici aussi, la question ne sera pas de savoir si son choix se portera sur samedi ou dimanche, mais le problème sera de tout ramener au niveau de la formalité et de la superficialité, au-delà du fait qu’il s’exaltera et s’installera dans le temple d’Elohim, se proclamant Elohim au lieu de Yahuwah, et Messie au lieu de Yahushua. Mais ne nous méprenons pas ! Ce n’est pas de l’Antéchrist que nous devons principalement nous méfier.
En effet, la persécution ne viendra pas principalement de l’extérieur. Mais ce sont bien
ceux que nous pouvons encore considérer comme nos frères aujourd’hui seront nos principaux persécuteurs lors de la Tribulation de demain.
Ceux qui, au lieu du modèle de l’Église originelle, suivent et proposent d’autres alternatives. Ceux qui voient leur salut dans la Loi, ou qui au contraire en niant la validité de celle-ci, tout en prétendant avoir le Saint Esprit en eux, piétinent simplement l’ordre qui est l’essence même de Ruach HaKodesh, et qui donc essentiellement le blasphèment. Il faut craindre ces phénomènes, car ils tuent au niveau spirituel et de l’intérieur.
Soyons assez courageux pour poursuivre le travail de Ruach HaKodesh, même si nous provoquons la division dans nos communautés, même si les deux camps que nous venons de mentionner, les deux extrêmes te maudiront. Les pharisiens t’accuseront d’être libertin et les impies t’accuseront d’être légaliste. Ceci est tout naturel et sois heureux tant que tu les entendez dire ces choses des deux côtés, car ceci est le signe que tu es sur la bonne voie.
En tous cas,
la réforme doit continuer jusqu’à ce que nous revenions au modèle de la première et véritable Église telle qu’elle est décrite dans les Actes des Apôtres.
Nous ne menons pas cette réforme par nous-mêmes, nous en sommes seulement les instruments. Et surtout, que personne ne vienne prétendre avoir apporté la dernière réforme au monde, peu importe la grandeur de son ministère et l’exemple à suivre qu’il représente sans aucune équivoque, car la dernière réforme ne sera réalisée que par le Messie lui-même à son retour. De notre côté, nous devons constamment travailler sur la question suivante : nous devons toujours chercher à réaliser la Prochaine Réforme à notre niveau humain. Nous devrions être plus prudents dans le choix des noms de nos ministères, car la parole prononcée a son poids dans le monde spirituel et nous pouvons facilement nous tromper en pensant qu’après ce qui s’est déjà produit, il ne reste plus aucun changement ou restauration à opérer. Nous pouvons nous maudire et empêcher le processus de sanctification de se poursuivre. Ce n’est pas un jeu. Nous devons simplement laisser Ruach HaKodesh faire ce travail, principalement en nous-mêmes. La seule chose qu’Elohim attend de nous, c’est d’accepter en obéissance, lorsqu’Il nous pousse à changer de l’intérieur et de faire courageusement chaque pas, lorsqu’Il nous dit que le moment est venu.
Le méchant prend la fuite sans qu’on le poursuive, Le juste a de l’assurance comme un jeune lion.
Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors, il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues divisées, comme de feu et elles se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis de Ruach HaKodesh, de l’Esprit Saint et commencèrent à parler d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’énoncer.Actes 2:1-4
La promesse de Yahushua accomplie
Après sa résurrection Yahushua apparut à ses disciples pendant 40 jours durant la période du décompte de l’omer avant de retourner vers le Père. Comme promis, le moment de l’arrivée du Consolateur approchait. Comme lorsque nos ancêtres attendaient le retour de Moïse du mont Sinaï avec les 10 Promesses ou Commandements dans le désert au cours du 3ème mois après l’Exode d’Egypte, l’arrivée de l’Esprit Saint fut accompagné de vent (Ruach) et de flammes ou langues divisées de feu.
La fête de Shavouot, selon le commandement de Moïse, consiste à mettre de côté les premiers fruits de la récolte – les prémices – et à les présenter, comme nous le lisons dans Exode 34. Lors de cette fête juive, les premiers disciples se sont réunis dans la chambre haute de Jérusalem. Juifs et prosélytes du monde entier se sont rassemblés pour cette fête de pèlerinage, ainsi que les israëlites de la diaspora qui à cette époque étaient encore conscients de leurs identités tribales comme en atteste les salutations de Jacques (Jacob) dans l’épitre du Nouveau Testament qui porte son nom.
Jacques, serviteur d‘Elohim et du Seigneur Yeshua HaMashiah, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut!
