Noms Éternels

Noms Éternels

יהוה YaHuWaH / Elohim / YaHuSHuah יהושע

Pour beaucoup, il est évident que le moment est venu de revenir aux noms originalement révélés de l’Éternel et du Messie. C’est l’un des points de virage majeurs et essentiels de la restauration, ou pour être plus précis, de la réforme.

De nombreuses personnes sont conscientes que les lettres hébraïques possèdent une valeur numérique. Par conséquent, chaque mot et chaque lettre présents dans les Saintes Écritures ont une signification et une valeur précises. Il est strictement interdit d’ajouter ou de retirer quoi que ce soit, car ils forment une unité parfaite. Cette unité est une source puissante de vie et de bénédiction pour tous ceux qui lisent les Écritures et s’y conforment. Ainsi, la moindre modification ou altération a automatiquement des conséquences spirituelles néfastes sur ceux qui agissent de la sorte.

Il est également évident que le père du mensonge, Satan, cherche à tout falsifier. Par conséquent, lors de la traduction des Saintes Écritures dans les langues courantes, l’un des principaux objectifs a été de mal traduire les textes, en particulier les noms de l’Éternel, de Son Oint, et parfois même de Son Esprit, afin de les altérer et de leur ôter leur signification et leur puissance spirituelle. L’ennemi tente ainsi de s’infiltrer au cœur même du Salut, cherchant à provoquer une sorte de fission nucléaire qui détruirait tout.

YHWH / יהוה / YaHuWaH

Le rejet du nom remonte également au judaïsme rabbinique. Le judaïsme s’est formé durant la captivité babylonienne, au cours de laquelle les prétendues lois orales ont été élaborées par des individus considérés comme les sages de la nation, une tradition qui perdure jusqu’à aujourd’hui. Le troisième commandement, qui nous invite à ne pas prendre le Nom de l’Éternel en vain, n’a pas non plus échappé à cette transformation. Afin de s’assurer de ne jamais enfreindre ce commandement, les « rabbins » décidèrent que le nom YHWH ne devrait plus jamais être prononcé. Ainsi, le nom de notre Elohim, Yahuwah, a tout simplement été effacé de la conscience collective. D’autres expressions sont utilisé comme substituts lors de la lecture de la Torah, telles que « HaShem » (Le Nom) et « Adonaï » (Seigneur).

Il est possible de trouver de nombreux enseignements sur Internet concernant la prononciation, ainsi que sur l’importance de revenir à Son Nom à la lumière des prophéties et de l’impact spirituel que cela a sur nos vies. Peut-être expliquerai-je tout cela plus en détail moi-même ultérieurement. Cependant, avant de tomber dans le piège de revenir strictement à la lettre et de développer une nouvelle théologie ou dénomination,

il est primordial que nous remettions cette question à la direction exclusive du Saint-Esprit/Ruach HaKodesh.

Puisse cet article être entre Ses mains, depuis sa formulation jusqu’à sa lecture. Qu’Il nous guide pour savoir quoi faire et comment utiliser Ses noms d’origine, afin d’éviter de nous engager dans de vains efforts humains qui seraient dépourvus de la profondeur spirituelle de la chose. Ne restaurons jamais rien par intérêt personnel, ni pour paraître de meilleurs chrétiens, mais plutôt pour progresser dans l’obéissance sur la voie de la sanctification, et pour ne pas permettre à l’ennemi de continuer à se payer nos têtes, à nous déformer et à voler, jusqu’aux noms du Très Haut.

Tout le monde sait parfaitement bien que la parole prononcée a une influence dans le monde spirituel. Comment cela pourrait-il en être autrement concernant les noms du Tout-Puissant ?!

Les lettres hébraïques possèdent également une valeur numérique. Les sofers juifs, les copistes de la Torah, en cas de moindre erreur, détruisent la feuille entière voire même tout le rouleau, et recommencent la copie depuis le début. Chaque mot a une valeur numérique qui, tel une sorte d’équation mathématique parfaite, donne vie à l’Écriture.

Les noms d’Elohim sont ceux qui contiennent le plus ce pouvoir vivifiant

de ce fait, si nous les altérons ou les remplaçons, nous les empêchons d’exercer leurs effets bénéfiques.

Voir l’article : YHWH est génétiquement codé en nous

YaHuSHuah HaMashiah

Dans la Tanakh (Ancien Testament), nous rencontrons plusieurs fois le nom Yahushuah, que la traduction rend sous la forme de Joshua-Josué. Les deux noms apparaissent comme un seul nom dans la traduction originale : יהושע (YHSHWH YaHuSHuah).

YESHUA

Le Messie a effectivement reçu ce Nom de sa mère terrestre au moment de sa naissance, sur instruction de l’Archange Gabriel. Dès lors, dans ce contexte donné, il était prévu qu’Il sauverait son peuple de ses péchés, comme nous pouvons le lire dans Matthieu 1:21. Cependant, pour nous qui sommes nés de nouveau dans le Messie et avons reçu Ruach HaKodesh, ce nom ne devrait plus être utilisé sous sa forme future, car la promesse s’est déjà accomplie en nous.
Voyons à présent de plus près la lettre ה (hey) qui est présente dans Yahushua par rapport à Yeshua.

ה

Il me semble incompréhensible que quiconque ait pu avoir l’idée de retirer cette lettre ה du Nom de notre Sauveur, sachant qu’Abram et Saraï reçurent tout deux cette lettre bien précise ה (hey) précisément en signe de l’Alliance qu’ils venaient de passer avec l’Éternel. C’est ainsi que leurs noms devinrent respectivement Abraham au lieu d’Abram et Sarah au lieu de Saraï. Qu’est-ce qui a bien pu pousser quiconque à penser que

cette même lettre ה (hey) peut être retranchée du nom du SAUVEUR ?

C’est ainsi que YaHuSHuah est finalement redevenu simplement Yeshua, un nom qui n’est apparu qu’une seule fois sous cette forme dans l’Ancien Testament (lorsque suite au retour de la captivité babylonienne, un certain Yeshua aidé d’un certain Zorobabel, ont été chargés de reconstruire l’Autel au sein du Sanctuaire en reconstruction), et dont la signification est « Yahuwah Sauvera« , comme cela Lui avait été donné au moment de sa naissance sur terre.
Je pense en effet que nous devons utiliser cette forme YESHUA lorsque nous parlons de Lui à des gens qui ne le connaissent pas encore en tant que Souverain et qui n’ont toujours pas été rachetés par Son Sang ainsi que lorsque nous parlons de Son ministère terrestre tel que décrit dans les Évangiles. Mais lorsque nous nous référons à Lui en tant que disciples nés de nouveau dans le Messie, ayant reçu le Saint-Esprit, son nom devrait plutôt être prononcé dans sa forme présente et éternelle dès lors que la promesse s’est déjà accomplie en nous.

À sa naissance, il reçut le nom de Yeshua, et lorsqu’il se présente devant le tribunal céleste vêtu de vêtements souillés par les péchés du monde, conformément à la vision de Zacharie, on l’appelle Yahushua, car : Tout est accompli ! Ici, nous ne sommes plus dans la promesse, au futur, mais dans le temps éternel, constant, présent : Yahuwah sauve et a sauvé. Ici, le Salut prend effet et passe en mode éternel.

Chaque lettre hébraïque a non seulement une valeur numérique, c’est-à-dire un poids mathématiquement calculable lorsqu’elle est prononcée, mais elle a également une signification qui lui est propre. Ainsi la lettre ה signifie : VoiciSigneAlliance. Son nom original a donc été écourté de la signification suivante :

VOICI l’Agneau d’Elohim, qui est le SIGNE, c’est-à-dire le sceau, de l’ALLIANCE.

ש

Une autre lettre importante et intéressante qui apparaît dans le nom YHWH pour former le nom du Sauveur est la lettre ש (SHin). Entre autres choses, la signification de cette lettre est « destruction« . La nécessité de la mort du Fils est indiquée par ש pour que le signe ה puisse prendre effet. Mais ש sert également d’abréviation pour l’un des noms de YHWH : El Shaddáj (Le Tout-Puissant), comme on le retrouve souvent sur les mezuzot.

Combien plus expressif et complet est le nom de YaHuSHuah que de simplement le prononcer en tant que Sauveur. En effet, Il est le Sauveur, mais Il est aussi le Signe de l’Alliance par le Sang de l’Agneau immolé, et de surcroît, Il est UN avec le Père.

YaHuShuah, le nom de l’Agneau d’Elohim doit obligatoirement fusionner avec le nom YHWH, car ce nom signifie : YaHuWah Sauve.

Comment peut-on penser que les noms qu’il a donnés pour se nommer Lui-même peuvent être traduits dans toutes sortes de langues, c’est-à-dire déformés et remplacés par des expressions souvent dérivées de nom de principautés spirituelles païennes tel que Zeus par exemple ? D’où nous viennent les noms (Théos/Dios/Deus/DieuJe-Sus/Heil-Zeus).

Personne ne traduit les noms des gens lorsqu’ils voyagent à l’étranger. Cela serait considéré comme un manque de respect envers autrui et source de vexation. Si nous pouvons comprendre l’importance d’être respectueux envers le nom de notre prochain, pourquoi ne pouvons-nous pas saisir à quel point cela l’est davantage dans le cas de Yahuwah, notre Elohim !?

Il existe d’ailleurs deux cas dans la Bible, où des étrangers ont remplacé des noms juifs par leurs propres sceaux :

  1. Le premier cas concerne Joseph, l’un des principaux précurseurs de Yahushua, qui a reçu le nom de Zaphnath-Paaneah d’un pharaon qui, bien qu’étant très amical envers les Juifs, ne connaissait Elohim que de manière très superficielle.
  2. Le second cas concerne le pouvoir babylonien ultérieur, qui a emmené les Juifs en captivité, détruit le Temple et emporté ses ustensiles pour les a dédier à leurs propres idoles païennes. Ils ont également changé les noms de Daniel, Hananiah, Mishael et Azariah en Belteshaszar, Shadrach, Meshach et Abed-nego.

Ce même esprit impérial, appelons-le égyptien ou babylonien, mais qui essentiellement est la fille romaine de ces derniers, a remplacé Elohim par Theos (Dieu) et Yahushua par iessus, afin de continuer à honorer leurs anciennes idoles principales à travers eux.

Il est intéressant de noter que le travail de falsification ne s’est pas arrêté là. Car le culte de leurs autres idoles mineures se perpétue également, mais dans leur cas, au travers de l’utilisation de noms juifs par lesquels ils furent renommés – rebaptisés. C’est ainsi qu’Aphrodite et Vénus devinrent la Vierge Marie, Mars, Saturne, Hermès et les autres divinités gréco-romaines furent canonisées comme « saints » et héritèrent ainsi des noms juifs des personnages principaux de la Bible : (Saint Paul, Pierre, Jean et les autres).

Ici, nous voyons le processus par lequel les Justes sont paganisés et les idoles païennes sont « hébraïsées ».

Jésus

Cela a été très choquant et décourageant pour moi de constater que même ce nom contient le sceau de l’Antéchrist et ce, depuis l’époque des premières traductions de l’Évangile.

Parce que tu connais peut-être cette théorie selon laquelle la traduction du nom de YESHUA en grec n’est rien de moins que la salutation « heil zeus« . Cela me semble un peu forcé au premier abord, surtout que ceux qui promeuvent cette théorie fondent leurs explications sur la prononciation espagnole de Jésus (prononcée avec un H fort, qui reflète le plus cette idée). Cependant, lorsque les Grecs ont inventé le terme ïesus, la langue espagnole n’existait pas encore. Néanmoins, le phénomène est suffisamment suspect pour que l’on considère sérieusement que cela ne soit pas une simple coïncidence. Connaissant les machinations de l’ennemi, il est tout à fait plausible qu’il se cache également derrière ce genre de déformation.

Cette intention bienveillante des humains, qui vise à rapprocher le nom du Sauveur de la langue maternelle des nouveaux convertis, est utilisée par l’ennemi pour déformer et blasphémer le Nom qui est au-dessus de tous les noms. Comme nous le rappelle le dicton suivant :

Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions

Satan, entre-autres choses, est passé maître dans l’art d’utiliser la bonne volonté humaine et les intentions pures pour entraver le plan de YaHuWaH, notamment en s’attaquant à la personne et au nom de YaHuSHuah.

