Le message de l’Évangile est une bonne nouvelle : celle de l’amour et de la grâce d’Elohim, destinée à racheter l’humanité de la mort dans laquelle elle est tombée à cause du péché originel. L’Éternel a créé l’homme à son image et à sa ressemblance afin de vivre en communion avec Lui. Cependant, cette relation a été rompue par la désobéissance de l’homme. Par le péché, la mort est entrée dans le monde, accompagnée du jugement divin.
Mais Elohim n’a pas abandonné l’humanité dans cet état désespéré :
Il a envoyé Son Fils unique, Yeshua HaMashiah, parfait en tout point et sans péché, afin d’endosser le jugement des péchés de l’humanité à notre place sur la croix pour finalement ressusciter le troisième jour, vainquant ainsi la Mort elle-même. Par sa mort et sa résurrection le troisième jour, Il a triomphé de la Mort. Grâce à ce sacrifice, tous ceux qui acceptent cette grâce par la foi reçoivent le pardon de leurs péchés, la vie éternelle et la possibilité d’un nouveau départ, dès cette vie terrestre.
Cependant, notre enseignement ne se limite pas à la prédication de l’Évangile ; il vise également à en approfondir l’interprétation et la compréhension. Il est essentiel, par exemple, de saisir pourquoi le fruit de l’arbre de la connaissance était interdit en Éden et pourquoi l’Éternel a décrété que l’humanité ne pourrait retrouver le chemin vers Lui qu’à travers le Sauveur. Ces questions, et les réponses qu’elles impliquent, sont indispensables pour appréhender pleinement la plénitude de Son plan et la véritable profondeur du message de l’Évangile.
Que devons-nous faire afin de recevoir ce Don ?
La Repentance : Lorsque je reconnais ma condition de pécheur, que je m’en détourne avec sincérité et demande à en être libéré, en m’adressant à Celui qui seul a le pouvoir de m’accorder cette grâce.
La Foi en Yeshua : Lorsque j’accepte qu’Il est le Fils d’Elohim, qu’il a souffert à ma place et est ressuscité afin de me donner une Vie Nouvelle et Éternelle.
Le Baptême d’eau : Lors de ce baptême, mon ancien moi symboliquement meurt et est enseveli. Mes péchés sont alors pardonnés, et je renais en tant que nouvelle création avec le Messie, Yahushua.
Le Baptême de l’Esprit/de Feu : Lorsque je permets au Consolateur promis d’emménager dans mon cœur. Ruach HaKodesh continue d’opérer Sa volonté et Ses Commandements en moi. Il me donne la force de vivre en toute liberté en disciple victorieux de Yahushua en me purifiant davantage chaque jours pour me SANCTIFIER jusqu’à ce qu’il vienne me prendre le temps venu.
Le but de ce message : Attirer ton attention sur l’importance de ne pas seulement recevoir le pardon, mais de vivre une vie entièrement renouvelée, telle qu’Elohim l’a conçue pour chacun de nous. Cette vie inclut les guérisons, la délivrance des oppressions démoniaques, une transformation intérieure continue, ainsi que la mission d’engendrer d’autres disciples, à l’image des premiers croyants décrits dans le livre des Actes des Apôtres. Il ne s’agit pas d’assister à des cultes religieux le dimanche (ou même le samedi), mais de vivre une célébration intérieure constante et quotidienne, un mode de vie qui transforme radicalement notre être et impacte tout ce qui nous entoure.
L’Évangile n’est pas une religion, c’est la VIE : une relation vivante restaurée avec le Créateur qui change ton cœur, ta pensée et toute ton existance
Beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi l’humanité doit subir une si lourde punition pour avoir mangé un simple fruit. Ils ne saisissent pas en quoi cet acte était si capital aux yeux d’Élohim, ni pourquoi goûter à ce fruit constitue une faute aussi impardonnable.
Il est important de souligner que nous ne prêchons PAS ici l’image d’un « doux-Jésus, tout amour et miséricorde ». Nous ne présentons pas une vision unilatérale et incomplète de notre Seigneur, comme le font la plupart des croyants, qui, au lieu de s’efforcer chaque jour de se transformer à Son image, s’acharnent à Le déformer à leur propre image qui n’est que tiédeur et mollesse. Nous parlons ici bien plus du Roi Messie qui est toujours Miséricordieux certes, mais qui est également Juste et qui reviens bientôt pour juger tous ceux qui seront restés froids, voire tièdes et mous comme indiqué à l’instant.
Mais allons encore un peu plus en profondeur
Adam a péché, et ce péché l’a condamné à la mort. Par son acte, l’humanité tout entière a été plongée dans un état d’iniquité où Satan règne sur l’homme déchu.
En tant que descendants d’Adam, nous sommes tous marqués par cette souillure originelle. Pas un seul parmi nous n’a échappé à la transgression des lois de Yahuwah, ces 650 à 700 ordonnances divines résumées dans les dix commandements, eux-mêmes condensés en deux lois universelles de l’Amour.
L’homme, par nature, s’est révélé incapable de respecter pleinement cette loi. Même les plus pieux et les plus fervents nageaient inévitablement dans le péché, ne serait-ce qu’au niveau de leurs pensées. C’est pourquoi le Verbe, la Loi incarnée, s’est fait chair et est venu parmi nous : afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
Celui qui était sans péché est mort à la place du pécheur
Car, sans effusion de sang, il n’y a ni pardon des péchés, ni réconciliation avec le Père
Le ministère d’évangélisation s’arrête généralement à ce point. Les évangélistes n’ont souvent rien d’autre à offrir à ceux qui cherchent Élohim ainsi qu’une solution à leur condition spirituelle. Pourtant, même à ce niveau, beaucoup se convertissent, naissent de nouveau, entament leur vie de disciple et exercent un ministère, chacun selon son propre degré d’obéissance et l’étendue de son appel.
Cependant, notre Seigneur Yahushua nous a transmis bien plus que cela : des promesses et des outils de travail qui dépassent largement ces premières étapes, comme nous le découvrons dans les chapitres 9 et 10 de l’Évangile de Luc. Ces promesses, toujours en vigueur, étaient activement utilisées par les premiers disciples et les Apôtres. J’y reviendrai plus en détail un peu plus tard.
L’Évangile signifie que, par le Fils, nous sommes réconciliés avec le Père. Concrètement, cela veut dire qu’Élohim ne présente plus sa Loi comme une solution extérieure au péché, inscrite sur des tablettes de pierre ou couchée sur du papier. Désormais, conformément à l’accomplissement de la prophétie de Jérémie, cette Loi nous est offerte sous une forme parfaite. Les Commandements d’Élohim, qui étaient faibles lorsqu’ils étaient gravés sur la pierre, sont maintenant inscrits avec puissance directement dans nos cœurs. Ils se déploient en nous et opèrent de l’intérieur, transformant notre être tout entier. Ceci est la promesse ultime : l’essence même de la nouvelle naissance, du baptême de l’Esprit, et du processus de sanctification.
Voici, les jours viennent, dit Yahuwah, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Judah une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit Yahuwah. Mais voici l’Alliance que je ferai avec la maison d’Israël. Après ces jours-là, dit Yahuwah: Je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur; et je serai leur Elohim, et ils seront mon peuple. Celui-ci n’enseignera plus son prochain ni celui-là son frère, en disant: Connaissez Yahuwah! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit Yahuwah; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché.Jérémie 31:31-34
Le But de la Création
Comme je l’ai mentionné dans plusieurs de mes articles, la terre, et surtout l’homme qui en est l’élément central, a été créée dans un monde déchu où régnaient le chaos, c’est-à-dire le désordre et les ténèbres (Tohu Va Bohu). La première lettre du premier mot de la Genèse, beth, dans le mot B-reshit (« au commencement »), suggère de manière assez évidente qu’il s’agit ici non pas de la création initiale, mais d’une re-création. La re-création d’un monde qui, à l’origine, avait été parfaitement conçu par un Être Suprême parfait, lequel, par définition, ne peut créer que des choses parfaites.
Dans ce monde originellement parfait, parmi les compagnons célestes créés sans défaut, un chef et plusieurs anges de rang inférieur se sont rebellés contre leur Créateur. Cette rébellion inattendue a contraint Elohim à préparer un lieu d’exil où ces rebelles seraient confinés, en attendant que la guerre contre eux prenne fin, et que leur procès, leur jugement, et leur condamnation soient exécutés de manière définitive.
Hellel (le « lumineux », reflet de la lumière d’Elohim – plus connu sous le nom de Satan) et ses compagnons les Shedim (les « vaniteux », appelés plus communément démons) ont défié Elohim en duel, pensant, pour une raison encore mystérieuse, qu’ils pourraient s’élever jusqu’à Son trône et obtenir Son rang.
L’homme, comme je l’ai également souligné dans plusieurs de mes autres écrits, a été créé pour remplacer ces anges déchus. En effet, le Royaume d’Elohim, créé dans une perfection absolue, est devenu imparfait « pour un temps ». Cette situation devait être corrigée afin que l’ordre et la structure originels soient rétablis, c’est-à-dire Re-formés.
Pour approfondir ce sujet, je vous invite à lire et visionner les trois enseignements suivants :
Nous devons comprendre que, contrairement à ce que l’on nous enseigne depuis des siècles, nous ne sommes pas un simple accident cosmique – encore plus insignifiant qu’un grain de poussière. Nous ne sommes pas les habitants d’un coin perdu d’un univers infini, ayant évolué au fil de millions d’années à partir de reptiles invertébrés ou de bactéries primitives. Et encore moins sommes-nous le produit d’une expérience menée par une civilisation extraterrestre, comme le prétendent certaines pseudosciences ou les spéculations de ces institutions d’exploration spatiale tout aussi fausses, et ce depuis plusieurs décennies.
Nous sommes une forme de vie intentionnellement créée, conçue avec une méthode précise et pour un but spécifique. Nous sommes le centre, le but et la couronne du monde visible, c’est-à-dire de la Création – rien de moins. (Quant à la nature de la terre elle-même, je reviendrai sur ce sujet dans un autre enseignement.)
Les sciences véritables – celles basées sur l’observation et non sur des hypothèses spéculatives – confirment de manière croissante, à travers des dizaines de méthodes officiellement reconnues, que Elohim est bien réel et qu’Il existe véritablement. De nouvelles percées significatives dans les sciences véritables et bibliques viennent d’être présentées dans le documentaire créationniste le plus complet et récent intitulé : L’Arche et les Ténèbres (actuellement disponible uniquement avec des sous-titres) et qui explore nombre de mystères révélant la puissance et la véracité du Créateur.
Il est essentiel de résumer l’histoire de la Chute avant de chercher à comprendre pourquoi Ève et Adam ont mangé le fruit défendu. Bien que de nombreux enseignants chrétiens aient abordé ce sujet, ils ont souvent échoué à en cerner la racine profonde, principalement en raison d’un manque de compréhension des prémices de l’histoire de la création.
Nous savons, et il est fréquemment enseigné, que le péché d’Adam et Ève n’était, en essence, rien d’autre qu’un acte de désobéissance. Le premier couple humain a manqué dès le départ à l’unique commandement donné par Elohim, le seul qui était en vigueur à cette époque. Ce qui importait au moment où ils ont péché, ce n’était pas tant les conséquences de cet acte ou les « portes » qu’il ouvrirait, mais plutôt le geste même de désobéissance, un acte de rébellion et d’infidélité envers leur Créateur.
Le serpent, quant à lui, a persuadé Ève de commettre exactement le même péché que lui et ses compagnons avaient commis un peu plus tôt :
« Vouloir être comme Elohim »
« Elohim, sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Elohim » Genèse 3:5. L’essentiel se trouve dans cette phrase. La rébellion que Hellel et ses compagnons ont commise en toute connaissance de cause, en la présence et devant la face de Yahuwah, est à présent proposée à l’homme, qui y succombe à son tour – bien que, dans son cas, cela se fasse « derrière le dos de Yahuwah » et sans une intention consciente de se rebeller contre le Père. Ainsi, Satan parvient à implanter directement la semence de sa propre rébellion dans l’esprit de l’homme. En cédant au péché, l’homme permet à cette graine de germer en lui, autorisant l’ennemi à graver son sceau dans son cœur. Ce sceau maléfique fait de Satan le propriétaire, bien que provisoire, mais légitime de l’homme.
Ce sceau dans le cœur humain représente une condition de mort spirituelle qui maintient l’homme éloigné du Créateur et du Sauveur. Le but ultime de Satan est de garder l’homme dans cet état d’éloignement jusqu’à sa mort physique, afin de l’emporter avec lui dans sa propre damnation éternelle, tel un butin ou un trophée. De cette manière, Satan empêche l’individu concerné de prendre la place qui lui revenait, celle d’un des anges déchus dans le Royaume de l’Éternel, d’où eux-mêmes ont été définitivement expulsés.
Mais au-delà de cette désobéissance fondamentale :
L’essence même de la chute de l’homme dans le péché reposesur sa soif de CONNAISSANCE : le fait de SAVOIR qu’il existe une autre voie que celle d’Elohim
Au lieu d’obéir à Élohim tel un enfant innocent, avec un cœur pur, l’homme a la possibilité de choisir une autre voie : celle de sa propre conscience humaine. Cette voie mène inévitablement à la désobéissance. Nous avons le choix de suivre notre propre chemin, de nous poser en maîtres de nos vies, et d’essayer de résoudre nos problèmes par notre propre pouvoir et intelligence. Mais en empruntant cette direction, nous activons automatiquement le pouvoir de la première créature ayant adopté cette attitude : Satan. Ainsi naissons-nous pratiquement tous sous le joug de Satan et y restons tant que nous ne reconnaissons pas, et ne nous soumettons pas, au pouvoir du Rédempteur, YESHUA.
De plus, le fruit de l’arbre de la connaissance renfermait un aspect tentateur : la possibilité de devenir comme Élohim. Il ne s’agissait pas de devenir Élohim lui-même, car cette ambition n’appartenait qu’aux anges déchus, mais plutôt de devenir comme Lui. Contrairement à Satan et à ses démons, l’homme (Adam et Ève) n’a jamais aspiré à prendre la place du Père, mais seulement à exister à ses côtés, en parallèle, en possédant le même savoir et la même connaissance que Lui. C’est d’ailleurs ce que le serpent suggéra à Ève : « Vous serez comme lui, connaissant le bien et le mal. »
À ce stade, il semble que l’homme ne cherchait même pas à posséder le même pouvoir que le Père, mais seulement le même degré de conscience et de sagesse.
Le péché de l’homme est donc, par nature, bien moindre que celui de Satan et de ses démons, ces derniers ayant directement défié Yahuwah et son trône par leur rébellion, en pleine connaissance de cause et des conséquences d’un tel acte. L’homme, quant à lui, n’a fait que désirer devenir semblable au Père, aspirant à une ressemblance avec Lui, bien qu’il ait su que cette transformation impliquait de transgresser l’unique Loi que l’Éternel leur avait expressément demandé de respecter.
La connaissance – celle du bien et du mal – consiste essentiellement à être conscient de l’existence d’une autre voie que celle d’Elohim : une voie humaine, celle de l’homme vivant selon ses propres choix, plaçant sa confiance en lui-même ou, éventuellement, en d’autres humains. Jusqu’à présent, Adam et Ève n’avaient connu que le bien. Par conséquent, ce bien en tant que concept n’avait pour eux ni sens ni signification particulière, puisqu’il constituait leur état naturel et originel. Il n’existait aucune alternative, aucun contraire, qui aurait pu leur permettre de prendre conscience de la perfection dans laquelle ils étaient nés et vivaient. Ignorant le mal et la mort, il leur aurait été difficile de définir véritablement la Vie et la Perfection qui les enveloppaient.
Ce n’est qu’après avoir cédé au mal et être tombés dans le péché que leur condition naturelle leur est apparue sous un autre jour, et ils ont commencé à considérer leur état habituel comme bon, en comparaison de leur chute.
C’est alors, pour cette raison, qu’ils ont pris conscience de leur nudité et en ont ressenti de la honte.
Le bien se définissait avant tout comme l’état d’obéissance et d’amour inconditionnel envers le Père. De cet état découlent, dans notre perception humaine souvent intéressée et calculatrice, ce que nous qualifions de bien : des dons tels que l’abondance de nourriture, le bien-être général, l’absence de faim, de soif, de maladies, de fatigue, de vieillissement, de mort, de chaleur ou de froid excessifs, de déceptions ou de douleurs psychiques, ainsi que l’absence de toute forme de carence, à quelque niveau que ce soit.
Ces dons ne sont que les conséquences merveilleuses d’un fait bien plus noble et important que ces récompenses qui en découlent, il ne s’agit d’autre que se SAVOIR réconcilié avec notre Père. Savoir que non seulement Il nous aime encore, mais que nous n’avons plus rien à nous reprocher devant Lui, que plus rien nous concernant ne Lui fait plus de mal et ne l’attriste plus !
Ceci est la seule CONNAISSANCE dont nous avons besoin dans la vie !
Notre plus grande rétribution ne devrait même pas être notre propre vie Éternelle, mais le fait de savoir que nous ne sommes personnellement plus source d’aucune souffrance et de tristesse pour notre Père. Une joie encore plus grande que celle de nous voir nous-mêmes ressusciter des morts est plutôt de voir la joie que cela engendre sur le Visage de notre Père céleste à la vision qu’Il a de voir un fils qu’il croyait mort, revenir à la Maison et à la Vie.
C’est sans aucun doute le sentiment exacte qu’Abraham a dû ressentir lorsque l’ange l’a empêché, au dernier moment, de sacrifier Isaac. Un sentiment que Jacob a également éprouvé lors de ses retrouvailles avec Joseph, qu’il croyait mort depuis des décennies. C’est aussi l’expérience de l’homme riche dans la parabole, lorsque le fils prodigue est finalement retourné au bercail. Et c’est ce que notre Père céleste ressent, tout d’abord lorsque Yeshua, son Fils unique, est ressuscité d’entre les morts, mais également chaque fois que l’un d’entre nous, par son Fils, meurt à lui-même en tant que pécheur pour renaître comme une nouvelle Création, ou une Création restaurée.
Ainsi, notre plus grande joie dans le message de l’Évangile devrait être avant tout celle de savoir la joie que nous procurons à notre Père en nous soumettant librement à Lui et en revenant là où Il souhaite que nous retournions tous. Cela ressemble un peu au plaisir que l’on ressent en offrant un cadeau, bien plus grand parfois que celui de le recevoir.
J’ai personnellement compris cela très jeune, vers l’âge de 7 ou 8 ans. Un jour, alors que je me promenais avec mon père terrestre au marché aux puces du centre-ville de Bruxelles, à quelques pas seulement de l’endroit où je suis né, il m’avait acheté un ballon. Quelques minutes plus tard, ce ballon éclata parce que, par inadvertance, je l’avais poussé contre le coin d’un vieux meuble exposé. Ce qui m’a marqué ce jour-là, ce n’est pas tant la perte du ballon, mais le visage de mon père. Je voyais la joie qu’il avait éprouvée en me l’offrant, et lorsque le ballon a éclaté, j’ai vu son expression se charger de tristesse.
Ce qu’il n’a jamais su, c’est que si je me suis mis à pleurer à ce moment-là, ce n’était pas à cause du ballon, mais à cause de la tristesse et la déception que je percevais sur son visage. Choses qu’il éprouvait lui-même en voyant le mien. Pour finir, nous sommes retournés chez le marchand, et avons acheté un autre ballon. Donc ici aussi, tout s’est finalement arrangé.
L’Essence de la Rédemption
Comme on le voit, le salaire du péché originel, c’est la mort.
Adam et Ève reçurent alors du Père une peau animale qui est principalement ce corps dans lequel l’homme souffre, vieillit, tombe malade et finalement meurt pour retourner à la poussière dont il a été pris
Cependant, la mort n’est pas survenue immédiatement. Elle s’est manifestée comme un processus graduel de dégradation, initié à ce moment précis, un état qui n’existait pas auparavant. Ce fut également à cet instant que prirent naissance toutes les lois physiques de notre monde ainsi que le concept du TEMPS.
Ce TEMPS, à la fois synonyme de mort et de grâce…
La mort aurait pu être instantanée, mais l’humanité fut condamnée à un compte à rebours mortel, un laps de temps durant lequel elle a la possibilité de restaurer sa relation brisée avec le Père. Dès la première minute de cette nouvelle condition, la patience et la grâce d’Elohim sont manifestes (comme je le développe davantage dans l’article Question de vie et de mort, ou Pourquoi Elohim permet-il la souffrance ?).
Dans le monde originellement parfait créé par Yahuwah, en tant que Créateur suprême, Il portait en Lui-même le potentiel de restauration et de recréation face à toute erreur ou chute éventuelle.
YAHUWAH, qui sauve a toujours existé, et en hébreu, cela se dit : YAHUSHUA
Yeshua représente la forme future, c’est-à-dire la manifestation de ce pouvoir restaurateurqui n’était pasencore pleinement accomplie, une promesse qui alors était encore incarnée dans une enveloppe de chair humaine. Cette promesse a été faite au peuple juif, et par son intermédiaire à toute l’humanité, lorsque l’archange Gabriel déclara à Joseph : elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Yeshua; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Matthieu 1:21
Yeshua, ou Yahushua, n’a jamais été une créature, mais bien la main même du Créateur, la main droite de l’Éternel. Il ne s’agit pas d’une entité distincte, mais de l’un des attributs, rôles et qualités essentiels d’une seule et unique Personne. Pour en savoir plus voyez : Sainte Trinité ou Triple Sainteté ? le post ou la vidéo.
L’essence de l’Évangile réside dans ce chemin qui conduit de Adam, le premier homme, à Yeshua HaMashiah, le dernier Adam. Le premier Adam, par ses actes, a déclaré devant l’Éternel : « Je veux savoir, je veux décider moi-même de mon destin, je veux résoudre moi-même mes problèmes. » En contraste, le dernier Adam, Yeshua HaMashiah, témoigne d’une soumission parfaite et d’une union complète avec le Père.
Nous descendons du premier Adam selon la chair, et, avec lui, nous sommes condamnés à mort. Mais si nous naissons à nouveau en Yeshua, le dernier Adam, qui a triomphé de la mort, nous retrouvons notre état originel d’immortalité. Cet état sera pleinement rétabli, soit après notre mort physique, soit au moment de son retour en Esprit sur la terre si nous y sommes encore.
Et nous, les descendants du premier Adam – ces Adams intermédiaires – avançons dans ce monde déchu, de plus en plus corrompu, sombre et insupportable. À mesure que nous progressons dans cette existence, un ultime sentiment doit inévitablement finir par naître dans nos cœurs : un profond désenchantement, du dégoût face à notre propre vie, un refus de continuer à vivre comme nous l’avons fait jusqu’ici.
Il devient impératif d’en arriver à cette reconnaissance intérieure : « Je ne veux plus savoir davantage. J’en ai assez. La connaissance et les biens matériels ne m’apportent rien, bien au contraire, ils m’oppressent. Je ne veux plus de ce monde, ni de son savoir, ni de moi-même. Je suis incapable de me sauver, je suis perdu. Il faut que je me rendre et que j’abandonne cette lutte vaine contre mon propre sort. »
Même si je ne saisis pas encore pleinement l’essence du péché, je dois ressentir l’emprise mortelle qu’il exerce sur moi. Nous devons reconnaître que l’accroissement des connaissances et le progrès humain, loin de garantir une vie meilleure comme nous l’espérons depuis des millénaires, nous rendent aujourd’hui plus malheureux, intellectuellement, spirituellement, et même physiquement, que jamais au cours des périodes antérieures, pourtant moins développées de notre histoire.