L’un des actes prophétiques de la part du judaïsme rabbinique a été de transformer Shavouot en fête du don de la Torah. Car en exil, en l’absence du droit à la terre, pour les juifs, la présentation des prémices d’une quelconque récolte perd tout simplement son sens. Seule la Torah, en tant que prémices spirituelles qui avait été donnée à notre peuple, pouvait être au centre de la célébration. La date de Shavouot semble en effet coïncider avec la révélation au mont Sinaï.
Cependant, au lieu des deux tables de pierre, ce furent des langues de feu fendues ou divisées qui apparurent au-dessus des disciples. Les langues de flamme doubles ou réparties, de par leur forme, rappellent précisément les deux tables de pierre. Bien que dans Actes 2, l’auteur mentionne l’accomplissement d’une certaine prophétie révélée plus tôt dans Joël 3 – selon laquelle tes fils et tes filles prophétiseront aux dernier temps -, ici une autre prophétie majeure s’est également accomplie:
Voici, les jours viennent, dit Yahuwah, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda, Une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, Alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit Yahuwah. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël. Après ces jours-là, dit Yahuwah: Je mettrai ma loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur cœur; Et je serai leur Elohim, Et ils seront mon peuple.Jérémie 31:31-33
Au début du texte, j’ai fait allusion à 10 promesses en parlant des 10 commandements. En effet, un élément très important se dissimule dans la manière dont les 10 commandements ont été formulés. Il s’agit du temps futur utilisé dans la conjugaison des 10 phrases prononcées. Tous les commandements commencent comme suit : Tu ne fera, convoitera, n’aura pas… etc.
À première vue, cela peut sembler être une simple tournure stylistique sans signification supplémentaire ou voilée. Comme nos prédécesseurs à l’époque, nous interprétons instinctivement ces commandements comme des règles à observer, point final. Et ils firent bien, car cette interprétation était également dans la volonté de Yahuwah. Les commandements nous furent révélés afin que nous les gardions et les respections. Mais ils nous ont aussi et surtout été donnés pour que nous réalisions que nous sommes incapables de les garder sans l’aide d’Elohim et de Son Esprit. Nous avons donc besoin d’une Alliance qui est plus parfaite que celle qui a été conclue au mont Sinaï.
L’utilisation du futur a une signification spirituelle très profonde et n’est autre que le signe que les commandements, aussi obligatoires soient-ils, agiraient un jour en nous par eux-mêmes. C’était le signe précurseur des temps à venir annonçant l’accomplissement de la promesse de Jérémie citée plus haut. Nous n’avons plus à nous retenir de commettre le péché en ayant constamment les commandements sous les yeux et en mémoire, mais nous cessons simplement et de manière instinctive de vouloir transgresser la loi, porter de faux témoignages, tuer, commettre l’adultère et le reste. Car nous ne ressentons plus l’envie ni le besoin ni plus aucun plaisir à faire ce genre de choses. Nous cessons d’être sous la domination de notre propre personne, de notre chair ou de tout autre esprit étranger. Nous ne vivons plus selon nos instincts humains. Notre ancien homme ne sera plus le gérant de notre vie et aucun démon ne pourra plus nous dominer de l’intérieur, mais c’est désormais le Messie qui vit en nous et l’Esprit Saint qui nous guide. Ainsi sommes-nous libérés du péché, comme Yéshua nous l’a promis. Nous ne transgresserons plus la loi et sommes ainsi libres de la malédiction du jugement qui découle de sa violation.
La violation de la loi ne peut plus se produire à partir de ce moment si l’on reste obéissant à l’Esprit du Messie vivant en nous. C’est cela que veut dire l’accomplissement de la Loi dans le Messie. Son Esprit s’installe en nous, nous renaissons par le baptême du feu et observer la Loi devient alors instinctif, une impulsion interne et irrésistible à laquelle il n’est plus difficile d’obéir. Non pas parce que nous en attendons une quelconque récompense, puisque nous avons déjà reçu l’ultime Récompense par le sang du Messie, mais parce qu’il est bon de faire du bien à l’autre, de faire à son prochain ce que notre Seigneur lui ferait également, l’aimer de cet amour véritable qui n’est pas humain.
Le Commandement de l’Amour, une fois gravé dans nos cœurs, ne peut plus contredire ni les 10 commandements ni les 6-7 cents autres lois pratiques.