Les Grecs n’ont pas voulu conserver la terminaison -a de Yahushua pour la simple raison que la terminaison -a est le signe de la forme féminine comme en latin et en français. Ainsi, ils avaient donc vraiment toutes les raisons d’y apporter des modifications. Mais le problème était que la forme masculine qui y a été ajoutée -us dérive directement du nom de Zeus, qui était le mâle par excellence, selon leurs croyances. Cela a abouti à la naissance d’un nom dont la sonorité comprend intégralement le nom de leur zeus lorsqu’il est prononcé ïesus, chose qui aurait dû leur paraître tout aussi problématique que la forme originale à connotation féminine.

Malheureusement, l’affaire ne s’arrête pas là. Car lorsque la traduction grecque, ïesus, a été adoptée par les locuteurs latins, ils l’ont simplement conservée sans aucune modification. Ici, la question se pose de savoir comment un croyant de langue latine a eu les tripes de garder ce nom sous cette forme et de le prononcer de la sorte lorsqu’il se référait au Messie, sachant que le mot sus en latin était une expression existante et courante qui ne signifiait rien de moins que cochon !?

Et si tout cela n’était pas assez convaincant, à savoir pourquoi il est problématique d’associer le Messie à ce mot grec et à ceux qui en sont dérivés dans nos langues d’aujourd’hui, alors il faut également révéler le grand mystère suivant :

selon la gematria grècque, la valeur numérique des lettres du mot iessus n’est autre que 666.

Plus précisément, les trois lettres grecques, qui constituent ce nombre, ne sont autre que la racine du mot jésus, les trois consonnes autour desquelles s’articule le reste des lettres, les voyelles qui n’ont été rajoutées que plus tard. Lorsque Jean a écrit le livre de l’Apocalypse, il a exactement utilisé ces trois lettres lorsqu’il y annonça le nombre de la bête : χξϛ (chi xi stigma). C’est exactement cette combinaison de trois consonnes qui fut utilisée à l’origine pour représenter le nom ïesus. Plus tard, on y a ajouté les voyelles et le graphisme des lettres grecques a également été modifié par la suite. Ainsi le résultat final est Ἰησοῦς, de sorte qu’il est difficile d’y desceller la racine satanique originale.

On peut également s’attendre à ce que lorsque l’Antéchrist qui se dévoilera d’ici quelques mois ou quelques petites années, il utilisera cet argument préparé bien à l’avance afin d’en tromper beaucoup en disant que le vrai Messie, Yahushua de Nazareth qui a marché sur la terre il y a 2000 ans et qui a été rebaptisé « Jésus », était en fait « l’antéchrist » prophétisé et donc de ce fait, c’est naturellement lui, l’antéchrist qui serait le « véritable » sauveur ». Nous pouvons aussi nous préparer à ce genre de propagande trompeuse.

Je sais que c’est choquant d’entendre de tels propos et que cela est presque inacceptable. On commencerait presque à se fâcher contre le Tout-Puissant Lui-même pour avoir laissé l’ennemi nous dérober jusqu’à Ses noms ! Pourquoi l’a-t-il laissé aller aussi loin dans la falsification ?

Avant de céder à l’autocritique ou de s’auto-condamner pour avoir utilisé des noms incorrects jusqu’à présent, il est important de se rappeler que nous devons regarder en avant et jamais en arrière. Nous avons tous été, à un moment donné, dans l’ignorance et pris au piège de la tromperie.

En effet, nous avons utilisé ces noms sans en être conscients, mais notre dévotion était sincère, et c’est pourquoi notre relation avec le Divin a fonctionné malgré tout.

Beaucoup d’entre nous se sont baptisés au nom de Jésus, mais malgré cette formulation, nous sommes effectivement nés de nouveau, avons reçu le Saint-Esprit, ses dons, nous avons opéré des guérisons en invoquant ce nom et nous avons reçu la vie éternelle. Nous avons utilisé ce nom par ignorance, mais au fond de nos cœurs, c’était bien le véritable Messie à qui nous avons consacré nos vies, et nous l’avons vraiment rencontré.

Il est crucial de souligner ce fait, car le temps de la grâce est toujours en vigueur. Et malheureusement, je constate que certains prédicateurs du retour aux noms originaux de l’Éternel tombent parfois dans l’extrémisme, allant jusqu’à presque déclarer, ou du moins insinuer, que ceux qui utilisent les noms dérivés de Zeus, comme Dieu et Jésus, sont voués à la perdition. Cette condamnation est un grave péché et porte atteinte de manière encore plus grave à son Nom véritable que l’utilisation des falsifications contre lesquelles ces personnes protestent. Notre devoir est de prêcher la vérité avec amour et compassion, plutôt que de précipiter le jugement des autres.

Si par contre, après avoir reconnu la nécessité de restaurer les noms d’origine, quelqu’un persiste dans l’utilisation des noms falsifiés, il entrera dans une ère nouvelle qui progressivement raccourcira le temps de la grâce qui lui est donné. Par conséquent, il est essentiel d’attirer l’attention de tous sur ce danger.

Réjouissons-nous que le temps de grâce dure encore. Soyons heureux que le Saint-Esprit continue à nous guider. Rendons grâces de toujours avoir la possibilité de demander à avoir un cœur de plus en plus humble et obéissant afin de pouvoir accepter même ce qui peut encore sembler inacceptable aujourd’hui. Soyons heureux de toujours avoir les noms véritables à notre disposition pour que nous vivions avec et par eux.

Et maintenant, posez la question dans vos cœurs au Saint-Esprit, l’Éternel veut-il réellement que nous revenions et utilisions à nouveau ses noms originaux ? Car s’il nous y invite de l’intérieur et que nous ne franchissons toujours pas le pas, alors d’autres temps moins glorieux commenceront à s’ouvrir dans nos vies.

Elohim / אלוהים

Des noms de faux dieux sont utilisés dans toutes les langues en remplacement du véritable Elohim

Jetons un coup d’œil à quelques langues du monde, dans lesquelles des milliards de personnes à ce jour s’adressent au Tout-Puissant, qui s’est d’abord révélé à nous sous le titre d’Elohim, en utilisant des expressions totalement différentes.

Theos / Zeus

Parmi les lettres incluses dans le Nouveau Testament et qui ont réellement été écrites en grec à l’origine, nous retrouvons aujourd’hui le terme Theos au lieu d’Elohim. Ceci est très vraisemblablement une retranscription ultérieure, lorsque les textes ont commencé à être recopiés. Le terme Theos plus facile à interpréter pour les grecs a dû ainsi venir remplacer le terme original utilisé par Paul. Il n’est pas besoin d’avoir des connaissances théologiques, historiques ou linguistiques approfondies pour reconnaître l’origine de ce terme : Theos-Zeus.

En effet, les premiers disciples grecs – tout comme dans le cas du nom de Yeshua devenu ïesus mentionné plus tôt – éprouvaient probablement un certain malaise face aux noms et aux termes hébreux qu’ils ne pouvaient relier à quoi que ce soit dans leur langue et leur histoire d’origine. Ainsi ont-ils sans doutes cru bon de réécrire ce titre en l’hellénisant un peu afin de le rendre « plus compréhensible », « plus proche » de leur bouche et de leur cœur, et ce simplement en gardant les noms des Nephilim et autres anges déchus, qui s’étaient révélés à leurs ancêtres sous ces noms et qui furent perpétués dans leurs coutumes et traditions au travers de ce que l’on nomme la mythologie grecque.

D’ici vient plus tard la forme latine Deus qui par translittération nous est arrivé sous sa forme Dios / Dieu, etc. dans les langues dérivées du latin.

Lorigine des deux termes qui suivent ne sont pas vraiment claires et sont beaucoup plus difficiles à cerner. Cependant, que ce soit l’une ou l’autre théorie qui s’avérerait être la bonne, cela rend leur utilisation très problématique.

ǥuđán / God

Le mot anglais et allemand God/Got peut provenir de deux endroits différents : Premièrement nous avons la divinité babylonienne du nom de Gad qui fut également vénérée par certains juifs durant la captivité et qui est également mentionnée dans le livre d’Isaïe au chapitre 65.

Selon certains avis, le terme « God » pourrait avoir son origine dans le peuple germanique des Goths. Dans le monde germanique, où le concept d’Übermensch (surhomme ou race supérieure) a toujours été prédominant déjà bien avant l’époque nazie, les tribus gothiques étaient considérées comme les plus prestigieuses parmi les peuples germaniques. Les Goths étaient vus comme des héros ou des super-héros germaniques, des guerriers exceptionnellement forts, presque considérés comme des dieux. Dans un monde anglophone qui a des racines fortes dans les cultures anglo-saxonnes, danoises et vikings, qui sont toutes d’origine germanique, il est très probable que le terme « God » soit l’expression de l’homme s’élevant lui-même au rang du divin. Lors de l’adoption du christianisme, ce terme a ensuite été utilisé pour désigner l’autorité spirituelle suprême, c’est-à-dire Elohim, le Tout-Puissant, de la même manière que dans toutes les autres langues.

Isten / Ishtar

Le mot hongrois Isten (prononcé ichten, équivalent de Dieu) est peut-être le plus intéressant et le plus dramatique parmi tous par la même occasion. Ici non plus, l’origine du mot n’est pas très claire. Selon certains linguistes, le terme serait d’origine persane, selon d’autres il serait finno-ougrien voire même sumérienne, et signifierait « ancestral », « un », ou « unique ». Jusqu’à présent, cela ne semblerait pas trop poser problème dès lors que nous faisons en effet référence à l’Elohim qui est Ancien, Un et Unique.

Cependant, la sonorité de ce terme est étonnamment proche d’un autre phénomène également d’origine persane et sumérienne, qui n’est autre qu’Ishtar.

Celle-ci fut considérée comme la déesse de l’amour, de la fertilité, parfois aussi de la guerre, identifié à Vénus, l’étoile du matin, elle était mieux connue chez les Cananéens et les Mésopotamiens sous le nom d’Astarté. Il s’agit d’une divinité qui était tenue en si grand respect même en Babylonie, que la porte même par laquelle le peuple juif entra dans la ville lors de la captivité portait son nom. Les vestiges de cette porte sont d’ailleurs toujours conservés dans un musée à Berlin, juste à côté du trône de Satan.

Malheureusement, cette proximité avec Satan ne se limite pas uniquement au musée de Berlin. Un autre phénomène troublant peut être observé si l’on écrit ce mot en hébreu nous obtenons אישטן, forme presque identique non seulement dans sa sonorité, mais également dans sa graphie au nom de שָׂטָן (STN).

Même si la situation n’était pas aussi grave que ce que nous venons de décrire, et que la ressemblance avec le nom de Satan ne serait que pure coïncidence, la consonance presque identique des mot isten et isthar soulève déjà et rien qu’en soi la question de savoir s’il est réellement sage de l’utiliser lorsqu’on se réfère au Créateur ?

Il n’est d’ailleurs pas étonnant d’observer un tel phénomène dans le cas d’un peuple dont l’une des premières décisions lors de la fondation de l’État, il y a plus de 1000 ans a justement été de remettre le pays entre les mains de la Vierge Marie. Attribuer le nom d’une divinité féminine au Père, n’a rien d’étonnant là où le penchant d’une nation pour l’ordre matriarcal se manifeste d’une façon aussi évidente dès le départ. Après tout, Ishtar n’était pas seulement une divinité féminine, mais était également appelée la reine des cieux, tout comme la « vierge ». Selon les historiens, d’une part, sa personnalité se confond avec celle d’Astarté, mais elle est aussi un prédécesseur direct d’Aphrodite en Grèce puis de Vénus à Rome, elle-même plus tard renommée Vierge Marie par les romains christianisés (forme également altérée du nom original Miriam, la mère terrestre et juive de YESHUA).

Allah / Elah

Il est intéressant de remarquer que dans le cas de Allah, c’est tout le contraire qui se passe. Car celui-ci vient directement d’Elah forme hébraïque contractée de Elohim reprise par l’arabe également langue sémitique comme on le sait. La reprise de ce mot se fit à une époque où ni l’islam ni le christianisme n’existaient encore. Les Arabes quant-à-eux existaient déjà et beaucoup vénéraient le véritable et Seul Elohim, comme nous pouvons le voir dans le cas de Jéthro (Yitro) beau-père de Moïse. Jusqu’à ce jour, les chrétiens arabes ou coptes utilisent Allah, cette version abréviée et arabisée d’Elohim comme mot pour désigner Dieu. Il ne s’agit donc pas du nom d’une divinité étrangère qui aurait été claquée sur Elohim, mais bien le contraire. Ici, c’est le nom d’origine qui est repris par un esprit étranger. Ainsi Baal se révèle-t-il a un faux prophète en usurpant la version abréviée Elah et se fait tout bonnement appeler Elohim par des milliards de personnes.

