Yahuwahparla à Moïse, et dit: Lorsque tu compteras les enfants d’Israël pour en faire le dénombrement, chacun d’eux paiera à Yahuwah le rachat de sa personne, … Voici ce que donneront tous ceux qui seront compris dans le dénombrement: un demi-sicle, selon le sicle du sanctuaire … Tout homme compris dans le dénombrement, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, paiera le don prélevé pour Yahuwah. Le riche ne paiera pas plus, et le pauvre ne paiera pas moins d’un demi-sicle, comme don prélevé pour Yahuwah, afin de racheter leurs personnes. Tu recevras des enfants d’Israël l’argent du rachat, et tu l’appliqueras au travail de la tente d’assignation; ce sera pour les enfants d’Israël un souvenir devant Yahuwah pour le rachat de leurs personnes. Exode 30:11-16
Les piliers du Tabernacle ont une base d’argent. Le corps du Messie repose sur le fondement du salut, de sorte que tous les ministères ne peuvent être accomplis que par ceux qui ont payé leur tribus au grand prêtre et ce, selon la volonté de ce dernier. Les hommes de plus de vingt ans devaient déposer cette somme sur l’autel de Yahuwah, afin de financer la construction du Tabernacle. C’était une somme universelle, les riches ne pouvaient pas donner plus et les pauvres ne pouvaient pas payer moins. Tout le monde possédait au minimum cette somme d’argent, le symbole de nous-mêmes, notre personne que nous avons reçu gratuitement d’en haut et qu’il est nécessaire de remettre sur l’autel de Yahuwah pour pouvoir fonctionner correctement.
Cet acte symbolique n’est rien d’autre que le prototype du repentir, lorsque l’on prend la décision de retourner à Yahuwah, afin que notre vie et notre destin ne soient plus entre nos mains, mais entre les siennes en se mettant sous l’autorité de Yahushua HaMashiah. Nous remettons notre personne sur l’autel de Yahuwah pour qu’une nouvelle vie commence en nous.
Cette loi, à notre époque, dans le Corps du Messie, s’adresse également au grand prêtre. C’est le travail de Yahushua de collecter le demi-sicle d’argent que les membres du peuple lui apportent, afin qu’ils puissent le servir. Cette pièce d’argent, qui symbolise la consécration de notre propre vie par l’acceptation du Sang de l’Agneau, est un capital de départ de base qui est donné à chacun. Les homme de plus de vingt ans, c’est-à-dire tout homme ou femme mentalement mûr pouvant prendre la décision de manière responsable de remettre sa vie entre les mains de celui qui l’a personnellement créé.
Veaux d’or chrétiens
Dans ce qui suit, nous allons faire le lien entre l’idolâtrie du veau d’or, péché dans lequel le peuple fraichement sorti d’Egypte tomba est qui est l’un des événement phare de la portion de Torah de la semaine contenue dans la Parashat Ki Thissa, avec quelques lois mentionnées dans cette même parashat et qui lèvent le voile sur certains veaux d’or contemporains qui sont souvent présents dans le Corps du Messie.
Onction d’huile
Yahuwah parla à Moïse, et dit: Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique, cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire, et un hin d’huile d’olive. Tu feras avec cela une huile pour l’onction sainte, composition de parfums selon l’art du parfumeur; ce sera l’huile pour l’onction sainte. Tu en oindras la tente d’assignation et l’arche du témoignage, la table et tous ses ustensiles, le chandelier et ses ustensiles, l’autel des parfums, l’autel des holocaustes et tous ses ustensiles, la cuve avec sa base. Tu sanctifieras ces choses, et elles seront très saintes, tout ce qui les touchera sera sanctifié. Tu oindras Aaron et ses fils, et tu les sanctifieras, pour qu’ils soient à mon service dans le sacerdoce. Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras: Ce sera pour moi l’huile de l’onction sainte, parmi vos descendants. On n’en répandra point sur le corps d’un homme, et vous n’en ferez point de semblable, dans les mêmes proportions; elle est sainte, et vous la regarderez comme sainte. Quiconque en composera de semblable, ou en mettra sur un étranger, sera retranché de son peuple. Exode 30:22-33
Les ministères, les dons du ministère et toute activité qui a lieu dans le Corps du Messie ne peuvent être accomplis que par la conduite et l’onction de Ruach HaKodesh, selon la volonté d’Elohim. Le Grand Prêtre Yahushua est le seul à avoir le droit d’oindre qui que ce soit pour son propre ministère, afin que son corps, l’Église soit renforcé. Quiconque essaie d’utiliser le Saint-Esprit pour son propre intérêt, pour son propre ministère humain, pour sa propre petite ou moyenne « entreprise » appelée église d’un certaine dénomination, commet une grave erreur.
Ceux qui sont impliqués dans ce genre de supercherie, doivent en sortir. Ceux qui les voient quant à eux doivent les éviter. Nous devons demander le discernement de Ruach HaKodesh, pour pouvoir reconnaître ces falsifications, afin de les éviter, les quitter et cesser toute communion avec elles. Nous devons cependant
nous détourner du péché sans délaisser le pécheur.
Et si quelqu’un est chargé de délivrer ce message par onction de Yahushua, alors nous devons retourner dans ces assemblées et églises, aller à la rencontre de leurs gérants et responsables, afin d’accomplir notre mission apostolique de restauration avec patience et amour. Ce type de mission ne dure généralement pas longtemps, l’envoyé est généralement renvoyé très rapidement, comme cela est le sort de pratiquement tous les prophètes qui délivrent un message d’avertissement ou de jugement. De notre côté, soyons vigilants et demandons à Elohim qu’il nous garde de ce que le chagrin et l’amertume nous envahissent, chose qui ne ferait qu’engendrer en nous le pharisaïsme et le manque d’amour envers les pécheurs et qui sont justement les caractéristiques dont on nous accuse lorsque nous leur annonçons sa Parole. Les personnes concernées nous rétorquent généralement que nous sommes légalistes et haineux, que nous manquons de charité et de patience envers les autres. Ne laissons pas ces calomnies agir sur nous en malédiction, car le rejet de la part des impies engendre souvent et justement ces deux sentiments. Demandons à pouvoir rester fermes, tout en gardant un cœur d’enfant.
Sacrifice de bonne odeur
Yahuwah dit à Moïse: Prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant, du galbanum, et de l’encens pur, en parties égales. Tu feras avec cela un parfum composé selon l’art du parfumeur; il sera salé, pur et saint. Tu le réduiras en poudre, et tu le mettras devant le témoignage, dans la tente d’assignation, où je me rencontrerai avec toi. Ce sera pour vous une chose très sainte. Vous ne ferez point pour vous de parfum semblable, dans les mêmes proportions; vous le regarderez comme saint, et réservé pour Yahuwah. Quiconque en fera de semblable, pour le sentir, sera retranché de son peuple. Exode 30:34-38
Que nous enseigne cette loi aujourd’hui et comment s’applique-t-elle en ces temps de Grâce ?
À l’instar de la loi précédente : le sacrifice odorant – nos prières et nos louanges – ne peuvent pas non plus servir nos propres intérêts. Ils ne sont pas destinés à nous étourdir et nous enivrer nous-mêmes, à faire reluire notre propre gloire ni à faire étalage de notre voix et de nos dons en tant que musiciens ni à recruter des gens dans l’église.
Nous devons bien nous figurer une chose, c’est que la vie ne commence pas par la louange, mais par la délivrance de l’état de mort par le don de la Vie. La louange n’est autre que la couronne de l’Évangile et non son fondement. Ne jouez pas de musique aux oreilles des cadavres, car ce n’est pas ce dont ils ont besoin, ce n’est pas ce qui les intéresse et ils n’entendront pas ce que toi tu y entends déjà. La louange est conséquence de la joie ressentie suite au don de la nouvelle vie et non un outil pour faire oublier l’état de mort de ceux qui les entendent ou qui les chantent.
Dans les assemblées, la louange est souvent exagérée, trop longue, les membres du groupe sont trop proéminents et leurs visages reflètent plus l’esprit de Lennon que celui de Christ.
Il vaut presque mieux rallumer nos radios et écouter plutôt nos bon vieux tubes. Déjà que l’esprit est le même autant plutôt écouter quelque chose de meilleure qualité, de plus consistant autant du point de vue de la composition que de l’interprétation. Car les saltimbanques du monde eux, ne cultivent pas leur art en se cachant derrière le nom du Messie, afin de piétiner ce dernier.
Et souvent, après une heure ou une heure et demi de louanges de la sorte, s’élève la voix enivrée du pasteur ou de l’un des chantres qui ne trouve rien de mieux à dire que : « lorsque le Seigneur entends ce genre de louanges, les porte du Paradis s’ouvrent ». Toi pendant ce temps, c’est ta tête qui semble s’être ouverte, tellement t’as choppé la migraine.