Lorsque le commandement d’aimer notre Elohim et notre prochain prend vie en nous, chaque 10 et 613 (700) autres commandement qui n’en sont que le développement, commencent à agir automatiquement et instinctivement en et à travers nous pour rayonner vers le monde extérieur. C’est ainsi que l’amour nous délivre non de la Loi, mais du jugement que sa violation implique.
Ainsi s’accompli aussi la promesse de ne plus être sous le joug ou la malédiction de la loi comme Paul le décrit. Non car la loi ne serait plus valable, mais bien au contraire, car elle aura pris vie et ainsi effet en nous.
La question ne se pose donc plus lorsque je vois que mon prochain est en difficulté : j’irai l’aider à relever son âne (c’est-à-dire sa vie, son existence, ses biens égarés, sa voiture, sa santé, sa connaissance du Messie, etc., Ex 23:4), même s’il s’agit de mon ennemi, car je ne pourrai plus supporter la vue de personnes en difficulté. La question ne se pose plus lorsque je nuis à quelqu’un : je vais par la suite réparer mes torts en restituant la chose à ce dernier tout en y rajoutant un cinquième en signe d’indemnisation, tout en faisant preuve d’humilité et de remords.
La prophétie suivante, d’autre part, se poursuit et s’accomplit – doit s’accomplir également lorsque nous sommes remplis du Saint-Esprit et devenons mûrs en esprit :
Celui-ci n’enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant: Connaissez Yahuwah! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit Yahuwah; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché.
Jeremie 31:34
Et cela se réalise dans le meilleur des cas, lorsque quelqu’un nait de nouveau et bien qu’il ait réellement besoin d’être accompagné et enseigné pendant un certain temps, il devient lui-même un berger et un enseignant pour les prochains nouveaux disciples qui seront le fruit de son propre travail et ministère. Et là où, suite au baptême, les gens sont demandés d’aller s’asseoir sur une chaise placée devant une estrade, d’où ils écoutent les prédication d’une ou d’une poignée de personnes humainement ointes au rang de pasteurs permanents pendant des années, même si quelqu’un naît de nouveau en de tels endroits, son Shavuot personnel, sa Pentecôte personnelle ne s’accompli que partiellement, et leur vie et leur ministère fonctionneront de même de manière partielle tout au plus.
Signes et miracles hier et aujourd’hui
Le don de l’Esprit Saint était suivi de signes. Ils prophétisaient et parlaient en langues. Cependant, tout cela était dû au fait que l’Esprit Saint est entré en eux et que le processus de sanctification s’est amorcé. Les 2 Commandements de l’Amour qui sont la contraction des 10 commandements qui eux-mêmes sont le résumé des 613(700) mitsvot, ont commencé à se graver dans leurs cœurs à ce moment bien précis.
En conséquence, leur vision fut purifiée, car leurs pensées furent de moins en moins sous l’influence de la chair et de l’âme. Ainsi la Loi entrée en vigueur, la Parole Vivante qui résidait désormais en eux, a transformé leur cécité spirituelle en vision prophétique. Ici, leurs langues ont commencé à dire ce dont leur cœur était rempli, c’est-à-dire un degré de sainteté que les langues humaines ne sont pas capables d’exprimer.
Il n’est pas question que ces sortes de manifestations Spirituelles ne soient plus nécessaires aujourd’hui, parce que l’impression de livres…, la Bible est dans nos poches… et d’autres arguments qui contredisent la Parole et maudissent les dons de l’Esprit. Il faut reconnaître que l’humanité sur-éduquée d’aujourd’hui, aveuglée par toutes sortes de sciences et de philosophies et qui se considère hautement informée et intelligente, est de moins en moins susceptible d’être convaincue de la nécessité d’un Sauveur et de la véracité de la Bible même avec les meilleurs arguments du monde. Aujourd’hui plus que jamais, le monde a grand besoin de signes et de miracles. Nous devons les demander au Seigneur chaque jour. Puissions-nous parler les langues avec pureté le don du parler en langues véritable au lieu de répéter deux ou trois syllabes comme un perroquet durant des années ainsi que de prophétiser véritablement au lieu de déclarations spontanées et venant d’un cœur souvent corrompu du type : « le Seigneur m’a dit de te dire » et autres jeux charismatiques infantiles de ce genre. Et encore davantage guérir et délivrer les malades et les captifs, car c’est ce qui manque sérieusement à nous disciples aujourd’hui. Et demandons Lui ces choses avec foi et sans douter.