Ex-petits amis ?

Tous ces cas montrent qu’il y a encore des choses viscérales qui sont toujours à restaurer dans l’Église. Qu’on l’accepte ou non, même si cela est choquant, nous devons nous rendre à l’évidence :

l‘Épouse utilise les noms de ses ex pour désigner son Époux !

Et encore, je me suis exprimé avec beaucoup de retenue. Car les anciennes idoles ne sont pas simplement que des ex-petits amis, mais de purs proxénètes. Quel nom devrait-on donner à une femme qui nome son mari du nom de ses anciens maqueraux à votre avis ? Peut-on encre parler d’Épouse ? Ou est-elle toujours une prostituée ou du moins dans un état spirituel mixte, c’est-à-dire dans l’adultère ? Ce phénomène fondamental pourrait-il expliquer la raison de l’état pitoyable de la chrétienté d’aujourd’hui ? Ne serait-ce pas la racine de toutes les déviations du droit chemin ? Le mot latin curba signifie déviation/courbe, ce mot a été repris dans les langues slaves ainsi qu’en hongrois sous la forme kurva qui veut dire prostitué dans sa version plus vulgaire. Cela renvoie à de nombreuses prophéties bibliques où Israël et Juda furent désignés par des adjectifs semblables par leur Mari Elohim. Aujourd’hui, il existe une troisième femme, une troisième Épouse (Ephraïm ou les Nations) qui avouons-le, n’est guerre bien meilleure que les deux autres.

Dans l’intérêt d’une réforme réelle et effective, peut-être devrions-nous revenir aux sources de manière aussi radicale :

En quels termes parles-tu de ton Créateur, du Tout-Puissant, de l’Éternel, de ton Sauveur et de son Esprit ?

Nous ne parlons pas ici de racines juives. Toujours pas. Des choses beaucoup plus sérieuses et importantes doivent encore être restaurées, qui vont bien au-delà des racines juives et par rapport auxquelles celles-ci sont pratiquement insignifiantes.

Parce qu’il n’y avait pas encore un seul Juif sur terre lorsque l’humanité invoquait déjà les noms de Yahuwah et d’Elohim depuis bien longtemps. Puis le Juif est arrivé avec tout son pharisaïsme et a voilé le nom de YHWH avec ses fausses traditions que le Christianisme continue de perpétuer jusqu’à ce jour.

Et aujourd’hui, en tant que juif croyant en le Messie YaHuSHuah de Nazareth, devrais-je également promulguer les racines juives au nom de notre Sauveur en continuant à utiliser les termes déformés ou aliénés tels HaShem/Adonaï et même Dieu ou Ishtar et ïesus comme beaucoup d’autres le font ? Eh bien non merci ! Pour ma part, je refuse de continuer à prendre part à ce cirque.

Que dirais-tu si ta concubine/petite-amie/ta femme dans le meilleur des cas, t’appelait du nom de l’un de ses ex-petits amis ? Combien de temps supporterais-tu un tel affront avant de la renvoyer d’où elle vient ? C’est ici qu’on voit à quel point Yahuwah est incroyablement patient comparé à nous.

De notre côté par contre, reconnaissons le problème et n’attristons pas davantage Son Esprit en nous comportant comme des prostituées et non comme une Épouse digne et obéissante.

Car l’Époux est à la porte. Y a-t-il de l’huile dans ta lampe ? Si oui de quelle sorte est-elle ? De quels noms as-tu oint le Fils et le Père ?

Car les noms que l’on donne sont des onctions et sont porteurs de sens profonds.

Et l’Esprit de Yahuwah/Elohim/Yahushuah n’a jamais autorisé personne à Le désigner par ces noms et ces termes impies. Prends conscience que les vierges sages peuvent encore te donner de l’huile véritable aujourd’hui au cas où tu t’avérerais encore faire partie du camps des vierges folles. Car au Jour venu, ce sera celui dont tu auras invoqué le nom qui apparaîtra pour te prendre (Romains 10:13). Que personne n’aie de mauvaise surprise à ce moment-là !

Paul a-t-il également utilisé Théos ?

La question peut immédiatement se poser pour beaucoup : pourquoi le terme Theos au lieu d’Elohim apparaîtrait-il dans l’original grec du Nouveau Testament s’il y avait réellement des problèmes avec ce terme au niveau spirituel ? Cette expression apparaît tout au long des épîtres ! Si donc Paul n’avait pas de problèmes de conscience suite à l’utilisation de ce terme, pourquoi devrions-nous en avoir aujourd’hui ?

Certains répondront que ce phénomène pourrait-il indiquer que le Nouveau Testament n’a finalement pas été écrit en grec, que les documents présentés jusqu’à présent comme originaux ne sont que des traductions ultérieures ? Plusieurs chercheurs bibliques sont en effet apparus ces dernières années qui affirment que le texte original a été écrit en hébreu ou en araméen et que le grec n’est qu’une traduction ultérieure. Cela pourrait effectivement expliquer pourquoi Elohim se serait transformé en Théos.

Pour ma part, je suis convaincu que certaines parties du Nouveau Testament ont été écrites en hébreu en effet, mais d’autres ont réellement été rédigées dès le départ en grec. Tout comme la promesse du Salut a été transférée pour un temps du peuple hébreu originel aux Grecs, c’est-à-dire aux autres Nations.

Je suis convaincu que les Évangiles de Matthieu, Marc et Jean n’auraient pas pu être écrits à l’origine dans une autre langue que l’hébreu.

Après tout, l’Évangile s’adressait principalement et en premier lieu aux Juifs. Il était donc nécessaire qu’il soit publié pour la première fois dans le monde dans la langue des juifs. De plus, les disciples ne se sont pas distingués des autres par leur connaissance plus approfondie du grec. Il s’agissait de simples pêcheurs qui ne connaissaient probablement pas la langue du pouvoir oppresseur à un niveau tel qu’ils auraient été capables d’écrire des récits d’une telle portée dans une langue qui leur était étrangère. Cela est vrai même si Matthieu et Marc sont dans une certaine mesure issus de familles juives hellénisées, comme en attestent leurs prénoms.

Luc, en revanche, était grec, un prosélyte converti. Son Évangile a très bien pu être d’emblée rédigé en grec, puisque ce n’était pas seulement sa langue maternelle, mais à cette époque, en raison du rejet du Messie par une grande partie des Juifs, Elohim pouvait déjà avoir voulu signaler que le transfert de l’Histoire du Salut allait bientôt passer des mains des juifs entre les mains des  » Grecs », c’est-à-dire les Gentils, pendant un certain temps jusqu’à ce que leur nombre soit atteint. Ainsi, et de manière symbolique, en formulant un des Évangiles en grec, Elohim a-t-il pu lancer un signal fort à l’humanité, indiquant que désormais la porte sera également ouverte aux non-juifs.

Paul, contrairement à ses prédécesseurs évangélistes, était un grand érudit, c’était quelqu’un de très instruit et de très cultivé. Il était non seulement citoyen romain, mais il parlait également parfaitement bien la langue de la partie orientale de l’empire, c’est à dire le grec. (N’oublions pas qu’il est né à Tarse). Lorsqu’un tel homme se met à rédiger des lettres à des assemblées dont les membres sont pour la plupart non juifs et dont la langue maternelle est le grec, il ne fait aucun doute qu’il ne va pas se mettre à leur écrire en hébreu, pensant que les frères et sœurs se débrouillerons avec les logiciels de traduction en ligne ou quelqu’autre interprète sur place pour décoder ses messages. Les adeptes de la théorie selon laquelle le Nouveau Testament a été rédigé exclusivement en hébreu devraient un peu réfléchir à ces quelques petits détails avec un esprit parfois un peu plus rationnel et sensé. Il est évident qu’il utilisera comme médiateur la langue qu’ils parlent et comprennent tous en commun.

Par conséquent, les deux théories selon lesquelles le Nouveau Testament aurait été écrit uniquement en grec ou uniquement en hébreu sont deux extrêmes qui doivent être rejetées. La vérité à nouveau se situe quelque part entre les deux.

Par conséquent, je crois que la majeure partie du Nouveau Testament a été écrite à l’origine en grec, mais pas seulement en grec.

Cependant, les manuscrits où l’on retrouve le terme Theos au lieu d’Elohim dans le grec original doivent obligatoirement avoir été retranscrits ultérieurement.

Rappelons-nous comment Paul réagit lorsque, après être entrés en Lyconie avec Barabbas, où les habitants, dès qu’ils firent l’expérience des miracles et des signes accomplis par les deux apôtres, les appelèrent des dieux et identifièrent Paul à Hermès et Barabbas à Zeus, et se préparèrent à sacrifier des animaux en leur honneur. Paul a alors déchiré ses vêtements devant eux en signe de deuil. Il a détruit son seul bien, son seul moyen de protection, qui le protégeait du soleil, de la pluie, du vent, des tempêtes de sable et des gelées du soir, car des païens, donc de jeunes enfants en esprit, par ignorance et de bonne foi, ont instinctivement voulu élevé au rang divin les personnes qui leur firent du bien.

Comment un homme aussi zélé et écœuré par tout ce qui touche au paganisme, aurait-il bien pu remplacer Elohim et surtout Yeshua par des termes qui sont clairement dérivés de Zeus ?

Il est complètement débile et irrationnel d’imaginer qu’un serviteur aussi juste et fidèle du Messie que Paul ait jamais permis que le titre principal du Tout-Puissant soit dégradé à un tel niveau, juste pour plaire aux nouveaux convertis.

A partir du moment où tu reconnais le véritable Créateur et Rédempteur, tu as le devoir et l’obligation d’utiliser les noms qu’Il a Lui-même bien voulu te dévoiler dès le départ. L’homme n’a jamais reçu le pouvoir de décider lui-même des titres et des noms qu’il peut se permettre d’utiliser concernant l’Éternel. Ce sont les animaux qu’Adam a été autorisé à nommer et à baptiser selon ses choix et certainement pas le Père.

Un enfant spirituel peut nommer le Père selon la pureté de son cœur un peu comme il veut tant qu’il le fait par amour et surtout par ignorance. Mais à mesure que nous grandissons en esprit, il convient d’abandonner progressivement tous nos balbutiements enfantins et de nous comporter en adultes responsables et obéissants en signe de respect face à notre Père.

Par conséquent, chacun doit savoir quel âge il a en esprit. Ce message est un appel à ceux qui sont spirituellement suffisamment mûrs et stables pour comprendre la signification des noms originaux afin qu’ils les utilisent en toute franchise tout en abandonnant les faux qu’ils ont utilisé jusqu’ici. Je souhaiterais vous encourager à accepter ouvertement et courageusement ce que vous ressentez de l’intérieur, même si vous savez que le contre-courant est très puissant, que très peu de gens vous féliciteront, et que des frères peuvent même commencer à vous rejeter, voir à vous persécuter pour être revenu aux noms originaux.

Je ne condamne pas ceux qui utilisent Dieu et d’autres termes dans le genre, s’ils le font par ignorance et avec un cœur d’enfant, mais comme toutes les autres lois, le moment doit arriver où, sur ordres de Ruach HaKodesh, l’usage des noms originaux doit également être rétabli.

Yahwé

En conclusion et comme encouragement supplémentaire, il convient de mentionner qu’un processus a émergé au fil des années par lequel des millions de croyants à travers le monde reviennent à l’utilisation du nom Yahweh.

Bien que je pense qu’il ne fait aucun doute que la prononciation originale soit Yahuwah, nous disons la même chose, puisque les 4 consonnes, celles qui ont une valeur numérique et ainsi un poids dans la dimension spirituelle, sont prononcées dans les deux cas. Yahuwéh, Yahuwah, la différence n’est en réalité qu’une seule voyelle finale. N’en faisons surtout pas un plat de manière tétue et pharisienne. Je suis heureux lorsque je les entends prononcer le Nom de cette manière.

Grâce à Elohim, non seulement nous ne sommes pas seuls, mais pour la majorité des chrétiens africains et américains, le nom original est constamment utilisé depuis des décennies, et peut-être n’y a-t-il pratiquement plus personne parmi eux qui s’indigne encore à entendre ce nom. Il me semble malheureusement que sur le continent européen, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir en ce sens.

Voir encore : YHWH est génétiquement codé en nous

VERSION VIDÉO :

Samedi / Dimanche

Samedi / Dimanche

Au cours du processus de la Réforme, plusieurs églises ont été fondées après avoir reconnu que le Shabbat était le jour saint original que Yahuwah a défini, comme décrit dans les dix commandements :

Souviens-toi du jour du shabbat, pour le sanctifier.