La conséquence de tout ceci selon laquelle il nous faudrait retrancher cela, ne s’applique plus et pas encore sur le plan physique. Ce n’est d’ailleurs pas nous qui exécutons le jugement, mais bien le Grand Prêtre. Mais j’ai bien dis PLUS et PAS ENCORE, car vivant aux temps de la Grâce, le temps du Jugement et de l’extermination a été suspendu pour un temps jusqu’à ce que le Messie revienne.
Parce que lorsque Yahushua reviendra, le temps de grâce expirera et le jugement de la Loi sera à nouveau appliqué sur le plan physique également.
D’ici là, ce retranchement du milieu du peuple se fait au plan spirituel. Cela veut dire: N’y prends pas part, ne le fait pas, détournes-en toi, et après avoir averti ceux qui pratiquent ces choses, détourne-toi des pécheurs également si ceux-ci refusent de t’écouter. Extermine ce genre de pratique religieuse de ta vie spirituelle.
Et après avoir secoué la poussière de tes pieds, ne désespère pas et n’aie pas peur de visiblement rester seul. Car les impies semblent être majoritaires et que c’est nous qui avons souvent le sentiment d’être livrés à nous-mêmes. Que cela ne te dissuade pas de faire ce que tu as sur le cœur et ne te révolte pas contre la voix de Ruach HaKodesh lorsqu’il te donne la vision et le discernement. Nous sommes quelques uns à avoir fait le pas et Ruach nous réunis selon sa volonté et le temps venu. Nous n’avons pas à nous sentir seuls. La superficialité des rebelles par contre deviendra de plus en plus évidente pour ceux qui persisteront dans ces choses, à mesure que leur ministères disparaîtront progressivement et se videront de leur teneur spirituelle.
Grâce à ce que pour ma part j’appellerais des campagnes de recrutement, mais qui sont faussement désignées du nom d’évangélisations de rue avec des louanges et de la musique, ces gens parviennent encore à persuader un ou deux « mélomane » d’aller assister à leurs concerts dans leurs églises et assemblées. Peut-être même arrivent-ils de temps en temps à en tremper quelque uns dans leurs bassins en guise de baptême, mais les dons spirituels (guérison, libérations de l’emprise des démons, don du Saint Esprit et poursuite de la Sanctification), ainsi que les fruits de l’Esprit (qui sont la charité, la bonté, le respect et l’humilité envers Elohim et son prochain, le fonctionnement de la loi dans les cœurs en un mot) ont depuis longtemps été en grande partie oubliés et ne sont plus que de vieux souvenirs. Le livre des Actes des Apôtres ayant lui-même été relégué au rang de simple « conte de fées biblique » par de nombreux chrétiens.
C’est alors que s’amorce le processus de la mort lente et de l’extinction, signe que Ruach HaKodesh se retire progressivement d’eux à mesure que la rebellion consciente s’accroit. Car beaucoup sont ceux qui ont repris des mains du Grand Prêtre Yahushua, le fonctionnement des communautés et des individus qui les composent.
Et dans leur aveuglement, ces gens croient qu’ils continuent de voir et de ressentir la présence et l’opération de l’Esprit du Messie dans leurs communautés. Au travers de la joie qu’ils ressentent en ces moments, des relations bien que souvent très superficielles entre les membres, mais existantes malgré tout, ainsi que dans les fruits matériels qui sont récoltés grâce à l’extorsion continue des dons et des dîmes, ils y voient la bénédiction et l’accomplissement des promesses d’Elohim.
Ils confondent le maintient de l’ordre opéré de manière humaine et parce qu’ils sont nombreux avec la bénédiction qui vient d’en haut et qui est fruit de l’humilité et de l’obéissance.
Il faudrait cependant attirer leur attention de tout urgence sur le fait, que si tout cela était le signe qu’ils évoluent sur la bonne voie, alors ce ne serait rien d’autre que l’église catholique romaine qui devrait être considérée comme la compagnie la plus humble et la plus soumise à Yeshua. Car c’est en effet dans l’Église catholique que l’on retrouve le plus de musique, de chantres, d’instruments, d’argent, de pouvoir et de membres, l’évangile de la prospérité par excellence en résumé. Mais le problème chez eux également et ce, depuis près de deux mille ans, est que le Saint Esprit n’en émane que de leur bouche tout au plus, mais eux, n’ont jamais eu rien à voir avec Ruach HaKodesh. Même les petits vaticans les églises dites protestantes – doivent finir par reconnaître une fois de plus que l’esprit de la prospérité est l’esprit de l’antéchrist et non le contraire, afin qu’ils puissent enfin cesser de se tromperie eux-mêmes et revenir au modèle de l’Église originelle tant que cette période de grâce précédemment mentionnée n’arrive pas à son terme.
Dans l’article suivant, nous allons révéler le modèle original du Sanctuaire, celui dont le Tabernacle construit par Moïse n’était que l’ombre, la représentation symbolique. Outre le fait que ce Sanctuaire céleste n’est autre que le Corps du Messie, le corps des Lévites, c’est à dire de tout ceux et celles qui sont nés de nouveau en Christ et qui servent dans ce Temple sont eux aussi individuellement les temples du Saint Esprit.
Ne savez-vous pas que vous êtes le temple d‘Elohim, et que l’Esprit d’Elohim habite en vous? 1Corinthiens 3:16 és 6:19
Cela signifie que le Sanctuaire Céleste Originel, le Corps de Yahushua HaMashiah, dans lequel Yahushua Lui-même sert comme Grand Prêtre, nous, ses serviteurs ou assistants, les Lévites, sommes également de plus petites projections de ce même Sanctuaire céleste et original et par ce fait en sommes les représentants ici bas sur la terre.
Le modèle qu’il a été donné à Moïse de voir, sur lequel, le Tabernacle devait se construire, n’était rien de moins que le Corps du Messie. Tous les symboles du Tabernacle se réfèrent au Messie, à sa personne, à ses caractéristiques, à son ministère, à sa splendeur et à sa gloire.
Je te parlerai d’entre les deux chérubins, dit Yahuwah
Yahuwah dit à Moïse que dorénavant, il lui parlera et lui divulguera ses lois d’entre les chérubins.
L’Arche de l’Alliance était recouverte par les ailes de deux archanges. Deux archanges protégeant les Commandements, deux piliers sur la fondation desquels Yahuwah parle. Exode 25:22
Le Temple de Yahuwah repose sur les deux piliers ou fondement des apôtres et des prophètes Yeshua HaMashiah lui-même étant la pierre angulaire.
Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Yahushua le Messie lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans Yahuwah. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Yahuwahen Esprit. Ef 2:19-20
Lorsque Yahushua fut transfiguré et que Moïse apparût en tant qu’archétype de la Loi – essence du ministère apostolique – et que de l’autre côté apparût Élie en tant que représentant ultime de la mission prophétique, nous assistons à la réunification d’une trinité angélique qui fut brisée lors de la chute de Hélel (Lucifer) – le lumineux – ainsi devenu Satan – l’ennemi, l’accusateur (Mt 17 – Mc 9 – Lc 9)
Yahuwah lui-même, en sa qualité de Messie (Christ) vient prendre la place laissée vacante par l’archange déchu et parle c’est-à-dire qu’il répand la lueur de sa gloire par sa parole en s’appuyant sur la Loi et les Prophètes. Il endosse ce rôle, car celui dont cela aurait été la tâche à l’origine à délaissé sa place. Bien que Moïse à cette époque en tant qu’être humain n’était que témoin externe de l’édification du Tabernacle, les chérubins ne sont autre que les représentations des archanges Michel et Gabriel qui ornent l’Arche de l’Alliance. Là, comme sur le mont des oliviers lors de la transfiguration, Il apparaît entre et uniquement en présence des deux chérubins par le ministère complémentaire desquels Yahuwah parle. C’est d’ici que sa voix s’élève, le Verbe, celui qui s’est fait chair, celui qui en tant que Messie oint, rétabli le ministère parfait du Temple Céleste.
Et le Messie oint n’est pas une personne distincte, ni l’une parmi les trois entités supposées, mais l’une des principales manifestations de l’Unique Elohim, qui a toujours été inclus en Yahuwah et ne peut être séparé de Lui. Cette union fusionnelle est semblable à l’état initial Adamique, lorsque le premier Homme, Adam comprenait en lui la femme, celle qui sera plus tard retirée et séparée de lui pour recevoir le nom d’Ève, car la situation a voulu qu’elle sorte de soi-même, afin que l’attribut féminin de l’être humain serve de compagne et de compagnie à son côté masculin.