L’Évangile prend naissance dans le cœur d’une personne lorsque celle-ci renonce à lutter pour elle-même et qu’elle se sent prête à mourir avec l’Agneau d’Elohim sur la croix
C’est le point de départ fondamental, avant même de dresser la liste de nos péchés personnels : prendre conscience de l’état de péché dans lequel nous vivons, dans lequel nous naissons, tels des naufragés mourants au milieu de l’océan.
Celui qui est mûr pour la Rédemption n’est pas la personne souriante, épanouie, heureuse et « équilibrée », mais bien celle qui a le cœur brisé, qui traverse une profonde détresse, voire qui lutte contre des pensées suicidaires. Celui qui n’a jamais connu de tels sentiments ou n’a jamais traversé ces périodes de crise profonde
ne pourra jamais ressentir le véritable besoin d’être libéré du péché, de l’état de péché, de la mort, et surtout de la perdition
Le désir de se suicider doit être habilement redirigé. Oui, mourons au monde et à nous-mêmes, mais ne détruisons pas notre corps, cette enveloppe physique, car ce serait commettre un homicide. Nous n’avons aucun droit de vie et de mort, pas même sur notre propre existence. Au lieu de cela, mettons à mort notre « vieil homme » en nous, dans l’esprit, afin de ne plus être sous la domination de Satan, mais sous celle du Messie Yahushua, qui nous a créés.
En mettant fin à notre vie physique, nous ne ferions que sceller définitivement le jugement qu’entraîne le péché. Notre esprit, en conséquence, périrait également. C’est précisément ce que Satan cherche à provoquer : que tu commettes l’irréparable avant de trouver le chemin vers la solution, la guérison, et la Vie. Voilà pourquoi il ne cesse de murmurer ces pensées à ton esprit.
Dans ces moments-là, tu as deux choses essentielles à faire : ordonner à Satan de se taireetdemander à Yeshua de venir te sauver.
Quiconque n’a pas atteint ce point de non-retour dans son cœur, quiconque n’a pas reconnu son état de déchéance en tant qu’humain, et aussi en tant qu’individu, ne pourra jamais aspirer à une véritable délivrance, inconditionnelle et totale. Il est donc vain pour nous de perdre du temps à nous consacrer à de telles personnes si elles ne montrent aucune ouverture ou désir sincère de changement. Ne jetons ni nos perles, ni notre argent – en tant que symbole de la rédemption – devant les pourceaux.Celui qui se sent à l’aise dans ce monde de merde ne peut être qu’un cochon au sens spirituel du terme et non une personne de paix. Laissez ces gens continuer à se vautrer dans leur propre vomi, et secouez même la poussière de vos pieds.
En tant que serviteurs, nous ne pouvons transmettre l’essence de l’Évangile qu’à des cœurs prêts à la recevoir. L’Évangile commence là où une personne reconnaît en son propre cœur son état de perdition et aspire à en être délivrée. Tant qu’un individu se sent à l’aise dans sa condition et trouve encore sa place dans ce monde, son esprit n’est pas encore labouré ni apte à recevoir la semence de vie. C’est ainsi que nous pouvons mieux comprenons la parole : il est plus difficile pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le Royaume d’Elohim.Car l’amour de ce monde est une forme de richesse. Ce n’est qu’une fois ce tournant atteint dans la vie de l’individu que nous, serviteurs de Yeshua, pouvons entrer en scène et accomplir notre devoir qui est de leur annoncer la solution ultime :
Yeshua HaMashiah et son sacrifice pour nos péchés
Les étapes mentionnées précédemment – LE REPENTIR, LA FOI EN YESHUA et LES DEUX BAPTÊMES – doivent alors s’enclencher. À ce stade, l’individu est confronté à ses propres péchés personnels, ceux dont il est seul responsable et qui ne proviennent ni directement de notre héritage adamique ni de l’influence de Satan en personne. Arrive ensuite le désir que quelqu’un en ayant la puissance et le pouvoir, vienne le délivrer, l’absoudre et lui pardonner ces fautes. C’est ici que l’individu doit reconnaître Yeshua comme le Grand Sacrificateur, seul capable de nous purifier de ces impuretés à travers le baptême. Par ce baptême, Il entre en nous et remplit nos cœurs de Son Esprit – lorsque les deux langues de feu, qui ne sont autres que les tablettes de pierre devenues vivantes, commencent à être gravées dans notre esprit. À cet instant précis, nous naissons de nouveau : nous sommes libérés du péché et de ses conséquences, de nos addictions, de nos fardeaux, de nos maladies spirituelles et parfois même physiques. Nous sommes délivrés des démons et recevons les dons spirituels et de grâce – tels que le parler en langues, la prophétie, la guérison, le pastorat, l’apostolat, l’enseignement – ainsi que les fruits qui en découlent : la bonté, la vérité, la patience, la bienveillance, etc. En somme, la loi de l’Amour commence à se déployer dans notre esprit.
Ne blâmez donc pas Elohim ni ne le rendez responsable de vos souffrances ou des injustices du monde
Elohim avait averti nos ancêtres, le premier couple humain, des choses à faire et à éviter. Le jugement : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras » n’était ni voulu par Elohim ni inscrit dans Sa volonté parfaite. Mais si l’homme s’aventure trop loin et ouvre cette porte, alors Satan acquiert le droit d’entrer en lui et de revendiquer sa mort.
Si, après leur chute, Elohim avait choisi d’éliminer Satan et ses démons pour créer de nouveaux êtres spirituels à leur place, alors Il n’aurait pas créé le premier couple humain dont nous sommes tous issus. Toi-même n’existerais pas. Ta présence ici est une opportunité, une chance : c’est Toi qui en as besoin, pas Lui. Bien que cette opportunité ait été gâchée dès le commencement – d’abord par la faute du serpent, puis par Adam, et enfin par Ève, dans cet ordre – Elohim n’en est en rien responsable. Il a parlé, Il a averti, mais ils n’ont pas écouté. Même si aucun de nous ne peut être tenu responsables du choix de nos ancêtres communs, qui parmi nous peut affirmer avec certitude qu’à leur place il aurait agit différemment ?
Il est impératif que l’humanité comprenne enfin qu’Elohim n’est pas cruel. Il ne cherche pas à nous écraser, mais à nous élever du néant – de la poussière – aux plus hauts points, si toutefois nous acceptons, avec obéissance, Sa main tendue. Cette main, c’est Yeshua, Sa Main Droite, qui nous est constamment offerte et qui, seul, peut nous sauver de la perdition vers laquelle nous courons. Il veut nous ramener à cette paix éternelle originelle, celle qu’ont connue nos ancêtres en Éden. Et bien plus encore, Il souhaite nous placer dans des lieux encore plus élevés que ceux d’Éden, des lieux réservés pour nous – les lieux mêmes d’où sont tombés les anges rebelles.
Pourquoi Yeshua et pas Bouddha, Mahomet, ou simplement Moïse tout court ?
La question des autres religions ou du judaïsme sans Yeshua est simple. Comme je l’ai indiqué, quiconque considère Yeshua (ou le christianisme pour utiliser le terme générique) comme une religion se trompe.
Yeshua n’est pas une religion, il est la Vie elle-même
C’est précisément cela qui le distingue, non pas des autres religions, mais du concept même de religion en général.
Comme je viens de l’expliquer, le chemin qui ramène l’homme vers le Père ne peut être que la restauration de Ses Commandements dans le cœur de chacun. Or, cela s’est avéré impossible. Cependant, les religions ne proposent à l’homme comme solution que de se perfectionner en se soumettant à des lois, des préceptes ou des pratiques religieuses, celles-là mêmes que l’homme a démontré être incapable de respecter. Yeshua est la seule solution parfaite, celle qui efface notre dette et notre culpabilité, et le seul capable de nous renouveler de l’intérieur, par Lui-même.
L’Essence la Naissance à nouveau
J’aborde ce sujet en profondeur dans plusieurs de mes autres textes. Qui est réellement Yeshua ? Il est la Parole faite chair, les commandements vivants incarnés. Il est l’huile dans nos lampes par Son Esprit Saint, Ruach HaKodesh. Comment l’essence de l’Esprit de Yahuwah pourrait-elle être séparée de Son rôle de Rédempteur, le Fils, qui est la Parole ? Cela est impossible.
Car l’Huile = le Saint-Esprit = le Messie = la Parole = les Prophètes et la Loi.
La sanctification, qui est l’Huile elle-même, correspond à la croissance du Saint-Esprit en nous. Cette croissance, c’est l’accomplissement progressif de l’opération de la Loi dans notre être intérieur.
L’huile, le Saint-Esprit, le Messie, la Parole, les prophètes et la Loi sont tous interconnectés et inséparables. Ils constituent le fondement même de la sanctification, qui est la croissance du Saint-Esprit en nous. Cette croissance représente l’accomplissement progressif de l’opération de la Loi dans notre être intérieur, à mesure que l’Esprit nous transforme de l’intérieur.
Car il n’y a rien au monde qui pourrait entraîner l’apparition et l’opération des dons de la grâce mentionnés plus tôt que Ruach HaKodesh (le Saint Esprit) et ce en faisant fonctionner en et à travers nous les Deux Grands Commandements de l’amour, lesquels se déclinent en dix développements supplémentaires, eux-mêmes détaillés en environ 613 à 700 autres mitzvot énoncées dans la Torah.
Aime Yahuwah ton Elohim de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée;
Aime ton prochain comme toi-même.
Ainsi débute notre parcours en tant que disciples, un cheminement de sanctification tout au long de la vie, guidé par la mise en pratique vivante des Commandements.
C’est pourquoi il est mortel de prétendre que la Loi a été abolie par la grâce. Ceux qui déclarent et croient de telles choses s‘attaquent aux fondements mêmes de la Rédemption, l’empêchant d’agir pleinement en eux.
C’est aussi la raison pour laquelle beaucoup de ceux qui sont nés de nouveau se retrouvent stagnants dans leur vie de disciples, perdant peu à peu leur vitalité spirituelle. Ce sont les personnes auxquelles s’adresse l’avertissement de l’Apocalypse : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Elohim. Apocalypse 3:1
Les Commandements ont été donnés précisément pour contrebalancer le poids de la connaissance du mal et pour guider continuellement l’humanité vers ce qui est bien. Car en effet, depuis Adam, la connaissance du BIEN n’est rien d’autre que la connaissance des Lois d’Elohim
À partir de cet instant, notre responsabilité principale ne se limite pas à faire des disciples, mais consiste avant tout à veiller à la continuité du processus de sanctification dans nos vies et dans les leurs. Ce processus, ancré dans l’obéissance et la foi, permet à Ruach HaKodesh d’édifier en nous le Temple spirituel, faisant de nous des réceptacles de la présence de Yahuwah.
Ce cheminement spirituel personnel exige une constante évolution de notre connaissance du Messie. En recherchant ce savoir, nous devenons – et demeurons – des vierges sages, prêtes pour le retour de l’Époux.
Il ne suffit pas de simplement entreprendre ce parcours. L’appel exige que nous persévérions et restions fermes jusqu’à ce que Yahushua, l’Époux, revienne pour nous prendre avec Lui. Cette fidélité constante incarne véritablement la nouvelle naissance – non comme un événement ponctuel, mais comme un processus vivant et continu de transformation et de renouveau par l’Esprit.
Nous sommes régulièrement contactés par des personnes croyantes qui nous posent toutes sortes des questions sur les Commandements, notamment, et de plus en plus, sur la validité ou non des lois de la « kashrout » contenues dans l’Ancien Testament.
Les interdictions concernant les aliments et surtout les viandes énoncées dans la Torah s’appliquent-elles à nous et aujourd’hui, alors que nous sommes sous la Nouvelle Alliance ? Yeshua et Paul nous affranchissent-ils réellement des lois anciennes ?
Concernant l’interdiction de manger de la viande d’animaux morts ou lapidés, ainsi que sur le fait de « ne pas faire cuire un chevreau dans le lait de sa mère », plusieurs articles et vidéos ont déjà été publiés sur notre site : Le respect des animaux, Interdiction de consommer la viande de l’animal déchiré, Interdiction de consommer la viande de l’animal lapidé. Ici, nous aborderons surtout la question de la consommation de viande provenant d’animaux interdits de façon générale indépendamment du mode d’abattage qui lui a été infligé. Il sera donc question des viandes qui sont interdites dans tous les cas : les non-ruminants, qui non pas de sabots fendus, les poissons sans écailles ni nageoires, les reptiles, insectes et autres vermines. Nous parlerons aussi brièvement des raisons de l’interdiction de la plupart des matières grasses et leur impact spirituel au sein du Corps du Messie.
Si ces questions te travaillent aussi, alors cet enseignement est là afin de t’éclairer également.
Mais avant de discuter des lois et des réglementations, notre principale question, qui est notre première réponse par la même occasion, est la suivante :
Qu’en est-il de ton Alliance avec Yeshua ?
L’Esprit du Messie réside-t-il et fonctionne-t-il en toi ? Te trouves-tu sous la conduite de Ruach HaKodesh et les fruits de l’esprit sont-ils visibles dans ta vie ? Car l’enseignement et l’interprétation de la loi s’adressent uniquement à ceux qui sont en alliance avec le Messie Yahushua par immersion dans l’eau et qui ont également reçu le baptême de l’Esprit. Car c’est seulement alors que la loi peut commencer à se déployer et à se mettre en œuvre en toi selon la volonté du Messie. Si ces conditions premières ne sont pas réunies, alors le dialogue et le ministère doivent aborder des sujet beaucoup plus fondamentaux que les questions alimentaires et autres décrets.
Ce serait une grave erreur d’enseigner quoi que ce soit – surtout la loi – à ceux qui ne connaissent pas l’essence du second baptême ; de ce que c’est que d’être remplis du Saint Esprit, ou tout au plus à un niveau théorique. Ou bien, ils l’ont vécu, mais pour une raison quelconque, ils n’ont plus la conduite spirituelle d’autrefois et souhaitent ainsi revenir à la parole écrite comme substitut, afin d’au moins bénéficier d’une sorte de guide et d’atténuer, d’anesthésier leur sentiment d’abandon spirituel.
Nos enseignements portant sur les Commandements ne concernent jamais les choses que l’on doit ou que l’on ne doit pas faire dans tel ou tel cas, mais rendent plutôt le témoignage de la façon dont l’Esprit Vivant du Messie l’a accompli en nous. Comment sont-elles valables dans les temps de la Grâce et comment le Messie les fait-Il fonctionner par et en nous à travers Son Esprit. Nous partageons ainsi la façon dont les commandements sont devenus vivants et actifs dans notre âme et esprit et comment sont-ils devenus partie intégrante de notre nature humaine. Nous soulignons toujours le caractère primordial que les Commandements ne doivent et ne peuvent strictement être appréhendés qu’au travers de notre naissance de nouveau et par l’action de l’Esprit Saint qui vit en nous. Parce que la loi est toujours valable et est plus nécessaire que jamais, mais elle n’est plus une priorité. Le respect et l’application de la Loi n’est pas la condition pour que tu sois remplis de l’Esprit de Yahushua, mais elle en est une conséquence. Ce n’est pas toi qui l’applique et la respecte dorénavant, mais tu laisse Ruach HaKodesh le faire à ta place et à travers toi. Lorsque, grâce à Sa conduite, les commandements commencent à agir en toi, tout en prenant progressivement conscience de ce que sont les Commandements au fur et à mesure que ceux-ci s’installent dans ton cœur. Ce n’est qu’alors que leur connaissance devient aussi intéressante et importante et que notre curiosité à leur encontre doit croitre à mesure que notre maturité spirituelle augmente !
J’insiste vraiment sur le fait que la vie de disciple comporte des étapes précises et incontournables qu’il ne faut ni sauter ni intervertir. Paul exhorte également ses collègues apôtres à ne pas imposer aux nouveaux disciples plus que ce qu’ils ne peuvent endurer. En tant que frères aînés, nous ne devrions jamais enseigner des doctrines ou parler de sujets qui sont destinés à un public plus mûr d’un point de vue spirituel. Un enfant de maternelle n’a pas besoin d’apprendre à écrire ni à lire ni à compter ! Du moins pas tout de suite. Celui qui vient de sortir de l’eau n’a pas besoin de Moïse. Noé suffit après son déluge personnel. Pour lui, les 5 lois fondamentales post-diluviennes – et que Paul mentionne à plusieurs reprises – lui suffisent amplement. Ces fameuses règles universelles de base qui incluent l’abstention de consommer du sang et de la viande d’animaux noyés, ainsi que d’éviter l‘idolâtrie, le blasphème, la fornication et le meurtre.
Moïse est un aliment spirituel plus lourd. L’enfant quant à lui a besoin de lait !
Ce faisant, Paul n’a pas annulé ni rétracté les décrets de Moïse, mais les a remis à leur place légitime. Bien qu’il n’entre pas davantage dans les détails, il est clair qu’il considère que les lois mosaïques sont importantes et naturellement valables en Christ et dans une mesure qui est en relation directe avec l’âge spirituel du disciple donnée. Car on ne le répètera jamais assez : personne n’est venu pour abolir les Commandements, pas même Paul, même si beaucoup de chrétiens souhaiteraient toujours s’en convaincre eux-mêmes ainsi que le monde entier.
Nous devons préciser dès le départ, qu’aussi étonnant que cela puisse paraître, notre objectif n’est pas de te ramener aux Commandements aux Fêtes et aux Noms originaux – en un mot, aux racines qui furent données aux Juifs, et d’où la majorité des Juifs eux-mêmes ont dévié depuis longtemps et de manière très significative !
NON !Notre objectif premier est de te faire naître de nouveau ! Et si tu l’es déjà, alors que tu te remplisse du Saint-Esprit ! Et si cela s’est également déjà produit, alors que tu laisses Ruach HaKodesh opérer ses fruits et ses dons en toi et à travers toi !
Notre objectif est d’amener chacun un peu plus loin de là où il se trouve bloqué souvent depuis des années. Et c’est en œuvrant de la sorte que nous avançons nous-mêmes toujours un peu davantage sur notre propre chemin étroit de disciple.
Ensuite, lorsque le but a été atteint, laisse Ruah HaKodesh travailler en toi selon son propre rythme et sa propre volonté afin que tu reçoives tous les dons et les armes spirituels qui nous ont été promis. Ce n’est qu’alors que nous pourrons parler du fait que tout ce que je viens d’énuméré plus haut fait partie intégrante et est inséparable du Processus de la Sanctification : c’est à dire la restauration continue et progressive des Commandements, des Fêtes et des Noms originaux dans notre esprit et notre cœur. Lorsque nous arrivons au point de ressentir intérieurement le besoin de leur obéir, et ce avec joie et bonne humeur, et non par peur, par contrainte, par conformisme ou tradition et surtout pas pour en espérer une rétribution quelconque dès lors qu’ayant gagné le promesse de la Couronne de Vie, TOUT nous a déjà été donné.
Nous devons rejeter toute discussion concernant les commandements ou les Écritures en général avec tout ceux qui ne recherchent clairement pas l’obéissance et la progression spirituelle, mais attendent plutôt leur justification par leurs actes, et par leur connaissance des lois et des règlements. De plus, il est complètement inutile de discuter avec ceux qui rejettent ou tentent d’expliquer à quelque niveau que ce soit – même la Parole d’Elohim à l’appui – pourquoi le Saint-Esprit et Ses Dons n’agissent pas en eux.(Ils se réfèrent sans cesse à Paul qui déclara que l’Esprit offre certains dons à certaines personnes et non à d’autres etc…alors que dans le livre des Actes des Apôtres nous voyons bel et bien TOUS les disciples recevoir certains dons élémentaires d’emblée et sans exceptions comme le don des langues – on va dire personnelles – car il y a en effet plusieurs types de langues et Paul ne parle manifestement pas de ce type de langue particulier). Ceux qui n’aspirent pas principalement à la forme de Vie que les premiers disciples ont vécus dans les Actes des Apôtres, témoignent très clairement qu’ils ne sont pas guidés de l’intérieur par le Saint-Esprit, mais par l’esprit religieux des pharisiens et des scribes, par le démon de la théologie en un mot. Nous ne souhaitons nullement enseigner ou dire quoi que ce soit concernant la Loi de la Torah à de telles personnes car ne voulant contribuer davantage à leur naufrage spirituel. Ainsi j’invite quiconque qui nous écoute et nous lit uniquement dans le but d’acquérir des connaissances et non en vue de sceller leur Alliance avec Yeshua et/ou de se remplir de son Esprit et de rechercher un renouveau spirituel à de suite aller se choisir un autre ministère et les accabler eux de leurs questions inutiles. Car tout ce que de telles personnes apprendraient de moi ne ferait qu’atterrir dans leurs têtes sans atteindre leurs cœurs, et ne feraient qu’aggraver leur cas pour le jour du jugement.Tout comme le roi Saül a porté plus d’importance aux animaux bons pour le sacrifice qu’à l’obéissance envers Yahuwah, ceux qui aujourd’hui accordent plus de valeur à l’observance et l’étude de la Loi qu’à Naitre de Nouveau et à se Remplir de l’Esprit Saint perdront eux aussi tôt ou tard la Royauté, c’est-à-dire leur chance d’obtenir la Couronne de Vie.
Je suis navré de devoir commencer notre étude par ce ton pas très amical, mais avec les fanatiques de la lettre sèche, on ne peut parler que de manière crue
En effet, notre ministère s’oriente principalement dans deux directions très différentes. Nous transmettons deux messages complètement opposés à deux types de croyants et de chrétiens bien distincts. C’est pourquoi, tout comme Paul est souvent accusé d’être contradictoire, nous en sommes souvent accusés de même. Comme lui, nous devons, nous aussi, transmettre des messages à des personnes ayant des états spirituels très différents. Les deux parties entendent les deux types de messages, mais tous nos messages ne s’adressent pas à tous. Nos messages parfois visiblement assez différents ne se contredisent pas, mais se complètent. Lorsqu’on se trouve sur le juste milieu face à deux extrêmes, il est naturel que chaque camp va trouver des choses à redire par rapport à ce que nous leur annonçons.
Alors qui sont ces chrétiens antagonistes ?
D’un côté, nous avons les héritiers de ce que l’on a coutume d’appeler : les Réveils Pentecôtistes. À ceux-ci, il n’est pas nécessaire d’expliquer ou de discuter sur l’importance et la nature de l’œuvre du Saint-Esprit. Les frères et sœurs nés de nouveau que nous rencontrons sur notre parcours sortent principalement de leurs rangs. Ici les gens peuvent naitre de nouveau, mais ceux qui malgré les carences dans les enseignements et le mode de fonctionnement, arrivent malgré tout à une certaine maturité spirituelle dans ces milieux finissent tôt ou tard par les délaisser à mesure que leurs yeux s’ouvrent en d’autres termes que l’Esprit Saint fonctionne correctement en eux. Dans ces milieux là, les problèmes principaux sont les suivants : La contrainte humaine et spirituelle de l’opération du Saint-Esprit, la version qui tourne à la folie, en un mot : LA FAUSSE CHARISMATIQUE (ce qui décourage l’autre partie – que je mentionnerai sous peu – de permettre à Ruach HaKodesh d’agir en eux, car ils ont peur de la contrefaçon qu’ils ont vue ici et dont ils ne veulent et à raison).Chez ces pentecotistes, le rejet et l’abandon de la loi fait partie intégrante et constitue le pilier de leur foi.