Exode 20:8

En effet, nous ne lisons rien du genre : « tu mettras à part un jour de ton choix pour le sanctifier… », mais nous pouvons bien voir que le Shabbat (le septième jour) a été spécifiquement choisi par Elohim pour être un point de rencontre, un signe de notre Alliance.

Yahushua lui-même n’en fit pas autrement. Cependant, il a parfois fait preuve d’une sorte de « désobéissance civile » ou plutôt de « désobéissance de scribes » en se permettant de guérir des malades et de délivrer des captifs de leurs péchés, même les jours de Shabbat. Cela scandalisait en effet les chefs religieux de l’époque, puisqu’ils avaient depuis longtemps oublié que

le Shabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le Shabbat

Dès lors, la bénédiction du Shabbat devint pour eux une malédiction, car ils endossèrent un terrible joug psychologique en devant constamment veiller à ne pas transgresser les restrictions établies par leurs chefs spirituels.

Car la loi de la Vie et de l’Amour prévalent sur tous les autres décrets

Plus tard, Yeshua déclare aussi que

Le Fils de l’homme est maître même du Shabbat.

Luc 6:5

Cela signifie que quiconque est dans le Messie, est lui-même au-dessus du Shabbat avec le Messie.

Mais il ne s’ensuit pas qu’on ait le droit d’interchanger les jours

Car dans ce cas, une telle personne se fait le prisonnier d’un autre jour par le simple fait de le désigner. Après tout, Yahushua n’est pas mort sur la croix pour introniser un autre jour de repos, mais bien pour accomplir celui qui existait déjà !

Et être au-dessus de la loi ne nous donne pas le droit d’enfreindre celle-ci, mais elle se trouve sous nos pieds en tant que fondement, comme support pour que notre propre temple, le temple de Ruach HaKodesh, ne vacille pas et repose sur une base solide, sur le fondements de la loi et des prophètes, fondements sur lesquels l’Église elle-même a été bâtie.

Paul lui-même n’a jamais rien dit de tel, même lorsqu’il demandait aux anciens de ne pas accabler les nouveaux disciples avec des questions de jours et de dates, car ils sont encore des enfants en esprit et mieux vaut ne pas les perturber avec des détails qui ne concernent que ceux qui sont déjà affermis dans la foi et l’Esprit.

Nos jeunes frères peuvent se permettre certaines choses que nous ne pouvons plus. Tant qu’ils le font par pureté de cœur et par ignorance, cela demeure un sacrifice de bonne odeur aux yeux d’Elohim. Laissez-les faire tant que leur adoration est sans tache. Cependant, Paul ne l’ajoute pas, mais il est clair que tôt ou tard, et conséquence du processus de sanctification et de maturation spirituelle, Ruach HaKodesh rétablira également l’ordre originel en eux. Ce n’est pas à nous de définir les temps et la durée de la patience qu’Elohim accorde à ses autres enfants, mais gardons-nous bien de leur faire croire qu’ils peuvent indéfiniment perdurer dans leurs enfantillages.

La Volonté originelle de Yahuwah, cependant, est de sanctifier/séparer le Shabbat qui est le samedi et non un autre jour.

Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des Shabbats: c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est dans le Messie.

Colossiens 2:16-17

Quant au samedi originel comme ombre, que chacun s’abstienne de créer une ombre alternative à la place de l’ancienne et de l’originale. Surtout pour finalement ne faire que recréer une série de cérémonies tout aussi religieuses que ne l’étaient celles qui se sont développées autour de l’original :  » … donc on se réunis, tel jour, dans tel endroit particulier, ceci est permis, cela ne l’est pas, nous chanterons ça, pendant autant de temps, puis il faudra lire tel passage des Écritures, priez ceci, se comporter comme cela, mettre notre dîme dans tel boite et nos offrandes dans tel panier… et surtout : c’est un tel et un tel qui va prêcher parce qu’il a la connaissance requise selon nos exigences théologiques établies, comme les scribes du temps de Yeshua ». Il s’agit de ces endroits nommés églises ou assemblées où des robots religieux sont formés au lieu de faire des disciples par la naissance à nouveau qui soient directement guidés par Ruach HaKodesh après un certain temps.

Le Saint Tabernacle dans le désert, qui est notre modèle, est quant à lui mobile, flexible, allant ici et là sous la direction de l’Esprit du Messie. Ainsi, la Loi/les Commandements parmi lesquels celui du Shabbat, doivent également être mobiles, flexibles et doivent agir comme une bénédiction et un moyen de donner et de fortifier la vie selon le lieu et la situation.

Shabbat: ombre ou réalité du Messie

Pour nous, en tant que Lévites dans le Sanctuaire Céleste, chaque jour est un Shabbat et un Jour Saint perpétuel.

Comme pour toutes les autres Fêtes de Yahuwah, en tant que lévites vivant et servant dans le Messie, nous vivons toutes les Fêtes et Shabbats de manière permanente en la présence de Yahushua. Pour nous, en esprit, chaque jour est Shabbat, Yom Kippour, Pessah et toutes les autres fêtes. Ce qui nous importe ce n’est plus les dates selon le calendrier, les horaires ni les heures, mais la continuité et l’accomplissement des Moments Saints dans nos cœurs. En savoir plus à ce sujet : Les fêtes de Yahuwah en Yahushua

Dans la dimension temporelle, les grands événements de l’Histoire du Salut se sont tous accomplis lors des fêtes bibliques. Ainsi, suite à Shavuot (Pentecôte), le prochain grand événement qui doit s’accomplir sera Yom HaTroua (Jour des Trompettes). Les fêtes ont donc plusieurs dimensions également, voir l’article Fêtes Éternelles. Mais ici, nous allons analyser les fêtes uniquement sur un plan personnel et individuel plutôt qu’historique ou universel.

Donc,

ceux qui n’appartiennent pas au Messie sont encore sous la loi,

ainsi, ces lois s’appliquent à eux selon leur ordre originel. Car contrairement à la circoncision, le Shabbat est mentionné sur les deux tablettes de pierre, ce qui signifie qu’il fait partie des 10 Commandements. Ainsi, cela s’applique également à l’Église entière et au peuple d’Elohim en règle générale, c’est à dire tout ceux qui sont nés de nouveau dans le Messie. Comme nous l’avons lu plusieurs fois à propos du sacrifice de Pessach, il nous est annoncé dans la Torah: « ayez une seule loi pour l’indigène et l’étranger ». Ces étrangers savent que ces Jours sont désignés pour qu’ils puissent se rapprocher de Yahuwah, afin de Le rencontrer. Pour nous, qui vivons en Lui, ces jours de fête, horaires et dates désignés sont importants et doivent être observés à ce niveau et de leur point de vue uniquement, car le ministère envers les externes devient particulièrement intense en ces moments précis de l’année.

Le cœur des gens est plus ouverts pour recevoir la Parole d’Elohim à travers nos témoignages et nos ministères durant ces jours désignés.

Il faut donc plus que les autres jours être en alerte, parés pour l’attaque.

Mais en tant que disciples nés de nouveau, nous ne devons plus nous conformer à la simple lettre, mais la Loi vit et agit en nous par le feu du Saint-Esprit. Ceci l’élément essentiel que je m’efforce de vous faire comprendre à travers pratiquement tous mes enseignements.

Car Shabbat est un signe entre les enfants d’Israël et Elohim. Ce signe doit aussi être respecté et proclamé comme loi éternelle par ceux qui ne font certes pas partie des enfants d’Israël, car étant déjà exemptés de la stricte observance de ce signe par leur naissance à nouveau, mais étant devenus fils d’Elohim par le Sang de l’Agneau, ils devraient connaître l’essence de ce Shabbat éternel, et comme un signe encore plus grand, cela devrait être visible en eux, chaque jour de la semaine. (par exemple, lorsque tu réalises que les gens remarquent à quel point tu es stable, à quel point tu es optimiste, même dans des situations où eux paniquent. Lorsque tout le monde a peur de quelque chose, ils voient que toi, tu marches littéralement sur l’eau et que tu n’es pas affecté par les traumatismes qui affligent les laïcs ou même tes frères encore sous l’esprit de la religiosité. Il s’agit d’un type de Shabbat constant et vécu au plus profond de toi).

Et ceux qui des étrangers, ceux qui n’ont pas encore rejoint le peuple d’Elohim par le Sang de l’Agneau, ils doivent aussi connaître ces lois. Après une semaine de travail, il est naturel qu’aux jours fixés, ils se dirigent vers nous, les Lévites, s’ils recherchent Elohim. Pour nous, les jours fériés, les horaires et les dates sont importants et doivent être respectés dans cette perspective, car nous devons savoir que notre ministère envers le monde extérieur devient particulièrement intense en ces moments précis.

En ces jours, les cœurs sont plus ouverts, la précipitation et le stress quotidien s’estompent et l’ouverture à la Parole d’Elohim augmente. Parce que, que cela vous plaise ou non, le samedi a une forte influence spirituelle sur toutes les créatures et le monde créé et celles-ci le ressentent quelque part au plus profond de leur esprit et de leur cœur.

Ces jours-là, nous devons être vigilants et nous avons ainsi la responsabilité d’inviter les étrangers au respect de ces jours fixés selon le calendrier. De plus, même les fausses fêtes peuvent également être utilisées, de manière rusée, au lieu de les détruire immédiatement aux yeux de ceux qui les respectent encore. Car pour eux, ces faux jours (dimanche, Noël, etc.) sont des fêtes où leur cœur est de même plus ouvert que d’habitude et plus réceptif au message de l’Évangile.

Quel est le problème avec le dimanche

Soulignons que le dimanche, le premier jour de la semaine, Yom Echad, est un jour très spécial et presque aussi important que le samedi. Pourquoi? Eh bien tout simplement parce que ce jour-là, le Tout-Puissant a commencé son œuvre de création. Ce jour-là, Elohim a apporté la Lumière, c’est-à-dire Lui-même en tant que Messie, dans le monde déjà déchu, languissant dans le chaos et les ténèbres (Tohu VeBehu). Ce fut aussi vraisemblablement, le premier jour d’une semaine donnée (dimanche), que cette même Lumière du Monde est née dans le monde visible en la personne de Yeshua de Nazareth. Ce fut également à l’aube du dimanche, au moment où l’on sortait du Shabbat pour passer au lendemain que notre Seigneur Yahushua HaMashiah se leva des morts et ce fut surtout plus tard dans la journée que la réalité de la résurrection fut perçue par les témoins externes. Bref, sans le jour de la création, sans le premier jour de la semaine, ni le samedi ni aucun autre jour ne pourraient exister. La création et la nouvelle création et même le don de Ruach HaKodesh aux premiers disciples à Shavouot (Pentecôte) ont commencé ce jour bien précis qui est le symbole de tout nouveau départ. Aucun de ces événements majeurs n’aurait pu se produire un autre jour que celui-là !

Malgré tout cela, ni Yahuwah ni le Messie ni l’Esprit Saint n’a jamais révélé à quiconque que nous devions passer du samedi au dimanche.

Pourquoi beaucoup considèrent-ils encore le dimanche comme plus important dans ce cas ?

Peut-être parce que les premiers disciples se réunissaient les premiers jours de la semaine, comme nous le lisons dans le Livre des Actes ?

  • En effet, tout comme ils se réunissaient également tous les autres jours de la semaine. De plus, nous lisons qu’ils apparaissaient parmi leurs frères juifs traditionnels dans les synagogues les Shabbats.

Ou bien, parce que nous lisons aussi que Paul collectait les dons le premier jour de la semaine ?

  • Eh bien, d’un point de vue juif, il s’agit exactement d’une preuve que les dimanches n’étaient pas considérés comme saints par les premiers disciples, puisque nous ne traitons jamais d’argent ou de toute autre chose matérielle les jours saints. La collecte des dons est le symbole du début des travaux. Le capital est collecté pour pouvoir être redistribué, pour pouvoir être utilisé pour le service, pour le ministère, c’est-à-dire pour le travail.

Dans ma propre langue maternelle par exemple, qui malgré les apparences n’est pas le français, mais bien le hongrois, le dimanche se dit Vasárnap qui est une dérivation de deux mots : Vásár signifiant marché ou achats et Nap qui signifie jour ou soleil. Ici aussi, nous pouvons comprendre que le premier jour de la semaine est loin d’être sanctifié, même par un peuple aussi catholique que les hongrois, mais il s’agit plutôt du jour du marché, où nous achetons la nourriture dont nous avons besoin pour la semaine suivante, afin de pouvoir continuer nos besognes équipé de toute l’énergie nécessaire.