La Sainte Trinité, qui tente de multiplier l’Unique Elohim par trois, afin de créer trois dieux qui seraient un, est véritablement une hérésie vieille de deux millénaires au moins. Cependant, que quiconque s’abstienne de basculer vers l’autre extrême de cet enseignement mensonger et de tomber dans l’unitarisme, doctrine encore davantage hérétique que la première, car dégradant Yahushua, le Messie, à une simple créature ou un archange, ainsi que privant Yahuwah de ses attributs en tant que Rédempteur et Consolateur.
Déjà aux temps où Hélel, l’archange déchu renommé Satan depuis, était encore à sa place et remplissait son rôle indiqué par son nom qui signifie reflet de l’éclat d’Elohim (le porteur de la lumière de Elohim, le reflet de Son éclat en d’autres termes), le pouvoir de restaurer ou réparer une éventuelle faute ou défaillance dans son Royaume Céleste qui était alors encore parfait, résidait déjà en Yahuwah. La possibilité qu’il Sauve, que Yahuwah Sauve, qui en hébreux se dit YahuShua a toujours été intrinsèquement incorporé en Lui. Le premier monde crée, Son Royaume n’était pas censé présenter une quelconque défaillance, mais le cas échéant, le pouvoir d’Elohim est naturellement capable de tout réparer. Yahuwah comme sauveur : Le rôle de Yahushua le Fils n’a pas dû être activé tant que tous les êtres créés, c’est à dire les anges et les archanges occupaient leurs places et remplissent tous leurs fonctions respectives. La place de l’archange déchu laissée vacante suite à la chute de ce dernier a été prise par Yahuwah lui-même, par Elohim en sa qualité et rôle de Fils, de Sauveur, de Yahuwah qui Sauve, Yahushua en un mot. Il n’est pas une créature distincte, mais une capacité spéciale de Yahuwah, l’une des principales formes de manifestation de son incommensurable diversité. Yahushua est l’attribut Rédempteur, Restaurateur, Guérisseur et Créateur de l’Unique Elohim ! Je défie quiconque de me montrer un passage des Écritures où n’importe quel homme ou prophète aurait vu dans une vision trois personnes voir deux survolés d’une colombe qui se seraient partagés le Trône Suprême ! Dans chaque vision, à chaque fois, un seul Elohim apparaissait, qui comprenait en Lui, le Père, le Fils ainsi que Ruach HaKodesh. Voir aussi mon article : Sainte Trinité ou Triple Sainteté ?
Restauration du sanctuaire
Six jours après, Yeshua prit avec lui Pierre (Kéfash), Jacques (Yaakov), et Jean (Yohanan), son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voici, Moïse (Moshé) et Élie (Eliyahu) leur apparurent, s’entretenant avec lui. Pierre, prenant la parole, dit à Yeshua: Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le! Lorsqu’ils entendirent cette voix, les disciples tombèrent sur leur face, et furent saisis d’une grande frayeur. Mais Yeshua, s’approchant, les toucha, et dit: Levez-vous, n’ayez pas peur! Ils levèrent les yeux, et ne virent que Yeshua seul. Comme ils descendaient de la montagne, Yeshua leur donna cet ordre: Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts.Matthieu 17:1-9
Cet événement est le moment lorsque le Rédempteur nous fit entrevoir l’état de perfection restaurée du Temple Céleste tel qu’il était avant la rébellion des anges déchus.
Kéfash (Pierre), Yaakov (Jacques) és Yohanan (Jean), ont gagné un aperçu d’une partie du Sanctuaire Céleste : le Saint des Saints. Ici, c’est la Parole même de Yahuwah : le Fils qui se tient au-dessus de l’Arche de l’Alliance et nous parle d’entre les deux chérubins.
En nous également, étant nous-mêmes les ombres terrestres représentant ce Sanctuaire, les Temples du Saint Esprit, la loi gravée dans nos cœurs par le feu de Ruach HaKodesh, nous parle afin de nous guider de l’intérieur.
Eliyahu (Élie) est de retour
Comme on peut le lire dans la suite du récit dans Matthieu 17 :
Les disciples lui firent cette question: Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’Élie doit venir premièrement? Il répondit: Il est vrai qu’Élie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu’Élie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l’homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu’il leur parlait de Jean Baptiste (Yohanan).Matthieu 17:10-13
Du passage de l’Évangile que nous venons de lire, il ressort un phénomène très intéressant et qui pose beaucoup de problèmes à un grand nombre de chrétien. En déclarant et en confirmant une prophétie antérieure selon laquelle Eliyahu (Élie) devrait revenir, Yeshua donne l’impression de témoigner d’une certaine forme de réincarnation. Cette promesse n’est rien de moins que la dernière phrase citée dans l’Ancien Testament et qui prédit la venue du Messie, par le fait que le Prophète des Prophètes, le plus grand des messager, réapparaîtra, c’est-à-dire qu’Eliyahu sera envoyé sur terre une fois de plus.
Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de Yahuwah arrive, Ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, Et le cœur des enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit.Malachie 4:5-6
Yohanan qui baptisait est la voix qui crie dans le désert, celui qui ramène les cœurs des fils à leur Père. Comment est-ce possible qu’un homme puisse « revenir » d’une telle manière ?
Yeshua est-il un adepte de ce que nous considérons comme étant sérieusement occulte:la réincarnation ?
Cela semble être le cas en effet ! Mais comme je viens de le mentionner, Élie n’était pas un homme ordinaire. Nous devons comprendre que même en ce qui concerne la réincarnation, l’ennemi n’a rien inventé de nouveau. Comme à son habitude, il ne fait que prendre l’original et le déforme en l’amoindrissant ou au contraire en l’exagérant comme dans le cas présent, afin de faire croire à l’humanité toute entière que les hommes naissent et renaissent dans d’autres corps et en d’autres temps sur la terre sous une forme humaine, animale voire même végétale. La réaction du christianisme à tout cela est le déni complet, ce qui malheureusement altère sa vision prophétique concernant certaines vérités bibliques. L’ennemis arrive ainsi à semer le doute concernant la véracité de la Parole d’Elohim en l’accusant d’être en contradiction avec elle-même, voir même en faisant transparaître les paroles de Yeshua comme étant une confirmation de sa fausse théorie de la réincarnation version religions orientales et autres sciences occultes, dont malheureusement fait également partie le judaïsme rabbinique !
Les théories de la réincarnation étendues à tous les humains tentent de priver les personnes trompées du message de l’Évangile et de la nécessité de la Rédemption. Car prétendre que toi ou moi ou n’importe qui d’autre pourrait se réincarner sous une quelque forme que ce soit est réellement un énorme mensonge. L’être humain ne naît dans le monde physique qu’une seule fois seulement. Période durant laquelle il a la possibilité de réparer la faute commise par nos ancêtres communs, Adam et Ève, en rétablissant sa relation avec le Père par l’acceptation du Sang versé de l’Agneau d’Elohim. Il n’y a pas de seconde chance. Il n’y a aucune autre vie terrestre après la vie terrestre, où l’on pourrait accomplir toutes sortes de bonnes actions et collecter de bonnes notes, afin d’obtenir la grâce par nos œuvres. Il nous faut cependant enfin dénoncer ce mensonge comme tous les autres, afin de restaurer la version originale de toutes les vérités bibliques qui ont ainsi été volées. Nous devons réaliser qu’il existe effectivement certaines personnes qui peuvent se réincarner selon la volonté de Yahuwah.
Il s’agit de principautés spirituelles qui, selon la volonté et le plan d’Elohim, sont envoyés sur terre dans une enveloppe humaine, conçus et nés de femmes, et dans leur cas, d’hommes également, de pères terrestres, pour accomplir des tâches si nobles qu’il ne serait pas possible de les confier à de simples mortels.
Ce sont des Malachim (ou messagers), des anges, des Shaliach (des envoyés) qui reçoivent une forme humaine et un corps de chair, en vue d’accomplir une certaine tâche et mener à bien une mission bien spécifique. Tout comme cela fut le cas de la plus grande Mission au monde, lorsque Yahuwah s’est incarné parmi nous en tant que Fils, sauf que dans son cas, Il est né uniquement d’une mère biologique. Ainsi, la réincarnation est possible dans leur cas, puisqu’ils ne viennent pas parmi nous pour décider s’ils seront sauvés ou pas, s’ils régleront ou non leur relation avec le Père par le Sang de l’Agneau, puisqu’ils ont été crées avant les hommes et ont eux, bel et bien gardé leurs places et leurs fonctions originales pendant la rébellion et sont restés aux côtés d’Elohim avant même la création du monde. Bien entendu, le camp adverse a également le droit d’envoyer de tels délégués de temps en temps. Ainsi, les démons et Satan lui-même viennent dans le monde, apparaissant dans la chair pour accomplir leurs missions maléfiques.