Ne nous arrêtons pas au niveau des manifestations pentecôtistes de l’Esprit, mais allons plus loin sans négliger ces dernières tout en implorant le Seigneur afin que les signes qu’Il nous a promis nous accompagnent aussi partout où nous allions :
Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.
Marc 16: 17-18
Que ces quatre promesses s’accomplissent en cette fête de la Pentecôte dans la vie de tous les membres du Corps du Messie : la prophétie de Joël, celle de Jérémie et les deux promesses de Yahushua. Suite au don de l’Esprit Saint, que les fruits de l’Esprit abondent également dans nos vies.
Mais vivre Shavuot n’est pas lié à une date, tu peux la demander à tout moment, n’importe où, si elle ne s’est pas encore accomplie dans ta vie.
Allons-voir á présent comment l’Église doit fonctionner selon sa forme originale: Les Actes des Disciples
La clarification et la restauration des Fêtes de Yahuwah, ainsi que de Ses Commandements, représentent une composante cruciale du ministère pour tous les disciples du Messie d’origine juive.
De nombreux individus se revendiquant comme juifs messianiques s’efforcent activement de préserver et de rétablir les fêtes juives, plus précisément les fêtes bibliques authentiques. Certains d’entre nous organisent des événements, des rassemblements et des occasions spéciales pour célébrer ces fêtes de manière traditionnelle.
Ces événements peuvent indubitablement revêtir une grande importance et être fructueux pendant un certain temps.
Toutefois, la persistance de célébrations superficielles, dépourvues de leur essence spirituelle, finit par devenir plus préjudiciable que constructive.
En tant que disciple du Messie, que faire de ces fêtes ordonnées par Yahuwah ?, car Paul aussi nous interroge et nous met en garde à ce sujet :
Autrefois, ne connaissant pas Yahuwah, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature; mais à présent que vous avez connu Yahuwah, ou plutôt que vous avez été connus de Yahuwah, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années! Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous. Galates 4:9-11
Sur la base de ces paroles de Paul, personne ne devrait se sentir autorisé à persévérer dans la célébration de toutes les fêtes pseudo-chrétiennes d’origine païenne, qui ont été imposées au christianisme originel et pur par l’influence du temps et de l’esprit impérial gréco-romain. Il devrait être évident pour tous qu’il est toujours préférable de préserver l’authentique, même si cela nécessite une pratique rigide et rituelle, plutôt que de perpétuer de quelque manière que ce soit les célébrations faussées.
Naturellement, personne ne souhaite revenir aux racines originales d’une manière pharisaïque et religieuse, comme nous l’a décrit Paul. Nous expliquerons plus en détail ce qui a motivé la déclaration de Paul, comment peut-il s’opposer à l’observation des fêtes, des jours, des années et des Shabbats, alors qu’il travaillait lui-même à la restauration de la Parole entière et accomplie de Yahuwah.
Comment donc célébrer les Fêtes de Yahuwah ?
J’ai souvent entendu des croyants exprimer leur frustration car après leur conversion et leur naissance de nouveau, ils attendaient toujours avec impatience l’arrivée des fêtes bibliques et les célébraient avec engouement. Cependant, au fil du temps, cet enthousiasme s’est progressivement atténué, laissant place à une certaine confusion dans leur esprit. Pour beaucoup, ce phénomène engendre un profond sentiment de culpabilité, car ils ont l’impression qu’il y a quelque chose qui ne va pas sur le plan spirituel, allant parfois jusqu’à s’auto-condamner.
Je suis passé par cette période moi-même, en particulier après avoir résolu ma propre identité juive et avoir commencé à observer exclusivement les fêtes bibliques.
Au début, j’ai ressenti le même enthousiasme que pendant mon enfance lors de la célébration de Noël et de Pâques, même si j’ignorais encore leur inauthenticité.
Comme la plupart des enfants, ces fêtes m’ont semblé être de véritables miracles.
Suite à ma conversion, j’attendais également avec un grand enthousiasme l’arrivée de ces jours spéciaux, marquant les dates et me rendant dans les synagogues de Budapest pour célébrer les Fêtes de Yahuwah avec la communauté juive locale. Cependant, au bout de quelques années, je n’avais plus envie de célébrer ni de me rendre à la synagogue, et je découvrais généralement le lendemain qu’un jour de fête m’avait encore échappé.
Les remords avaient rapidement fait place à un sentiment de réconfort. Bien que je ne comprenais pas exactement ce qui se passait, je ressentais que ce sentiment n’était pas lié à la désobéissance, au péché ou à une quelconque distorsion spirituelle pour être devenu aussi indifférent aux jours de fetes décrétées dans la Torah par l’Éternel. En effet, je commençais inconsciemment à expérimenter ce dont Paul parlait aux Galates.