L’autre camp est constituée du reste des masses croyantes. Il y a les adeptes des églises traditionnelles, mais aussi ceux qui sont revenus à l’Ancien Testament, à la loi voir même parfois aux noms d’origine, mais qui refusent d’accepter le fonctionnement de Ruah HaKodesh qui est le même aujourd’hui qu’alors aux temps des premiers disciples souvent par peur de ce qu’ils ont vu dans le camp adverse (ceux mentionnée plus haut) et rejettent les formes originales de son fonctionnement en se justifiant par les paroles de Paul, qu’ils interprètent à leur guise et pour leur propre perte.
Le message principal adressé aux premier et deuxième groupes peut être résumé en une phrase constituée de deux parties :
Le Saint Esprit ne peut fonctionner au long terme qu’avec la Loi, et la Loi ne peut fonctionner que par l’action de Ruach HaKodesh
Et là où je perçois une conception fausse et forcée du Saint Esprit, il faut retrancher les choses humaines et se concentrer sur la restauration de la loi. Ici, il faut leur faire comprendre que Yeshua est la Parole qui s’est faite chair, la Loi qui s’est faite chair. Ainsi Son Esprit ne pourra agir uniquement que sur la base des deux lois de l’amour, qui ont chacune 5 lois explicatives supplémentaires – les 10 Commandements -, et qui eux-mêmes ont 613 à 700 développement plus détaillées sur la façon d’aimer Elohim et notre prochain (les mitzvot en langage juif). Nous devons comprendre que tant que la loi sera rejetée par quelqu’un, le Saint-Esprit ne pourra pas se déployer et agir pleinement en lui. Après un certain temps, Il s’arrête, attend, puis se retire même de la vie de la personne à mesure que la rébellion de cette dernière devient de plus en plus consciente. N’attristons pas le Saint-Esprit. Éphésiens 4:30 Lorsque nous pratiquons ce genre de ministère, nous sommes souvent qualifiés de légalistes et de pharisiens.
Et là où les chrétiens ne parlent que de la façon d’appliquer la Loi par un effort humain afin de se parfaire soi-même par les œuvres ou par crainte de l’Eternel – à l’instar des musulmans – nous devons les rendres jaloux par le témoignage de nos vies en leur présentant la façon dont Ruah HaKodesh fonctionne à travers nous par le parler en langues, la prophétie, les guérisons, les délivrances et tous les fruits de l’Esprit dont nous lisons dans Galates 5 : amour, joie, paix, patience, bonté, bénignité, fidélité, douceur, tempérance. Ils ont, quant à eux, tendance à nous qualifier de faux charismatiques collaborant avec des forces démoniaques. (Ils pourraient aussi très bien dire que nous pratiquons ces choses par le pouvoir de Belzébuth – tout comme notre Maître fut accusé par les maîtres et prédécesseurs spirituels de ces derniers).
En tous cas, chacun peut décider de ce qui lui manque et de quel camp fait-il partie !
NATURELLEMENT, il existe encore un troisième pôle, un troisième public qui écoute – et qui se tait – et qui n’appartient à aucun des groupes susmentionnés. Ceux-ci ne sont autres que les Juifs traditionnels eux-mêmes.
Après ce petit rappel – cette petit introduction ou avertissement -, si tu considère ton Alliance comme bien fondée et que l’Esprit du Messie est celui qui régit ta vie, alors parlons à présent de la façon dont les lois de la kasherout s’appliquent à nous, disciples nés de nouveau, et de la façon dont elles devraient fonctionner dans le monde visible au sein du Corps du Messie ?
Aliments interdits
Porc, autruche, lapin, poisson sans écailles, crustacés, reptiles et autres vermines sont tous – non pas interdits – mais je dirais plutôt qu’il vaut la peine de les éviter. Comme nous le savons bien, Yeshua n’est pas venu pour abolir la loi et les prophètes, mais pour les accomplir. Avant d’aborder l’étude de commandements spécifiques, il est important que nous comprenions que nous devons également respecter les lois alimentaires tant que nous ne nuisons ni à notre prochain ni à nous-mêmes.
Qu’est-ce que je veux dire par là ? Je peux nuire à autrui si ceux-ci m’invitent chez eux car ils ont soif de la Parole d’Elohim et qu’ils font appel à moi afin que je leur apporte l’Évangile, la guérison, le renouveau spirituel et qu’ils me servent un cochon rôti comme plat principal. Ils m’auront préparé ce repas avec amour et hospitalité, selon la plus grande pureté de leur cœur. Il ne leur sera pas nécessairement venu à l’idée que j’évite de manger de telles viandes, et comme eux-mêmes n’ont pas encore l’Esprit du Messie en eux qui aura réglé ce problème en temps opportun, une telle habitude leur est encore tout à fait naturelle. Dans un cas pareil, si je refuse leur hospitalité, mes hôtes pourraient le prendre comme une insulte, mais en seraient minimum attristés. Même pire, je pourrais générer en eux un sentiment de culpabilité qui soit les dégouterait de tout le message de l’Évangile, soit les porterait à devenir de vulgaires légalistes religieux et non des disciples nés de nouveau. Par un tel refus, j’anéantirais le pouvoir potentiel de mon propre ministère en témoignant ainsi à mon entourage que les interdictions alimentaires seraient plus importantes et primordiales que la Bonne Nouvelle promulguée par Yeshua. Dans ce genre de situation, je vais donc simplement mettre de côté mes bonnes habitudes bibliques et même si je ne suis pas un fan de l’aliment en question, je vais m’efforcer de le manger tout de même, non pour des raisons diplomatiques, mais bien par charité. Car en effet,
la Loi de la Vie a toujours la priorité sur toutes les autrescommandements
Ainsi, de même, en cas de danger de mort ou de famine, il est de mon devoir de faire tout ce que je peux pour rester en vie, moi et mes proches. Il est également arrivé, durant la Shoah, que les rabbins juifs d’Europe ont permis aux gens de manger tout ce qui leur tombait sous la main afin de pouvoir rester en vie. Non seulement l’interdiction de manger du porc a été levée, mais même les souris et les rats pouvaient être attrapés, cuits, puis mangés afin que l’homme ne périsse.
Nous parlons naturellement ici des lois de la kasheroute telles que nous les trouvons dans la Torah, le pentateuque, les cinq livres de Moïse, à ne pas confondre avec les lois ajoutées, humaines et donc faussés des Talmuds, Mishnas, Shoulchan Aroucks et autres littératures rabbiniques qui vont contre les Commandements originaux, car les rallongeant, donc les falsifiant. À ce propos je vous renvoie à mes enseignements intitulés : Le respect des animaux ainsi que Judaïsme : Bouée de Sauvetage ou Poison Mortel ?
Mais concernant le préjudice que peut provoquer le légalisme, il y a aussi le cas contraire de l’exemple précité, qui est beaucoup plus rare, mais dont j’ai moi-même été le témoin, il y a peu. Il arriva que des serviteurs visiblement nés de nouveau et remplis du Saint Esprit, mais n’ayant toujours pas accepté la validité des Commandements, accueillirent une femme qui voulait être baptisée. Son passé religieux était une enchainement de passages dans des sectes pseudo-chrétiennes et pseudo-messianiques fortement légalistes, où l’abstinence par rapport à certains aliments étaient infligé sous peine d’exclusion. Elle avait donc en effet et visiblement de quoi être délivrée, car l’esprit de la religiosité la tenait férocement captive. Malheureusement, il n’est jamais venu à l’esprit de ces serviteurs nés de nouveau, mais visiblement infantiles d’esprit voir carrément insensés, qu’il ne serait peut-être pas très raisonnable de sceller et de fêter le baptême de la dame avec une bonne portion de ragoût de porc. Parce que c’est ce qu’ils voulaient lui préparer, c’est ce qu’ils avaient acheté pour l’occasion.
Et malheureusement, ce qui n’aurait pas dû arriver est naturellement arrivé ! Lorsque la femme a indiqué – parce qu’elle n’était pas partie immédiatement – qu’elle ne voulait pas manger de leur met délicieux, ces « serviteurs », au lieu de se rendre compte de leur erreur, ont été jusqu’à avoir le culot de lui dire qu’il n’y aurait aucune autre nourriture que cela lui plaise ou non. Ils l’accusèrent même d’être une pharisienne, une légaliste et une démoniaque. La dame a ensuite disparu, son Alliance n’a ainsi pas été scellée avec Yeshua – du moins pas à ce moment-là.
Cette femme avait réellement un démon (au moins un), mais qu’ils auraient dû chasser au lieu d’organiser leur petit barbecue : Ils ont rôti le Porc et non le démon. Ils ont ici usé du même outil de terreur que celui avec lequel ses anciens pasteurs légalistes la tenaient en laisse, mais dans sa version anti-légaliste, lui témoignant ainsi de l’autre extrémisme que celui dont elle tentait de s’extirper. Qui sait ce qui lui est arrivé depuis ? N’ayant pas ses coordonnées, nous n’avons jamais pu aller après elle pour continuer le travail et la garder sur le chemin étroit. Nous ne savons même rien depuis concernant ces pseudo-serviteurs, car nous avons naturellement coupé les ponts avec eux après qu’ils aient rejeté notre ministère, nos avertissements et nos réprimandes par rapport à ce qui venait de se passer. Ils continuent malheureusement depuis leur vie religieuse errante semant la ruine et le chaos autour d’eux. Cette folie excessive soulève d’ailleurs la question de savoir s’il s’agissait vraiment de personnes nées de nouveau ? Je ne pourrais en juger et je n’oserait le faire, mais ce que l’on peut affirmer, c’est que de tels chrétiens « antifas » (anti-pharisiens – anarchistes – piétineurs de la loi) à ce point têtus et obstinées, ne sont – sur la plan spirituel – rien de moins que de vulgaires assassins.
Si l’on peut parler d’avortement spirituel, c’est exactement ce qui s’est produit ici. Espérons que la femme soit finalement née de nouveau ailleurs, entre de meilleures mains.
Je rapporte cet exemple afin de montrer à quel point les ministères où la sagesse auto-supposée des humains au détriment de la soumission intégrale au Messie et à la conduite de Son Esprit cause des dégâts considérables et souvent irréparables.
Revenons à présent aux viandes comestibles : Selon les lois de la Torah, les types d’animaux qui peuvent être consommés sont les suivants :
Mammifères quadrupèdes, ruminants et aux sabots fendus (par exemple, la vache, le mouton et la chèvre). Sont interdits : Le porc (ayant juste les sabots fendus, mais ne ruminant pas) et le lapin (ruminants quant à lui, mais n’ayant pas de sabots fendus).
Poissons : Seuls les poissons possédant à la fois des nageoires et des écailles peuvent être consommés (par exemple la carpe ou le saumon). Sont interdits : les requins, l’anguille, le poissons-chats, etc.
Volatiles : Qui NE SONT PAS des prédateurs ou des charognards (le poulet, le pigeon, la caille). Sont interdits : (par exemple, les rapaces : l’aigle, le faucons, ainsi que le corbeau).
Insectes : les Sauterelles. Sont interdits : Les autres espèces d’insectes, comme les araignées et les coléoptères.
Reptiles et amphibiens : Complètement interdits, aucune exception : notamment les serpents, les lézards et les grenouilles.
En résumé : La sélection des animaux comestibles était principalement basée sur les principes de pureté, de sainteté et de séparation, qui définissaient la vie quotidienne du peuple d’Israël et sa relation avec Elohim. Outre les problèmes biologiques que ces animaux représentent et que nous allons développer un peu plus bas, cette réglementation a également pour but de nous séparer, de nous sanctifier des coutumes des peuples païens parmi lesquels nous sommes dispersés. Nous retrouvons ces ordonnances surtout dans Lévitique 11 et Deutéronome 14.
Quelques versets gravement mal interprétés
Le Nouveau Testament contient au moins 5 passages quelque peu déroutants concernant les lois alimentaires. Cependant, leur signification est sensiblement différente et s’écarte de leur interprétation chrétienne généralement acceptée. L’une d’entre elles est une phrase délibérément mal traduite, dans le but évident de déformer, de diluer et de rejeter la Parole et la volonté d’Elohim. Nous retrouvons cette phrase honteuse dans plusieurs traductions différentes au chapitre 7 de l’Évangile de Marc, dans le célèbre passage concernant l’impureté venant de l’intérieur :
1. Lorsqu’il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole. Il leur dit: Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller? Car cela ne descend pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis est évacué dans les toilettes. Ainsi il déclarait purs tous les aliments.(version Louis Second 21 – bible du semeur – nouvel édition Louis Second – etc.)
Le texte original indique que ce sont les toilettes elles-mêmes qui nettoient notre corps des aliments impurs. Les toilettes nettoient tout, c’est-à-dire le système digestif et les lieux secrets ou toilettes – ET NON Yeshua !
Ce qui signifie que tu ne vas pas mourir si quelque chose d’impur pénètre occasionnellement dans ton estomac par accident ou à cause du devoir ou d’une autre contrainte. Les organes sont là pour nous nettoyer des toxines, en tant qu’acteur principal du système digestif et donc immunitaire.
Non seulement le traducteur déforme complètement l’intention de Yeshua, mais il place également Yeshua lui-même comme sujet là où le texte original, la Parole de notre Sauveur parle de l’estomac et des autres organes digestif en général ainsi que des toilettes, qui font le travail de nettoyage digestif !
Maudit soit sur une telle traduction !
Le concept de lieux secrets englobe les fosses septiques, ainsi que les parties les plus intimes, dont les plus impures du corps humain. Quel genre d’esprit maudit pourrait confondre tout cela avec le Très Saint, si ce n’est Satan lui-même ? Tout le monde ferait bien de prendre sa Bible dès à présent, de regarder comment ce passage y est décrit, et s’il s’agit de la mauvaise version, alors je le dis, exceptionnellement, sortez votre stylo et rayez cette phrase honteuse telle quelle. Ou remplacez simplement votre Bible par une version Louis Second plus précoce et mieux traduite (celle de 1910 par ex). Pour une fois j’autorise et j’invite même tout le monde à aller grifouiller et retirer un passage dans la Bible !
Le prochain passage problématique se trouve dans 1 Corinthiens chapitre 10 :
2.Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience; car la terre est à Yahuwah, et tout ce qu’elle renferme. Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. Mais si quelqu’un vous dit: Ceci a été offert en sacrifice! n’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience. 1Corinthien 10:25-28
Nous devons nous rappeler, que nous trouvons ici dans la partie grecque de l’Empire romain, à Corinthe, sur un marché grec, ou chez le boucher, voir même à l’abattoir. Ici l’accent est bien mis sur la question de la viande destinée au sacrifice aux idoles, donc aux démons, et non sur celle de l’animal dont elle provenait. Ici aussi, l’important n’était pas de se soucier de savoir qui faisait quoi avec un aliment donné, car quel mal cela pourrait-il nous faire ? Si je suis en Yahushua, je ne dois avoir aucune crainte ! Les serpents peuvent me mordre, on peut me faire boire du poison, le feu peut toucher ma main, rien ne peut me faire de mal tant que je suis à Son service dans Son ministère. L’histoire d’un aliment donné n’a pas d’importance tant que les gens autour de toi savent que toi même tu ignore l’origine de l’aliment en question. Ici, nous ne devons pas rejeter la viande parce qu’elle peut nous nuire, mais comme témoignage, comme signe, nous rejetons symboliquement toute forme de manifestation de spiritualité étrangère dans le monde visible en repoussant la viande des animaux sacrifiés aux démons. Il s’agit d’une déclaration de foi et non d’une précaution sanitaire. Ici aussi, il est vrai que ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend impur. En aucun cas ce verset n’autorise une personne à outrepasser les interdictions trouvées dans la Torah concernant la viande animale !
3. Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu’ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu’on lui préparait à manger, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Elohim a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. Cela arriva jusqu’à trois fois; et aussitôt après, l’objet fut retiré dans le ciel.Actes 10:9-16
Il est de nouveau important de préciser ici que, d’une part, nous parlons bien de la Grèce et non, par exemple, de la Chine d’aujourd’hui avec son marché de Wuhan – d’où le virus était sensé provenir selon les sources officielles – et où les gens achètent et vendent des viandes d’animaux si écœurantes pour la consommation qu’une personne normale devrait avoir la nausée rien qu’à l’idée de devoir en consommer. Et bien que cette vision de Pierre peut en effet nous rappeler ce marché chinois infâme, ce n’est de nouveau pas de cela qu’il s’agit dans ce verset. Que cela vous plaise ou non, certaines parties de la Bible ne doivent pas toujours être interprétées de manière littérale. La plupart des messages bibliques sont décrits de manière littérale, mais il existe également des paraboles qui sont explicitement symboliques et figuratives. Et ce passage est fait sans conteste partie de ces rares exceptions.
Le contexte de ce verset n’est pas de savoir quel type de viande peut être consommé ou pas, mais porte bien plutôt sur la problématique du judaïsme de l’époque qui ne regardait pas les Gentils d’une manière on va dire très gentille pour le plaisir du jeu de mot. Pour reprendre les termes d’aujourd’hui, il existait une sorte de racisme qui s’était développé chez les juifs en raison des persécutions pratiquement ininterrompues et du rejet constant de la part des autres. A cela vient aussi s’ajouter une interprétation pour le moins erronée du concept d’Élection (tel que j’y fait allusion dans mon article intitulé : Peuple Élu ? Oui, mais élu pour quoi ? Les premiers disciples n’étaient pas non plus exempts de ce genre de sentiment, du moins au départ. Elohim illustre par cette vision forte et choquante que désormais personne ayant été purifié par le Sang de l’Agneau d’Elohim ne doit plus être considéré comme impur.
Je souligne bien : PERSONNE et non « rien ». Nous parlons ici d‘êtres humains et non de nourriture, de concepts ou de musiques par exemple
Alors n’hésitez pas à vous asseoir à table avec eux et à manger ce qu’ils auront préparé, même s’ils servent du pied de porc.
Cette parabole servit à faire accepter les nouveaux disciples non-juifs dans le cœur des premiers disciples juifs, qui n’étaient pas encore complètement libres de leur xénophobie. De plus, quiconque est porteur d’esprits païens est en effet répugnant d’un point de vue spirituel. Ainsi, l’analogie s’applique à toute personne ou groupe de personnes infectées par des idoles étrangères, qu’il s’agisse de Grecs ou même de Juifs pervertis.À nous de prier et œuvrer afin que ces gens soient purifiés à leur tour par le Sang de Yeshua.
4. Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Elohim a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que Elohim a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Elohim et par la prière.1Timothée 4:1-5
Qui ose se permettre d’étendre les aliments qu’Elohim a crées et discutés ici à toutes les choses comestibles du monde, en faisant abstraction de la loi révélée dans la Torah !?Les aliments qu’Elohim a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâce, cela ne veut rien dire d’autre que ceux qu’Il nous a permi de consommer selon Sa révélation dans la Torah !
Comment quelqu’un peut-il penser que Paul pourrait déclarer ce genre de chose en contournant la Torah ?
Pensez plutôt à quelles sont ces sectes, ces églises et ces hérétiques qui interdisent le mariage – par exemple, à leurs propres prêtres, ou même simplement à leurs « disciples » ? Ou d’où vient la coutume de ne plus manger de viande et de devenir végétarien – prétendant que depuis le sacrifice de Yeshua nous n’avons pas le droit de manger de la viande car celle-ci ne peut provenir uniquement que des sacrifices offerts à Elohim, et, étant donné qu’il nous est interdit de sacrifier quoi que ce soit depuis la Crucifixion, il s’ensuit – selon eux – que nous devrions également nous abstenir de ces viandes même de celles qui sont par ailleurs autorisées par la Torah ?
Ici, Paul faisait référence à de tels faux enseignements. Dans leur égarement, ceux-ci vont naturellement bien au-delà des simples excès alimentaires ; ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg de leurs déviances spirituelles plus graves encore. La Torah indique clairement que la viande peut être abattue en dehors des cérémonies sacrificielles : Néanmoins, quand tu en auras le désir, tu pourras tuer du bétail et manger de la viande dans toutes tes portes, selon les bénédictions que t’accordera Yahuwah, ton Elohim. Deutéronome 12:15
L’idée fausse suivante découle du verset suivant, toujours sous la plume de Paul :
5. Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats: c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est dans le Messie.Colossiens 2:16-17 (ou la vérité est dans le Messie. Ici exceptionnellement c’est la version Louis Second 21 qui restitue le mieux ce message)
Voici le cas dont j’ai déjà fait mention au début de l’article. Ne réprimandes pas une personne nouvellement née de nouveau parce qu’elle fait quelque chose de différent de toi, de différent de ce que la Torah nous demande ! Tant que cela vient de la pureté de son cœur d’enfant, laisse-le faire ! Car tu pourrais lui passer l’envie de poursuivre sa vie de disciple dans la foi. En cas contraire, soit tu élèverais un bon petit pharisien légaliste endoctriné qui ne permettra jamais à Ruach HaKodesh de le guider de l’intérieur, soit tu le ferais retourner dans le monde d’où il vient juste de sortir et sa nouvelle condition redeviendrait tôt ou tard encore pire que la première.
Paul transmet également cette idée dans le verset suivant : 6. Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel croit pouvoir manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes.Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Elohim l’a accueilli.Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car Yahuwah a le pouvoir de l’affermir.Tel fait une distinction entre les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour Yahuwah. Celui qui mange, c’est pour Yahuwah qu’il mange, car il rend grâces à Elohim; celui qui ne mange pas, c’est pour Yahuwah qu’il ne mange pas, et il rend grâces à Elohim.Romains 14:1-6
Qui sont ceux qui s’abstiennent de manger certaines choses ? Ceux qui sont faibles dans la foi : Les nouveau-nés ! Il ne s’agit toujours pas ici de l’abolition des Commandements, mais bien de les communiquer aux moments et aux lieus opportuns. Voir mes deux enseignements sur la relation de Paul avec la loi et ses contradictions apparentes, où je les explique plus en détail : Paul et la Loi 1 et Paul et la Loi 2
Encore une fois, quelques exemples de versets qui sont souvent délibérément mal interprétés, mal utilisés et sur lesquels beaucoup trébucheront, comme Pierre nous en a averti concernant les paroles de son compagnon de service Paul, souvent difficiles à comprendre et dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine. 2 Pierre 3:16
« Kasherisation » de ta propre personne
S’il existe des types d’aliments que tu aimes et que tu consommes encore, et dont tu ne pourrais imaginer te passer, alors place la question sur l’autel d’Elohim en toute foi et demandes à ce que l’envie te soit retiré selon Sa Volonté. Ceci s’applique d’ailleurs à toutes chose et dans tous les domaines de la vie, pas uniquement à la nourriture, mais à toutes nos habitudes (chacun doit savoir personnellement quelles sont les choses qui représente un risque d’idolâtrie potentiel dans sa propre vie). Ici aussi, il est important de se rappeler qu’il est fortement déconseilléd’essayer de se forcer soi-même à renoncer à quoi que ce soit de façon humaine et par volonté de satisfaire aux Commandements.