Après sa résurrection, notre Seigneur est apparu symboliquement aux disciples le dimanche, parce qu’un nouveau commencement s’ouvrait devant nous, et non pour désigner un autre jour à observer au-dessus des autres selon un nouvel ordre pharisien. C’est ce que font encore aujourd’hui les Juifs traditionnels avec le Shabbat. Ils perçoivent la loi du Shabbat par en bas, étant eux-mêmes toujours sous la loi. Ils souffrent donc constamment pour respecter toutes les réglementations (surtout depuis qu’ils y ont ajouté toutes sortes de contraintes extra-toraïques et babyloniennes, mais la question du judaïsme rabbinique n’est pas l’objet de cet article).

La loi reste la loi, Yeshua lui-même n’en a pas modifié le moindre iota, c’est-à-dire qu’il n’a même pas touché à la plus petite lettre, et encore moins a-t-il remplacé un mot tout entier comme Shabbat pour le retranscrire en Yom Echad ! Mais en entrant dans Son corps, nous sommes entrés dans un repos sabbatique éternel, où nous vivons la sainteté de ce jour à tout moment et pour toujours. Le chrétien traditionnel a fait du Shabbat traditionnel juif et « stressant » on va dire, un dimanche tout aussi « stressant », en déclarant qu’un jour particulier est choisi au-dessus des autres, et de plus, son choix ne s’est pas porté sur le jour original et légitime. De plus, ils font tout cela sur la base de ce que Paul a déclaré, selon quoi, nous ne devrions plus nous soucier des heures et des dates désignés du calendrier. Ce phénomène n’est rien d’autre que la préservation du pharisaïsme mêlée à la distorsion de la loi. Double erreur ! …le mystère de l’iniquité agit déjà… 2Thessaloniciens 2:7

Tout comme dans le cas de la naissance de Yeshua, Elohim n’a jamais demandé à personne de célébrer sa résurrection un jour particulier de la semaine en remplacement du Shabbat.

Est-ce donc une erreur de célèbrer le dimanche ?

Naturellement oui ! Pourquoi ?

Parce que ces gens ne comprennent pas et ne reconnaissent pas ce qui vient d’être expliqué ci-dessus.

Dans la plupart des cas, leurs dimanches ne sont que les pousses sauvages restantes d’une racine catholique qui n’a toujours pas été arrachée.

Et ceci est fondamentalement le plus gros problème dans toute cette histoire ! Il ne s’agit pas du fait que quelques chrétiens se réunissent en ce jour particulier (le dimanche). Mais alors, pourquoi d’autres groupes et églises n’ont-ils pas choisi le mercredi, le jeudi ou tout autre jour ? Pas pour des réunions spéciales et semanales, mais bien pour leurs cultes ? Si le jour n’est pas si important, alors pourquoi cette exclusivité autour du dimanche ?

Ils ne s’aperçoivent même pas que n’ayant toujours pas reconsidéré la question du repos hebdomadaire, depuis le début de processus de la Réforme, les protestants ne font que perpétuer la rébellion constantinienne, qui entendait « dé-judaïser » la religion d’État nouvellement adoptée, ainsi que de modifier les temps et les noms.

La preuve même de ce qu’est réellement la racine qui se cache derrière le culte du dimanche se retrouve dans les langues anglaise et allemande : Sunday – Zontag

Les Latins eux, ont eu assez d’intelligence, ou plutôt de ruse – ayant eux-mêmes été les initiateurs de l’attentat terroriste de Constantin le « grand » – pour créer un nouveau nom pour le premier jour de la semaine et qui dérive du mot Seigneur : Domenica/Domingo/Dimanche).

L’empire romain de l’époque devait préserver de nombreuses traditions païennes, de divinités et fêtes, afin que les masses païennes vivant sous leur domination ne se rebellent pas contre le nouvel ordre instauré par Constantin par intérêt politique et spirituel. C’est ainsi que le jour saint du Dieu Soleil (Dimanche – Sunday – Zontag) est venu remplacer le Shabbat original d’Elohim. La même chose s’est produite dans le cas de Noël, ainsi que cette Pâques travestie que l’on connait où l’on fête plus la fertilité, la promiscuité, les poussins et les lapins que l’Agneau mort sur la Croix. Et naturellement, les nombreuses fêtes des soi-disant saints sont aussi la perpétuation du culte polythéiste.

Bref, il est important pour nous, disciples d’un certain âge spirituel dans le Messie de bien se remémorer que l’obéissance ne consiste pas à faire accepter à Elohim une distortion d’origine humaine voir démoniaque, afin de ne pas bousculer les esprits et garder le troupeau en intégrité, mais

c’est bien au contraire à l’Homme de se plier aux règles établies par Yahuwah qui se sont faites chair en Yahushua HaMashiah et qui s’accomplissent en nous par l’Esprit Saint.

Mais encore une fois, non plus par la lettre gravée sur de tablettes de pierre ou des textes imprimés dans des livres, mais par les langues de feu qui ont été gravées dans nos cœurs, lorsque nous sentons intérieurement que la simple pensée d’accepter le Shabbat comme étant un jour à part, apporte la paix intérieurement. Et cela, sans que je me sente obligé de ramper par terre en signe de soumission ou de me lier les mains et les pieds, afin d’assurer le respect total des commandements du jour Saint. Mais bien au contraire, nous ressentons et expérimentons cette sorte de liberté lorsque nous savons que nous pouvons et devons aussi guérir les gens comme Yeshua l’a fait, ou même monter dans une voiture et parcourir quelques kilomètres pour sortir un âne du puits, car c’est à ce moment-là qu’il en a besoin.

Nous pouvons ressentir ce sentiment de liberté n’importe quel jour de la semaine.

Si j’obéis aux lois que Ruach HaKodesh a placées dans mon cœur et attend de moi que j’en tienne compte conformément à ma maturité, conformément à mon âge spirituel, je n’ai pas à penser, à réfléchir à ce que je devrais ou ne devrais pas faire ce jour-là – tout comme tous les autres jours d’ailleurs. La loi vit en moi, et si je lui obéis, quoi que je fasse, je ne l’enfreindrai pas, car je n’aurai ni le désir ni la pensée de faire ce qui n’est pas saint.

Désormais, personne ne devrait vouloir transférer qui que ce soit de l’esclavage du samedi originel à l’esclavage d’un faux dimanche, car une telle personne n’aurait rien compris à la direction du Saint-Esprit et à ce que signifie être réellement né de nouveau ou être un adulte en esprit. Ne vous mentez pas avec vos divagations théologiques et surtout ne souillez pas les événements saints qui se sont produits le premier jour de la semaine en imposant votre nouveau et faux pharisaïsme à vous-même, aux autres voir même au monde entier.

Quelques réflexions sur les églises observant le Shabbat

Il ne faut pas penser non plus que le retour au Shabbat fait automatiquement de nous des chrétiens extras ou assure en soi notre salut. Malheureusement, il est très triste de voir que la majorité des églises observant le samedi rétablissent simplement ce commandement avec un tel niveau d’esprit pharisien que le manque de contenu spirituel rend non seulement leurs efforts et leurs réformes inutiles, mais par ce fait, ils se font d’avantage les ennemis de la restauration du véritable Shabbat que l’Église romaine elle-même et tous les autres petits vaticans soi-disant réformés avec leurs faux dimanches et leurs fausses fêtes.

Très souvent, ceux qui observent le dimanche sont littéralement condamnés et ils en font une question de salut si quelqu’un persiste à observer le dimanche, même par ignorance. Je souligne bien, même par ignorance. Car selon moi aussi, continuer à se rebeller contre toute vérité sur laquelle nous ayons été éclairés par l’Esprit, peut en effet conduire à la perte du salut (comme toute autre rébellion consciente). Mais la majorité des croyants sont simplement induits en erreur et en l’absence de vision spirituelle – car leur naissance à nouveau est soit entravée, soit minimum voilée par la présence de toutes sortes de pasteurs ou autre personnes appelées des enseignants – le disciple induis en erreur, ne se rend même pas compte qu’il agit contre la volonté d’Élohim. La condamnation des ignorants est de toute façon une version encore plus grave du pécher standard de la condamnation.

Pendant ce temps, au lieu d’être remplies du Saint-Esprit, ces communautés idolâtrent leurs propres fondateurs d’église ainsi que leurs propres théologies, et le manque de direction du Saint-Esprit, dans certains cas les ramènent souvent à un judaïsme rabbinique ouvertement sans et contre Christ. C’est ce qui s’est passé en Transylvanie au siècle dernier, où certains croyants sabbatistes se sont finalement convertis au judaïsme et ont été déportés et exécutés dans des chambres à gaz avec les juifs véritables.

Dans plusieurs cas cependant, leur chemin ne mène pas au judaïsme, mais à un état de sectarisme marginal semblable au judaïsme, où le rang du Messie Yahushua est remis en question et dégradé. Ainsi Celui qui est le Créateur est rabaissé au rang de simple créature. En outre, ils tombent dans un certain type de théologie de remplacement en allant jusqu’à nier la judaïté des Juifs d’aujourd’hui. Ils tombent ainsi dans un antisémitisme ouvert. (La promotion des théories khazariennes, par ex., laquelle théorie pourrait éventuellement s’avérer être vraie, mais dans ce cas, le dénouement de cette histoire en surprendra plus d’un. Car cela ne signifierait pas du tout que nous, Juifs ashkénazes, ne serions pas les descendants de Jacob, même si nous avions effectivement fait un petit détour de quelques centaines d’années dans une région appelée la Khazarie. Mais j’explique cela plus en détail dans mes écrits sur Le rassemblement des tribus d’Israël, et l’Antisémitisme et antichrétienté)

C’est donc un phénomène fondamental des tendances sabbatiques d’aujourd’hui qu’elles s’orientent rapidement vers le judaïsme, où l’accent est mis sur l’application de la loi à la lettre, tandis que la personne du Messie est rabaissée de son rang et où l’on ne peut concevoir Ruach HaKodesh qu’en théorie.

Ils aboutissent donc dans une sorte d’Unitarisme, lorsqu’ils commencent à nier la réalité de la triple apparition d’Elohim.

La fausseté de la doctrine de la Sainte Trinité, qui cherche à multiplier la personne de l’Unique Elohim, conduit malheureusement beaucoup de gens à la négation pure et simple de la Triple Sainteté d’Elohim : les trois rôles principaux et les trois formes d’apparition de Yahuwah en tant que Père, Fils et Ruach HaKodesh. Tôt ou tard, un très grand nombre de sabbatistes commencent à remettre en question la divinité du Messie. C’est alors qu’ils déclarent que Yeshua est une créature et vont même parfois jusqu’à l’identifient à l’archange Michel. (Plus d’informations à ce sujet dans mon article/vidéo Sainte Trinité ou Triple Sainteté ?). Et concernant l’archange Michel, brièvement : il est également certainement apparu sous forme humaine et tous les signes indiquent qu’il ne s’agirait d’autre que de Moïse lui-même – l’autre archange, Gabriel étant vraisemblablement Élie et Jean (le baptiste), mais vous pouvez en apprendre davantage à ce sujet de mes écrits sur TEROUMA et B-Réshit / Plan-B.

Le fait est qu’ici, comme dans tant d’autres cas, un faux extrémisme pousse ceux qui se rendent compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans les explications ou théories précédentes, vers un autre extrême tout aussi faux que le premier, voir d’avantage.

Je mentionne ces cas pour que nous puissions nous rendre compte que même s’il est très bon et nécessaire de revenir aux racines juives, dont une partie est le Shabbat, mais

si tout cela ne se fait pas dans le Messie, sous la direction de Ruach HaKodesh et par notre naissance à nouveau,

alors nous retournons sous la loi selon la lettre, ce qui tôt ou tard mène à la mort. Dans ce cas, j’ose affirmer qu’il aurait mieux valu quune telle personne ne sorte même pas de son Egypte ou de sa Rome avec tous leurs faux dimanches.

Les deux camps ont de sérieux problèmes à régler. Le témoignage déformé du Shabbat opéré par le camp des sabbatistes est grandement responsable du fait que tant de gens persistent encore dans leurs dimanches. D’autre part, la majorité des personnes déjà nées de nouveau et remplies de Ruach HaKodesh refusent toujours de régler cette question et de renoncer à leurs dimanches. Que ces derniers se rendent compte que même parmi les croyants religieux, non nés de nouveau et non remplis de l’Esprit, beaucoup s’efforcent d’observer les lois que Ruach aimerait aussi opérer en toi, si tu le lui permettais enfin ! Dans le premier camp, ils sombrent peu à peu dans leur pharisaïsme, alors que dans le second, tôt ou tard, ils finissent par attrister, voir même blasphémer Ruach HaKodesh.