Je pense que ce sentiment initial et cet enthousiasme étaient parfaitement appropriés, et ils m’ont même aidé à renforcer mon esprit et mon identité. Cependant, il était nécessaire que cela n’ait pas perduré longtemps, car j’ai également évolué dans ce domaine.
Est-ce que l’accomplissement des Fêtessignifie-t-il leur fin ?
J’ai commencé à obtenir une réponse concrète à ma question lorsqu’un membre d’une église qui célèbre le Shabbat m’a expliqué qu’ils ne pratiquent aucune autre fête à l’exception des Shabbats et des baptêmes. Selon leur croyance,
lorsque le Messie a été crucifié et que le voile du temple s’est déchiré en deux, toutes les fêtes bibliques ont été accomplies,
il n’est donc plus nécessaire de les célébrer. J’ai tout de suite tressailli en entendant cela, bien que j’ai senti qu’il y avait des erreurs et des contradictions dans ce qu’il disait, j’ai senti que la vraie réponse à cette question sur la signification des Fêtes à l’ère de la Grâce devait être quelque chose de très proche de celle-ci. Cependant, je lui ai indiqué la contradiction de leur croyance, car les jours de fêtes sont considérés comme des Shabbats par la Loi. Le jour de la grande expiation par exemple, Yom Kippour, dans l’Ancien Testament est mentionné comme étant le Shabbat des Shabbats. Je ne comprends pas vraiment pourquoi tant d’importance est donc accordée chez-eux aux samedis hebdomadaires, alors que les autres jours de fêtes sont considérés comme obsolètes ? Mais ceci n’est pas notre sujet pour le moment.
La double dimension des Fêtes
J’ai prié Yahuwah de m’éclairer plutôt que de perdre inutilement mon temps à essayer de résoudre cette question avec mes propres capacités humaines. J’ai demandé à Elohim de m’ouvrir les yeux sur la signification que Ses fêtes devraient avoir pour nous, Ses disciples, car Sa Parole nous enseigne que toutes les fêtes sont éternelles et à nouveau Paul semble nous annoncer quelque chose de complètement différent. Je m’interrogeais sur la raison pour laquelle, avant, pendant, et après ma conversion, au cours de mes premières années de croyance, ces fêtes revêtaient une telle importance, tandis qu’aujourd’hui, je n’éprouve plus le même enthousiasme à leur égard.
J’ai rapidement reçu la réponse lorsque
l’image du Saint Tabernacle dans le désert m’est apparue.
Je me suis souvenu que les membres du peuple n’apparaissaient sur le parvis du Temple que lors des grandes Fêtes et du Shabbat hebdomadaire. Ils se présentaient ici afin de rencontrer et de présenter des offrandes à Elohim. Les membres du peuple venaient du dehors, du désert et apparaissaient sur le parvis du Sanctuaire. Ce parvis était le lieu où ils rencontraient les Lévites qui apportaient leurs offrandes à l’intérieur afin de les remettre entre les mains du Souverain Sacrificateur.
Compte tenu que le Tabernacle est une préfiguration du Corps du Messie et que nous, les serviteurs du Messie, sommes tous comme des Lévites de ce Sanctuaire Spirituel, Yahushua en étant le Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Mélkishédek, j’ai compris que la signification et la perception que l’on a des Fêtes diffère considérablement entre ceux qui se trouvent à l’extérieur par rapport à ceux qui servent à l’intérieur. Pour les étrangers, qui sont en recherche, les croyants superficiels, les religieux, et ceux qui suivent encore les traditions, les jours désignés, c’est-à-dire les Fêtes, représentent les rares moments de l’année où ils peuvent rencontrer et approcher Yahuwah. Ces moments sont cruciaux, car les lois et les traditions les incitent à se rendre sur le parvis à ces occasions particulières. La sainteté de ces jours les plonge dans un état d’esprit différent et plus profond, ce qui les rapproche intérieurement de leur Créateur. Ils ne font pas partie intégrante du Sanctuaire, mais se tiennent à la porte, s’approchant en esprit de leur Sauveur. En de tels moments, leurs oreilles et leurs cœurs sont davantage ouverts à la parole d’appel et de réconfort de Yahuwah. Les préparatifs ainsi que le fait de se rendre dans les lieux de culte pour célébrer est déjà une préparation spirituelle de rapprochement vers le Sauveur/le Souverain Sacrificateur ultime selon l’ordre de Mélkishédek. En attendant, pour nous qui servons déjà au sein du Sanctuaire
par notre naissance de nouveaux, nous expérimentons l’essence et la teneur spirituelle de toutes les fêtes qui sont accomplies à chaque instant de nos vies.