Ne te forces à rien tant que tu n’en es pas libéré par Yeshuaen personne
Le but n’est pas l’abstinence perpétuelle, mais la libération de l’indésirable, du péché – et ce dès le niveau de nos pensées mêmes, comme Yeshua nous l’a promis dans Matthieu 5:28. Ensuite, lorsque nous en sommeslibres, nous devons résister à la tentation qui restera encore là un moment pour essayer de nous faire rechuter.
Les différences, les contradictions et les incompatibilités entre ton style de vie et la volonté d’Elohim doivent tout d’abord êtres reconnus.
Et c’est ici qu’intervient la Loi: « je n’ai connu le péché que par la loi »Romains 7:7
Si quelque chose te semble naturel alors que cela est interdit par la Torah, alors il y a un problème. Dans ce genre de cas, il faut demander en prière ce qu’il doit advenir de la chose ? Si le moment est arrivé ! Car tu porte ton attention sur quelque chose en toi qui ne fonctionne pas comme tu le souhaiterais et tu ne te rends peut-être pas compte qu’il y a un obstacle plus grand, plus proche, plus élémentaire que tu devrais reconnaitre afin de t’en débarrasser. L’ordre des choses est également primordial important ici. Satan peut te murmurer de te concentrer sur des questions alimentaires alors que tu as peut-être encore des problème de haine et de manque d’amour dans ton cœur, afin d’en détourner ton attention.
Si la loi te juge sur un point, la repentance et la délivrance fonctionne de même que lorsque tu as été jadis délivré du monde – des liens qui te maintenaient le plus captif – et que tu es devenu une nouvelle création. Le processus de Sanctification consiste en ce que les détails moindres doivent eux aussi progressivement remonter à la surface afin d’en être purifiés par l’Esprit de Yeshua, afin de nous parfaire pour le Jour de notre fusion ultime avec Lui.
Que Ruach HaKodesh te donne la vision afin de reconnaître ces choses ainsi que la volonté de vouloir t’en délivrer. Demande ensuite que le sang de Yeshua t’en purifie définitivement.
Si tu es né de nouveau, il ne s’agit plus ici de chasser un démon, mais bien de renouveller ton âme et ta conscience.
Que le Grand Prêtre de l’ordre de Melckishédeck : Yahushua accomplisse le ministère sacrificiel dans nos propres temples, dans nos cœurs. Prenons tous nos cochons, nos lapins, nos films, nos musiques, nos relations humaines, toutes nos habitudes et déposons les sur l’Autel du Temple Céleste afin que Yahushua nous purges de tout ce qui est souillé ou souillure, et que nous n’y pensions même plus. Que tout ce que nous aimons et que Lui déteste, devienne pour nous un sujet de dégout également.
Ainsi nous débarrassons-nous des impuretés restantes pour être de plus en plus sanctifiés
Ceci aurait pu être la fin de cet article, mais dans ce qui suit, je souhaiterais encore parler une peu des raisons connues ou supposées selon ma vision des choses concernant l’interdiction de certaines espèces d’animaux ainsi que de leurs graisses.
Le Porc : Secrets révélés
Beaucoup se sont déjà demandés – notamment en ce qui concerne le porcs – la raison pour laquelle cet animal peut bien figurer sur la liste des interdits ? Et je pense qu’il est clair pour tout le monde et dès le départ que le cochon fait partie des animaux parmi les plus négligé et crasseux au monde. Il semble donc logique de préférer l’éviter.
Cependant, au cours des dernières décennies, les sciences humaines utiles et réelles ont fourni des informations encore plus précises sur les dangers de la consommation du porc. Outre le fait d’être sales et de manger de tout ce qui leur tombe sous le nez, les cochons possèdent également un système digestif trois fois plus court que celui des bovins par exemple. De plus, les bœufs et les vaches ne mangent pas tout et n’importe quoi, mais uniquement les herbes. Et pour finir: le bœuf rumine – ce qui, selon la Torah, est l’un des principaux critères pour qu’un animal soit pur, comme mentionné ci-dessus – ce qui signifie qu’il mâche tout deux fois avant que ces herbes ne subissent leur digestion finale. Par conséquent, les médecins et les diététiciens laïcs recommandent fortement d’éviter complètement la viande de porc, car elle est non seulement grasse et augmente ainsi le taux de cholestérol et les risques de maladies cardio-vasculaires, mais en plus
sa teneur en toxines est beaucoup plus élevée que la moyennedes animaux
C’est aussi simple que ça !
Eh bien, si vous êtes capable de suivre les conseils des hommes : médecins laïcs et coachs athées en tous genres, alors combien d’avantage vaut-il la peine d’écouter et de suivre la Parole de notre Créateur, même si celles-ci peuvent parfois paraitre incompréhensibles ? Car il ne fait aucun doute que si elles viennent du Père, ces directives servent notre meilleur bien-être – même si pour l’instant nous n’en comprenons pas toujours le sens. Il est d’ailleurs inutile de toujours vouloir tout savoir sur tout. N’avons-nous pas assez confiance en ce que
le Créateur est le mieux placé au Monde pour pouvoir décider de ce qui est bénéfique ou non pour sa propre créature ?
N’avons-nous pas assez de foi et surtout de sagesse pour entrevoir que si quelconque aliment n’était pas recommandable pour les Juifs de l’antiquité, cela vaut vraisemblablement aussi pour nous aujourd’hui ? Ou bien nous considérons-nous plus sains et résistants dans notre corps que ces pauvres diables de nos prédécesseurs ayant vécu durant l’Antiquité, tout comme on se considère déjà très souvent et à tort leurs être supérieurs sur le plan intellectuel et cérébral, alors que la réalité est bien tout le contraire ? En outre, quelle image avons nous du Tout-Puissant ? Elohim changerait-il tous le temps d’avis selon ses humeurs et le temps qu’il fait ? Mais pour qui le prenons-nous encoreune fois ? Car oui en effet, nous avons la promesse de survivre les morsures de serpents et les piqûres de scorpions, mais malheur à ceux qui osent tenter Yahuwah et abuser des pouvoirs qu’il leur sont octroyés par le Père, tout comme Satan à voulu en convaincre Yeshua dans le désert lorsqu’il essaya de Le tenter !
Nos propre pères et mères terrestres ne nous ont jamais donnés de serpents ou de pierres lorsque nous leur demandions du pain n’est-ce pas ? Alors si eux, en tant qu’humains n’ont toujours voulu que notre bien, à combien plus forte raison devrions-nous honorer la Parole de notre Père céleste, afin que tout ailles pour le mieux ici-bas tant que nous sommes captifs de notre corps de chair ?!
Nous n’avons donc pas à toujours tout savoir sur toutes choses !
N’avons-nous pas eu assez de temps depuis lors pour tirer les conséquences de la faute commise par Ève et Adam ? Eux non-plus n’avaient pas à savoir ce qui se cachait derrière le concept de Connaissance du Bien et du Mal. Et aujourd’hui, alors que tout le monde devrait savoir le sens profond ce mystère dès lors que l’humanité est tombé dans ce péché, pratiquement personne – même parmi les disciples – ne comprend de quoi il s’agit. Je discute la question de ce que représentait réellement ce fameux Arbre de la Connaissancedans mon article : L’Essence de l’Évangile. Notre devoir aujourd’hui, comme il l’aurait été pour eux alors, est de ne pas trop poser de questions inutiles ainsi que d’obéir sans conditions, même si tout en nous s’y oppose. Comme un soldat à l’armée ou un enfant face à son père.
Personnellement, j’estime même qu’un facteur potentiel – une raison – pour l’interdiction de consommer du porc, pourrait aussi ben n’est autre que les capacités cognitives de l’animal en question. Beaucoup de gens ne le savent peut-être pas, mais avec les singes, les ânes, les chiens, les dauphins et les rats, les cochons sont parmi les animaux les plus intelligents du monde. Peut-être que cela le rend également différent – dans un sens positif cette fois – par rapport aux autres et qu’en signe de respect envers ses capacités, Elohim nous demande de l’épargner. Les cochons étaient parfois utilisés pour garder les maisons, pour aider à la cueillette de champignons – notamment celle de la truffe en forêt – ainsi qu’en guise d’éclaireurs afin de détecter les marécageslorsque les gens devaient fuir de devant l’ennemis. Pourquoi irions-nous manger un animal aussi utile ?Tout comme nous ne mangeons pas nos chiens, bien qu’il existe des exceptions, comme je l’ai mentionné plus tôt.
Comme je l’ai indiqué au début, s’il n’y a pas d’autre option, si tu te retrouves dans une situation critique financièrement ou autre, ne fait pas l’imbécile, mange ce qui est à portée de main ou ce qui coûte moins cher sur les rayons des supermarchés, même si cela contient de la viande de porc ! Et bien sûr, prie pour que ta situation financière soit rétablie afin de ne pas avoir à enfreindre consciemment la loi trop longtemps.
L’essentiel est d’agir selon l’enseignement et les conseils de ton Maître. Premièrement, assures-toi-en qu’Il est bien présent et actif en toi. Le Saint Esprit s’exprime-t-il de manière visible et audible au travers de ta personne par le biais du parler en langues et de la prophétie ? Ce n’est qu’alors que tu devras Lui demander – en premier lieu à Lui – quoi, quand et comment faire ou ne pas faire.
On pourrait aussi discuter des raisons de l’interdiction de la viande d’autruche – qui était l’une de mes viandes préférées lorsque j’étais enfant, complètement exempte de toute graisse et autre cholestérol, tout ce qui a de plus sain en résumé, donc son interdiction peut paraître inutile. Peut-être que sa taille, sa force et sa vitesse font que cet animal est inapte à l’élevage et à la captivité ? Il est plus difficile à domestiquer et à vivre avec que d’autres animaux plus petits ? De plus, les garder dans une ferme confinés avec d’autres animaux peut entraîner des problèmes imprévus. Il pourrait attaquer les autres plus petits que lui, voir même manger les œufs de poules ? De par ses caractéristiques physiques, l’autruche est un animal qui supporte très certainement beaucoup moins bien la vie en captivité. Les autres animaux, comme les chèvres, les moutons et les vaches, bénéficient de la protection de l’homme et de son chien de berger contre les prédateurs. L’enclos est une sécurité et une assurance de toujours avoir de quoi brouter sans devoir se soucier et de gérer leurs déplacements et leurs transhumances par eux-mêmes n’ayant ni les facultés cognitives pour ce faire ni les aptitudes physiques pour se protéger des animaux sauvages. L’autruche par contre souffre certainement beaucoup plus du fait d’être soumis aux humains et de ne disposer que d’un espace de vie limité. Maintenir captif des animaux plus agiles, plus rapides ou même capables de voler est une forme de cruauté, car la vie domestique est inadaptée au maintien de l’équilibre biologique et psychique de ces types d’animaux. Ceux-ci ont besoin de plus d’espace de vie afin qu’ils puissent véritablement vivre et s’épanouir en toute liberté et selon le but pour lequel ils ont été crées de la sorte. Elohim aime aussi les animaux et veut leur assurer les meilleures conditions de vie possible.
Ceci est sans aucun doute également la raison qui se cache derrière l’interdiction de manger du lapin. Les différentes races de lapins et de lièvres sont généralement des animaux très agiles capables de courir extrêmement vite. Si nous les privons de cette capacité, nous les rendrons tout simplement malheureux et l’animal finit par être malade et dépressif. Même si depuis des races plus massives et moins agiles ont été développés par l’homme pour ces raisons précises et surtout pour des raisons de rentabilité. N’oublions jamais que les animaux ne peuvent communiquer avec nous que de manière très limitée. La plupart d’entre-eux n’ont même pas d’expressions faciales, du moins pas celles que l’œil et le cerveau humains sont capables de percevoir et interpréter. Lorsqu’un animal souffre et est malheureux sous le joug de son maître, qui ira signaler cela à sa place et à ce dernier ?
C’estElohim qui nous le signale de cette manière et bien à l’avance, par Ses lois de prohibition !
Mettre en cage certains animaux, notamment ceux capables de voler ou de courir sur de longues distances, est en soi un acte de cruauté envers eux. Même l’homme moderne toujours plus paresseux, qui ne trouve de plaisir que dans l’inertie et le fait d’avoir les fesses posés dans un fauteuil ou d’être allongé sur son lit pour regarder la télé ou internet, ne peut lui-même que difficilement supporter l’idée d’être détenu en prison ou contraint au confinement. Combien plus de souffrances peut bien endurer un tel être vivant qui n’a aucune intention ni volonté de vivre dans la paresse et l’oisiveté, de rester immobile et de se prélasser, et dont les capacités physiques et le besoin de bouger sont bien supérieurs à ceux des humains même les plus actifs et les plus sportifs ?
N’oublions pas ce dont je parle aussi dans un autre article : lorsqu’un animal souffre ou a peur de la mort, il produit des hormones remplies d’amertume et qui se répandent dans tout son organisme à travers la circulation sanguine, infectant ainsi tout son corps en quelques instants, y compris sa viande et même son lait. Il est donc nécessaire de pratiquer l’abattage des animaux comestibles de manière à ce qu’ils ne s’en rendent pas même compte et qu’ils ne ressentent pratiquement pas la douleur. (Utilisation des lames aiguisées comme des rasoirs afin de minimiser le stress, les approcher avec l’instrument par derrière, etc). Ainsi lorsqu’ils se rendent compte qu’ils se meurent, les mauvaises hormones venant du cerveau n’atteignent plus les parties comestibles de son corps, car elles s’écoulent avec le sang au travers de leurs artères sectionnées. Tout le monde y gagne, d’une part l’animal, étant donné qu’il ne souffre pas – ou beaucoup moins -; et d’autre par le consommateur humain, car celui-ci obtient une viande de premier choix. Aujourd’hui, ce type de technique d’abattage est utilisé exclusivement par les juifs orthodoxes et les musulmans. En ceci, nous pourrions prendre exemple sur eux deux.
Mais le caractère de l’animal en question pourrait également être un motif d’interdiction.
Comme le dit le dicton populaire : « Tu es ce que tu manges ». Et Elohim ne souhaite pas que l’homme devienne un porc, un lapin, une autruche, toutes sortes d’invertébrés et autres vermines rampantes. Il y est déjà assez incliné comme ça autant ne pas en rajouter. C’est exactement l’un des buts principaux de l’Œuvre Rédemptrice : Remodeler cet homme déchu et déformé par le serpent pour qu’il se reforme à l’image d’Elohim comme à son origine. Dans le cas des reptiles et des vermines, la raison est claire et les gens savent instinctivement qu’il faut les éviter. La plupart d’entre nous avons d’ailleurs généralement la nausée rien qu’à l’idée de devoir mâcher et avaler ce genre de bestiole. N’oublions jamais que les lois fondamentales sont implantées dans le cœur de chaque être humain !
Pour en revenir au lapin : Quelle est l’une des principales caractéristiques du lapin ? C’est l’un des animaux ayant la plus grande libido et activité sexuelle parmi tous les êtres vivants au monde. Ce n’est pas pour rien que le lapin est l’un des principaux symboles de la pâques païenne qui n’est autre que la fête de la fécondité. Alors, manger du lapin ? Est-ce que quiconque a besoin de mettre de l’huile sur le feu, surtout nous les hommes ? Et puis voyez par vous mêmes : quelle sont les pays les plus grand consommateurs de viande de lapin ? Là où le lapin fait partie la plus intégrante de la gastronomie nationale ? L’Italie et la France ! Je pense que ça se passe de commentaires ! 🙂
Chez les poissons, on a également découvert que les écailles sont un organe de désintoxication de l’animal. Nous comprenons donc enfin pourquoi il ne vaut pas la peine de manger du poisson sans écailles, car son niveau de toxicité est bien plus élevé que celui de ses confrères écaillés.
Concernant les invertébrés, les humains font bien de les éviter car l’imbrication se fait aussi bien sur le plan physique que spirituel et psychologique. Ingurgiter des invertébrés amplifie le phénomène d’une humanité de plus en plus dépourvue de colonne vertébrale, autrement dit, de principes moraux et d’honnêteté. L’animal dont l’homme s’imprègne agit sur lui et ils restent inextricablement liés, un peu comme dans le cas de la consommation du sang, voir aussi mon article : Interdiction de consommer du sang
Les animaux comestibles, agneaux, veaux, moutons, vaches, etc., ont un comportement qui est toujours pacifiste et ils sont toujours obéissants envers leurs maîtres. En manger favorise donc en nous également cet instinct de soumission envers notre Père. Les animaux non comestibles sont nocturnes, ils rampent, mangent du sol, chassent et se vautrent dans la saleté. En somme, ils reflètent tous des comportements et des coutumes païennes de rébellion, d’anarchie et de sorcellerie.
Les prédateurs sont tous interdits, et les charognards encore davantage ! Personne ne devrait manger de viande provenant du meurtre d’un animal par un autre ou d’une chair en décomposition. Ici, la question est beaucoup plus évidente et compréhensible. Il ne faut pas s’habituer à la chasse. Bien que la consommation de cerf ne soit pas interdite, elle n’est pratiquée que lorsque cela est absolument nécessaire et les gens sont obligés de migrer temporairement, dans un état nomadique provisoire. En temps normal, le peuple juif est attaché à la terre et mène une vie sédentaire où il doit travailler, prendre soin des animaux et des plantes et surtout ne pas tuer pour le sport et le « plaisir ». Ne profitons jamais de ce pour quoi nous n’avons pas travaillé nous-mêmes. Ne mange pas l’animal mort que tu trouves sur le chemin car il doit certainement appartenir à quelqu’un d’autre de chez qui il a du s’échapper avant de venir mourir là où tu l’as trouvé. Ne profitons donc pas du malheurs et de la perte d’autrui. De plus, une viande en putréfaction est aussi naturellement toxique. Raison de plus pour ne pas y toucher.
La question du gras
Il est aussi interessant de se pencher un peu sur les interdits liés aux graisses animales. La Torah interdit la consommation de la graisse des animaux à quatre pattes. (Les seules graisses autorisées sont celles des volailles bipèdes). Les graisses entraînent l’excès de cholestérol donc l’obésité, les maladies cardio-vasculaires ainsi que le diabète. Dans un climat chaud, comme celui de la Terre Sainte, la consommation de graisses était particulièrement inutile, car là où les hivers sont doux, il n’y a guère besoin de se protéger du froid. La graisse est également la dernière couche du corps à travers laquelle les toxines sont évacuées lors de la transpiration, elles en contiennent ainsi une concentration plus élevées. De plus la majorité des toxines sont plutôt liposolubles qu’hydrosolubles. Ainsi la présence accrue de graisses dans l’organisme est en corrélation directe avec la quantité de poison présente dans ce même organisme.
L’obésité physique reflète souvent le manque d’amour et le rejet subi par la personne donnée. Les gens mangent des aliments qui font grossir (comme le chocolat) en guise d’auto-récompense, chose qui leur fait ensuite prendre du poids. Il est également bien connu que l’industrie alimentaire est en grande partie responsable de l’augmentation du nombre de personnes en surpoids. Les déchets industriels, créés avec des techniques modernes et des ingrédients chimiques et qui inondent les estomacs de l’humanité sont hautement nocifs, et malheureusement, ce problème n’épargne pas non plus les disciples d’aujourd’hui.
Cependant, l’obésité reflète le plus souvent l’état de maladie spirituelle de la personne, donc du croyant qui en est atteint et dont les racines ne sont le plus souvent rien d’autres que les penchants pour les péchés suivants :
Le surpoids est au sens propre et en proportion directe la conséquence et le signe visible de l’attachement spirituel à l’argent et aux plaisirs terrestres. N’essayons pas d’embellir les choses : ceci est une réalité qui est évidente pour la plupart d’entre-nous ! N’importe quel médecin ou psychologue laïc ferait essentiellement le même diagnostic, sans la foi ni la Bible, mais dans une version un peu plus diplomatique et en minimisant la responsabilité de celui ou celle qui en souffre, de manière flatteuse, humaniste et visant à éviter tout conflit.
La conséquence naturelle et de plus en plus visible de ceci au sein du corps du Messie est bien le nombre croissant de pasteurs et d’enseignants chrétiens obèses et ventrus sur lesquelles on a parfois l’impression que les boutons de leurs chemises ou vestons – valant souvent des centaines d’euros -, sont littéralement sur le point d’éclater tellement les tissus sont tendus par la graisse qu’ils recouvrent. Leur apparence reflète exactement ce qu’ils sont à l’intérieur. Il s’agit de goinfres aussi bien au niveau de l’estomac qu’au niveau du cœur et dont la principale motivation est la quête d’argent et de pouvoir. Ce n’est d’ailleurs certainement pas un hasard qu’ils soient désignés par le terme générique de ministres, chose que nous devrions tous être, mais terme qui – parmi tant d’autres – a depuis longtemps été biaisé par l’ennemis. Ces soit-disants ministres (ou serviteurs de dieu – comme on les appelle) ressemblent en effet bien davantage à leurs homologues mondains portant le même titre et vivant de la corruption de leurs activités aux dépends du peuple – souvent même des veuves et des orphelins – qu’aux ministre véritables qui œuvrent selon l’Esprit du Messie et au profit de tous ces derniers.
Il n’est absolument pas normal que des disciples, et surtout des serviteurs d’Elohim, ressemblent littéralement à des porcs engraissés
Leur faux ministères et leurs petits réseaux et autre églises qu’ils dirigent – qui ne sont que de vulgaires imitations et moqueries de l’Église véritable -, reflètent bien davantage la structure et la composition du modèle sociétal que l’on retrouve dans le roman de Georges Orwell intitulé : « La ferme des animaux », où de gros cochons symbolisaient la classe dirigeante – plutôt que le modèle original du Corps du Messie, qui se gonflait non d’orgueil et de kilogrammes, mais bien de nouveaux disciples au quotidien qui devenaient rapidement matures donc enseignants et ministres eux-mêmes et dont nous retrouvons le modèle et le récit – non pas dans la littérature orwellienne – mais bien dans la Bible et plus précisément dans le livre des Actes des Apôtres.
Quiconque s’imagine être apôtre devrait essayer d’imaginer à quoi Paul devait ressembler en raison des persécutions constantes, de la fuite permanente, des emprisonnements réguliers, des lapidations récurrentes, des coups de verges répétitifs et d’autres formes de carences et de famine continuelles. Quiconque se considère comme un prophète devrait demander que ses yeux spirituels s’ouvrent enfin et pour de bon pour qu’il puisse enfin et au moins avoir la capacité d’imaginer à quoi devait ressembler Jean au fond de son cachot sur l’île de Patmos ? Ou à quoi pouvait de même ressembler l’autre Jean ou Élie qui vécu dans chaque cas au désert, couvert de peaux animales – kashères ! cela va sans dire -, et qui se nourrissant presque exclusivement de sauterelles et de criquets – tout aussi kashères? Et celui qui se dit enseignant devrait d’abord littéralement prendre la forme de notre Maître à tous, qui Lui ne prêchait pas du haut de son pupitre vêtu d’habits de marque et de grosses montres saillante plein les poignets, mais qui parcourait les régions de la Terre Sainte et n’avait nulle part où poser la tête.