Seule véritable Reforme possible

Nous devons enfin accepter une vérité fondamentale :

Toute réforme ne peut venir que de l’Esprit Saint.

Seules les choses qui ont été gravées dans nos cœurs peuvent être considérées comme de véritables réformes et non toutes ces bonnes idées intellectuelles et théologiques qui peuvent sortir de la tête des chrétiens, car ils l’ont lu quelque part dans la Bible !

La question est de savoir si nous avons le Saint-Esprit ou non ?

Si oui, nous a-t-il déjà exprimé sa volonté sur cette question ou n’importe quelle autre ?

Si oui, lui avons-nous obéi ?

Si ce n’est pas le cas, alors prenons la bonne décision et cessons de nous rebeller.

Ceux qui n’ont pas encore le Saint-Esprit, qu’ils demandent à Yahushua la reconnaissance de leurs péchés, afin qu’ils puissent se repentir, puis passer par le baptême d’eau et puis celui du Feu. Faute de quoi, ils persévéreront dans cette état de religiosité tiède et vide qui est si répandue de nos jours dans le monde chrétien.

Car tu peux observer le samedi de cette façon, et même étudier les Écritures vêtus de kippas et de vêtements blancs, découvrant de nombreuses vérités, mais tu resteras incapable de vivre la Vérité, car elle ne passe jamais de ta tête dans ton cœur.
Mais si tu as déjà reçu le baptême de feu, alors abandonne de toute urgence toute rébellion infantile et grandis enfin, car tu coures un grand danger !

Encore une fois, mon propre témoignage : la découverte que Yahuwah est Son nom n’a pas été faite en sondant les écritures, mais m’a été révélée par Ruach HaKodesh à travers ma propre bouche, après avoir demandé à Elohim de me révéler la manière dont Il aimerait que je L’appelle à l’avenir. D’autres arrivent à cette conclusion après de longues et pénibles études des Écritures. Dans de nombreux cas, avec l’aide de toutes sortes de manuscrits non bibliques, comme les livres apocryphes. Quelle est la différence entre les deux ? Dans le premier cas, le Messie Vivant déclare à haute voix, en langues, quelle est sa volonté. Mais dans l’autre cas, la Vérité est découverte en utilisant des méthodes des scribes (et des pharisiens) lorsqu’elle surgit de la lettre sèche et inerte qui ne prennent jamais vie en ceux qui les trouvent ainsi.

Nous devons toujours aller en premier lieu vers le Messie et lui demander personnellement ce qu’est sa volonté. Celle-ci peut souvent nous être confirmée par la Parole écrite certes, mais nous devons d’abord lui remettre notre vie en mains propres. Ce n’est qu’alors qu’Il nous rappelle également de l’intérieur ce qui se trouve dans les Écritures. Nous recevons souvent ainsi une Parole, une déclaration dans nos cœurs, dans notre esprit, que nous ne lisons que plus tard dans la Bible lorsque nous réalisons que cela a déjà été écrit depuis longtemps par les prophètes ou autres rédacteurs sous inspiration d’Elohim. Plusieurs fois, la Parole confirme ce que nous avons déjà reçu précédemment dans nos cœurs.

Choisissons donc la perfection offerte par le Messie, puisqu’elle est gratuite et que sa récompense est la vie éternelle.

À partir de là, il ne tient qu’à nous de décider jusqu’à quel point nous concédons au Saint-Esprit le pouvoir d’accomplir Son œuvre de sanctification en nous, selon Son rythme et Sa volonté. Ne blâmons pas Satan et les esprits étrangers si nous restons coincés à un certain niveau spirituel, puisque nous sommes les seuls responsables si nous donnons à ceux-ci le pouvoir de nous arrêter par notre manque de foi, de volonté ou de courage.

Derrière l’observance du dimanche se cachent les mêmes puissances démoniaques que derrière les samedis superficiels vécus de manière traditionnelle.

C’est ce genre de Shabbats que Yahuwah déteste, et encore plus dans le cas des dimanches.

Ce sera une question décisive de la fin des temps ?

L’Antéchrist – non pas après son apparition, puisqu’il est déjà dans le monde et on peut savoir très précisément qui il est – mais lorsqu’il entrera en scène et prendra le pouvoir sur le monde, va, entre autres choses, changer les temps. Cela a déjà été largement réalisé par l’Église romaine et son chef de l’époque, l’un des principaux précurseurs de l’antéchrist, qui n’est autre que Constantin le « grand », précisément et entre autres dans la conversion du Shabbat au dimanche, il y a quelques siècles.
Cependant, certains chrétiens pensent que cette prophétie va s’accomplir dans les derniers temps en forçant le culte du dimanche, tandis que d’autres, issus du camps opposé, pensent en réalité le contraire et que l’Antéchrist imposera à chacun de revenir au Shabbat. Je ne peux pas prédire s’il choisira entre les deux. Comme je l’ai mentionné, l’esprit de l’Antéchrist a déjà effectué cette modification, il y a deux mille ans. Si toutefois, et à titre de confirmation, l’Antéchrist rendait obligatoire un jour particulier, ce ne serait pas la marque de la bête en soi, mais tout au plus l’une des composantes de celle-ci. (afin que nos amis adventistes comprennent bien le sujet). Mais ici aussi, la question ne sera pas de savoir si son choix se portera sur samedi ou dimanche, mais le problème sera de tout ramener au niveau de la formalité et de la superficialité, au-delà du fait qu’il s’exaltera et s’installera dans le temple d’Elohim, se proclamant Elohim au lieu de Yahuwah, et Messie au lieu de Yahushua. Mais ne nous méprenons pas ! Ce n’est pas de l’Antéchrist que nous devons principalement nous méfier.

En effet, la persécution ne viendra pas principalement de l’extérieur. Mais ce sont bien

ceux que nous pouvons encore considérer comme nos frères aujourd’hui seront nos principaux persécuteurs lors de la Tribulation de demain.

Ceux qui, au lieu du modèle de l’Église originelle, suivent et proposent d’autres alternatives. Ceux qui voient leur salut dans la Loi, ou qui au contraire en niant la validité de celle-ci, tout en prétendant avoir le Saint Esprit en eux, piétinent simplement l’ordre qui est l’essence même de Ruach HaKodesh, et qui donc essentiellement le blasphèment. Il faut craindre ces phénomènes, car ils tuent au niveau spirituel et de l’intérieur.

Soyons assez courageux pour poursuivre le travail de Ruach HaKodesh, même si nous provoquons la division dans nos communautés, même si les deux camps que nous venons de mentionner, les deux extrêmes te maudiront. Les pharisiens t’accuseront d’être libertin et les impies t’accuseront d’être légaliste. Ceci est tout naturel et sois heureux tant que tu les entendez dire ces choses des deux côtés, car ceci est le signe que tu es sur la bonne voie.


En tous cas,

la réforme doit continuer jusqu’à ce que nous revenions au modèle de la première et véritable Église telle qu’elle est décrite dans les Actes des Apôtres.

Nous ne menons pas cette réforme par nous-mêmes, nous en sommes seulement les instruments. Et surtout, que personne ne vienne prétendre avoir apporté la dernière réforme au monde, peu importe la grandeur de son ministère et l’exemple à suivre qu’il représente sans aucune équivoque, car la dernière réforme ne sera réalisée que par le Messie lui-même à son retour. De notre côté, nous devons constamment travailler sur la question suivante : nous devons toujours chercher à réaliser la Prochaine Réforme à notre niveau humain. Nous devrions être plus prudents dans le choix des noms de nos ministères, car la parole prononcée a son poids dans le monde spirituel et nous pouvons facilement nous tromper en pensant qu’après ce qui s’est déjà produit, il ne reste plus aucun changement ou restauration à opérer. Nous pouvons nous maudire et empêcher le processus de sanctification de se poursuivre. Ce n’est pas un jeu. Nous devons simplement laisser Ruach HaKodesh faire ce travail, principalement en nous-mêmes. La seule chose qu’Elohim attend de nous, c’est d’accepter en obéissance, lorsqu’Il nous pousse à changer de l’intérieur et de faire courageusement chaque pas, lorsqu’Il nous dit que le moment est venu.

Le méchant prend la fuite sans qu’on le poursuive, Le juste a de l’assurance comme un jeune lion.

Proverbes 28:1

Voir également: Message de Noël du prophète Ezéchiel, Nouvel An : Lorsque le Messie est né !

VERSION VIDÉO

Les Actes des Disciples

Les Actes des Disciples

A QUOI RESSEMBLE L’ÉGLISE DES PREMIERS JOURS ?

Dans ce qui suit, nous examinerons comment le ministère des disciples de Yahushua devrait fonctionner à la lumière de ce que nous lisons dans les Actes des Apôtres et sur la base des Commandements de Yahushua :

Yahushua, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume d’Elohim, et guérir les malades. Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n’ayez pas deux tuniques. Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c’est de là que vous partirez. Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons. Luc 9:1-6

Où pouvons-nous voir ce pouvoir qui chasse les démons et guérit les maladies aujourd’hui ? Nous ne devons pas en effet prêcher aux gens un Dieu qui leur est inconnu. N’essayons pas non plus de les convaincre par la logique de vains arguments, mais apportons-leur le Roi Oint, comme le fit autrefois cet ânon à Jerusalem. C’est alors à Lui de démontrer Sa puissance sur-le-champ en guérissant les malades et en chassant les mauvais esprits.

Signes et prodiges : voilà ce qui manque aux évangélisations aujourd’hui.

Faire réciter la prière de repentance à quelqu’un ne lui apporte pas la nouvelle vie, mais le mène tout au plus à cet état intermédiaire de religiosité qui ronge le Corps du Messie. Beaucoup ne reconnaissent la vérité que dans la mesure où ils ressentent que quelque chose de très malsain arrive sur le monde et qu’il vaudrait mieux se mettre sous une quelqu’autorité spirituelle proposant une solution avant que le ciel ne nous tombe sur la tête. La Vie Éternelle ne pourrait résulter d’un tel niveau de reconnaissance superficielle de ce qu’est la personne du Messie. Les gens ont besoin de voir que celui dont nous allons témoigner est toujours là parmi nous et avec nous à travers la manifestation visible de sa puissance, afin que notre témoignage atteigne les profondeurs de leurs cœurs.

Car la Grâce ne passe pas par la reconnaissance superficielle de Yahushua, mais bien par l’accomplissement des trois étapes suivantes  :

le Repentir – le Baptême d’Eau – le Baptême de Feu

Pourquoi cela ne fonctionne-t-il plus trop aujourd’hui ?

Lorsque le plus grand attentat jamais perpétré contre le Corps du Messie a été commis par Rome et son Constantin le « grand », qui voyant l’inutilité des persécutions contre les Chrétiens a décidé de mettre la main sur l’Église en devenant chrétienne elle-même, le concept de disciple a également été sévérement endommagé. La Réforme n’a apporté aucune restauration significatives dans ce domaine jusqu’au XIXe siècle.

Aujourd’hui, beaucoup de gens sortent dans les rues pour proclamer le pardon des péchés, le sang versé de Yahushua et ils le font bien. Il n’y a rien de mal avec ce message. Le problème, c’est l’ordre des choses, et le fait que nous soyons embourbés dans nos discours théologico-philosophiques de racine gréo-romaine. Comme aux époques helléniques, les chrétiens d’aujourd’hui élèvent la voix dans les forums et autres lieux publics afin d’annoncer des vérités bibliques et parler de l’accomplissement des prophéties à des gens qui n’ont aucune notion de la Bible, des Commandements ni des prophètes. Ces gens n’ont le plus souvent jamais lu la Bible et tout ce qu’ils « savent » sur Yahushua, c’est qu’il serait né un jour de Noël et qu’il était le fils de la Vierge Marie.

Ne connaissant pas les prophéties, ils ne se rendront pas compte que celles-ci sont en train de se réaliser sous leurs yeux. De plus, la façon de penser hellénique est encore si profondément ancrée chez les croyants, même les plus réformés, qu’ils se concentrent constamment sur la raison et la persuasion des gens via leur intellect par le raisonnement.