Nous ne devons plus scruter les dates inscrites sur les calendriers et attendre des fêtes et de leur observance un quelconque nouvel élan ou changement spirituel dans nos propres vies.
Ces jours, tout comme les Commandements, sont accomplis en nous par le Messie.
Pour les externes, ces jours sont les seuls lorsqu’en se rapprochant du Corps du Messie, ils ont l’opportunité de jeter un coup d’œil dans le Sanctuaire duquel nous, les Lévites, sommes déjà les habitants de manière permanente. En quoi ces quelques jours pourraient-ils nous importer encore de notre propre point de vue étant donné que nous avons atteint le but que ces fêtes étaient sensées représenter comme l’ombre des choses à venir.
C’est ainsi que nous pouvons comprendre les paroles de Paul lorsqu’il réprimande les croyants nés de nouveau pour avoir accordé trop d’importance aux fêtes et pour avoir eu des attentes excessives quant à leur observance. Ils étaient revenus à la célébration traditionnelle de ces fêtes sans saisir leur nouvelle signification spirituelle et leur rôle en tant que participants intérieurs du Sanctuaire. Ils continuèrent à aborder la question comme de simples étrangers et non comme des copropriétaireslégitimes. En d’autres termes, les Galates avaient embrassé à nouveau une approche religieuse de la célébration des fêtes, similaire à celle des Juifs traditionnels non-messianiques. En résumé, ils étaient retombés sous le joug du démon de la religiosité.
Les Fêtes accomplies en nous par le Messie
Tout d’abord, nous avons entendu la voix de Yahuwah lorsqu’Il nous a appelés à nous repentir – un moment rappelant Yom HaTroua (Rosh HaShana). Ensuite, suite à la sortie d’Égypte et du sacrifice de l’Agneau de Pessah que nous avons reconnu et accepté, nous avons connu l’Expiation, le Yom Kippour ultime de notre vie. C’est à ce moment que nous avons reçu l’Esprit Saint, le Consolateur, accomplissant ainsi la signification de la fête de Shavouot, lorsque la loi n’est plus inscrite sur des tables de pierre, mais dans la chair de nos cœurs, quand nous pouvons enfin déclarer : « Ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Messie qui vit en moi. »
Il ne reste plus qu’une fête, actuellement en cours d’accomplissement, et c’est Souccoth, la fête du tabernacle. Cette fête symbolise notre rencontre sur le parvis du Tabernacle en tant que Lévites avec ceux qui ne sont pas encore membres du Corps du Messie. Souccoth est encore en cours d’accomplissement, car nous, les Lévites, continuons d’apporter constamment de nouvelles âmes à Yahushua en tant que prémices de nos ministères.
Je reparlerai éventuellement de Pourim, Rosh HaShana et Hannuka dans le cadre d’autres enseignements, car il s’agit de fêtes non bibliques voire de versions mal comprises et modifiées.
Il faut également souligner un aspect fondamental de la signification des fêtes de Yahuwah, qui fera l’objet d’un futur enseignement.
Cet aspect est que jusqu’à présent, tous les événements clés de l’histoire du Salut se sont accomplis dans le monde visible lors d’une fête juive.
La naissance de Yahushua, sa mort, sa résurrection, son ascension ainsi que le don du Saint Esprit ont tous eu lieu lors de fêtes juives. C’est là où nous en sommes actuellement. La prochaine fête qui doit s’accomplir est Yom HaTroua (mieux connu sous le nom talmudique de Rosh HaShana, considéré de nos jours comme le jour du Nouvel An juif). Cette fête s’étend sur deux jours, et elle est liée à la prophétie de Jean telle qu’elle est décrite dans l’Apocalypse et dans 2 Thessaloniciens lorsque la trompette ou le shofar retentira et que l’Église (l’Épouse) sera enlevée.