Pour résumer cette question de la kasheroute
ne me demandes pas à moi ce que tu peux ou ne peux pas manger
Humainement, je devrais me sentir très honoré de ce que tu me considères comme une autorité spirituelle crédible en te tournant vers ma personne pour me demander conseils. Malheureusement, le plus souvent, de tout autres sentiments surgissent en moi lorsqu’on me pose ce genre de questions.
Je ne suis le rabbin de personne, tout comme personne d’autre ne peut l’être non-plus !
Car aucun homme – et encore moins une femme – ne devrait se faire appeler ainsi, comme Yeshua nous le commande dans Matthieu 23:8. Car Il est le seul Rabbin et nous ne pouvons être que des frères entre-nous tout au plus. Je peux te conseiller et t’enseigner pendant un certain temps, comme je le répète dans plusieurs de mes enseignements, mais comme tout un chacun et sans exception AUCUNE – je n’ai qu’un seul travail élémentaire à accomplir en tant que disciple, c’est celui de te guider vers le Rabbin qui est Yahushua, afin que tu naisses de nouveau, que tu sois délivré des mauvais esprits et rempli du seul bon Esprit, Celui du Messie Yahushua : Ruah HaKodesh – le Juge qui après un certain temps – très court – est le seul ayant autorité à pouvoir continuer à te guider et à t’enseigner de l’interieur par la loi qu’il applique en nous jusqu’à ce qu’Il revienne pour nous prendre.
Malheureusement, aujourd’hui et dans la plupart des cas, nous ne rencontrons que deux types de serviteurs qui égarent les masses qu’ils ont la prétention de diriger. Le premier type est celui qui extirpe les rôles des mains du Messie et qui te siffle la loi de l’extérieur, comme le maître à son chien, se mentant à lui-même et aux autres en prétendant être un rabbin, un pasteur, un apôtre, un enseignant, un prophète ou quoi que ce soit d’autre comme titre ronflant. Il s’agit de ces petites sectes et communautés légalistes et pharisiennes qui poussent comme des champignons de nos jours en réaction à … L’autre type, qui est celui qui, se cachant derrière les mêmes titres, te ment en te disant que la loi n’est plus valable et que tu n’as plus besoin de t’en occuper, qu’elle n’appartiennent qu’à l’Ancien Testament et qu’elle ne concerne que les Juifs tout au plus. En même temps ce type de ministre opère également un contrôle spirituel sur ses brebis en leur imposant d’autres lois, plus ou moins ou en partie dérivées de la Bible et basées sur les théologies de la boîte – ou soit disant église – en question. Je parle ici – entre-autres – des églises et communautés pentecôtistes et sur-charismatiques dont j’ai souvent fait mention tout au long de mes enseignements.
Car en effet,
ce n’est pas la loi qui doit principalement t’intéresser, mais Ruah HaKodesh
Permet-lui en toute humilité de te remplir un peu plus chaque jour selon son rythme et sa propre volonté, et ce afin qu’il fasse lui-même respecter la loi qui est censée opérer dans ton esprit, ton cœur et tes entrailles. Ruach HaKodesh EST la Loi Vivante elle-même, l’Huile même dont les lampes des vierges sages doivent être remplies.
Donc, au lieu de me poser et de TE poser à toi-même des questions du genre : « Dois-je manger du porc ou pas ? » « Comment devrais-je célébrer telle ou telle fête ? » « Puis-je boire telle ou telle boisson, alcoolisées ? » « Jusqu’où peut-on aller dans le domaine de l’érotisme ? » ; je pense que la plupart d’entre nous devraient continuer à se demander : « Qu’est-ce qui empêche encore le Saint-Esprit d’agir pleinement en moi aujourd’hui ? Suis-je bien rempli de Ruach HaKodesh, si oui, où en suis-je en termes de sanctifications supplémentaires ? »
Désires-tu recevoir les dons spirituels, les vrais, ceux qui fonctionnent de manière biblique ? Es-tu enfin dégoûté par cette peur venant de l’esprit de la religiosité qui t’a dissuadé d’aspirer au véritable charismatisme car n’ayant vu que de fausses manifestations dans de faux cirques pentecôtistes que Satan cultive pour te priver du vrai, toi ainsi que ceux qui en font partie. N’en as-tu pas assez d’expliquer, la Bible en main, les soit-disant raisons bibliques de ton vide spirituel et de ton état incomplet car tu crains toujours ce à quoi tu devrais plutôt aspirer depuis longtemps ?
Et le jour où tu vaincra enfin tes peurs et que tu iras à la recherche de frères et de sœurs authentiques dans la foi, nés de nouveau, et que tu commenceras à parler les langues, les vraies au lieu des mantras infantiles incessants du type de « bah bah bah kes kes keskeseksa », – comme on dit à Bruxelles – lorsque tu souhaiteras réellement recevoir les dons et les armes spirituelles tels que décrits et à l’œuvre dans le livre des Actes des Apôtres, alors après un certain temps, tu pourras demander à juste titre à tes frères et sœurs aînés comment chez eux fonctionne les questions du boire et du manger, de la célébration des fêtes et même des limites et de la façon dont on peut ou on doit batifoler avec nos femmes dans le contexte du mariage. À ce moment-là, tu n’entendras plus les Commandements de l’extérieur, et tu ne tenteras donc plus de leur obéir par un effort humain, mais tu entendras l’écho à la Parole d’Elohim vivant déjà en toi, comme la confirmation de ce qui a déjà été implanté dans ton cœur par Ruach HaKodesh, l’Esprit de Yahushua.
3 divinités différentes ou 3 attributs d’un Elohim unique?
De nos jours, de plus en plus d’enseignements émergent, dans des milieux chrétiens très sérieux, qui nient la doctrine de la Sainte Trinité. Précisons d’emblée que leurs principaux arguments, à savoir que ce terme ne se trouve nulle part dans les Saintes Écritures et qu’il a été spécifiquement formulé sous cette forme dans les milieux de l’Église romaine, sont tout à fait vrais et légitimes. Nulle part dans la Bible ce concept n’apparaît sous quelque forme que ce soit.
Il est incontestable qu’il y a une certaine confusion atour de la Sainte Trinité et ce concept vaut peut-être la peine d’être reconsidérée car
cela crée l’image d’un dieu composé de trois personnes distinctes, bien qu’il n’y ait en aucun cas trois personnes, mais bien une seule…Yahuwah Echad…, mais qui a réellement trois formes de manifestation. Nous avons un Elohim qui apparaît et se révèle de trois manières différentes, ayant principalement trois rôles et donc trois fonctions distinctes.
Multiplier par trois la personne d’Elohim est justement l’un des principaux obstacles à ce que le judaïsme (et l’islam) reconnaisse Yahushua en tant que Messie, car il est inconcevable pour eux que Celui qu’ils ont jusqu’ici appelé Echad, c’est-à-dire Un, soit désormais nommé shalosh, c’est-à-dire trois.
Il n’y a jamais eu trois personnes, mais UN Elohim qui a trois propriétés, rôles, formes d’expression et qualités principales !
La forme plurielle du terme hébreu ELOHIM reflète également ce triple rôle et non trois personnes distinctes.
La meilleure analogie que j’ai jamais entendue et qui est enseignée au sein du christianisme pour illustrer ce phénomène est celle de l’eau. Tout comme l’eau peut avoir trois états différents sur la base des lois de la physiques : Gaz (vapeur) – Solide (glace) – Liquide, mais elle reste toujours de l’eau. Ainsi Elohim possède également des propriétés similaires. C’est peut-être l’analogie la plus parfaite qui puisse nous rapprocher de la reconnaissance de l’essence de l’Éternel.
Et pour ceux pour qui cela ne suffirait pas et qui ne sont toujours pas scandalisés par l’illustration que j’ai choisie ci-dessus (sachet de café instantané Jacob 3 en 1), pensons qu’en buvant un tel café, même si ses composants sont mélangés dans notre tasse, on peut toujours percevoir les trois à la fois, séparément et leur présence conjuguée définit le goût au final. Les trois composants ne peuvent plus être séparés, pourtant on peut toujours les percevoir séparément et, dès qu’un élémen t manque, le goût en est également altéré et devient incomplet.
On peut très bien aimer le café sans sucre et/ou sans lait, cela n’influence pas le jugement que l’Éternel porte sur notre personne,
cependant, pour le Salut, les trois composants d’Elohim doivent être actifs dans nos vies et de manière simultanée.
Mais si nous ne regardons que la personne du Rédempteur en soi, d’autres divisions peuvent également être observées en sa personne. En effet, le Messie lui-même montre des signes d’une sorte de « sainte dualité ». Yahushua, en tant que Grand-Prêtre miséricordieux, a un rôle et des responsabilités distincts de ceux du Messie, qui reviendra bientôt en tant que Roi Oint pour prononcer et exécuter son jugement sur le monde.
Beaucoup de gens ne comprennent pas le caractère unique d’Elohim, car nombres de déclarations apparemment contradictoires surgissent lorsque nous lisons le Nouveau Testament et qui viennent parfois entre autres, directement de la bouche de Yahushua lui-même lorsqu’il dit :
« … le Père est plus grand que moi … Il s’est assis à la droite du Père … et parle avec le Père … »
En effet, nous trouvons ces déclarations dans la Bible, mais cela ne change rien au fait qu’Il est Un avec le Père. Les gens ont aussi tendance à se parler à eux mêmes, et pas uniquement lorsqu’ils deviennent séniles. S’asseoir à la droite du Père par contre ne signifie rien de d’autre que d’être La Droite même d’Elohim. Yahushua est la Main Droite, celle qui crée et qui agit. Il n’est pas un corps ni une personne ni tout autre entité distincte.
Et quand Il descend parmi nous sous une forme humaine, Il ne cesse pas d’exister dans le monde spirituel – dans le Royaume d’Elohim – en tant que Père, en tant que Yahuwah : mais il se vide, il se dépouille de sa gloire infinie (Philippiens 2:5-11) et, disons-le de cette façon : Il est présent dans le monde sous deux formes distinctes : l’une étant spirituelle qui est partout, l’autre étant physique et qui est apparue dans le monde, en Terre Sainte, il y a environ 2000 ans jusqu’à ce qu’Il reprenne sa place et sa forme spirituelle originale suite à sa résurrection et à son ascension. Voir Hébreux 2:9 – …Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Yahushua, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, afin que, par la grâce d’Elohim, il souffrît la mort pour tous…
Le prophète Zacharie nous rapporte également une histoire du monde spirituel où le Roi Oint – l’Ange de Yahuwah – réprimande l’accusateur – Satan – pour avoir blasphémé Yahushua le Grand Prêtre. Ici aussi, nous voyons que l’Ange d’Elohim (le Messie – Christ) est à un certain niveau séparé de celui qu’Il était dans la chair et qui a marché ici parmi nous en tant que Yahushua, l’Agneau d’Elohim. Il est en ce moment même dans le Royaume d’Elohim, poursuivant Son ministère envers l’humanité dans un rôle spécial en tant que Souverain Sacrificateur de l’ordre de Melchisédek. Mais Il doit aussi bientôt revenir en tant que Messie Oint pour prendre son Épouse avec Lui et détruire ceux qui ne l’ont pas reconnu comme leur Sauveur.
Sainte Trinité en tant que triple stations du Salut
Nous, les créatures dotées d’un cerveau capable de percevoir 3 ou au plus 4 dimensions, ne pouvons pas comprendre ces choses à moins que Ruach HaKodesh ne le dévoile à certains en esprit.
Ce qui est certain, c’est que pour obtenir le Salut, chaque personne doit passer par trois étapes bien définies :
Nous devons reconnaître le Fils pour que nos péchés soient pardonnés
Ainsi, notre relation avec le Père est restaurée par le Sang de l’Agneau
Ensuite, à travers l’alliance de l’eau et du feu, nous sommes finalement remplis de Ruach HaKodesh (du Saint-Esprit)
Ces trois étapes se succèdent et aucune d’entre elles ne peut être évitée. Il ne suffit pas de reconnaître le Messie en Yahushua, il faut aussi lui obéir et faire alliance avec lui dans le monde visible par immersion dans l’eau puis en recevant l’Esprit Saint.
Et ça ne s’arrête pas là, mais ce n’est que le début. Car en effet, ce n’est qu’alors que Ruach HaKodesh commence à nous édifier en tant que Temples par le biais de notre sanctification, en gravant successivement dans nos cœurs les Commandements et dans un sens plus large la Parole d’Elohim.
Cette Trinité est Sainte et incontournable. Ainsi, dans ce contexte, nous pouvons vraiment parler d’une forme de Sainte Trinité, car les trois essences de Yahuwah doivent être activés en nous afin d’être rachetés, c’est-à-dire d’avoir nos noms écrits dans le Livre de la Vie. Ce triple sceau qui est sur nous et qui assure notre vie éternelle pourrait aussi être appelé la Sainte Trinité.
Toutes autres théories et théologies cherchant à décupler, subdiviser ou multiplier l’Unique Elohim ne sont que faux enseignements.
Notre perception humaine
La Trinité ou le caractère triple d’Elohim est un mystère sur lequel beaucoup sont ceux qui trébuchent. À force de vouloir savoir et expliquer trop en détails toutes les choses certains finissent par s’engager sur des sentiers pervers. Nous devons nous rendre à l’évidence et faire face à nos limites. Notre perception humaine est ici-bas assez limitée et nos 5 sens nous empêchent d’entrevoir la réalité du Royaume des Cieux.
Dans mon enfance, il y avait un dessin animé dans lequel des terriens essayaient d’expliquer à un extraterrestre ramené sur terre d’une planète où une forme de vie bi-dimensionnelle s’est développée à quoi ressemble notre monde tri- ou quadri-dimensionnel. Il était possible de communiquer avec lui, car il pouvait entendre la voix des gens, mais il ne pouvait les percevoir avec ses autres sens, ni avec les yeux ni au toucher encore moins au goût. Les humains essayaient de lui expliquer à quoi ressemble le monde en trois ou quatre dimensions, mais le petit étranger vivant sur une sorte de feuille en carton tel un personnage hiéroglyphique égyptien ou un pacman, était incapable de se l’imaginer.
Nous les hommes ici bas sur terre sommes un peu comme cet extra-terrestre lorsque nous faisons face au Royaume des Cieux.
C’est la volonté de Satan de vouloir éveiller chez l’homme ce genre de contrainte. L’homme se sent littéralement obligé de donner une explication à toute chose afin d’atteindre le niveau de connaissance ultime. L’homme ne trouve pas de repos tant qu’il est incapable de définir et comprendre de manière très précise et exhaustive ce qu’est la plénitude d’Elohim.
L’homme se sent irrésistiblement obligé d‘expliquer l’essence exacte d’Elohim.À tel point qu’il va souvent jusqu’à s’imaginer que son salut en dépend.
Ne croyez pas à ce genre de voix internes qui vous murmurent de telles sottises. Nous devons nous calmer et réaliser que nous ne sommes que des humains et Elohim n’attend pas de nous d’avoir un tel niveau de compréhension spirituelle et de vision sur les moindres détails de Son Royaume et de Lui-même. Ce qu’il attend de nous, c’est que
nous acceptions la vision spirituelle qu’Il a personnellement mise de côté, c’est-à-dire sanctifiée pour nous et pour personne d’autre.
Ainsi, la première étape pour nous tous est de passer par ce Triple processus du Salut mentionné plus haut. Nous devons tous franchir ces étapes avec une foi et un amour inconditionnel tel un enfant. Après cela vient notre obéissance, lorsque nous servons le Messie selon la conduite de Ruach HaKodesh, l’Esprit d’Elohim qui travaille et s’exprime en et à travers nous.
Nous n’avons pas besoin de tout savoir, seulement ce qu’Elohim veut nous révéler. Nous devons accepter certaines autres vérités fondamentales, et parfois des choses qui sont encore considérées comme un mystère aujourd’hui, sans condition, sans laisser de place aux esprits de dispute, de « théologisation » et autres philosophies humaines. Tel un enfant qui veut savoir comment les bébés sont conçus et comment ils naissent et sans recevoir plus de connaissances et de compréhension spécifiques sur la sexualité, il doit se contenter de l’explication moins détaillée et moins palpable que ses parents veulent bien lui donner. De même, nous devons accepter nos limites et ne pas vouloir sans cesse les dépasser.
Le problème est dans chaque cas que nous essayons de définir, de délimiter et d’expliquer le Père et le Fils en omettant de demander le discernement de Ruach HaKodesh. Ce n’est qu’en nous laissant remplir du Saint-Esprit que nous comprendrons de plus en plus en profondeur l’essence de l’Unité qui lie le Père au Fils et au Saint Esprit tandis que nous avançons sur le sentier étroit de la Sanctification.
Tout cela ne sera pleinement connu, vu et compris que lorsque nous serons transformés en êtres glorifiés et que nous nous trouverons face à face avec le Père, Yahuwah. (1Cor 15:51-52)
Dans le livre de l’Apocalypse, Jean n’a rencontré qu’un seul Elohim, qui est dépeint comme le Fils de l’homme portant une robe avec une ceinture dorée, des cheveux blancs, des yeux comme un feu ardent, des pieds comme du bronze et une voix comme des eaux tumultueuses ainsi qu’une épée à double tranchant qui sort de sa bouche. Nulle part nous ne retrouvons l’image d’une double figure, de deux hommes aux cheveux blancs ou celle d’un personnage plus âgé accompagné d’un plus jeune et survolé par une colombe blanche à la manière de l’iconographie catholique gréco-romaine.
Outre l’analogie de l’eau, la figure ci-dessous illustre également très bien la question.
La rencontre d’Abraham avec les trois « anges » est un moment où cette triple dimension d’Elohim apparaît devant nous. Yahuwah en tant que Lumière du monde apparaît à l’homme sur terre, traversant cette couche d’eau qu’est le firmament de la voute céleste
laissant paraître les trois principaux attributs de la Lumière du Monde telles les couleurs de l’arc-en-ciel qui deviennent visibles séparément lorsqu’elles traversent un prisme.
Ainsi Yahuwah apparut sous la forme de trois « anges » car vu d’ici depuis la terre – et je souligne bien : vu d’ici depuis la terre. Sous ses trois formes principales : celle du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Remarquons bien également que malgré qu’Abraham notre patriarche était face à trois personnes, il s’adresse à Lui au singulier l’appelant Yahuwah (ou Seigneur selon la traduction actuelle de la Bible). (voir mon article sur VAYERA, où je parle davantage de cette rencontre).
Beaucoup se disputent sur un sujet qui ne peut pas être entièrement compris et appréhendé par l’humain. Pendant ce temps, nous ne réalisons pas que nous devrions plutôt travailler sur l’Unité entre nous. Revenir à la Parole pure et retrancher les excès humains qui sont causes de divisions. Car entre-temps, l’ennemi construit déjà sa propre et fausse unité œcuménique, où tous les péchés, les excès et les traditions humaines s’accumulent et se côtoient au déshonneur d’Elohim.
Le judaïsme doit enfin être purifié de ses racines babyloniennes, et le christianisme doit être purifié de ses racines romaines afin que les deux Peuples Élus puissent fusionner dans l’unité par le don de Ruach HaKodesh en étant tous remplis de l’Esprit du Messie. Ceci est l’unique point de rencontre et de rassemblement possible lorsque les deux peuples reconnaissent enfin le véritable Messie, Yahushua.
Revenons à l’état Spirituel de la fondation de l’Église à Shavouot (Pentecôte) afin d’expérimenter à nouveau cette Unité. Ce n’est qu’alors que nous aurons tous la vision optimale concernant la personne et les multiples facettes de Yahuwah.
Alors toute fausse idole puisse-t-elle être à barbe et accrochée ou non à un crucifix ou simplement jouant le personnage de Yahushua sur le grand et le petit écran, cessera et le christianisme pourra enfin rendre jaloux son frère aîné et encore égaré, le Juif. Mais tant que tu continueras à lui exposer une fausse image du Messie abaissant Yeshua au niveau d’une vulgaire idole que tu continue à adorez comme tel, aucun Juif spirituellement sain ne Le reconnaîtra jamais en tant que Messie. Et cela s’applique également à nos cousins arabo-musulmans, qui ont une vision et une conception très similaires à la notre concernant le Très-Haut.
Sainteté selon la trinité d’Elohim
Il n’y a donc pas de Sainte Trinité dans le sens où il existerait trois divinités différentes, mais il y a Un Elohim qui apparaît au monde sous trois formes principales ayant des missions et de rôles distincts.
L’homme qui lui même est doté d’une triple composition (corps-âme et esprit) n’agit et ne se comporte pas de la même façon suivant les différentes situations, les différents milieux dans lesquels il se trouve. Il sera mari envers sa femme, père envers ses enfants, employé au bureau, fils aux yeux de ses parents et dans le meilleur des cas disciple devant Yahushua.
L’homme aussi peut se manifester et communiquer avec l’autre soit en personne, soit par téléphone ou autre média interposé, soit pas correspondance, il n’en reste pas moins le même et unique individu.
Essentiellement, ceux qui croient en la Sainte Trinité ont tort, car ils décuplent Elohim, tandis que les négationnistes de la Trinité, en revanche, ne font que mutiler l’Unique Elohim de ses membres individuels, de ses rôles et de sa diversité qui nous sont donnés pour retrouver la Vie Éternelle.
Bref, le problème est plus grave qu’on ne le pense.
Lorsqu’il apparaît dans le monde visible de manière physique, Il est dans son rôle de Fils. Il n’est pas une personne ou une créature à part, mais bien Yahuwah qui sauve : Yahushua. En tel cas, il est en effet plus petit que le Père, comme disait le Fils, puisqu’il s’est vidé, dépouillé afin de pouvoir descendre et apparaître parmi nous. Il a dû s’abaisser à notre niveau, prendre une forme humaine, pour qu’il puisse être touché, vu et même sacrifié.
Comment quiconque a-t-il pu imaginer que l’intégralité d’Elohim puisse tenir dans une enveloppe de chair, d’os et de sang de max. 175 cm de haut et de 75 kg de poids ?
Mais une question encore plus virulente se pose : à savoir comment quelqu’un a-t-il jamais pu imaginer que le Très-Haut n‘ait pas le pouvoir d’apparaître dans une enveloppe humaine de max. 175 cm de haut et de 75 kg, s’Il le souhaite, si cela est nécessaire, à cause de nous ?
En signe de son amour infini, il a même subi l’humiliation et la mort des mains de son indigne créature.
Lorsqu’il prend forme humaine et descend parmi nous pour offrir le Sacrifice d’Expiation, Il ne cesse pas d’exister là-haut dans le Royaume d’Elohim en tant que Tout-Puissant, car alors tout s’effondrerait, ce qui est impossible. Et lorsque les gens s’arrêtent à la forme humaine qu’a été le Fils, ils en sculptent une idole barbue du nom de iesus. Ce n’est pas par hasard que Yahushua a décidé d’apparaître à ses disciples sous une autre forme après sa résurrection (Marc 16:12).
Il ne voulait pas qu’ils se souviennent de lui au travers des traits de son visage humain suite à sa résurrection. Il a également voulu indiquer qu’il est Esprit et ne voulait pas qu’on se souviennent de lui sous sa forme physique imparfaite. En effet, depuis lors, Il est retourné à la droite du Père, c’est-à-dire qu’étant la Main Droite du Père lui-même, Il a cessé d’exister de manière physique dans le monde visible et s’en est retourné pour reprendre sa place en tant qu’Oint en Esprit.