Ainsi pouvons-nous voir dans le cas d’Élie, un « homme » qui apparaît deux fois dans la Bible, avec les mêmes caractéristiques physiques, le même style vestimentaire, le même mode de vie et les même habitudes alimentaires. Eliyahu apparaît comme un « homme sauvage » vêtu de fourrure animale avec des ceintures de cuir, vivant dans des grottes, se nourrissant de sauterelles et d’autres insectes au passage casher. Un homme qui, comme Yeshua, n’a apparemment rien sur cette terre, c’est-à-dire qu’il n’a pas grand-chose à voir avec elle, car sa place véritable se trouve ailleurs.
Par ailleurs, et pour en revenir à Malachie, il est intéressant de noter qu’avant ces deux dernières phrases, avant même d’annoncer le retour d’Eliyahu, au verset 4, Elohim attire notre attention sur un autre personnage, ainsi que sur le message véhiculé par ce dernier :
Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, Auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes et des ordonnances. Malachie 4:4
Une fois de plus, les deux grands personnages bibliques Élie et Moïse sont mentionnés en parallèle ou au même endroit. Les deux apparaissent toujours ensemble. Les deux anges bloquant le passage aux portes du jardin d’Eden, les deux chérubins couvrant l’arche de l’alliance, les deux principautés entourant Yahushua sur le mont des oliviers, et vraisemblablement les deux témoins qui seront révélés d’ici quelques mois et qui ne sera autre que la dernière mission que ces deux principautés spirituelles nés dans la chair pour la deuxième, ou la troisième fois, afin d’accomplir leur dernière mission sur la terre.
Après avoir pris conscience de la nature particulière et de l’essence angélique des deux personnages, il serait peut-être temps de voir si, sur la base de la Parole, il existe une indication sur la véritable identité de ces deux anges qui s’incarnent et se réincarnent en hommes ? Qui sont-ils dans la dimension spirituelle, quel sont leurs noms éternels ? Elohim nous révèle-t-il dans sa Parole les noms de ces deux chérubins tant cités dans la Bible ?
Moïse / Michel – Élie / Gabriel
Avant même de répondre à cette question, je voudrais attirer l’attention sur le fait qu’effectuer des recherches sur ce sujet n’est pas déplacé, déraisonnable ni inutile. À partir du moment où quelque chose se trouve dans la Parole d’Elohim, le comprendre, reconnaitre les connexions et les liens entre les différents passages de la Bible nous aident à renforcer notre foi en ce que la Parole révélée nous apparaît de jour en jour davantage cohérente et révélatrice de messages et de vérités spirituelles toujours plus profondes. Ce genre de réflexion et d’étude, nous aide à mieux comprendre l’essence et le rôle du Messie lui-même en reconnaissant toujours un peu plus en profondeur les composantes spirituelles du Royaume d’Elohim et de la hiérarchie qui lie les êtres spirituels qui l’habitent. Quiconque appellerait cela de l’occultisme, doit déjà savoir que le mot occulte signifie quelque chose de caché, de gardé dans l’ombre. Et qu’en amenant à la lumière du jour ce qui est caché dans la Bible, c’est-à-dire « occulté », nous ne faisons que confirmer davantage la Gloire de la Lumière elle-même. Ceci est important pour que nous puissions avoir une connaissance plus approfondie, afin d‘accroitre notre confiance dans la révélation dans la Parole. Car en effet à l’heure actuelle, où de plus en plus d’attaques sont perpétrées contre la véracité de la Bible et pour la faire paraître incomplète en apportant eux aussi à la lumière des manuscrits soit-disant occultés jusqu’à aujourd’hui, afin de faire croire même aux chrétiens que les Saintes Écritures sont incomplètes et que d’autres vérités nous sont révélées aux travers des livres apocryphes. Tout ceci ébranle de nombreux croyants dans le plus profond de leur foi. Mais voyons à présent comment j’ai reçu le message suivant à travers une vision prophétique et renforcé par les textes.
Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de Yahuwah, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. Yahuwah dit à Satan: Que Yahuwah te réprime, Satan! que Yahuwah te réprime…
Zacharie 3:1-2
Nous lisons dans Zacharie 3, le procès de Josué/Yahushua en hébreux, le souverain sacrificateur. Satan l’accuse et Yahuwah lui dit: « Que Yahuwah te réprime ».
L’Ange de Yahuwah apparait à plusieurs reprises et pratiquement toute la chrétienté s’accorde à dire qu’il s’agit du Messie qui se manifeste sous cette dénomination avant l’acte rédempteur. Par exemple, lorsqu’il apparaît aux parents de Samson et ne peut leur divulguer son nom, car celui-ci est merveilleux.
Nous voyons donc dans Zacharie, que le Messie défend le Grand-Prêtre Joshua qui est revêtu d’un vêtement souillé et debout devant Yahuwah. Josué, Joshua ou Yahushua apparaît ici suite au Sacrifice sur la croix, lorsqu’il prit le péché du monde sur lui. Il se souilla pour les autres, comme les grand-prêtres selon l’ordre d’Aaron le firent plus tôt lors du sacrifice de la vache rousse.
Le Messie – le Roi oint – défend Yahushua – le Grand-Prêtre ou Souverain Sacrificateur. Nous voyons donc un seul Messie se manifestant sous une forme dualiste. Il se divise en deux devant la Cour Suprême, représentant ainsi les deux fonctions distinctes qui caractérisent le Fils : le Messie (Roi oint) et Yahushua (Grand Prêtre – selon l’ordre de Melkishédek).
En substance, nous voyons que le Messie défend Yahushua contre les accusations de Satan.
Et nous lisons bien : Yahuwah dit à Satan: Que Yahuwah te réprime… Ici également, il est nécessaire de bien comprendre l’essence de la triple sainteté d’Elohim, étant donné que nous voyons un unique Elohim s’exprimer de divers angles comme étant présent en différents endroits à la fois, se renvoyant à lui-même, comme s’il était une personne distincte de lui-même. Ils s’exprime en qualité et avec des attributs différents, afin de prendre sa propre défense en tant que Fils. L’ange de Yahuwah (le Messie), en tant qu’Esprit, prend la défense de Yahushua en tant que Grand Prêtre qui vient tout juste de mourir et apparait ainsi devant le tribunal céleste après l’acte de rédemption ayant pris toute la souillure du monde sur Lui.
Si nous arrivons à comprendre cela, alors poursuivons notre raisonnement et portons les regards sur l’épître de Jude où nous retrouvons le même récit avec des personnages différents. À la place du Messie, nous retrouvons l’archange Michel qui défend, non plus le grand prêtre Yahushua, mais bien Moïse contre les accusations du même Satan.
Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que Yahuwah te réprime! Jude 1:9
Ici, ce n’est plus Yahuwah qui dit : « que Yahuwah te réprimande Satan », mais à l’instar de ce que nous lisons dans Zacharie, Michaël suit l’exemple de son Seigneur, Yahuwah en tant que Messie, et préfère passer le droit du jugement au Tout-Puissant. Bien que nous sachions que le coup de grace final qui tuera définitivement le dragon, sera justement porté par ce même archange Michel.
Cela semble-t-il assez évident à présent ?
SiJosué/Yahushua est la manifestation humaine du Messie Alors Moïse est la manifestation humaine de Michel
Sur le Mont des Oliviers, trois des apôtres ont reconnu deux personnages emblématiques plusieurs siècles après le retrait de ces derniers – Moïse et Élie – à une époque où n’étaient d’usage ni la peinture et encore moins la photographie. Comment est-ce que Pierre, Jacques et Jean ont-ils bien pu savoir qu’il s’agissait de Moïse et d’Élie sans jamais les avoir vu aux préalables ?
Les disciples eux-mêmes en tant qu’hommes ne pouvaient reconnaître les archanges qu’il étaient en train de voir qu’a travers l’incarnation humaine dans laquelle ces derniers apparurent sur terre plusieurs siècles plus tôt.
N’oublions pas non plus que les Juifs identifient justement à l’archange Michelcette nuée qui marchait devant eux dans le désert le jour et la colonne de feu qui en fit de même la nuit. Le peuple d’Elohim par le Nouveau Testament, les chrétiens, en accord avec nous, les Juifs messianiques, nous savons que cette nuée n’était autre que l’Ange de Yahuwah, Yahushua HaMashiah qui marchait devant Moïse et le Peuple. Je perçois deux raisons pour lesquelles les juifs y voient plutôt Michel que le Messie. La première est que, fondamentalement, la plupart des juifs sont toujours en exil sous le voile qui les rend aveugles et qui les empêche de reconnaître encore le véritable Messie. Et l’autre raison est que Michaël était effectivement là lui aussi. Directement derrière la colonne de feu, entre cette dernière et les juifs, en tant que médiateur entre le Messie et le Peuple, mais alors enfermé et en exil ou plutôt en mission sur terre dans un corps humain. Lorsque le peuple fixait les yeux sur la colonne, ils voyaient également Moïse qui passait devant eux.
Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j’ai préparé. Tiens-toi sur tes gardes en sa présence, et écoute sa voix; ne lui résiste point, parce qu’il ne pardonnera pas vos péchés, car mon nom est en lui. Exode 23:20-21
Nous en avons donc la confirmation dans la parashat (Mishpatim) de la semaine précédente. L’ange qui fut envoyé devant le peuple n’est autre que Yahushua, puisqu’Il est le seul à avoir le pouvoir de pardonner ou non, et en Lui seul nous pouvons trouver le Nom de l’Éternel.Bien que Michaël était également présent à travers la personne de Moïse; et c’est la raison pour laquelle la communauté juive identifie cet ange à l’archange, puisque Michaël a en effet toujours été l’un des principaux gardiens du peuple élu juste après le Messie en personne.
Lorsque l’étoile du matin chut, il entraina dans sa perte un tiers des étoiles du ciel. Satan, en tant qu’archange, fut sans aucun doute suivi par l’armée des anges qui était sous ses ordres à la base. Isaïe 14:12, Ezéchiel 28:11-19
Contrairement à toute idée fantaisiste juive, chrétienne ou autre, selon lesquelles il existerait quatre, sept, dix voir davantage d’archanges, même si il en est fait mention dans le soit disant livre d’Énokh, qui ne fut jamais intégré aux livres sacrés (ou canonisés), il n’existe que trois archanges, ou plutôt deux, car l’un d’entre-eux est tombé.
La Bible ne mentionne que deux Autorités, il s’agit de Michel et Gabriel.
Tous les autres noms d’archanges supposés tel Raphaël, Uriel et autres noms fantaisistes – des noms qui d’ailleurs sont carrément blasphématoires, comme je l’expliquerai dans un autre article concernant les livres apocryphes – ne sont que de pures invention humaine, certainement grandement inspirées par des esprits trompeurs et maléfiques. Ces noms blasphématoires – étant donné qu’ils s’accaparent des attributs qui sont propriété exclusives du Tout-Puissant, tel la guérison (Raphaël) qui est une forme de rédemption et de création, de création à nouveau, ainsi que la Lumière d’Elohim (Uriel) qui ne peut être transféré de Yahuwah à une de ses créatures – ne peuvent en aucun cas constituer des révélations venant de Ruach HaKodesh. S’il existait d’autres principautés spirituelles de rang supérieur comme Michel et Gabriel, la Bible les aurait certainement mentionnées, et ce pour la simple raison que la simple existence de telles puissances justifie en soi qu’ils soient mentionnés au moins une fois dans les 66 livres canonisés. Le rang oblige. Ils sont les collaborateurs directs d’Elohim. S’il en existait d’autres, il est impossible qu’Il les cacherait. Il s’agit de créatures qui accomplissent des missions d’une telle envergure, que ne pas en faire mention dans les Saintes Écrituresserait inconcevable, et une telle omission est totalement inimaginable.
L’histoire de la transfiguration de Yahushua sur le Mont des Oliviers, où il rencontra Moïse et Élie, témoigne de ce nombre d’archanges fixé à trois. L’un des trois archanges tomba et emmena beaucoup d’autres anges avec lui dans son péril. Les deux autres, Michaël et Gabriel, sont restés. Elohim en sa qualité de Messie est venu lui-même prendre la place laissée vacante par Hélel (le miroir de la Lumière de Elohim) qui devint ainsi Satan (l’accusateur/l’adversaire).
Comme le dit Yahushua : Je suis la lumière du monde…
Après la chute et l’expulsion de Satan et de ses démons, Elohim n’a pas créé de nouvelles principautés à leur place. La place de Hélel est prise par Yahuwah Lui-même en tant que Fils. Le remplacement des autres anges déchus, des démons, est par contre résolue d’une manière différente. La Lumière du Monde vient en remplacement à celui qui se devait de refléter cette même Lumière, la Gloire d’Elohim. En toute connaissance de ces faits, nous pouvons même aller jusqu’à comprendre et entrevoir l’identité précise des deux témoins qui apparaîtront à la fin des temps et qui se dévoileront d’ici quelques mois seulement. Nous pouvons dors et déjà savoir qu’il s’agira naturellement de ces mêmes Moïse et Élie (Michaël et Gabriel) qui vivent en tant qu’hommes quelque part dans le monde. Mais aussi et surtout pouvons-nous comprendre et enfin donner la réponse à la question la plus ancienne et la plus viscérale que l’humanité ne se soit jamais posée : Pourquoi Elohim a-t-il créé l’Homme ?
Nous en sommes arrivés à l’événement le plus importants des livres de Moïse:
la révélation des 10 Commandements de Yahuwah.
Il est surprenant qu’une portion de Torah décrivant l’événement le plus important de l’histoire du peuple juif, fondement même de son identité, soit nommé d’après le nom du grand prêtre du peuple païen qui restera l’un des plus grands ennemis d’Israel, Midian. Ce peuple juif souvent accusé de communautarisme et de dédain vis-à-vis des autres nations, nomme la portion la plus décisive de ses écritures du nom d’un étranger. Outre le fait d’avoir été le beau-père de Moïse, le respect de la personne de Yitro s’explique principalement par le fait qu’il a été le premier homme prosélyte de l’histoire.
Yitro gérait la fortune de Moïse et prenait soin de sa femme et de ses enfants, en d’autres termes, de sa propre fille et de ses petits enfants. Yitro aide Moïse, sans l’accabler, sans lui imposer ni sa personne ni sa volonté, il aide véritablement Moïse à remplir son appel. Il témoigné également de sa foi après avoir vu le pouvoir de Yahuwah lors de la libération spectaculaire du peuple juif d’Egypte. Il déclare alors l’exclusivité de Yahuwah sur les autres dieux et en une sorte de
préfiguration de la Cène, les lévites rompent le pain avec lui,
signe de son intégration au Peuple Élu.
Bien que l’épisode de cette semaine relate les événements concernant la révélation des 10 Commandements, contrairement à nos bonnes habitudes de rentrer dans le vif du sujet concernant la Loi, car nous avons déjà d’innombrables articles et vidéos concernant le sujet, nous tournerons plutôt ici les regards sur un autre élément, moins souvent traité par les enseignants et porteur d’un message très pertinent :
Système pyramidal original de l’Église
l’Arbre Généalogique
Suite à son alliance, Yitro poursuit son ministère spécifiquement vers Moïse et lui recommande sous inspiration divine de nommer 70 sages au sein du peuple afin de répartir son immense travail et n’avoir plus qu’a s’occuper que des questions plus complexe.
Il suggère une sorte de système pyramidal pour faciliter le travail de Moïse
Ce conseil permit à Moïse des se libérer pour des tâches encore plus profondes de son ministère terrestre. Si Moïse avait dû continuer à gérer à lui seul toutes les affaires du peuple, il n’aurait jamais eu le temps de se prosterner devant Yahuwah afin d’intercéder auprès de Lui. Il reçut ainsi plus de temps à consacrer à la prière et au contact constant avec Yahuwah qui dans le cas de Moïse se faisait en personne à visages découverts. La quantité excessive de travail que Moïse aurait été contraint d’accomplir l’aurait tôt ou tard contraint à trancher de manière sèche et mécanique et aurait rendu son interprétation de la loi proche de la lettre et éloignée de l’esprit. Nous pouvons affirmer que Yitro a épargné à Moïse de tomber dans une forme de parisianisme.
Le système pyramidal serait donc dans la volonté de Elohim ?
Comme nous pouvons l’observer dans beaucoup d’autres domaines, la construction de la pyramide ne fait pas exception à la règle : Satan n’invente rien par lui-même, mais se contente de s’approprier constamment les choses originales de Elohim pour en faire un faux, une version déformée et dénaturée. Son faux système pyramidal d’églises chrétiennes a également pour but d’amener de nombreuses personnes à détester l’original, de sorte qu’en rejetant et en niant le tout, ils finissent par choisir le chaos et l’anarchie au lieu de choisir l’ordre et la Vérité. C’est ainsi que beaucoup de gens se détournent de la foi et choisissent d’autres idoles : l’athéisme, la science, les idéaux politiques, la drogue, l’argent, le succès, les femmes ou d’autres religions qui paraissent mieux structurées et ordonnées, voir même, choisissent consciemment de demeurer dans ces contrefaçons et ils restent ainsi dans leurs écuries pseudo-chrétiennes.