Les non-croyants de leur côté nous rétorquent le plus souvent et avec raison : « Je crois si je le vois ». Ils veulent des preuves et ils nous les demandent. Et nous en sommes souvent presque scandalisés; pensant que la foi ne peut et ne doit être prouvé. Pourtant, ce sont eux qui ont parfaitement raison. Et notre Maître attend cela de nous, que nous le portions vers ces gens afin qu’Il leur prouve Son existence et Sa puissance lui-même. Les gens ont raison de demander des preuves. Et ces preuves ne sont autres que

les signes et les miracles qui, comme un bélier, ouvrent pleinement le chemin vers les cœurs afin de pouvoir accepter l’Évangile du Messie.

Tout comme on ne peut pas conquérir une femme sans préliminaires, car en cas contraire il s’agirait d’un viol. Si elle cède malgré tout, ce ne serait jamais véritablement de l’amour ou un mariage, au mieux elle deviendrait une esclave soumise ne connaissant pas la Liberté dans le Messie et ne deviendrait jamais véritablement un compagnon de service.

Tout d’abord, ce sont les cœurs qui doivent être ouverts et ce, par la démonstration de la force, de la puissance et de l’amour du Messie devant leurs yeux. C’est ainsi qu’il leur sera clair que le Messie est réel, véritable et qu’Il disait vrai. Ceci est la seule façon pour eux d’arriver à la véritable repentance comme premier pas vers la Vie Éternelle.

Le premier ministère qui suivit le don du Saint-Esprit

Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière: c’était la neuvième heure. Il y avait un homme boiteux de naissance, qu’on portait et qu’on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu’il demandât l’aumône à ceux qui entraient dans le temple. Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda l’aumône. Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit: Regarde-nous. Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir d’eux quelque chose. Alors Pierre lui dit: Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Yahushua HaMashiah de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes; d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Elohim. Tout le monde le vit marchant et louant Elohim. Ils reconnaissaient que c’était celui qui était assis à la Belle porte du temple pour demander l’aumône, et ils furent remplis d’étonnement et de surprise au sujet de ce qui lui était arrivé. Comme il ne quittait pas Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux, au portique dit de Salomon. Pierre, voyant cela, dit au peuple: Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela? Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous, comme si c’était par notre propre puissance ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme? Actes 3:1-12

Ensuite, Pierre continue en rendant le témoignage de Yahushua aux oreilles des gens qui se trouvaient dans le temple.

Ici aussi, nous voyons à quel point nous avons oublié que le ministère ne peut être efficace que lorsqu’en toute foi, nous laissons

Yahushua HaMashiah marcher devant nous et accomplir des signes et des prodiges

C’est ainsi qu’il témoigne que nous, ses disciples, sommes en Lui et que cela vaut la peine de prêter attention à ce que nous allons dire.

Dans l’évangélisation actuelle c’est tout le contraire qui se passe. Toutes sortes de croyants sortent et passent eux-mêmes devant le Messie afin de l’annoncer aux autres. Le monde voit immédiatement que ceux-ci luttent humainement et qu’ils ne sont soutenu par aucune véritable autorité spirituelle si ce n’est la leur ou celle de leurs églises et dénominations.

Ils se mettent ainsi dans une situation similaire à celle de ces Juifs dans Actes 19:11-17, qui n’étaient pas dans le Messie et ont tenté de chasser les démons en se référant au nom de Yeshua.

Lorsqu’un serviteur, puisse-t-il être pleinement dans le Messie, n’œuvre pas selon ce qui nous a été ordonné de faire, en utilisant son pouvoir et son autorité, il devient comme ces deux Juifs que les démons ont raillés et ceux vers qui il aura apporté la Parole passeront leur chemin le sourire aux lèvres. Quant-à-lui, il rentrera le plus souvent bredouille, affaibli et épuisé.

Mais si malgré cela nous arrivons parfois à convertir quelqu’un, que nous le baptisions, qu’il naisse de nouveau et qu’il reçoive même le Saint-Esprit, immense joie et bénédiction, mais cela arrive beaucoup plus rarement que si nous avions fait les choses, selon l’ordre indiqué. En outre, en pareil cas, la personne convertie de la sorte transmettra l’Évanglie à son tour avec le même manque d’onction, d’autorité et de puissance véritable, n’ayant vu aucun autre exemple plus véridique.

Le ministère peut également porter des fruits de cette façon, mais combien plus en aurons-nous si nous obéissons pleinement et uniquement à notre Maître Yahushua.

Ils chassèrent les démons et guérirent les malades

Pierre et Jean n’ont pas non plus demandé à l’infirme au Temple s’il se sentait coupable, s’il était préparé, s’il avait pardonné à tout le monde afin qu’il puisse être guéri. Rien de tout cela.

Ils lui ont immédiatement offert la guérison et cela s’est produit sur leur ordre

Si le Messie est le même aujourd’hui qu’hier, Sa Parole également, alors le mode de transmission reste aussi inchangé. Ainsi quiconque enseigne que les temps et les circonstances ayant changées depuis l’époque des Actes des Apôtres, le ministère doit lui-aussi s’opérer différemment, est un faux enseignant.

Bien au contraire! Que les progrès de la science ne trompent personne. N’allons pas non plus croire que le nombre sans cesse croissant de diplômés d’universités soit une preuve d’intelligente accrue de l’homme moderne et qu’ainsi il ne soit plus nécessaire d’avoir recours aux signes surnaturels pour le convaincre de l’Evangile. Non, le progrès scientifique, l’utilisation de supports technologiques de plus en plus sophistiqués et doublés de l’intelligence artificielle ainsi que le bourrage de crâne opéré aux travers d’une éducation en grande partie destructrice a tellement appauvri l’humain en esprit et au niveau de l’intellect – car constamment bombardé d’informations inutilesque les miracles et les prodigues sont plus nécessaires que jamais.

Car en effet, l’homme moderne est intellectuellement bien plus faible, bien moins intelligent et a des capacités cérébrales sans cesses plus limitées que nos aïeux.

L’évolution est un leurre, la dévolution est la triste réalité.

D’une part à cause de tous ces outils modernes prenant le relai de la pensée et de la mémoire comme les smart phones et les ordinateurs et aussi et surtout parce que le péché qui va grandissant dégénère de plus en plus l’organisme humain y compris le cerveau.

Les disciples quant à eux doivent se purifier du lavage de cerveau helléniste qui s’opère au sein de la chrétienté depuis que celle-ci ait été fait captive par Rome. Nous devons poser les pieds sur l’eau, croire en ce que Yahushua peut et veut agir à travers nous. Cessons de penser que de beau discours suffirons à rassembler toutes les âmes qui attendent la moisson. Aucun véritable grand éveil ne s’opèrera ainsi.

Les miracles ne viendront pas forcément tout de suite ni dans chaque cas. Il faut prier pour les autres avec persévérance jusqu’à ce qu’on réussisse. Comme dans tous les autres domaines de la vie, le travail, le sport, ici c’est pareil. Et avant toute chose demandons à ce que nos cœurs soient balayés et purifiés de toutes ces fausses théologies dénominationnelles afin de restaurer l’original.

la vie de disciple est parsemée d’erreurs et d’échecs et nous devons apprendre tous les jours

Il est aussi important de chercher des frères et des serviteurs qui sont déjà impliqués dans ce travail et ayant déjà de l’expérience. Ceux-ci peuvent nous enseigner et nous servir de modèles jusqu’à ce que nous devenions nous-mêmes des « pros ».

Est-ce que ça t’a déjà aussi traversé l’esprit ?

Je crois que quiconque est dans le Messie est capable de ressentir lorsque quelque chose ne va pas bien dans son ministère. On se rassure souvent en reportant la responsabilité sur ce monde qui est de plus en plus corrompu et sur les gens qui sont de plus en plus rebelles, ainsi que sur Satan qui ne cesse de nous attaquer. Il en est bel et bien ainsi, mais de notre côté la raison est que la réforme s’arrête toujours à un certain point et nous n’osons pas aller au-delà. Nous ne supplions pas le Seigneur de tout rétablir, selon ce qui est décrit dans les Actes des Apôtres, même le mode de vie en communauté lorsque tout était commun ! (voir : Vous ne posséderez rien et vous serez heureuxVous ne posséderez rien et vous serez heureux)

Alors maintenant, ne vas pas te culpabiliser si tu n’as pas complètement fait ton ministère, selon ce que Yahushua nous a ordonné de faire à l’origine. Toi aussi, tu as été trompé. Nous avons tous été induis en erreur par nos églises et autres dénominations. Sachons cependant que le Seigneur ne tient pas compte du temps de l’ignorance. Ne vas pas non plus penser que tout ce que tu as fait jusqu’à présent a été en vain. Car tu auras au moins semé les graines. Peut-être sont-elles surtout tombées dans la mauvaise terre, mais sache que l’Esprit, qui en hébreux se dit Rouah, qui veut également dire « vent » est capable d’emporter les graines et de les faire tomber dans des terres meilleures afin qu’elles finissent par germer.

Mais dorénavant, que personne ne doive passer le balais après nous. Obéissons, laissons-nous guider directement vers la bonne terre en utilisant pleinement et en toute foi les armes spirituelles qui nous ont été données d’en haut afin de faire des disciples de toutes les nations.

Voir également: Shavouot – Pentecôte

VERSION VIDÉO:

L’Essence de la Loi

L’Essence de la Loi

Tu aimeras Yahuwah, ton Elohim, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Ces deux commandements contiennent tous les autres. Cela signifie que les 10 Commandements, 5+5, sont l’explication et le développement de ces deux Grands Commandements expliquant plus en détails : COMMENT aimer Yahuwah et son Prochain.

Et tous les autres commandements écrits dans la Torah (Deutéronome) sont le prolongement et les explications plus détaillées des deux et des dix dont elles résultent. Chaque développement nous aide à mieux entrevoir et réagir dans des cas spécifiques.

Si Yahushua est le Verbe qui s’est fait chair (Jean 1:14), et si Yahushua est l’Amour-même, comment quiconque peut-il dire que la loi n’est plus valable aujourd’hui ?

Paul n’a pas non plus fait de telle déclaration, bien que ses propos puissent souvent sembler contredire cela (nous ne sommes pas sous la loi). Mais dans quel contexte a-t-il énoncé cette phrase et qui est capable de comprendre cela en esprit ?

L’Esprit du Messie observe la Loi. Si celui-ci vit en nous, alors la loi ne peut plus nous juger, et ainsi nous ne sommes vraiment pas sous elle.

Selon quelles autres règles l’Esprit Saint pourrait-il bien nous guider de l’intérieur, sinon exclusivement selon la règle de l’Amour, qui est la somme de tous les autres commandements de la Torah ?

Yahushua a retiré des mains des hommes le droit d’exécuter le jugement découlant de la Loi et l’a transféré sous sa propre autorité. Dès lors, même les lois associées à la mort s’appliquent. Mais Yahushua est seul en droit de faire mourir quiconque. Et comme le temps de la Grâce est toujours de vigueur, son jugement ne s’applique pour l’instant qu’au niveau de l’esprit, lorsque notre vieil homme est exécuté afin que nous puissions devenir une nouvelle création.

Voir: La peine de mort (le commencement de la vie)

Pourquoi Paul contredit-il Yahushua ? Ne sommes-nous pas sous la loi ? / Il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait ?

Partons d’un principe fondamental que nous devons appliquer en toutes circonstances :

S’il y a une contradiction quelconque entre les paroles de Yahushua et celles d’un autre personnage de la Bible, la norme est TOUJOURS ce que dit Yahushua.

Si nous ne comprenons pas, n’allons pas nous rattacher à ce qui est le plus sympathique à nos yeux ou à ce que les théologiens nous ont mis dans la tête au cours de siècles. Tant que nous ne sommes pas suffisamment sages et spirituellement mûrs pour comprendre les propos de Paul qui sont en effet souvent très difficiles à comprendre, nous devons nous en tenir très fermement et exclusivement à la parole de Yahushua et agir en conséquence, car aucun mal ne peut résulter de cela.

Ensuite, lorsque nous atteignons le niveau de maturation et d’obéissance suffisante, nous réalisons qu’en fin de compte

Paul n’a jamais contredit Yahushua

La grande différence entre eux était que contrairement à celui de Yahushua, le message de Paul s’adressait principalement à des personnes qui étaient déjà nées de nouveau, et qui avaient des âges et des états spirituels très différents. Yahushua était dans une situation « plus simple » pourrais-je dire, puisque tout le monde était au même niveau spirituel et personne n’était encore né de nouveau et n’avait encore reçu l’Esprit Saint.