Le Tabernacle comme jour de Fête permanente et éternelle
Nous qui servons à l’intérieur sommes constamment en présence de Yahuwah, et Yahushua est notre Souverain Sacrificateur. Nous sommes également des temples vivants, car Elohim réside en nous par Ruach HaKodesh. Alors, pourquoi devrions-nous accorder de l’importance aux jours et aux temps spécifiques ? Pourquoi ressentons-nous le besoin de rechercher des bénédictions supplémentaires dans nos vies à travers leur célébration ? N’est-ce pas l’Esprit du Sauveur qui habite en nous ? Toutes les promesses contenues dans les Fêtes ne se sont-elles pas accomplies en nous ? Partout et à tout moment, nous pouvons témoigner de notre propre conversion, de notre propre Yom HaTroua, de notre acceptation du sang du Messie à Pessah, puis de notre restauration et expiation à Yom Kippour, nous conduisant à recevoir la direction ultime de Son Esprit lorsque Shavouot, la Pentecôte, Il est définitivement rentré dans nos cœurs.
Nous n’avons réellement plus besoin de nous en tenir aux Fêtes de Yahuwah selon leur date de célébration !
Pour tous ceux qui vivent et servent à l’intérieur du Sanctuaire, les fêtes sont pleinement accomplies, et il serait risqué de penser que les dates et les ordonnances littérales peuvent nous perfectionner davantage. C’est semblable à la situation avec la Loi. Les commandements nous aident à rester sur le chemin étroit, mais ils ne sont plus les instruments essentiels pour atteindre la justesse devant Yahuwah. Ils sont également devenus des signes pour nous, de simples rappels.
Les Fêtes de Yahuwah sont malgré tout éternelles même selon les dates du calendrier !
Encore une contradiction et de nouveau de la part de Paul; mais oui, seulement les dates ne sont plus importantes pour les même personnes. Il est essentiel de respecter la célébration des Fêtes, même du point de vue temporel en respectant les dates du calendrier, car elles ont une véritable validité et importance dans le cas de tous ceux donc pour tous ceux qui n’étant pas encore en Christ sont ainsi toujours sous le joug de la Loi. En ces jours particuliers, qui sont connus de tous, les personnes extérieures viennent en plus grand nombre se prosterner à l’entrée du Sanctuaire, dans un état d’humilité spirituelle plus profonde que durant les autres jours de l’année. Durant ces jours, les gens du monde ressentent plus le besoin de s’arrêter et de venir rencontrer Yahuwah. Pour nous, les fêtes selon les dates sont l’occasion de servir, de rendre le témoignage du Messie de manière encore plus intense que les autres jours de l’an afin de recevoir de nouveaux frères et sœurs. Parce que pour ceux qui vivent sous un esprit étranger, ces jours ont une signification plus profonde que les autres jours ordinaires de l’année. Ces jours leur rappellent qu’ils peuvent échapper au joug du seigneur de ce monde en retournant au Père. Par conséquent, ne les offensons pas en n’étant pas au rendez-vous et en étant pas disponibles à la porte lorsqu’ils arrivent. Mais n’allons pas non plus penser que ces jours ont plus d’importance pour nous personnellement,
car nous sommes et devons être dans un état de Fête et de Shabbat éternel.
Observons donc les temps et les fêtes pour que nous puissions servir les autres et les nourrir spirituellement. Partageons le témoignage de l’essence des Fêtes avec ceux qui ne font pas encore partie du Sanctuaire, ceux qui ne sont pas encore Lévites. Cependant, au-delà de la joie que peut apporter l’accomplissement de ce ministère et la vision de la naissance de nouvelles vies, ne nous attendons à rien d’autre pour nous-mêmes, car nous avons déjà reçu tout ce que nous pouvions recevoir : Sa Grâce et la Vie Éternelle.
Elohim a donné les Fêtes, ainsi que les Sabbats au monde en tant que signes éternels afin de rappeler à chacun qu’Il est le Créateur, le Sauveur et le Seigneur du monde.
Nous devons respecter et utiliser ces signes pour le bien des autres. Ces jours-là, l’homme non racheté a la possibilité de plonger un œil dans le Sanctuaire céleste, le Corps du Messie en recevant également une invitation à y entrer. Il s’agit d’une excellente occasion pour les prêtres lévitiques qui servent à l’intérieur de rendre l’invitation plus attrayante afin qu’ils l’acceptent.
Célébrons avec un cœur d’enfant, dans l’intérêt des enfants
En tant que père de famille, après quelques années de célébration latente, j’ai réalisé l’importance de commémorer ces occasions afin de les fixer dans la mémoire de mes enfants. J’ai réalisé que ce serait une très grosse erreur de les en priver, simplement parce que leurs parents sont spirituellement mûrs.
Il s’agit de l’un des moyens d’évangélisation les plus puissants.