Des systèmes pyramidaux humains opérant à la place de l’Église (avec un E majuscule), à la place ou en parallèle au Corps du Messie, des sectes plus grandes, moyennes ou plus petites appelées et reconnues officiellement par les autorités du monde comme étant des églises, falsifient et discréditent ce modèle original.
Le Corps du Messie, quant à lui est un système pyramidal qui n’est pas fait de pierre, qui n’est ni égyptien ni enraciné dans le monde. Car dans les falsifications pyramidales actuelles, chacun prend sa place définitive, comme un bloc de pierre inamovible de plusieurs tonnes et duquel il est pratiquement impossible de l’en décrasser. C’est ainsi que fonctionnent aujourd’hui la majorité des assemblées et des églises, où les pasteurs et autres ministres sont nommés de manière fixe, c’est-à-dire oints les uns par les autres, après avoir suivi les formations définies et rédigées par leurs propres soins plutôt que de rester ou se soumettre à la conduite directe de Ruach HaKodesh/le Saint-Esprit. Des méthodes sont ainsi instaurées en tant que norme à suivre, afin que les brebis appartenant au même troupeau qui ne peuvent et/ou ne veulent pas grandir en esprit soient gouvernées au nom de Jésus et pour une durée indéterminée par des personnes. En s’oignant ainsi les uns les autres et surtout soi-même de titres et autres fonctions ministérielles, ces chrétiens ne se rendent même pas compte qu’ils se privent des quatre autres dons du ministère. Car en effet, pour la plupart d’entre-nous qui sommes appelés à être des disciples, les cinq dons du ministère devraient tous fonctionner, à des degrés divers et selon les moments et la situation certes, mais toutes les armes et les dons spirituels sont des promesses pour tous les disciples. Chacun ayant cependant un fonction ou l’autre qui prédomine éventuellement sur les autres.
Rappelez-nous que David a également pris cinq pierres à la rivière, mais n’en a utilisé qu’une seule pour tuer Goliath, les quatre autres étant restées prêts à l’emploi dans sa sacoche de berger.
Le système pyramidal original d’Elohim ressemble beaucoup plus à un ARBRE GÉNÉALOGIQUE – donc plutôt une forme de pyramide mais inversée, la pointe vers le bas. Les frères qui œuvrent dans le ministère pastoral ne doivent guider les gens que jusqu’à ce que ceux-ci soient aptes à se diriger tout seuls par l’Esprit et à accueillir de nouveaux disciples eux-mêmes. Un enfant est un enfant jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge adulte, date à laquelle il doit être libéré pour vivre une vie d’adulte indépendant. Nous devons laisser tout le monde voler de leur propres ailes, et s’ils refusent de s’indépendantiser le moment venu, nous nous devons de les « expulser » au sens spirituel, avec tout l’amour qui se doit, afin qu’ils apprennent à grandir. C’est ainsi que cela devrait fonctionner aussi bien dans les familles physiques que dans les communautés vivant dans le Corps du Messie.
Car l’Église n’est pas un orphelinat où quelques éducateurs encadrent une ribambelle d’enfants orphelins, même pour le reste de leur vie, mais sur le modèle de la famille, il s’agit d’une intendance sur un nombre raisonnable de disciples qu’on peut superviser sans s’écrouler sous leurs poids et leur nombre, dont le but est toujours de les guider et de les amener à l’âge adulte et à l’indépendance au plus vite.
Une fois nos enfants adultes doivent devenir des frères, à qui nous pouvons tout au plus rappeler ce qu’ils ont appris de nous, mais il n’est plus nécessaire de les enseigner, puisque nous sommes tous instruits de l’intérieur par Ruach HaKodesh selon à la promesse de Jérémie.
Au sommet de cette pyramide ne se trouve pas un pasteur ni un Pape ou le regard « bienveillant » d’un œil de divinité maçonnique, comme ceux que l’on voit sur les billets de banque du dollar américain, ou au-dessus des autels des églises catholiques, ou dans les loges de certaines sociétés obscures, mais c’est bien Yahushua HaMashiah qui en est la tête, l’unique Pasteur ou Berger et dont Moïse était la préfiguration dans ce récit.
Nous parlons d’une pyramide qui n’est pas constituée de pierres et de poussière cimentées depuis des milliers d’années, mais de cercles familiaux plus petits, d’un système pyramidal fonctionnant de manière dynamique, où les rôles des gens changent et s’interchangent en fonction de leur niveau et de leur âge spirituel. Il s’agit d’un système de cellules plus petites qui sont connectées les unes aux autres par l’opération de Ruach HaKodesh, comme les membres qui composent le Corps.
Paul lui-même n’a parlé de rien d’autre. Lorsqu’il arrivait à un endroit particulier, dans une assemblée ou église à un moment et une situation donné, les titres et les ministères étaient attribués ainsi, sur les conseils et la conduite de Ruach HaKodesh et non sur la base des papiers et des formations obtenus.
Un seul berger en est le chef, Yahuwah lui-même (qui sauve), c’est-à-dire Yahushua, et nous ne sommes pas les briques à la nuque raide ou au cœur de pierre d’un temple de pierre, mais les composants spirituels d’un sanctuaire en mouvement perpétuel, basé sur le modèle du Saint Tabernacle dans le désert, qui n’est pas fixe, mais en mouvement, mobile et nomade.
Comme je l’ai mentionné dans le titre, nous ne parlons pas ici d’une pyramide, ou tout au plus d’une pyramide inversée, où plus quelqu’un est grand, moins il se situe au-dessus de l’autre, mais leur sert de support par le bas, comme on peut le voir dans les arbres généalogiques.
Les plus anciens, les parents, sont plus bas et les nouvelles branches, la génération suivante, germent et se nourrissent à partir d’eux.
C’est ainsi que s’accomplit la parole de Yahushua concernant le ministère, Yahushua, étant la racine commune de cette Famille, est celui qui nous lave les pieds afin que nous, à notre niveau plus humble que le sien, puissions en faire de même vers ceux qui arrivent après nous. Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Marc 10:43. C’est aussi le rôle du premier-né de la famille, du Peuple Élu, comme je l’illustre dans un autre de mes écrits : Peuple Élu ? Oui, mais élu pour quoi ?. Mais très simplement : Élus pour le ministère pour rendre service aux autres et non le contraire bien entendu.
En nommant les 70 sages, Moïse ne s’est pas placé au-dessus d’eux, mais lui, en tant que pilier de soutien, représentant lui-même le pilier de la Loi sur laquelle Yahushua a construit son Eglise, c’est à dire son Corps, a soutenu ses 70 compagnons, afin que pendant que ces derniers s’occupaient des détails, lui-même puisse remplir sa propre fonction.
Nous faisons souvent l’expérience de la providence de Yahuwah à tel point que nous avons l’impression que des mers s’ouvrent devant nous. Au cours de notre vie de disciple, il y a des situations lorsque nous sommes simplement extraits d’une certaine situation et ceux qui nous persécutent se noient dans leur propre colère pendant que de notre côté, nous poursuivons notre voie sur un sol sec. Pendant ce temps,
le monde avec tous ses dangers se dresse de part et d’autre de nous tels des murs hermétiquement fermés en un spectacle terrifiant,
mais sans pouvoir nous atteindre. Pour un jeune croyant, l’Egypte et Pharaon ne sont souvent que leur propre famille incrédule voir faussement religieuse ainsi que les anciens amis et autres connaissances. Ils font tout ce qui est en leur pouvoir afin de t’empêcher de sortir dans le désert pour présenter à Yahuwah une véritable offrande, le sacrifice de notre propre personne. Alors Yahuwah nous sépare d’eux de manière souvent spectaculaire et l’hostilité cesse, comme si ces armées égyptiennes se noyaient au fond de la mer. C’est alors que pour notre part, nous avançons et rejoignons l’autre côté où une nouvelle vie peut enfin commencer.
Il y a cependant un autre récit dans la Bible qui met en scène l’eau et la mer. C’est là que notre Maître apparaît marchant sur les eaux au milieu d’une tempête. Il s’agit ici d’une protection où, ayant atteint un certain âge spirituel, le Seigneur exige que nous prenions notre part de responsabilité. Nous devons contribuer par notre propre force humaine à surmonter certaines épreuves. Ici, la mer n’est plus séparée sur les côtés, et nous ne nous promenons sur un sentier bien stable, mais par le biais d’un miracle un peu plus « modeste »,
nous devons apprendre à progresser en marchant parfois sur l’eau.
Si tu n’appartient plus au monde, ce dernier ne doit plus ni être jugé ni être repoussé sur les côtés afin que tu puisse aller d’un point à un autre. Tu dois déjà pouvoir savoir comment côtoyer ce monde sans retomber dedans. Tu dois sans cesses comprendre d’avantage ce que veut dire la parole selon laquelle tu ne sera pas ôté de ce monde, mais tu en sera préservé (Jn 17:15). Tu dois prendre tes responsabilités afin de préserver ta vie spirituelle.