Et Celui qui est oint est oint pour gouverner, c’est-à-dire pour agir, tout comme une main droite est la première à agir, à créer, à travailler, à construire et aussi à restaurer. Si ce dernier est rejeté (la restauration), Il est aussi oint pour juger et exécuter les rebelles.
Souhaitant à tous mes lecteurs d’éviter ces deux dernières phrases, laissons Ruach HaKodesh effectuer les restaurations et les réformes encore nécessaires en nous et dans l’Église. Le temps est proche, l’Époux est déjà à la porte.
Des changements positifs énormes et remarquables ont eu lieu dans le monde chrétien depuis plusieurs décennies. La Réforme se poursuit, en particulier dans des endroits comme le continent américain et africain. Le nom Yahuwah est très largement utilisé depuis des décennies sous la forme de Yahweh, qui est identique à l’original en termes de consonnes et légèrement différent en termes de voyelles, mais l’essence est toujours là : YHWH.
Parmi les nombreuses distorsions, les circonstances et le moment du Sacrifice de l’Agneau ne pouvaient pas être manquer sur la liste. L’ennemi ne dort jamais. Plusieurs personnes traitent de ce sujet, qui est important car il est fondamentalement de notre devoir de restaurer tout ce qui a été déformé par les pseudo-églises institutionnelles. Cependant, avec cet article, nous examinerons également
quel est l’impact spirituel plus profond que la restauration de telles questions apparemment « mineures » peut bien avoir sur l’Évangile.
Quel jour Yahushua est-il mort ?
Selon la tradition chrétienne, le sacrifice de Yahushua sur la croix a eu lieu un vendredi. Puis, comme nous le lisons aussi dans les Écritures, le dimanche matin, le tombeau était déjà vide et la résurrection avait eu lieu. Le vendredi a été choisi parce que nous lisons dans les Écritures que cet événement a eu lieu un jour avant le shabbat/samedi. Ainsi, beaucoup de gens pensent que la fête de Pessah à cette époque tombait un samedi hebdomadaire. Ils semblent avoir oublié que dans l’Ancien Testament, toutes les grandes fêtes sont considérées comme des Shabbat. Voir dans la Torah, livre de Vayikra (Lévitique) chapitre 23. De plus:
Peu importe comment nous interprétons le concept de jour dans la Bible, que ce soit du point de vue grec ou hébreu, il nous manque toujours un jour ou une nuit dans le récit et il ne faut pas avoir de notions mathématiques plus approfondies pour se rendre compte qu’entre le vendredi et le dimanche, il y a de la place pour beaucoup de choses, mais certainement pas pour 3 jours et 3 nuits.
Cependant la promesse est la suivante :
Car, de même que Yonah fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
Matthieu 12:40
Selon le calendrier juif, les jours commencent le soir de la veille. Ce temps de veille est ce que nous appelons Erev, comme dans l’expression erev shabbat qui se trouve être aussi le nom de notre ministère. La journée juive commence le soir du jour civil précédent, lorsque le soleil se couche.
Le premier jour de la semaine, Yom Echad (dimanche), commence donc le samedi à la tombée de la nuit.
Mais que l’on compte les 3 jours et 3 nuits à rebours à partir du dimanche matin ou du samedi soir, on ne tombera jamais sur vendredi ni dans un cas ni dans l’autre.
La crucifixion a eu lieu mercredi
À partir de là, nous pouvons commencer à compter : – Mercredi : CRUCIFIXION + PREMIÈRE nuit – Jeudi PREMIER jour + DEUXIÈME nuit – Vendredi DEUXIÈME jour + TROISIÈME nuit – Samedi TROISIEME jour + avec l’arrivée du premier jour de la semaine, samedi soir : RESURRECTION
Les Juifs se préparaient pour le Shabbat. Mais ce Shabbat était la grande fête, comme nous le lisons dans l’Ancien Testament, et non le Shabbat hebdomadaire. Ainsi, les mêmes lois sont valables pour Pessah dès lors que les Grandes Fêtes sont également considérées comme étant pleinement des Shabbats.
En outre, nous lisons : Lorsque le Shabbat fut passé, Myriam de Magdala, Myriam, mère de Yacov, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Yahushua. Marc 16:1
Ici, nous pouvons également voir qu’un Shabbat devait passer et l’autre devait arriver avant le premier jour de la semaine, de sorte qu’entre les deux, les femmes puissent acheter l’huile et les épices pour l’onction du corps de Yahushua. Puisque personne ne travaille le Shabbat et que tout est fermé, elles auraient eu du mal à faire leurs achats. De plus, il est peu probable que ces femmes fidèles aient été jusqu’à enfreindre la loi du Shabbat même pour réaliser un tel acte.
A quelle heure Yahushua est-il mort ?
Le problème des heures est semblable à celui des jours. Le calcul des heures civil d’aujourd’hui est identique à celui des romains de l’époque et commence à minuit et se compose de deux cycles de 12 heures chacunes.
Fait intéressant, le calcul des heures juives ne commence pas avec le début du jour suivant le soir de la veille, mais les heures sont comptées à patir du crépuscule de la journée donnée. A cette époque de l’année, lorsque l’on fête Pessah en Israël, le soleil se lève entre 6 et 7 heures du matin. Ainsi, les heures mentionnées dans les Evangiles doivent être comptées à partir de ce moment-là.
Yahushua a été crucifié à la troisième heure. Ce qui revient à dire à peu près entre 9h et 10h, heure romaine/moderne. C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. Marc 15:25. La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Marc 15:33
Et les ténèbres se sont répandues sur le monde vers midi. Quand, sinon alors ? Au moment où le soleil atteint son point culminant, lorsqu’il est le plus chaud et surtout le plus brillant. Bref, les ténèbres sont arrivées au moment où les gens s’y attendaient le moins. Elohim ne laisse rien au hasard et fais apparaitre ses signes de manière à ce qu’ils ne puissent être mal interprétés ou expliqués par d’autres arguments.
Cette obscurité a duré encore trois heures après que le rideau ait été déchiré, c’est-à-dire mercredi env. de 15h à 16h
Après cela, ils l’ont mis dans la tombe et la période de 3 nuits et 3 jours a commencé.
Y avait-il deux soirs de Seder ?
Une très grande question demeure concernant les fêtes décrites et la série d’événements.
Yahushua et ses disciples ont mangé l’agneau au dernier souper, le premier jour des pains sans levain le 14 Nisan selon le décret de la Tora tel que nous le lisons : Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Yahushua, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de Pessah ? Matthieu 26:17
C’est ainsi que nous nous souvenons de cette soirée – la veille du jour de l’exode, lorsque l’ange de la mort tua les premiers-nés égyptiens. Nous devions sacrifier l’agneau d’un an – qui est un jeune bélier -, enduire les pans de nos portes de son sang, puis manger le tout rapidement étant entièrement habillé et prêt à partir.
Si cet événement tombait sur la date à laquelle Yahushua et les 12 disciples ont mangé leur dernier repas sur terre, les pharisiens et les sadducéens auraient dû l’arrêter un jour avant sans leur laisser ainsi de se rassembler et de prendre la Dernière Cène ensemble. Pourquoi ont-ils demandé à ce qu’Il soit rapidement exécuté le landemain seulement alors que selon l’acte de célébration de Yahushua, il s’agissait déjà du jour de Pessah, donc du Shabbat ?
Pourquoi les Juifs de cette époque n’ont-ils pas observé le premier jour de la Fête des Pains sans levain tel que Yahushua et ses disciples l’ont fait ?
Car ils auraient dû essayer de Le tuer avant cette nuit précise où le Maître et les disciples se sont rencontrés pour la dernière fois et non le lendemain !
Si le reste des Juifs avait mangé la viande de l’agneau le même jour que Yahushua et ses disciples, ils n’auraient pu emmener personne chez les romains afin d’être exécuté le lendemain, car c’était déjà un jour Saint, c’est-à-dire Shabbat !
Nous ne savons pas exactement pourquoi ce changement s’est produit. Peut-être que Yahushua l’a ramené à un jour plus tôt afin que les Juifs puissent Le sacrifier de manière symbolique au même moment où ils sacrifiaient les agneaux de Pessah ? Ou peut-être est-ce de nouveau une distorsion baylonienne qui a modifié le temps et la date ? Peut-être que quelque chose s’est passé à Babylone qui, outre le rallongement des commandements, a également modifié les dates et un jour s’est tou bonnement perdu durant l’exile ? Qui sait ? Je n’ai pas de réponse à cette question pour le moment. Aucun document historique de ce type n’existe à ma connaissance. Mais cette dernière explication semble plus logique, même si dans ce cas le décalage ne s’est pas étendu aux jours de la semaine, mais uniquement aux dates. En effet, Yahushua et ses disciples ont toujours observé les mêmes Shabbat au même moment de la semaine que les autres juifs.
Mais ce qui est certain :
Le sacrifice de Yahushua devait tomber le jour où les Juifs sacrifiaient les agneaux.
Suite des événements
Yahushua mange l’agneau sacrificiel avec ses disciples Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Yahushua, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de Pessah ? (…) Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils préparèrent Pessah. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J’ai désiré vivement manger l’agneau avec vous, avant de souffrir; Matthieu 26:17 et Luc 22:13-15
Yahushua prie dans le jardin de Gethsémané Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent au Mont des oliviers. (…)Il s’éloigna de nouveau, et fit la même prière. Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre. Il revint pour la troisième fois, et leur dit: Dormez maintenant, et reposez-vous! C’est assez! L’heure est venue; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre s’approche. Marc 14:26, 39-42
Yahushua est arrêté Ils emmenèrent Yahushua chez le souverain sacrificateur, où s’assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes. Marc 14:53
Yahushua est amené devant Pilate Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Yahushua, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Pilate. Marc 15:1
Crucifixion à la 3ème heure (vers 9h00) C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. Marc 15:25
Obscurité vers midi jusqu’à 15h La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Marc 15:33
Yahushua meurt / le voile se déchire en deux Et à la neuvième heure, Yahushua s’écria d’une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Elohim, mon Elohim, pourquoi m’as-tu abandonné? (…) Mais Yahushua, ayant poussé un grand cri, expira. Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Marc 15:34, 37-38
Ils s’assurent qu’il est mort Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le Shabbat, – car c’était la préparation, et ce jour de Shabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Jean 19:31
Yahushua est déposé dans une tombe Le soir étant venu, comme c’était la préparation, c’est-à-dire, la veille du Shabbat, – arriva Yossef d’Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume d’Elohim. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Yahushua. Pilate s’étonna qu’il fût mort si tôt; fit venir le centenier et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Yossef. Et Yossef, ayant acheté un linceul, descendit Yahushua de la croix, l’enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Myriam de Magdala, et Myriam, mère de Yakov, regardaient où on le mettait. Marc 15:42-47
Les femmes achètent, puis préparent l’huile d’onction, puis se reposent le samedi Lorsque le Shabbat fut passé, Myriam de Magdala, Myriam, mère de Yakov, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Yahushua.(…) et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du Shabbat, selon la loi. Marc 16:1 et Luc 23:56
Pessah est accompli
Yahushua célébra donc le Seder – la nuit avant l’Exode, lorsque les Juifs vivant dans le pays de Goshen ont mangé la viande de l’agneau sacrificiel pendant que l’ange de la mort tuait le premier-né en Égypte.
Ensuite, les disciples ont bu le sang de l’agneau, enduisant ainsi symboliquement leurs cœurs par le sang par lequel ils ont été rachetés, afin que la mort n’ait plus de pouvoir sur eux. Le jour suivant, par la mort de l’Agneau d’Elohim, Il a ouvert la porte du Salut devant l’Homme – l’ultime exode de l’humanité du monde déchu.
Le reste des Juifs, qui n’ont pas suivi le Messie, ont crucifié le Sauveur le jour du sacrifice de l’agneau, précisément lorsque les agneaux étaient offerts en holocauste en préparation de Pessah.
D’une manière prophétique, les Juifs sacrifièrent leur Messie en tant qu’Agneau.
Cet Agneau d’Elohim que la plupart des juifs n’ont toujours pas consommé depuis lors, parce qu’ils persistent à le rejeter. Mais à la fin des temps, c’est-à-dire de nos jours, nous sommes de plus en plus nombreux, Juifs, à nous rassembler autour de cette table du Seder où notre Maître est assis avec ses disciples. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous y asseoir afin d’accepter son sacrifice et son sang pour le pardon de nos péchés et comme sceau de notre Salut.
Pourquoi ces questions sont-elles importantes ?
Encore et comme je l’ai écrit maintes fois : Les dates et les heures ne nous sauvent pas, comme Paul nous en avertit. Les fêtes sont accomplies en nous en naissant de nouveau, par notre alliance avec Yahushua HaMashiach et Ruach HaKodesh remplissant nos cœurs. (Voir : Les fêtes de Yahuwah en Yahushua)
La restauration des dates et des heures est importante car elles font partie de l’ensemble de l’image.
Ils font partie de l’Evangile. Et en tant que tel, tout a sa place et son rôle bien précis dans l’histoire du Salut. Et si nous œuvrons à la restauration de la Parole – qui est un travail apostolique – notre travail doit s’accomplir à tous les niveaux ou la moindre déformation a été opérée. Et cela, non dans le but de créer de nouveaux dogmes/lois/théologies/églises et engendrant ainsi de nouveaux et encore plus de pharisiens, mais plutôt parce que Yahuwah l’a ordonné de cette façon. Et si l’ennemi a falsifié quoi que ce soit et que. nous nous en rendons compte,
alors il est de notre devoir par Ruach HaKodesh de restaurer également les détails, de sorte que la Vérité en soit renforcée dans son ensemble.
Le plus souvent, le monde rejette la Bonne Nouvelle que nous lui apportons parce qu’il voit les contradictions causées par ces déviations. Et si nous ne pouvons pas répondre à leurs questions et objections, ou si nous les approchons nous-mêmes en étant contaminés par ces idées fausses, alors nous ne sommes pas crédibles et notre témoignage est faible.
Cette état lamentable suscite également un autre problème tout aussi grave et a pour conséquence d’éloigner les Juifs encore davantage de la reconnaissance du Messie. Lorsque le Sauveur lui-même, Yahushua, déclare qu’aucun autre signe ne sera donné à ce peuple – les Juifs – que le signe de Yonah, alors toute modification des heures et des jours ajoute des briques supplémentaires au mur qui sépare le peuple élu de son Messie. Ainsi, la responsabilité collective incombe aux groupes de croyants qui au lieu d’aplanir pas le chemin entre les Juifs et Yahushua, comme Yohanan (Jean-Baptiste) a commencé autrefois, persistent plutôt dans les faux enseignements instaurés par l’église romaine depuis sa création. De telles personnes œuvrent contre les prophéties et non pour leur accomplissement.
Ne perdez jamais de vue que l’une des essences de notre ministère de disciples est la suivante :
Préparez au désert le chemin de Yahuwah, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Elohim !
Esaïe 40 / Matthieu et Luc 3…
Voilà ce qu’est l’essence-même de la réforme : enlever tous les obstacles et toutes les pierres du chemin qui mène l’Homme à son Elohim.
La structure originale de l’Église primitive et le système de gestion de ses biens
Il peut sembler étrange que lorsque j’écris sur le témoignage de Yahuwah qui prend soin de nous et nous fournit notre pain quotidien, j’utilise comme titre une phrase reprise de manière cynique par les forces de l’antéchrist. Satan, en tant que singe d’Elohim, n’a de nouveau rien inventé par lui-même, alors que cette phrase n’induise personne en erreur !
Lorsqu’elle sort de la bouche des pantins de l’Antéchrist, on s’indigne à juste titre, tant elle dissimule des intentions et des aspirations malsaines. Mais encore une fois, la situation nous prouve que l’ennemi veut s’approprier une idée très noble, voir même une promesse et nous, les disciples, ne réalisons même pas que cette phrase est l’une des clés qui devrait régir notre quotidien et que nous avons perdu et abandonné cette bénédiction, il y a longtemps. Car la promesse de l’Éternel est identique et nous devrions y revenir et la restaurer au plus vite. Car en effet :
Nous n’avons et ne pouvons rien avoir dans ce monde.
Tout comme notre Seigneur Yahushua n’avait nulle part où reposer la tête.
Cependant, nous possédons encore des maisons, des voitures, des contrats de travail ou des entreprises, et nous rendons grâces à Elohim pour cela. Mais nous devons toujours considérer ces choses comme si elles ne nous appartenaient pas.
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Matthieu 6:19-21
Peut-être, t’es-tu aussi déjà rendu compte que moins tu étais lié aux choses matérielles, plus tu étais libre et pur d’esprit ! Je ne prêche pas ici l’évangile de la pauvreté, mais bien l’évangile exempt de tout excès. Je parle des promesses originales, où les possessions terrestres sont une bénédiction, dans la mesure où elles nous sont données exactement selon nos besoins.
Ni plus ni moins !
Car les deux évangiles extrémistes d’excès et de privations sont de graves mensonges s’opposant l’un à l’autre et se nourrissant mutuellement et qui maintiennent de nombreux chrétiens dans un esclavage spirituel et physique lamentable :
L’évangile du succès et l’évangile de la pauvreté: le premier qui utilise le Tout-Puissant comme un outil pour satisfaire des objectifs humains et le second qui, contrant Yahushua et Ruach HaKodesh (l’Esprit Saint), tombe dans le péché de l’auto-rédemption et de l’auto-sanctification.
Pour notre part, soyons sages et évitons ces deux doctrines insensés et demandons à notre Père ce que Lui demanda Agur dans le livre des Paraboles :
Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. De peur que, dans l’abondance, je ne te renie Et ne dise: Qui est Yahuwah? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, Et ne m’attaque au nom de mon Elohim. Proverbes 30:8-9
Je ne veux pas m’étendre sur la question de la dîme dans ce qui suit, mais pour résumer:
notre dîme en Yahushua HaMashiah n’est rien d’autre que tout notre être et tous nos biens
Lorsque nous consacrons tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons sur l’autel d’Elohim, la question de ce qui arrivera demain ne peut plus se poser. Á partir de ce moment-là, Elohim est le Maître et propriétaire de tout et Il s’occupe personnellement de notre avenir. Et ceux qui ont encore peur du lendemain, ne sont pas pleinement engagés et certains domaines de leur vie n’ont toujours pas été remis entre les mains du Grand Prêtre, notre Messie Yahushua. Ceci est souvent le cas, en particulier dans nos relations aux choses matérielles. Dans de tels cas, le problème est que nous ne pouvons toujours pas accepter de manière inconditionnelle ce qu’Elohim veut nous donner et que nous ne voyons pas encore. Il est difficile pour nous les humains d’accepter d’avancer un peu comme à l’aveuglette sans pouvoir planifier nous-mêmes notre avenir ou simplement ne voyant pas ce que le lendemain nous réserve. On aimerait toujours savoir, mais le Royaume des Cieux ne fonctionne pas ainsi et nous devons l’accepter et renouveler notre conscience.
Pour nous les hommes, la question des finances, ainsi que notre relation avec les femmes, sont parmi toutes les autres, les questions les plus sensibles auxquelles nous devions faire face.
C’est cela que de notre Seigneur Yahushua HaMashiah demanda au jeune homme riche. En partageant ses richesses il n’aurait pas dû continuer à amasser pour lui-même et s’inquiéter de ce qu’il adviendra de ses biens. En distribuant ses richesses, il aurait pu soutenir la communauté fraternelle dans laquelle il aurait eu sa place et sa fonction.
Celui qui amasse les trésors célestes, n’est autre que celui qui se laisse édifier par Ruach HaKodesh et qui ensuite prêche l’Évangile et proclame le pardon des péchés, la naissance à nouveau et transmet le Saint Esprit. Un tel disciple recevra également des biens terrestres dans la mesure de ses besoins afin de faire ce travail sans entrave. Le jeune homme riche s’est vu offrir la même chose que nous :
nous pouvons continuer avec Yahushua, avec moins de richesse personnelle, mais avec une famille nombreuse et éternelle, entourée de frères et sœurs, évitant à la fois les privations et le luxe.
Alors nous comprendrons et verrons l’accomplissement de la promesse suivante :
Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice d’Elohim; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6:31-34
Tout comme la Terre Sainte n’est pas la propriété du peuple juif, mais il en est simplement son locataire légitime et unique, nos maisons et autres biens matériels doivent servir la gloire de Yahuwah. Il vaut réellement mieux pour nous que nous Le nommions propriétaire de tout ce qui nous appartient afin que nos biens soient entre les meilleures mains qu’on puisse imaginer. Ce n’est qu’en déclarant cela du fond du cœur et de manière catégorique que nos richesses seront bénies et protégées. Ainsi fonctionne la providence d’Elohim.
Qu’est-ce que la véritable Providence d’Elohim ?
Mais je pense que nous devrions vivre un style de vie beaucoup plus radical en tant que disciples du Messie. Un mode de vie qui a commencé autrefois, il y a près de 2000 ans comme nous pouvons le lire, mais qui est malheureusement tombé en désuétude.
Est-ce vraiment bon d’avoir quoi que ce soit enregistré à nos propres noms ?
N’est-ce pas la pire source de tentation dans laquelle la plupart des gens tombent ? Ils sont croyants, mais sont spirituellement et physiquement accablés, car consumés par les soucis matériels et d’argent !
Lorsque nous acquérons des richesses, nous y prenons goût au même titre que les gens du monde et en avons toujours besoin de plus. Pour finir nous sommes terrorisés à l’idée de tout perdre. Car la peur de voir les mites et la rouille ronger nos biens nous ronge également de l’intérieur, la peur du voleur nous vole notre énergie et notre temps au détriment par exemple du ministère que nous devrions accomplir.
Mais celui qui, quant-à-lui n’est que le gestionnaire des biens qui appartiennent au ROI, n’a aucune crainte du lendemain, car il sait parfaitement bien que même s’il arrivait un malheur, une difficulté cela serait dans la volonté permissive du Propriétaire et que cela ne serait être que provisoire et qu’une bien plus grande bénédiction en résultera au final. Tout a un but précis même lorsque des difficultés surgissent. Ce qu’on nous vole appartient au Roi Suprême,
comment imaginer qu’Il ne peut combler le manque sans aucune difficulté ?
Pour qui Le prenons-nous ? N’est-il pas le Tout-Puissant, l’Éternel des Armées ? Notre Maître n’est pas simplement banquier, mais aussi assureur (médecin, enseignant, etc).
En outre, notre Roi est aussi notre Époux. Pour nous, les hommes, notre rôle et notre place par rapport à Lui est semblable à celui de la femme qui en des temps plus équilibrés était vraiment à sa place et s’occupait avec engouement, avec joie, de tout son cœur et de toute son âme aux tâches ménagères, à l’entretien du jardin et à l’éducation des enfants, tandis que l’homme accomplissait des tâches plus pénibles en cultivant la terre afin de pourvoir aux besoins de la famille. L’homme s’occupait pleinement des besoins de sa femme et de ses enfants, elle n’avait donc pas à craindre que quelque chose se détériore et qu’elle ne puisse le remplacer toute seule, qu’un danger surgisse et qu’elle ne puisse se protéger elle et ses enfants, et surtout qu’elle ne puisse préparer à manger, car n’ayant rien à mettre dans la casserole.