Ces moments privilégiés enseignent à nos enfants l’importance de l’humilité et du respect, tout en établissant les fondations de leur foi. Dans le cas des Juifs, il renforce également leur identité. À travers leur célébration, nous leur inculquons le besoin de prendre des moments de pause et de consacrer leur attention exclusivement à Elohim, en Le cherchant. Tout comme les fêtes de mon enfance, même si la plupart d’entre elles étaient fausses et dénuées de sens, elles ont néanmoins joué un rôle crucial dans ma quête de la véritable signification des fêtes de Yahuwah et de la connaissance de Yahuwah Lui-même.
Ces souvenirs deviendront des repères dans la vie future de mes enfants, des balises sur leur chemin en tant que disciples, auxquelles ils pourront se fier pour les renforcer et les guider sur la voie à suivre.
Cependant, ils devront tôt ou tard aller au-delà du côté superficiel de ces signes.
Il ne leur suffira pas d’apparaître sur le seuil du parvis 3 fois par an lors des grandes fêtes ou des Shabbats hebdomadaires, mais en tant que membres du Sanctuaire, l’essence des fêtes et des Shabbats devra être gravée dans leurs cœurs afin de devenir permanente en eux.
Observons donc les Fêtes pour le bien des enfants, pour ceux qui sont des enfants par leur âge physique, mais aussi pour ceux qui le sont en esprit, bien que physiquement adultes, ainsi que pour tout ceux qui ne sont pas encore nés de nouveau.
Fêtes juives – Signes/étapes de l’histoire du Salut
Pessah : La Crucifixion et la mort de Yahushua. Le sacrifice de l’agneau pascal
Hag HaMatzot / Fête des Pains sans Levain : Enterrement de Yahushua
Bikkurim / Fête des Prémices : Résurrection de Yahushua
Shavouot / Pentecôte – Fête des Semaines : Arrivée de Ruach HaKodesh (Saint-Esprit)
Ces derniers sont accomplis.
Yom HaTrua / Jour du son des shofars – (Rosh HaShana) : L’enlèvement de la mariée
Yom Kippour / Jour de l’Expiations : Israël se repent et reconnaît Yahushua de Nazareth comme le Messie
Souccot / Fête des Tabernacles : Retour de Yahushua HaMashiah – Rassemblement du Reste – le début du Millénaire.
Leur accomplissement arrive bientôt
Changement d’horaires
Le calendrier juif aurait probablement été reculé de 3 mois pendant l’exil romain moderne. Hillel HaNassi, au cours du IVe siècle, aurait apparemment réajusté le décompte des mois en le reculant de trois mois. Il l’aurait fait, entre autres, probablement pour adapter les dates de célébration des fêtes aux nouvelles conditions climatiques des régions européennes de notre exil. Les variations météorologiques et climatiques vécues durant l’exil ont quelque peu perturbé les temps juifs d’origine, car les fêtes sont toutes liées aux cycles de l’agriculture. En effet, les périodes de récolte diffèrent en fonction que l’on se trouve en Europe centrale ou au Proche-Orient.
Il convient de noter qu’au Proche-Orient, les dernières étapes des moissons et des vendanges se prolongent jusqu’à fin novembre, voire début décembre. Avant l’exil, comment les Juifs auraient-ils pu célébrer Souccot fin septembre-début octobre, alors qu’il restait encore beaucoup de récoltes jusqu’à la fin novembre ? Dans le zèle rabbinique de la communauté juive israélienne d’aujourd’hui, cette petite contradiction est bien entendu passée sous silence, et tout le monde ferme les yeux, car personne n’ose contredire la tradition séculaire selon laquelle la série des fêtes automnales tombe au début de l’automne et non à sa fin. C’est pourquoi le calendrier original n’a pas été repris, même si une grande partie de la population vit à nouveau au Moyen-Orient, où le cycle agricole se termine à nouveau à la mi-décembre.
D’autres sources affirment également que cet esprit qui a toujours été spécialisé dans la modification des dates, des temps et des fêtes, le catholicisme et son représentant, le pape de l’époque, aurait également contraint Hillel à retrancher 210 ans du calendrier juif original sous peine d’être assassiné, lui et sa communauté.
Si cette information s’avérait être vraie, et les signes des temps semblent effectivement nous le confirmer, alors nous ne serions pas en l’année 5784, comme l’affirme le calendrier juif officiel, mais nous viendrions bel et bien d’entrer dans la 5994e année de l’histoire du monde. Ainsi, nous pourrions constater que le temps est bien plus proche que beaucoup veulent bien l’admettre.