Sur notre sentier de croyant, Elohim nous offre sa providence selon notre degré d’expérience, de force, de vision et de sagesse spirituelle. Tant que nous sommes petits, faibles ou inexpérimentés, Yahuwah intervient de façon plus spectaculaire. C’est ainsi que nous voyons arriver des solutions drastiques dans nos épreuves. Si ultérieurement des difficultés semblables refont surface, le Messie nous appelle à Lui tendre la main et à mettre les pieds sur l’eau. Je suis avec toi, tu dois pouvoir marcher sur l’eau, il n’y a plus lieu d’ouvrir les eaux devant ta face.
Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l’autre côté, pendant qu’il renverrait la foule. Quand il l’eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l’écart; et, comme le soir était venu, il était là seul. La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots; car le vent était contraire. A la quatrième veille de la nuit, Yeshua alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C’est un fantôme! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Yeshua leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas peur! Pierre lui répondit: Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Yeshua. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria: Seigneur, sauve-moi! Aussitôt Yeshua étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Yeshua, et dirent: Tu es véritablement le Fils de Elohim. Matthieu 14:22-33
Lorsque nous voyons surgir un problème, nous nous arrêtons souvent sur le rivage et nous attendons avec impatience que la mer s’ouvre et nous nous étonnons de ne voir arriver aucune réponse de la part d’Elohim, comme cela fut le cas auparavant. Pourquoi notre vie de croyant s’arrête après un certain temps sans que plus rien ne se passe? La réponse vient d’être donnée ici. Il t’a déjà fait sortir de situations similaires, maintenant à toi de jouer, tu connais le chemin, pose le pieds sur l’eau et démarre. Nous stagnons comme la génération qui sortit d’Égypte. Ce peuple était incapable d’aller de l’avant car il murmura contre Yahuwah et Moïse à chaque nouvelle épreuve après avoir été les témoins d’innombrables miracles spectaculaires. Ils reçurent toujours à manger et à boire mais redevinrent incrédules dès que la faim et la soif rejaillirent au sein du peuple. La conséquence en fut que cette génération a été condamnée à mourir dans le désert sans jamais voir s’accomplir la promesse de passer la frontière de la Terre Promise. Cette promesse ne put se réaliser qu’avec la génération suivante.
Une telle libération à grande échelle se produit lorsque des démons sont chassés de toi de manière parfois spectaculaire
Mais il arrive souvent aux personnes déjà nées de nouveau de continuer à lutter contre certains péchés et tentations. Ainsi, beaucoup sont ceux qui continuent à rechercher et aspirent constamment à se soumettre à davantage d’exorcismes, au lieu de se rendre compte qu’ils devraient plutôt juste cesser d’entraver la propagation du règne du Ruach HaKodesh en eux. Et ce, par exemple en laissant l’Esprit du Messie remplir sa promesse d’accomplir ses Commandements en nous. Car le légalisme comme le rejet de la Loi sont deux extrêmes qui empêchent l’Esprit Saint de poursuivre en nous son œuvre sanctificatrice en ravivant les Commandements de l’Éternel en nous afin que le péché et les tentations soient écrasés dans l’œuf, c’est à dire directement au niveau de la pensée, comme Yeshua nous l’a promis à tous.
La solution n’est donc plus de chasser davantage de démons qui ne sont même plus en nous la plupart du temps, non l’ouverture en deux de la mer, mais bien le fait de mettre les pieds sur l’eau et démarrer en obéissance à l’Esprit du Messie. En un mot, renouveler notre conscience, comme Paul nous y appelle dans l’épître aux romains : Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Elohim, ce qui est bon, agréable et parfait.Romains 12:2
Car la racine de tout miracle est la restauration d’une loi, c’est à dire de la Volonté et de la Parole d’Elohim.
Le récit des 10 plaies d’Égypte peut être lu comme on lit un roman ou comme l’on regarde un film en tant que spectateur externe n’ayant rien à voir avec l’histoire. Le comportement rebelle de pharaon à l’encontre de la volonté de Yahuwah peut même nous paraître repoussante à la lecture de ce passage de la Bible. Il est cependant utile d’analyser cette histoire sous un autre angle également, car des choses très intéressantes peuvent se dévoiler en nous. Pour moi, ce passage est toujours un avertissement quant à savoir s’il reste toujours quelque chose de pharaonien en moi. Reste-il dans mon âme et esprit quelque chose qui m’empêche d’évoluer sur mon sentier de fidèle et d’avancer en esprit afin de servir Yahuwah hors d’Égypte. Car j’ai beau en être déjà sorti suite à ma conversion et à ma naissance à nouveau, il reste néanmoins certaines choses qui nécessitent une analyse plus profonde et constante afin de me libérer de plus en plus de toute impureté. Il serait dommage de voir en la personne de pharaon un ancien souverain mort depuis longtemps et n’ayant aucun effet dans le présent et dans nos vies car nous perdrions la possibilité que Yahuwah puisse continuer à démasquer et à juger la présence et l’action de spiritualités étrangères toujours encrées en nous.
La caractéristique principale du personnage de pharaon est qu’il s’affole et semble se soumettre à la vue des problèmes pour ensuite se laisser endurcir. Une plaie arrive, il prend peur, et il supplie Moïse et Aaron, afin qu’ils implorent l’Éternel pour que cela s’arrête. Il s’agit là d’un trait de caractère typiquement humain et rares sont ceux d’entre-nous qui en sont exempts.
Nous ne nous prosternons souvent devant Yahuwah que lorsque les problèmes arrivent.
Notre humilité et le nombre de nos prières croit à mesure que les plaies nous rattrapent. Dès que l’accalmie arrive, nous retournons à nos petites besognes en toute bonne confiance.
Nous vivons ces étapes lors de notre conversion. Tout se transforme en sang dans nos vies, toutes sortes de parasites nous rongent et les maladies nous guettent. Nous avons le sentiment que tout s’écroule autour de nous puis arrive la mort du premier-né, celle de notre propre personne, notre égo en tant que premier-né. Cet amour propre qui nous met devant et avant toute chose, notre principale idole qui est nous-mêmes et qui doit mourir pour enfin laisser la place à notre nouvel homme en naissant à nouveau par le Messie cette fois.
Néanmoins, ce processus continue et doit continuer, lorsque la sanctification suit son cours dans notre esprit. En tant que disciples nés de nouveau dans le Messie, il reste abondamment de choses à mettre au point en nous, pour que toutes les actuelles idoles, les actuels premiers-nés continuent à mourir, afin de laisser place au Messie dans tous les segments de notre être.
Comment cet esprit pharaonique œuvre-t-il en nous ?
Pharaon continue cependant à œuvrer en esprit, et ne souhaite pas voir ses sujets s’échapper de son pouvoir. Bien qu’il ne puisse pas résister à la puissance de Yahushua qui Lui a le pouvoir d’en faire sortir beaucoup d’Égypte, il courre à leur poursuite, afin de les accompagner dans leur voyage de disciple et semer des embûches pour les faire tomber s’il était possible. Nous voyons cet esprit opérer au sein du peuple juif, lorsqu’ils se révoltèrent contre Moïse pour exiger des choses de l’Égypte, comme la nourriture, voir même de carrément lui demander de les y ramener.
Je connais beaucoup de personnes ayant été remplis du Saint Esprit et qui, suite à leur naissance à nouveau, continuent à encourager d’une manière ou d’une autre, voir pratiquent carrément des choses qui sont normalement incompatibles avec l’Esprit du Messie qui réside en eux. Je ne parle pas ici seulement des tentations habituelles telles que l’argent, le pouvoir et les femmes qui rongent visiblement l’Église, mais je ne comprends pas par exemple, comment il est possible de continuer à invoquer le Père par ces noms d’anciennes divinités païennes tels Theos, Deus, Dios, Dieu, Iesus, etc… comme je l’expose dans mon article Noms Éternels, tout en parlant en langues et ce, par l’Esprit ? De même, comment est-il possible de prophétiser concernant une nouvelle année, selon un calendrier païen dit grégorien et ce, parfois sous un sapin de Noël décoré ? Comment quelqu’un né de nouveau depuis un certain temps et qui normalement devrait être mûr et adulte d’Esprit, peut-il encore fêter, ou simplement souhaiter un joyeux Noël à ses frères toujours coincés dans leurs enfantillages païens, au lieu de leur signaler avec amour et patiente, qu’il vaudrait mieux délaisser les choses de l’enfance et grandir un peu ?
Je peux donner mon propre témoignage pour encourager ceux qui ont été découragés par les nombreuses fausses manifestations charismatiques que l’on peut observer à travers le monde.