Nous, les hommes vivant dans le Messie, avons une relation similaire avec Yahushua que la femme vis-à-vis de son mari.
Notre Époux est le chef, Il nous protège, Il pourvoit, Il remplace, Il restaure et dans Son cas même Il nous guérit. Nous ne devons que prendre soin des enfants et cultiver le verger: En d’autres termes notre devoir est de donner vie à de nouveaux disciples par l’évangélisation, puis les porter à l’âge adulte en leur enseignant la Parole ainsi que fortifier les frères déjà mûrs.
Kibboutz Chrétien
Ici aussi, il vaut la peine de jeter un coup d’œil sur certaines communautés juives,
sur la façon dont en Christ nous devrions nous positionner par rapport à l’argent, aux choses matérielles, aux objets, au travail et les uns aux autres dans la chair. Je ne pense pas ici aux hommes d’affaires et aux banquiers juifs, et encore moins aux communautés religieuses orthodoxes, mais à ces colons israéliens qui ont vécu dans les fameux kibboutzim sous une forme communautaire dont le fonctionnement était remarquable sous bien des aspects et ce, jusque dans les années 70.
Par mes propos, je ne souhaite aucunement christianiser les idéaux communistes/socialistes, mais bien souligner que ce sont précisément ces fausses idéologies qui ont pris le dessus et nous ont volé les modèles originaux.
Les premiers colons juifs ont également créé et géré ces communautés sur la base de doctrines socialistes et d’autres anthroposophies et non selon la Parole et la volonté déclarées d’Elohim, la Torah. Par conséquent, les kibboutzim n’ont pu survivre longtemps, car ayant été basés sur des intérêts et des idées humaines. En effet, lorsque les fondations sont fausses, l’édifice s’écroule tôt ou tard. Cependant, ils peuvent nous servir à nous ouvrir les yeux afin de reconnaitre le modèle original dont ils n’étaient que l’ombre.
Nous ne devons pas laisser de fausses idéologies nous voler la racine principale des bénédictions qui nous sont promises. Allons récupérer la forme structurelle originelle du Corps du Messie, comme nous le lisons dans les Actes des Apôtres. Car, l’héritage triste et néfaste des systèmes sataniques socialistes et communistes consiste justement dans le fait qu’ils se sont expropriés quelque chose de saint afin de le falsifier, le souiller, le rendre ingrat afin que les chrétiens ne se rendent pas compte qu’il s’agit d’un modèle sociétal qui a justement été inventé pour eux.
Cette forme communautaire qui ne peut fonctionner et subsister que sous le pouvoir unique d’Elohim.
Plus tôt, j’ai écrit sur la façon dont l’ennemi anticipe les vérités, les actions et l’accomplissement de ses prophéties d’Elohim en créant une contrefaçon, qu’il jette à l’avance « sur le marché », avant que l’original n’apparaisse et ce, afin de détourner l’attention de l’original. Voir: Outils de Tromperie 1 – DEVANCEMENT
Notre kibboutz chrétien, c’est-à-dire notre vie, le fonctionnement de nos relations avec nos frères, nos ministères, notre travail civil et nos lieux de résidence, devraient ressembler à ce que nous lisons dans ce qui suit :
Et maintenant, Yahuwah, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Yahushua. Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole d’ Elohim avec assurance. La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux. Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Yahushua. Et une grande grâce reposait sur eux tous. Car il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin. Actes des Apôtres 4:29-35
Qu’est-ce qui a précédé l’émergence de cette forme sociale parfaite ?
1 – ILS ONT DÉCLARÉ LE RÈGNE UNIQUE DE YAHUSHUA HAMASHIAH 2 – ILS ONT DEMANDÉ SA PROTECTION 3 – ILS ONT DEMANDÉ DU COURAGE, DES ARMES SPIRITUELLES, DES SIGNES ET DES MIRACLES POUR LE MINISTÈRE 4 – ILS ÉTAIENT EN UNITÉ ET ONT AINSI ÉTÉ REMPLIS DE RUACH HAKODESH/DU SAINT ESPRIT
C’est alors qu’ils ont appris à vivre ensemble et à se connecter les uns aux autres.
Tout comme les Commandements de l’Ancien Testament ont été accompli le jour de Shavuot comme décrit dans les Actes des Apôtres par l’arrivée de Ruach HaKodesh, parmi ceux-ci, les lois concernant la structure sociale et le fonctionnement du peuple élu ont également été réalisées dans leur forme la plus parfaite, comme nous le lisons du chapitre 4:32 à 5:16.
Relations fraternelles mal organisées
Le modèle décrit dans les Actes des Apôtres est le fonctionnement qui devrait encore caractériser l’Église aujourd’hui. Malheureusement, ce n’est plus le cas.
Le Père, le Fils, Ruach HaKodesh et Sa Parole sont tous les mêmes aujourd’hui qu’alors et le resteront pour toujours. Si cela est un fait, alors tout ce qui est décrit dans Actes, ainsi que toutes les caractéristiques de l’Église de cette époque, la vie communautaire, telles que les types de parler en langues, la prophétie, les signes, les miracles et les guérisons doivent aussi fonctionner aujourd’hui comme à ce moment-là.
Cela ne peut s’accomplir par une volonté et des efforts humains, mais uniquement
sous la conduite de Ruach HaKodesh, où tous, en unité ne mettent leur confiance qu’en Elohim.
Une fois un tel niveau de foi atteint, les frères et sœurs ne devront plus vivre à des niveaux sociaux et financiers différents.
Si quelqu’un est architecte, ingénieur ou économiste (pour mentionner des métiers les plus rémunérés du marché à titre d’exemple), il ne faudrait pas que cela le dérange si les personnes qui acheminent son courrier ou celles qui nettoient ses bureaux disposent pratiquement de la même somme d’argent que lui pour vivre au quotidien. Même si c’est lui qui génère une grande part des revenus, s’ils sont frères, tout le monde devrait avoir l’argent réparti selon ses besoins.
Car le commis ou la femme de ménage investissent du temps et des efforts dans leur travail, comme lui, peut-être même plus. Est-ce donc normal que ceux-ci doivent constamment lutter pour survivre et n’arrivent pas à joindre les deux bouts sans être obligés de s’endetter. Alors que de son côté, son plus grand souci est souvent de choisir dans quel restaurant inviter ses partenaires commerciaux, dans quel pays lointain partir aux prochaines vacances avec la famille, voir même quelle nouvelle voiture acheter ou dans quoi investir son surplus d’argent.
Car le travail est un tout qui s’écroule si un quelconque maillon se casse ou cesse d’exister. Nous sommes interdépendants. Un chirurgien ne peut mener à bien une opération avec succès sans avoir ses assistantes/infirmières à ses côtés et sans que la salle opératoire n’ait été nettoyée de fond en combles aux préalables.
Si vous retirez les acteurs subalternes en ne laissant que l’acteur principal jouer seul sur scène ou dans un film, l’œuvre perdra tout son sens, aussi bon l’acteur restant puisse-t-il être. La représentation deviendra lourde et indigeste et la salle finira par se vider.
Quiconque est véritablement rempli de l’Esprit doit comprendre que le QI et les bonnes conditions sociales, le niveau d’éducation, le fait d’être né au bon endroit, au bon moment, dans la bonne famille etc, ne devrait autoriser personne à tolérer ou pire, pratiquer un tel niveau de différence de revenus et de train de vie par rapport à des frères de conditions plus difficiles. Cette conception vient du monde, elle est contre la Loi, elle est impitoyable, profondément humaine et égoïste.
Où peut-on trouver aujourd’hui – en dehors des Amish – des communautés où ces lois de la jungle ne sont pas acceptées et cultivées jusque dans le Corps du Messie ? « Le monde est ainsi fait », se disent les chrétiens modernes. « Prions pour qu‘au moins nous ressemblions plus aux loups qu’à leurs proies ! »
Malheureusement, cette approche s’est infiltrée au plus profond des communautés et régit la vie des chrétiens en toute impunité et sans trop de remords.
C’est cela que prêchent les enseignants de l’évangile du succès. Où, au lieu de restaurer les Commandements d’Elohim, on encourage à prier le Tout-Puissant, afin qu’Il nous bénisse au même titre que les loups du dehors. Puis, une fois les poches bien remplies, on lâche une dîme par-ci, une offrande par-là, en sacrifice de grâce envers le Père, mais surtout en sacrifice d’expiation envers notre conscience qui elle, sait très bien que quelque chose ne tourne pas rond.
Dans le meilleur des cas, ces offrandes vont directement aux nécessiteux, mais généralement elles tombent plutôt dans les caisses de l’église locale. De toutes les manières, la conscience des gens reste ainsi propre, on se lave les mains comme Pilate et on quitte rapidement les lieux comme le jeune homme riche dans la parabole, afin de ne pas devoir reconnaitre ce que l’on devrait réellement faire et comment nous devrions gérer nos biens.
Ainsi les disciples contemporains restent-ils attachés à leur propre biens, obtenus par leur propre travail qu’ils pratiquent pour leur propre intérêt et leur propre bien-être et pour finir on vient à se demander en quoi diffère-t-on encore des gens du monde ?
Tant que le modèle du Corps de Christ restera le modèle de la chrétienté américaine capitaliste et non l’original des Actes, aucun réveil, aucun renouveau n’est à envisager, que personne ne soit dupe. Car c’est bien de cette direction là que le bourrage de crâne de l’évangile de l’injustice nous arrive depuis plus d’un demi-siècle.
Et pendant que nous rendons grâce au Seigneur, nous ne réalisons même pas que Mammon régit toujours nos finances.
Malheureusement, cette approche matérielle est peut-être la plus valable pour les communautés qui ont été créées à l’origine sur la base des bénédictions et des activités pentecôtistes.
Mais si notre mode de pensée est réellement dans l’Esprit pentecôtiste, alors nous devons réaliser qu’un ouvrier ne devrait pas vivre dans des conditions plus difficiles que son frère médecin ou juriste.
Ces derniers auront plus de revenus, puisqu’ils les tirent du monde injuste, mais dès qu’ils retournent dans l’espace de vie commun, alors tout doit être déposé dans la caisse commune avec l’argent de ceux qui ont des revenus plus modestes, afin que tout le monde en récupère selon ses besoins.
Ainsi l’argent sera sanctifié et béni !
De plus, si quelqu’un est né dans une meilleure famille, a eu une enfance plus aisée et harmonieuse ayant aussi un patrimoine génétique plus sain, parce qu’il a été conçu dans un environnement plus ordonné, où il n’y avait pas « autant » de péchés, d’alcoolisme, etc., s’il dispose d’un intellect plus stable, ayant éventuellement en outre des caractéristiques physiques plus avantageuses qui lui ouvrent fondamentalement plus de portes dans le monde, tout cela signifierait-il qu’en tant que membre du Royaume d’Elohim, il devrait continuer à jouir de tous les avantages que de tels atouts engendrent dans le monde et continuer à en profiter pour lui-même après être né-de-nouveau dans le Messie ? Je ne pense pas.
Plusieurs questions peuvent se poser lorsque j’essaie de protéger les droits des personne de moindre éducation et qualification :
– Le diplômé n’a-t-il pas investi énormément de travail dans ses études pour en arriver là où il est ? Oui, car étant né avec de tels avantages, cela ne lui a pas trop posé problème de cultiver ce dont il disposait à la base. Une famille qui le supporte, un bon intellect et de l’argent pour pouvoir financer ses études, tout ça y a contribué. Mais dites-vous bien que tant qu’il était étudiant, il ne devait pas aller travailler comme son frère pauvre qui fautes de moyens financier et intellectuels a dû quant-à-lui aller gagner sa croûte dès le plus jeune âge. Celui qui fait des études repousse de très nombreuses années ses activités professionnelles. Pendant que l’autre travaille déjà, il acquière des connaissances pour lui-même. Au moment de sa prise de travail, l’autre aura déjà travaillé de nombreuses années, ayant payé des impôts et autres taxes qui entre-autre auront servi au financement des étudiants universitaires de ce dernier. Tout cela en faisant un travail qui est plus dur et physiquement plus éprouvant que ne le sera jamais le métier du premier.
Le monde met également à la retraite les ouvriers et les manuels plus tôt que ceux qui travaillent dans les bureaux.
– « Plus le poste est élevé, plus la responsabilité est grande! » Si nous prenons le médecin comme exemple, on peut dire que si notre foi était en ordre, nous n’en aurions peut-être pas besoin, du moins pas à ce point. En ce qui concerne l’ingénieur, l’avocat, l’économiste, eux œuvrent à la construction d’un monde en perpétuel croissance telle la Tour de Babel plutôt qu’à celle du Sanctuaire Céleste : l’Église. Cela ne signifie pas que des disciples de Yahushua ne peuvent pas exercer de telles professions, mais certainement pas sous la forme dans laquelle cela se passe aujourd’hui. De plus, le niveau plus élevé de responsabilité sous-entend un plus grand nombre des défis et d’intérêt qui sont source de motivation. La motivation par contre est l’un des principaux moteurs de bien-être et donne de la satisfaction dans ce que nous faisons. Lorsqu’une personne est motivée, elle a déjà reçu l’une des plus grandes rétribution que le travail peut donner, le fait d’être satisfait de ce que l’on fait.
Il n’y a pas de sentiment plus douloureux que le manque de motivation, lorsque l’homme n’a plus d’objectifs ni de perspectives. Plus une personne est haut-placée ou « importante » dans la hiérarchie, plus les chances que cela se produise diminuent.
Cependant, il n’existe pas de travail inférieur ou médiocre.
Tous les métiers sont importants et nobles s’ils sont bien exercés et tous peuvent être exercés avec motivation et bonne conscience. Sans nettoyage, bon nombre de professionnels seraient dans l’impossibilité d’exercer leur métier correctement.
Ce que le monde considère comme valeureux ou non, c’est son problème, cela ne nous concerne pas et ne doit pas nous influencer.
Elohim ne regarde ni le diplôme ni le niveau d’étude d’une personne, mais le cœur et l’énergie qu’il investi dans le travail.
Elohim regarde la quantité de sueur, le travail accompli par rapport aux talents dont dispose la personne. Ce qui l’intéresse c’est l’attitude face au travail, les actions de grâces, l’enthousiasme avec lequel il le fait, ainsi que le niveau de gloire qui Lui est rendu pendant le labeur. Est-ce que la personne travaille vraiment pour la Gloire d’Elohim, avec et pour Lui ? Fait-il ou elle également preuve d’humilité et de respect vis-à-vis de ses supérieurs laïcs ? Comme il nous en a donné l’ordre de le faire aussi dans le Nouveau Testament ?
Ce sont toutes ces choses qui comptent réellement à ses yeux !Ce serait toutes ces choses également qui devraient donc compter à nous yeux en tant que disciples !
Si nous étions pleinement membres du même Corps, alors, sur la base de la parabole de 1 Corinthiens 12, la question pourrait être posée de savoir comment un membre est-il devenu plus fort ou s’est développé de manière disproportionnée par rapport aux autres parties du Corps ? Si nous sommes les membres du même Corps,
Ne devrions-nous pas nous nourrir du même estomac que nous partageons ?
Et si aujourd’hui, il y a ces différences flagrantes au sein d’une communauté, alors nous nous nourrissons d’estomacs différents et ne sommes pas un seul Corps. Le Corps du Messie ne devrait pas ressembler à un mutant dont certains membres semblent avoir été hérités d’Arnold Schwarzenegger et d’autres de Mahatma Gandhi.
Pauvreté due à la paresse
Naturellement, il existe une grande quantité de gens qui doivent leur misère également à leurs propres péchés d’omission et à la paresse en particulier. Beaucoup auraient pu étudier et s’instruire, mais ils ne l’ont pas fait. Beaucoup auraient pu monter les échelons sociaux, mais ont préféré le vin, le jeu et les femmes. (voir le livre des Proverbes concernant le chemin des insensés). Mais lorsque une telle personne se repent, se baptise, nait de nouveau dans le Messie, se remplit de Son Esprit et devient membre de son Corps, ses péchés lui ont été pardonnés et personne ne peut plus lui reprocher d’être dans une telle situation. Il faut alors l’aider à apprendre à travailler et à aimer le travail. Dès lors, la question est de savoir dans quelle mesure satisfait-il dorénavant les conditions qui découlent de la Vie Nouvelle dont il a hérité ?
Quiconque persiste dans le parasitisme et la paresse devra tôt ou tard être exclu de la communauté,
jusqu’à ce que cette lèpre spirituelle cesse et qu’il en soit libre. Encore une fois, les commandements de l’Ancien Testament fournissent une réponse à la façon dont le Corps du Messie peut bien fonctionner aujourd’hui. Car il y a des différences entre l’étranger – voyageur – travailleur journalier – habitant, et il ne faut pas confondre les droits de ces personnes.
Nous devons demander au Père que le Ruach HaKodesh accomplisse les décrets concernant le fonctionnement du Peuple d’Israël au sein de l’Église aujourd’hui. Ces décrets, nous les retrouvons tous dans l’Ancien Testament !
Ce n’est pas le communisme ou toute autre utopie dont je parle ici, mais bien du Royaume d’Elohim, qui est en nous, donc parmi nous. Ceci est une promesse, et il est de notre devoir de prier pour la restauration de cet ordre original de l’Église.
Et si le Messie règne sur nous et nos communautés, alors Sa Loi vit aussi parmi nous. De cette manière, il nous protégera également des indésirables qui viennent parmi nous avec de mauvaises intentions afin de vivre en parasites et profiter de nos biens communs. Comme ce couple d’imposteurs qui voulurent tromper les Apôtres en retenant une partie de la somme de leur terres dans Actes 5.
Ouvrier/Ingénieur : Même salaire ?
Comme nous l’avons expliqué, le monde est celui qui pense que plus une personne a de professions, de diplômes et de compétences linguistiques, plus elle a de la valeur. Ceux-ci, ne sont que des talents. Elohim les distribue selon son gré et aime ceux qui les reçoivent de la même manière indépendamment du nombre de talents dont ils disposent. Mais tous ont le devoir de faire fructifier ce qu’ils ont!
Elohim, quant à lui, regarde avec combien de gouttes de sueur, voire de larmes, quelqu’un accomplit-il son travail. S’il a reçu moins de talents, les gère-t-il selon ses Commandements ?
Celui qui est né dans une meilleure famille, qui a grandi dans un meilleur quartier, disposant de meilleures capacités physiques et intellectuelles, aura plus de comptes à rendre à la fin.
On ne reçoit pas plus, pour nous construire nous-mêmes et regarder nos frères trimer afin d’éviter la famine et la ruine.
Un manager, un ingénieur ou un médecin a-t-il plus de responsabilités ? Qu’il en soit davantage heureux et qu’il rende encore plus de grâces ! Car il aura reçu un travail plus intéressant et plus passionnant, source d’une plus grande joie et de plus de satisfaction. Ceci est en soi une grande rémunération et une récompense supplémentaire sur le plan psychique et spirituel. Il est plus haut placé sur l’échelle, donc moins exposé aux potentiels petits patrons. Cette situation ne justifie en aucun cas des différences de 10 à 20 fois le salaire, voir plus.
Il faut souligner qu’ici il est question du fonctionnement du Peuple au sein du Corps du Christ, le monde est comme il est, ce n’est pas à nous de vouloir le changer. Ce n’est pas le système mondial que j’essaye de changer. Celui-ci court à sa perte comme cela a été prévu d’avance. Je m’adresse ici à l’Église. C’est le Corps du Messie qui pourrait et devrait fonctionner ainsi et témoigner aux yeux du monde de la justice et de l’amour de Yahuwah en faisant fonctionner une société équitable de la sorte.
Naturellement, un ingénieur ou un médecin a besoin d’outils différents et plus coûteux pour travailler. Chacun recevrait de la caisse commune ce dont il a besoin pour remplir sa fonction. Le nombre d’enfants à charge doit également être pris en compte, mais pour ce qui est son propre argent de poche, des dépenses quotidiennes, nourriture-chauffage-accès au logement-etc, rien de tout cela ne peut différer de manière aussi significative entre frères et sœurs que cela se passe dans le monde et dans la chrétienté actuellement.
Ce qu‘on obtient du mammon injuste doit être sanctifié sur l’Autel d’Elohim pour être redistribué équitablement selon Sa volonté.
Chacun reçoit ce dont il a besoin. Ici aussi, il arrivera impérativement que quelqu’un reçoive plus que l’autre, car ayant une plus grande famille ou justement un métier comportant plus de responsabilités, demandant un matériel plus sophistiqué, donc plus couteux. Le stéthoscope d’un médecin coute naturellement plus que le balais de la femme de ménage. Un architecte, lui, aura besoin d’appareils informatiques plus chers et plus performants qu’un mécanicien automobile, qui utilise ces derniers plutôt durant ses loisirs et peut se contenter de modèles plus modestes et moins performants. Ceux qui voyagent plus pendant leur travail pourront acheter une voiture plus performante, etc.
Nous ne parlons pas ici d’un système bolchevik rigide et aveugle, mais bien d’
un monde littéralement rendu parfait par l’action de l’Esprit d’Elohim,
où la vérité du Tout-Puissant fonctionnerait d’une manière presque inimaginable et parfaite pour le bien commun.
Un système semblable à celui-ci émerge actuellement dans le monde : une contrefaçon de ce modèle parfait et original, que l’antéchrist est en train de construire en ces jours. Il s’agit d’un ordre mondial définitif où l’élite dirigeante reprendrait au monde occidental le droit à la vie de luxure et d’oisiveté qu’elle mène depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’ère pré-covid était vraiment un système insoutenable et nuisible, en particulier pour la partie du monde qui ne profitait pas des ressources communes. Le concept est donc bon en principe, mais c’est justement le même esprit qui était responsable de la construction de ce monde chaotique et pervers qui vient maintenant comme un sauveur pour mettre de l’ordre à sa manière et toujours pour son propre bénéfice.
Le but est l’assujettissement parfait et définitif de l’humanité toute entière.
Ce système mondial de la fin des temps sera celui dans lequel nous, les disciples de Yahushua, n’aurons plus notre place. Nous serons forcés de revenir à la forme sociale et de vie traitées dans cet article. Car lorsque ceux qui ne prendront pas la marque de la bête ne pourront ni acheter ni vendre, il ne nous restera qu’à coudre nos diplômes universitaires et autres brevets dans la doublure de nos vestes histoire d’atténuer la sensation de froid qui nous posera problème un fois dans la rue. Malheureusement, il semble que l’enlèvement ne se produira pas vraiment avant le début de la grande tribulation, comme beaucoup le proclament. Mais d’une manière ou d’une autre, le Corps du Messie devra supporter minimum 3,5 ans. Si nous ne suivons pas et ne restaurons pas ce modèle sociétal, nous serons pris de cours et l’épreuve n’en sera que plus grande.
Semi-vérité de l’Antéchrist / Plénitude de Christ
La phrase titre nous a non seulement été volée, mais comme d’habitude, l’ennemi reprends des Paroles, des promesses et tout ce qui est original, pour les restituer de manière incomplète ou en y ajoutant quelque chose. Dans ce cas-ci, il y a retranchement. En effet, car dans la phrase : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » il manque :
et vous ne manquerez de rien !
Lorsque l’antéchrist offre son sceau, grâce auquel la connaissance et la condition spirituelle et physique des gens peuvent être considérablement améliorées, grâce à une intervention extérieure, alors l’humanité atteindra vraiment le bonheur terrestre apparent auquel elle aspire depuis toujours. Ce qui peut être réalisé ici sur terre, grâce à la connaissance, à la science et à la technologie, le sera. Grâce à la connexion des consciences à l’intelligence artificielle, lorsque les hommes auront atteint la plénitude des connaissances humaines et que leur santé sera également affermie, des portes et des opportunités jusqu’ici inimaginables s’ouvriront devant l’homme moderne devenu transhumain.
Toutes les sources du bonheur collectif seront disponibles demain. Les gens n’auront pas de propriétés privées, ils n’auront donc pas à se soucier de ce qui se passera s’ils les perdent. Le pouvoir central pourvoira de tous les moyens dont ils auront besoin pour continuer ce mode de vie parasitaire et futile qui régit le monde depuis plus d’un demi-siècle. Comme dans le socialisme autrefois, lorsque les gens vivaient dans des appartements municipaux et recevaient des services publics presque gratuit (les factures représentaient alors une part beaucoup plus petite des salaires qu’aujourd’hui). Le travail sera également complètement différent, beaucoup ne travaillerons même pas, mais les robots feront le travail à leur place, comme dans les dernières décennies de l’Empire romain, lorsque les esclaves travaillaient pendant que les citoyens privilégiés s’amusaient sur les places publiques et profitaient des évènements culturels gratuits financés par l’État. D’ici peu, tout le monde recevra le salaire universel qui sera partie intégrante des droits fondamentaux de l’homme et du citoyen.
Il n’y aura qu’un seul problème avec tout cela, il faudra consciemment dire oui à un dirigeant qui demandera ouvertement et irréversiblement de vendre leurs âmes, ou plutôt leur esprit, en échange de tous ces avantages.
Alors tout le monde saura, du moins ceux qui croient encore en la Vie après la mort, qu’ils ne pourront plus recevoir le Salut, la Vie Éternelle et la citoyenneté du Royaume d’Elohim décrits et offerts par Yahushua notre Sauveur. Beaucoup accepteront malgré tout. Parce que l’état paradisiaque sur terre sera si attrayant pour eux, lorsqu’il n’y aura plus ni maladie ni guerres ni accidents ni aucun autre désagrément – du moins c’est ce qu’on leur promettra – qu’ils ne pourront pas résister à la tentation. Le faux Messie appliquera de fausses promesses et de fausses lois, ou plus exactement des faux très similaires aux originaux.
Beaucoup seront trompés et croiront réellement que la vie éternelle, le bonheur, la paix et la sécurité seront réalisés ici sur terre. Comment pourraient-ils résister à cela ?
Et pour nous qui résistons, il faut que la structure de l’Église décrite dans Actes soit restaurée, car sinon, nous serons dans une situation physique et spirituelle critique. Les persécutions forceront le Corps du Messie à accepter cette vérité, mais mieux vaut ne pas attendre jusque-là. Que les membres de l’Église n’attendent pas d’être éjectés de leurs maisons pour se retrouver dans la rue une fois devenus des sans-abris.
Il vaudrait mieux commencer à s’organiser dès à présent et de toute urgence, car le dernier acte a déjà commencé. L’antéchrist dans quelques semaines sera oint roi. Je dis cela en avril 2023.
Et maintenant, pour reprendre un autre concept qui nous a été volé et qui ne s’adresse pas aux prolétaires, mais bien aux disciples de Yahushua: « Unissons-nous » : Retournons ensemble à Shavuot/Pentecôte, pour que Ruach HaKodeshse répande sur nous et nous remplisse de manière uniforme. Afin que notre dîme, c’est-à-dire l’intégralité de nos biens nous soient redistribués de manière équitable.
Le Royaume d’Elohim est déjà là, parmi nous et nous devons le vivre ici et maintenant.
Quelle est la véritable date de naissance de Yeshua ?
Dans la continuité de mon article exposant Noël, il m’a finalement paru important d’aborder la question du jour de la naissance du Sauveur, Yahushua HaMashiah. Il n’y a jamais eu de coutume biblique, donc juive, prescrivant la célébration des jours anniversaires, mais si cela tient tant à cœur les non-juifs, alors je pense qu’il vaut la peine de considérer les faits exposés ci-dessous. De plus, à partir des récits de la naissance de Yahushua dans les Évangiles, il paraît assez évident de quelle période de l’année il s’agit.
La théorie de Souccoth
Parmi ceux qui rejettent la théorie de la fin décembre la plupart considèrent la Fête des Tabernacles comme le moment de la naissance de Yeshua. Pendant des années, j’ai moi-même considéré cette date comme la plus probable. La plupart des gens soutiennent cette théorie, car nous pouvons lire dans Jean 1:14 : … la Parole a été faite chair et a habité parmi nous… Le mot a HABITER dans le texte original est exprimé par le même mot que « TENTE ou TABERNACLE ». Le texte original sous-entend donc que le Tabernacle est venu et a habité parmi nous.
Cependant, connaissant les gens et surtout les Romains, le moment le plus opportun pour organiser un recensement, lorsque chacun doit faire le voyage pour retourner dans son village natal est naturellement un moment où la météo est suffisamment favorable pour facilite le déplacement des gens. Il aurait été complètement illogique et insensé de forcer des masses à se déplacer à la saison de la Souccoth, c’est-à-dire au début de l’automne (voir même et vraisemblablement plutôt vers le début du mois de décembre, comme nous le verrons plus tard), lorsque le temps est imprévisible et souvent déjà assez froid. De plus, il s’agit du moment qui suit et clôture les récoltes, lorsque les foules de gens vivant encore à l’époque en majorité de l’agriculture, étaient les plus exténuées par le travail physique qu’ils venaient de terminer.
Les fêtes de Yahuwah : les étapes de l’histoire du Salut
La naissance de Yeshua, ainsi que tous les événements de l’histoire du Salut connus jusqu’à présent, se sont tous et exclusivement accomplis lors de fêtes bibliques « juives » originales. en savoir plus à ce sujet ici
Le Sacrifice de la croix à Pessa’h, la Résurrection à la fête des Prémices et le don du Saint-Esprit à Shavouot. A présent, l’humanité se trouve dans la période entre Shavouot et Yom HaTroua depuis près de 2000 ans. Le prochain accomplissement sera l’Enlèvement, lorsque le shofar retentira comme annoncé dans 2Thessaloniciens et Apocalypse de Jean. Puis, à Yom Kippour, Israël reconnaitra le Messie en Yahushua et le pleurera comme le fils premier-né.
Souccoth est la fête de la récolte finale, lorsque le Messie reviendra et rassemblera les gens de toutes les nations qui n’auront pas pris la marque de la bête. La durée de Souccoth de plusieurs jours symbolise la durée du Millénium à l’issue duquel les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront créés comme le nouveau départ lors d’un nouveau mois de Nissan.
Souccoth s’accomplira en dernier. Yeshua, l’Agneau d’Elohim, ne pourrait apparaitre durant cette fête, puisque Sa Naissance annonce la Nouvelle Création de l’humanité.
Le premier jour de l’année
Contrairement à la tradition juive, qui considère Yom HaTrua comme le début de l’année judaïque et la renomme Rosh HaShana (chef de l’année), les lois de la physique et de la nature témoignent d’un moment complètement différent, concernant ce qui devrait être considéré comme le début de l’année. Si la parole d’Elohim qui a défini depuis longtemps les temps et les jours ne suffit plus aux gens, alors que les lois de la physique et de la nature en soient les témoins à elles seules : La création du monde n’a pu avoir lieu qu’au printemps ou au début de l’été, lorsque la Vie rejaillis du néant.
La vie commence toujours au printemps puis passe par un été et un automne pour finalement disparaître avec l’hiver.
Et pour ceux à qui la Parole d’Elohim suffit, sur la base d’Exode 12:1-2, nous pouvons déclarer à nouveau que le premier jour de l’an, ainsi celui de la création est :
le 1er du mois de Nissan
Yahuwah dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte: Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Exode 12:1-2
Le 1 de Nissan, qui, selon le calendrier civil, tombe généralement entre la fin mars et le début avril de chaque année, n’est pas considérée comme un jour de fête. Ainsi, Joseph et Myriam pouvaient aller où bon leur a semblé, ils n’enfreignaient pas la loi s’ils ne montaient pas à Jérusalem, mais dans leur ville natale afin de complaire à la volonté romaine du recensement.
Tout a été créé par, pour et en Yahushua. Quand aurait-il pu naître, sinon en ce jour lorsque la Vie reprend ?
Cela dit en passant, la naissance de Yeshua n’a pas seulement eu lieu le premier jour du premier mois de l’année, mais aussi le premier jour de la semaine, tout comme sa résurrection. Par conséquent, le premier jour de la création était Nissan 1, le premier jour de la semaine. Ceci n’est cependant en rien un prétexte pour changer la loi du Shabbat. Voir Samedi / Dimanche
Il convient de noter que la majorité des peuples de l’Antiquité, y compris les Grecs et les Romains, avaient fixé à l’origine le début de l’année à l’équinoxe de printemps, qui se situe vers les 20 et 21 mars. C’est ce dont témoignent les noms de certains mois encore d’usage aujourd’hui tels que septembre, octobre, novembre, décembre, qui sont respectivement les dérivés des chiffres grecs et latins sept, huit, neuf et dix. Les mois de juillet et août ont été ajoutés plus tard, ce qui a décalé leur occurrence originale. Ainsi le septième mois Septembre est devenu le neuvième etc.
Le cycle astrologique païen commence également par la constellation du Bélier vers la fin du mois de mars. Bélier qui au passage est symbole de renouveau et de fertilité. L’agneau sacrificiel mâle d’un an était lui aussi déjà et pratiquement un bélier. À cette époque, l’agneau sacrificiel mâle de un an, selon la loi, était plus un jeune bélier qu’un agneau. Chose qui correspond bien à la nature de l’animal sacrificiel de remplacement envoyé à Abraham, comme substitut pour Isaac sur le mont Morija.
Les agneaux du sacrifice
Nous savons d’après les récits que les bergers se trouvaient dehors avec leur bétail le soir, tard le soir, même la nuit. Les bergers ne sortent avec leurs troupeaux la nuit qu’au moment de l’agnelage, lorsque les femelles accouchent de leurs petits.
Et les moutons mettent bas principalement au printemps.
Une autre chose intéressante est que les agneaux sacrificiels de la Pâque, qui étaient spécifiquement offerts en holocauste dans le Temple de Jérusalem, provenaient exactement de la région de Bethlehem. Les agneaux sacrificiels étaient symboliquement apportés au Lieu Saint du lieu d’origine du roi David.
Les bergers locaux qui apparaissent dans l’Histoire de la Nativité, n’étaient autres que les éleveurs de ces agneaux bien précis. Elohim révèle la nouvelle de la Naissance de l’Agneau à ces Bergers, car ils attendaient déjà la naissance des agneaux sacrificiels de Pessa’h et ce, de manière continuelle et chaque année. C’était leur métier : ces bergers n’étaient autres que les sentinelles, le poste avancé de l’attente du Messie.
De plus, selon la loi, l’agneau pascal devait avoir un an. Cela indique clairement que
chaque agneau sacrificiel de Pessa’h devait être né aux alentours du Pessa’h de l’année précédente.
La vie de Yeshua n’a pas duré un an, mais bien plus. Cependant, en tant qu’Agneau sacrificiel parfait, Il a aussi dû naître au moment prévu par la Loi de même que les animaux qui l’ont préfigurés étant tous nés un an plus tôt, c’est-à-dire aux alentours du Pessa’h qui précédait le moment de leur mise à mort.
En outre, le 10 du mois de Nissan, l’agneau sacrificiel devait être séparé et amené dans les maisons, quelques jours avant leur sacrifice à Pessa’h qui a lieu le 14-15 Nissan. C’est ce qui s’est passé le dimanche des Rameaux : Yahuwah amène son propre Fils, l’Agneau, dans sa propre maison, Jérusalem, sur le dos d’un âne et célébré comme Roi.
Cycle accompli des Fêtes
Yahushua est l’Alpha et l’Oméga, ou plutôt l’ א (alef) et le ת (tet) selon l’alphabet hébreu original. Tout a été créé en, pour et par Lui.
Les Fêtes ordonnées par Yahuwah pointent toutes vers Lui et Il les accomplit.
L’Agneau d’Elohim est apparu physiquement dans le monde visible le premier jour de la Création du monde pour accomplir le Sacrifice final de l’Agneau lors d’une fête de Pâque qui était ultérieure à celle du moment de sa naissance.
Dès sa naissance, le Messie renferme en lui l’intégralité des fêtes, tout en ouvrant un nouveau cycle, celui du temps de la Grâce.
Depuis la Pentecôte, remplis du Saint-Esprit, nous vivons l’époque de la moisson et attendons l’enlèvement qui aura lieu à une certaine heure du premier ou du second jour de la fête de Yom HaTroua, l’année exacte n’étant pas tout à fait connue, mais nous nous en approchons à pas de géants. En attendant, notre tâche est de rassembler les âmes ainsi que d’enseigner et de renforcer davantage celles qui ont déjà été collectées, afin qu’elles restent dans la foi jusqu’au bout.
Décalage des temps
Entre parenthèses, je voudrais souligner, comme je l’ai déjà fait dans plusieurs de mes autres articles, que les documents historiques montrent que le pape de l’époque a forcé Hillel HaNassi, un chef spirituel juif qui a vécu au début du Moyen Âge, à opérer certains changements dans le calendrier juif et le décompte des temps. De plus, le judaïsme lui-même a peut-être considéré comme raisonnable de son propre point de vue d’adapter le cycle des fêtes aux conditions climatiques des régions de notre exil. Car en effet, toutes les fêtes sont liées au cycle agricole, et en Europe le cycle agricole se termine fin septembre, début octobre. Par contre, en raison du climat plus chaud et qui dure donc plus longtemps au Proche-Orient, dans ce que l’on appelle communément le Croissant Fertile, les récoltes se prolongent généralement jusqu’à la mi-décembre, même à notre époque. Ainsi, avant l’exil, la fête de Souccot qui symbolise la collecte finale du cycle annuel de l’agriculture, avait probablement lieu à cette époque, c’est-à-dire au moment où les Juifs célèbrent aujourd’hui la fête de Hanoukka, qui a depuis été ajoutée.
Sur la base des archives de Josephus Flavius, nous savons que le décompte des Temps a été reculé de deux ou trois mois, ainsi que de pas moins de 210 ans concernant le compte des années ! Ce qui revient à dire qu’en réalité nous ne sommes pas en l’an 5784, comme ce que nous indique le calendrier juif moderne et officiel, mais aux alentours de l’an 5994, comme les signes des temps le prouvent chaque jour davantage. (Le septième millénaire, celui du règne de Yahushua étant à la porte).
Comme tout sabotage, cet oeuvre disséminatrice diabolique complique fortement notre situation. Après tout, les signes célestes, les divers phénomènes prophétiques, les lunes rouges ou cuivrées, les guerres lancées contre Israël et l’accomplissement d’événements historiques tombent tous sur les jours de fêtes tels qu’ils nous sont indiqués par le calendrier juif actuel et officiellement accepté. Alors, ça a été changé ou pas finalement ? Peut-être que cela va vous sembler tiré par les cheveux, et comme je ne peux moi-même pas savoir dans quelle mesure le calendrier a été modifié ou non, en tous cas de plus en plus de signes le suggèrent en effet, mais il semble qu’Elohim, ayant donné les corps célestes comme signe à l’humanité, semble adapter leur apparition et leurs mouvements au temps en tenant compte de sa modification. Ces signes célestes apparaissent bien aux moments où l’humanité s’attend à les voir apparaître dans le ciel, lorsque les gens se préparent à ce qu’ils soient là en tant que confirmation d’événements prophétiques. Même si le moment original des fêtes ou des événements aurait dû se réaliser deux ou trois mois plus tard selon l’horloge d’Elohim, son accomplissement et les signes célestes qui l’accompagnent sont avancés et ajustés selon les calculs temporels modifié de l’humanité trompée. Étant donné que ce sont les corps célestes et leurs positions qui sont là pour l’homme et non l’inverse. Ainsi, la principale préoccupation de notre Père est bien que ses messages et ses signaux parviennent aux destinataires « en temps voulu ». Si le destinataire a depuis déménagé de deux ou trois maisons plus loin, nous allons nous aussi adapter le numéro de la maison sur nos cartes postales, car notre objectif est qu’elles arrivent à bon port.
Du point de vue de cet article, je me dois donc de légèrement modifier le message dans la mesure où, en substance, le premier jour du mois original de Nissan ne tombe donc même pas au début, mais plutôt à la fin du printemps, en la période que l’on nomme communément : le mois de juin.
Et ceci est on ne peut plus naturel ! : Car en effet, Elohim n’a pas créé des graines, de bourgeons, de petits animaux ou des pousses d’arbres, mais bien des « produits » finis ! Tout comme Adam a été créé à l’âge adulte, dans un corps parfait et fini. Avec Elohim, le début de la vie commence par une perfection et une maturité immédiates. Le printemps n’est pas encore le moment du début originel de la vie. Les six jours de création ne se sont pas produits dans une période équivalente à ce que nous appelons le Printemps. Le printemps est le début du renouveau et de la guérison de l’état mortel provoqué par l’hiver suite à la chute de l’Homme. Le printemps est la période de la restauration, de la réforme. Il s’agit d’une période de transition qui ramène le monde crée à l’état initial, celui qui s’est immédiatement assemblé lors de la création, cet état de la nature qui culmine et peut être observée chaque année vers le début de l’été.
Car lorsque la phrase est prononcée : « Que la Lumière soit », la vie apparaît dans sa splendeur estivale dès le début du cycle de six jours de la création.
Le premier du mois de Nissan, le jour où Elohim a introduit le Messie, c’est à dire soi-même, en tant que Lumière du Monde, en tant que Fils dans le monde déchu qui était dans les ténèbres et le chaos, doit bien évidemment correspondre à la période de l’année où la lumière du soleil dure le plus longtemps, selon notre chronologie temporelle physique.
Il s’agit bien de ce jour particulier, que le monde païen appelle l’équinoxe d’été, et qui se trouve à l’opposé de la période des fêtes de fin d’année et autres bacchanales évoquées dans un autre enseignement. Cette dernier période étant le point culminant des ténèbres, alors que la précédente est celui de la Clarté.
Que fait donc Satan ?
Il prend l’événement de la naissance de la Lumière du Monde sur terre et le transpose au jour le plus sombre, à celui qui reflète le mieux sa propre essence, et il crée ainsi une fête du nom de Noël !
Je voudrais également souligner aux utilisateurs de programmes informatiques astronomiques que, bien entendu, on ne peut pas non plus leur faire confiance à 100 %. Ne soyons pas naïfs ? Réfléchissez un instant : quel est l’esprit qui construit, diffuse et qui de nos jours, tente d’exiler l’humanité toute entière sur son réseau informatique virtuel ? Celui-là même qui a changé les temps et la loi au Moyen Âge et au moment de la fondation de l’Église romaine. Cette contrefaçon est un plan à long terme que l’esprit de l’Antéchrist prépare pour sa propre venue dans la chair à la fin des temps, afin que beaucoup ne le reconnaissent pas en tant que tel. En outre : Quelle est l’organisme qui est responsable et qui supervise presque tout ce qui touche à l’astronomie et à l’espace en général et surtout le programme que de nombreux chrétiens utilisent pour étudier les positions des étoiles ? La NASA bien évidemment ! Ou j’aurais pu dire Walt Disney, puisque les deux ne font qu’un, d’ailleurs la première n’est rien de moins que la filiale de cette dernière. Et avec quelques logarithmes mathématiques bien ajustés, toute modification peut être ordonnée concernant la position des corps célestes donnés et qui ne peuvent être observés à l’oeil nu, de sorte que selon le plan de cet esprit antichrist, ils apparaissent là et au moment où il veut qu’ils apparaissent.
Célébrer Sa naissance ?
Mais revenons à l’anniversaire de notre Rédempteur. Pouvons-nous célébrer cet événement ? Oui, naturellement, nous le devons même ! Bien que nous soulignions que célébrer un anniversaire séparément est très dangereux et incomplet, car nous ouvrons un cycle qui depuis est déjà allé plus loin. Si nous n’en retenons qu’un segment, nous nous coupons de l’ensemble. Nous devons en permanence nous souvenir de son arrivée, de sa mort, de sa résurrection et de son départ de la terre en tant qu’ensemble inséparable d’événements constituant l’œuvre rédemptrice, mais pas nécessairement en un jour défini.
La Parole ne mentionne pas de manière claire et précise le moment de son anniversaire, car elle ne veut pas que l’humanité reste coincée sur l’image de l’enfant Jésus. Cette intention n’a de toute évidence pas vraiment été respectée jusqu’à présent.
Cependant, les éléments de l’histoire sont clairs, seul le printemps ou le début de l’été peuvent entrer en ligne de compte et quiconque a des yeux, des oreilles et une connaissance des racines le sait. Elohim laisse les choses suivre leur cours et met ainsi l’humanité à l’épreuve : celle-ci, dont une grande partie du christianisme, va-t-elle tomber dans la tentation de vouloir conserver leurs fêtes païennes anciennes, afin de sauvegarder la tradition de leurs ancêtres plutôt que de se soumettre au don de Sanctification proposé par l’Esprit du Messie ? Noël est une telle épreuve sur laquelle beaucoup de croyants trébuchent encore aujourd’hui.
Il est en effet possible de célébrer la naissance de l’Agneau d’Elohim à chaque Pessa’h, mais ne le faisons que si nous nous souvenons aussi du reste de son œuvre et de sa vie,
le Sacrifice de la Croix, puis la Résurrection, l’Ascension et la venue du Ruach HaKodesh/de l’Esprit Saint.
Mais toute célébration doit toujours être précédée par la consécration de notre vie, la conversion, la naissance à nouveau et le baptême du feu – être remplis par Ruach HaKodesh. Parce qu’alors, toutes les fêtes seront continuellement vivantes et actives dans nos cœurs et nos corps, étant par ce fait nous-mêmes devenus les temples de l’Esprit du Messie, où les fêtes deviennent éternelles.
L’une des grandes conspirations de la romanisation ou de l’hellénisation de l’Église s’est également manifestée ici, comme nous l’avons écrit plus tôt à propos de la fausse fête du nom de Noël. Maintenant, en creusant un peu plus, nous pouvons également voir qu’une fois de plus un Nouvel An original a été doublement déformé, d’une part par le judaïsme rabbinique qui l’a reporté à une fête ultérieure qui n’a rien à voir avec le Nouvel An et d’autre part par les Greco-Romains qui l’ont reporté à leur solstice d’hiver pour en faire un nouvel an grégorien.
Parce que le Sauveur est véritablement né un jour de Nouvel An. Mais pas selon le calendrier romain, ni même selon le calendrier juif moderne, mais selon le calendrier biblique original. Au même moment et de la même manière que lorsque Elohim parla et dit le tout premier jour du tout premier mois de la création : « Que la Lumière soit ». Cette Lumière du Monde qui a été introduite dans notre monde à ce moment précis du cycle de l’année, à la fois à la création et plus tard à Bethléem.