J’ai reçu moin-même du Père que Yahuwah est Son nom à travers le parler en langues.
Et ce qui sort de ma bouche, n’est pas le discours habituel que l’on peut entendre, de gens qui prononcent les mêmes deux ou trois syllabes indéfiniment et durant des années, mais bien un discours d’un volume et d’une variété qui, s’ils étaient notés sur du papier, occuperaient un volume équivalent à une nouvelle ou même un petit roman – et tout cela en au moins quatre ou cinq langues distinctes les unes des autres. Et naturellement tout ceci, non pas en public aux oreilles de tout un chacun, mais en privé. Car tant que personne n’est là pour le traduire, cela doit rester exclusivement entre Lui et moi.
Les bababababababa, kaskaskaskaskas et autres balbuciements dignes de nourrissons, ne sont tout au plus acceptable qu’au début, tout comme lorsqu’un petit enfant commence à apprendre sa langue maternelle, lorsque quelques sons sortent d’abord de sa bouche, puis des syllabes pour aboutir à un discours de plus en plus complexe, afin qu’il puisse se faire comprendre de son entourage. Pour quoi prenons-nous les langues des anges ?Pour de vulgaires dialectes qui sont plus primitifs que les nôtres ?Alors oublions cela et redevenons censés pour finir !
Le niveau « linguistique » des disciples dévoile en effet profondément leur état et leur âge spirituel. La pauvreté de leurs parlers en langues ne sont que le miroir de leur incapacité ou de leur refus de vouloir avancer sur le sentier de la sanctification et de devenir adultes en esprit. Et ceci est justement le phénomène qui retient beaucoup de croyants qui prennent leur foi plus au sérieux, mais ne sont pas remplis de l’Esprit, de franchir le pas, car ils ne comprennent pas ce qu’est tout ce « cirque », et ils perdent même le désir de naître de nouveau. Et à ceux-là, je m’adresse et les invite à faire de même que l’armée israélienne actuellement. « Entrez et reprenez tous les dons spirituels qui ont été pris en otage des mains de ceux qui les tiennent captifs, comme les otages israéliens détenus à Gaza. Ne les laissez pas vous en décourager, car ces dons sont une promesse et ils appartiennent à tous. Et puis, une fois que vous les aurez récupérés, retournez leur montrer comment cela fonctionne réellement.
Parce que tous les phénomènes étranges ne sont pas démoniaques. Et la plupart des phénomènes « bizarre » des langues ne sont pas faux, mais simplement coincés à un niveau primitif et enfantin à cause de la rébellion de ceux qui les cultivent. Ne tombons pas dans l’erreur d’appeler faux ce qui ne l’est pas, mais où le problème est différent,
car nous risquerions nous aussi d’attrister Ruach HaKodesh sans le vouloir.
Le signe d’une tel blocage dans l’infantilisme est en effet lorsque l’on va distribuer des Joyeux Noëls, juste pour entretenir de bonnes relations avec ces frères et sœurs qui ont encore un pied en Egypte ou à Babylone, au lieu d’enfin aller les en extirper comme ces otages de Gaza. Mais que le jugement de ces phénomènes soit entre les mains de Yahushua.
Les magiciens d’Égypte
Revenons à présent au récit de la parashat. Il est remarquable de voir que jusqu’à un certain point, les magiciens d’Égypte sont capables de reproduire les mêmes miracles que ceux que Yahuwah accompli par le biais de Moïse et Aaron. Ils transforment des bâtons en serpents, de l’eau en sang, ils font surgir des grenouilles et toutes sortes d’insectes et de parasites, etc. De nombreuses théories et explications ont vu le jour concernant les méthodes qu’ils ont utilisés pour mener à bien leurs imitations. Je ne souhaite pas m’attarder sur ces détails, car il existe en effet des explications scientifiques et d’autres moins scientifiques à ces choses. Il est en effet possible d’hypnotiser des serpents jusqu’à ce qu’ils deviennent droits et raides comme des bâtons puis les jeter à terre en les réveillant de leur sommeil. Le bâton d’Aaron quant à lui n’était pas fait de serpent hypnotisé, mais bien de bois sec. Il est malgré tout devenu serpent, de surcroît un serpent capable d’en avaler d’autres. Les miracles plus grands, sont par contre plus suspects et impliquent très certainement une intervention spirituelle venant d’un pouvoir au-dessus des hommes. Car en effet, pour certaines plaies, il est à peine pensable que des tours de magies ou des phénomènes scientifiques soient suffisants pour les engendrer. Satan et ses acolytes ont reçu un certain pouvoir qu’ils utilisent de temps à autres. C’est très certainement ce qu’ils firent alors et c’est ce qu’ils feront bientôt afin d’en tromper beaucoup selon les prophéties de la fin des temps. En savoir plus dans mon article: J’ai vu de ravissants OVNIS
Ce qui est plus intéressant pour nous, c’est d’observer que Pharaon endurcit son cœur lorsqu’il voit ses hommes faire les mêmes prouesses que le Elohim d’Israel. De simples hommes semblent avoir le même pouvoir que Yahuwah. Pharaon voit un miracle du Seigneur et se retrouve rassurer lorsque ses hommes en font de même.
Nous entendons souvent des hommes prêcher sur le sujet des 10 plaies d’Égypte en donnant des explications scientifiques aux phénomènes décrits, comme par exemple la transformation des eaux en sang. Il existerait une algue ou une bactérie qui se met à pulluler dans les eaux du Nil de temps à autres, lui octroyant une couleur rougeâtre et exterminant toute forme de vie autour d’elle. Par conséquent, les dépouilles de la faune du fleuve remonte en masse à la surface des eaux, favorisant ainsi la prolifération des crapauds ou grenouilles et autres insectes parasites qui propagent des maladies. Ils arrivent à expliquer tout le processus des 10 plaies par des explications rationnelles et scientifiques qui furent certes engendrées par la volonté de Yahuwah, mais qui ne sont finalement pas si extraordinaires que ça. Ces enseignants de la bible tièdes et sournois soulignent ainsi qu’il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre.
Les bactéries, ou les algues ont beau pouvoir surgir, c’est d’ailleurs l’une des explications potentielles du « pouvoir » des magiciens de pharaon, mais la Bible nous dit que toutes les eaux se sont transformées en sang.
… étends ta main sur les eaux des Égyptiens, sur leurs rivières, sur leurs ruisseaux, sur leurs étangs, et sur tous leurs amas d’eaux. Elles deviendront du sang: et il y aura du sang dans tout le pays d’Égypte, dans les vases de bois et dans les vases de pierre. Exode 7:19
Il est évident que Yahuwah est capable d’engendrer des dommages considérables rien qu’en faisant pulluler les bactéries dans les eaux du fleuve, afin que sa couleur vire au rouge, ici il est cependant question de sang réel. Les bactéries quant à elles n’apparaissent pas simplement comme cela dans les vases de bois ni de pierre. Yahuwah peut user des forces de la nature étant donné que tout est sa création. Il est néanmoins dangereux de vouloir convaincre les incrédules en se pliant à leurs règles, afin de canaliser leur attention. À force de trop vouloir impliquer les sciences dans l’enseignement de la Parole de Yahuwah, nous risquons, sans le vouloir, de jouer le rôle des magiciens. Car les pharaons d’aujourd’hui – les incrédules – ont hâte de voir surgir une réponse rationnelle et palpable, afin de neutraliser et d’anéantir les signes et les jugements donnés par Yahuwah. Car le cœur de pharaon ne s’est pas toujours endurci à la vue de la disparition des prodiges. Si nous lisons bien, nous voyons que dans la plupart des cas, ce fut en effet à la vue du pouvoir des magiciens à imiter ou expliquer les plaies qu’il persista à rejeter l’obéissance à Yahuwah.
Il est donc important de marcher les yeux ouverts et de prêter attention aux découvertes qui prouvent que, par exemple, la mer Rouge s’est divisée en deux à un moment donné. Car en effet,
les scientifiques ont découvert des squelettes de chevaux et d’hommes, ainsi que des restes de chars au fond de la mer Rouge
et sont incapables d’expliquer comment ils sont arrivés là. Ils ne le savent pas parce qu’ils ne veulent pas le savoir. De la même manière, prêtons attention et divulguons les résultats de recherche de ces scientifiques croyants, qui sont collectivement connus sous le nom de scientifiques créationistes, car ils ont atteint des résultats très pertinents qui peuvent être mesurés et observés avec les outils scientifiques du monde et qui sans exception, prouvent la véracité des récits bibliques concernant la création, l’âge, la forme et les caractéristiques physiques de la Terre.
Donc du courage et de l’audace, car rappelez-vous que le ciel n’appartient pas aux doux, aux tièdes ni aux diplomates, mais bien aux violents.