Par conséquent, les messages de Paul s’adressent différemment aux personnes selon leur niveau de maturité spirituelle et leur ancienneté en tant que disciples. On ne parle pas de la même façon à un enfant de 3 ans et à un enfant de 13 ans, et on n’a pas les mêmes exigences à leur égard. On demande moins aux petits, et plus de règles s’appliquent aux grands.

Paul a écrit ses lettres selon une sorte de méthode pédagogique différenciée, comme lorsqu’un enseignant éduque des élèves d’âges et de niveaux différents dans une même classe et en parallèle. Quiconque est enseignant, et a déjà eu l’occasion de travailler ainsi sait de quoi je parle. Tout le monde entend tout ce qui se dit, mais tout ne s’adresse pas à tout le monde du moins pas encore ou dorénavant plus. Par conséquent, il est nécessaire de clarifier ce à quoi l’étudiant doit et ne doit pas, ne doit plus ou ne doit pas encore prêter attention, afin de ne pas tomber dans la confusion.

En outre, la dénaturation systématique des propos de Paul, comme dans le cas de beaucoup d’autres passages de la Bible, est due au fait que

les croyants ont souvent tendance à retirer l’un ou l’autre verset hors de son contexte afin de lui octroyer une signification qui n’a rien à voir avec son sens original

Yahushua a-t-il au moins adouci la Loi ?

La Loi est non seulement valide, mais elle l’est plus que jamais.

Yahushua n’a non seulement pas aboli la Loi, mais l’a au contraire élevé à un niveau spirituel supérieur.

À l’époque de l’Ancien Testament, il suffisait de se retenir de faire des choses interdites, mais à partir de Yahushua, la pensée même de transgresser une loi est considérée comme un péché. Il ne suffit pas de ne pas coucher avec quelqu’un, on doit même éviter de se l’imaginer ! Il ne suffit pas de ne pas tuer son voisin, il nous est dorénavant défendu de le haïr dans le fond de notre cœur.

Cependant, la grâce consiste justement en ce que nous soyons libérés jusqu’au pensées les plus cachées et profondes qui essayent de nous tenter de l’intérieur. En effet, si l’on nait de nouveau, c’est-à-dire qu’on se repent, puis qu’on reçoit le baptême d’eau et ensuite celui du feu lorsque nous sommes remplis du Saint-Esprit, nous avons la promesse d’être délivrés et purifiés des pensées iniques.

Cependant, il est impossible d’atteindre la repentance sans recevoir le jugement par la loi :

puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché

Romains 3:20

En quoi l’Ancien et le Nouveau Testament différent-ils ?

La différence entre les deux Alliances est le matériau sur lequel les Commandements sont inscrits : la pierre dans le cas de la première / le cœur de chair ou l’Esprit dans la seconde.

La grande différence entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance est que la première était une alliance gravée dans la pierre, donc faible et essentiellement théorique. Alors que la Nouvelle Alliance est l’accomplissement de la première qui n’en fut que l’ombre. La seconde Alliance s’opère et agit par le Messie avec force et autorité et n’émane plus de l’être humain, mais du Saint Esprit depuis l’intérieur de l’être humain.

La Nouvelle Alliance, d’autre part, libère l’homme du fardeau que représente l’observance de la Loi, en l’implantant directement dans le cœur pour qu’elle agisse d’elle-même et de manière pratique

La loi n’a donc pas changé d’un iota ! Et si je ne me trompe, le ciel et la terre sont toujours là. Matthieu 5:18

Vieux vin dans de vieilles outres et vin nouveau dans des outres neuves : le vin ancien n’était autre que la lettre gravée dans la pierre, celle qui tue. Le vin nouveau quant à lui est celui qui est spirituel et gravé dans le cœur apportant la vie.

Par ailleurs

le Messie est plus grand que la loi. Donc, quiconque est en lui est au-dessus de la loi avec lui

et son jugement ne nous atteint pas, nous ne sommes donc plus sous la loi; en effet. Malgré tout et ce jusqu’à ce que le monde ne soit détruit, tout continue de fonctionner selon la Loi.

L’ancienne alliance était à la nouvelle ce qu’Hagar était à Sarah, ce que l’esclave est à la femme libre, ce que le mont Sinaï est à Sion et ce que Moïse est au Messie. De même,

les tablettes de pierre étaient la préfiguration de ces deux langues de feu

qui apparurent au-dessus de la tête des disciples à Shavouot (Pentecôte) afin de pénétrer en eux et de se graver définitivement dans leurs cœurs.

Aussi, il convient de noter que le Nouveau Testament est beaucoup plus caractérisé par la Loi que l’Ancien Testament. Les « rabbins » ont comptabilisé 613 commandements dans la Torah en plus des 10 commandements et des 2 lois de l’amour. En réalité j’estime que la Torah en contient de 650 à 700, car plusieurs lois n’ont pas été prises en compte. Par contre,

dans le Nouveau Testament, nous comptons plus de 1000 commandements

Ces « nouveaux commandements » ne sont rien de plus que la clarification et la répétition des anciens, leur nouvelle formulation, leur perfectionnement et leur mise en pratique ultime au niveau de l’esprit. En fait, nulle d’entre-eux n’est nouveau, mais sont étroitement liés aux anciens et sont scellés par la règle sacerdotale selon l’ordre de Melchisédek, lorsque la lettre prend vie.

Ancien Testament : Esclavage / Nouveau Testament : Liberté

L’esclavage, c’est quand on essaye d’obéir à la loi afin de contenter ou plaire à quelqu’un, en l’occurrence Elohim, mais dans le fond du cœur, on souhaiterait faire quelque chose de complètement différent, voir même tout le contraire. Quelle incroyable fardeau. Quelle vie remplie de remords et de problèmes de conscience. Quelle énorme dépense d’énergie constante afin de pouvoir se retenir d’agir selon ses propres instincts. Voici ce qu’est la vie d’un Sisyphe, d’un esclave dans les galères romaines, ou de nos ancêtres juifs en Egypte, et de tous ceux qui pensent pouvoir respecter la Loi de leurs propres moyens.

Mais quand vient la liberté, ce sont nos cœurs qui sont renouvelés par le Saint Esprit et selon la Loi. Lorsque nous sommes affranchis nous nous conformons aux décrets de Yahuwah, par le Fils qui vit en vous, de bon cœur et de toute notre âme, sans aspirer à quoi que ce soit d’autre ni sans aucun effort particulier de notre part.

Qu’en est-il des ordonnances régissant le Sanctuaire, le sacerdoce et les sacrifices ?

alors qu’il n’existe aucun Temple physique depuis des lustres

Ces décrets aussi fonctionnent de la même manière. Sauf qu’aujourd’hui

nous n’avons qu’un seul Souverain Sacrificateur, Yahushua, et nous, membres de Son Corps, sommes tous des Lévites assignés au ministère de ce Temple Céleste

Le Sanctuaire terrestre était l’image du Céleste, tel que Moïse l’a reçu. Par conséquent, la loi est la même, seuls son ordre et son mode d’application ont changés. Yahushua a repris le droit d’exécuter le jugement des mains des hommes. Il est seul autorisé à appliquer les peines et ce au niveau de l’esprit, tant que le temps de la Grâce est de vigueur. Mais lorsqu’il reviendra pour juger le monde, l’application des peines se fera également et de nouveau de manière physique dans et sur le monde visible. Là, il détruira définitivement et à tous les niveaux les pécheurs qui ne lui auront pas livré à mort leur ancien homme.

Le sacrifice a été fait une fois pour toutes.

Cependant, des sacrifices supplémentaires plus petits sont nécessaires pour que le Corps du Messie fonctionne comme un Sanctuaire, même aujourd’hui.

Le sacrifice, c’est quand je sors pour servir les autres, je sacrifie mon temps et mon énergie. En outre, c’est souvent moi qui sème, mais ce n’est pas moi qui récolte. Cela est aussi un sacrifice. Le sacrifice, c’est aussi lorsque j’abandonne des choses, renonçant ainsi au gras des animaux que j’offre en holocauste sur l’autel au lieu de les consommer moi-même. Le sacrifice, c’est aussi le jeûne, lorsque je me retire pour prier, que j’élève mes enfants au nom de Yahuwah, que je mets ma propre volonté sur l’autel pour que la Sienne se fasse et lorsque je vais rendre visite aux veuves, aux orphelins, aux malades, aux pauvres et aux prisonniers. Tout cela sont des sacrifices qui contribuent au fonctionnement du Temple Célèste

Les anciens décrets n’étaient que l’ombre et les promesses de ces sacrifices spirituels et parfaits venant du cœur.

Car en effet, alors alors ils étaient gérés et appliqués par des hommes. Aujourd’hui par contre, c’est directement le Messie qui les fait fonctionner dans les hommes.

Mais ça marche aussi dans le sens inverse. Car il n’y a pas que des lois d’interdiction, mais aussi des lois de « jouissance ». Le Lévite bénéficie parfois de matières grasses et de bonnes choses, et a le droit de les manger à sa guise. L’ouvrier mérite son salaire et ne devrait jamais avoir honte d’accepter l’aumône sous quelque forme que ce soit et de profiter de ce genre de bénédictions. Il suffit de ne pas tomber dans l’excès et l’amour de l’argent et des biens matériels et surtout de ne rien accepter de la part de gens qui souhaitent visiblement nous acheter.

Le voile : Et pas uniquement sur les yeux des Juifs

Tout comme dans le cas des juifs traditionnels dont les faux Talmud et autres infections babyloniennes les ont empêchés de reconnaitre la Parole qui s’est faite chair et qui est apparue en Yahushua, le même voile vient troubler la vue d’une grande partie du christianisme. Il s’agit de ce voile qui les empêche de reconnaître les Commandements en Yahushua. Même s’ils l’acceptent en tant que Messie, ils refusent de voir en Lui l’accomplissement de ce que les Juifs ont reçu au travers de Moïse. Dans les deux cas, Satan s’est assuré que le voile soit déposé entre la Loi et Yahushua.

Du côté des gardiens de la Loi, on ne reconnait pas celles-ci en Yahushua. Et du côté des supporters de Yahushua, on se refuse à les reconnaitre en Lui.

Alors n’ayons pas peur de la Loi, car elle est notre meilleure amie. Il s’agit d’un outil que notre Elohim utilise en nous pour que nous ne retombions pas dans le péché après en avoir été libérés. En niant la loi, nous faisons obstacle à l’œuvre du Saint-Esprit, et pouvons aller jusqu’à l’attrister.

Les commandements sont comme des panneaux indicateurs qui nous aident à garder le cap et à rester sur le chemin étroit qui mène au Salut. Les panneaux de signalisation ne sont pas le but ni la destination. Et celui qui les considèrent comme tels, fini par les percuter et éventuellement mourir. Le Messie est le but et quiconque se dirige vers lui recevra la vie éternelle.

La Loi est notre pédagogue pour que nous puissions connaître le Messie de plus en plus et nous rapprocher de lui.

Lorsque nous lisons les commandements de l’Ancien Testament, nous réalisons progressivement ce qu’ils signifient pour nous dans les conditions actuelles. Que symbolisent l’âne, la vache et d’autres concepts liés à l’agriculture. Même à un citadin contemporain, il lui sera dévoilé ce que cela signifie pour lui aujourd’hui. Il pourra se rendre compte que telle ou telle loi s’est déjà réalisée dans sa vie et dans une situation donnée sans qu’il l’ait connu aux préalables et sans qu’il ait dû penser pour agir selon elle. Il l’aura respectée non par crainte, mais de manière instinctive et par Amour d’Elohim ou de son prochain, car cela lui a été gravé dans le cœur.

Connaître la loi après notre naissance à nouveau renforce notre foi en ce que le Messie vit réellement en nous et témoigne de la présence du Saint-Esprit dans nos cœurs

La loi devient vraiment une malédiction lorsque nous la prenons en mains et la respectons afin de décrocher une récompense quelconque et/ou lorsque nous l’utilisons pour juger les autres sans le Saint-Esprit et l’Amour. De tels agissements sont les signes que quelque chose ne va pas au niveau de notre Alliance avec le Messie. En tels cas, dis-toi bien que tu pensais être né de nouveau, mais quelqu’un ou toi-même t’es-tu peut être induit en erreur. Examines-toi et demandes le baptême d’eau et/ou de feu, toi seul et Elohim savez ce qui te manque et où tu en es sur ton chemin de disciple. Mais si tu souffres de ces symptômes, saches tu es encore au niveau de la religiosité et du pharisaïsme. C’est pour ne pas tomber dans cette erreur que d’autres par contre choisissent l’autre extrême et se mettent à nier la Loi. En tel cas, tu te fais toi aussi transgresseur de la loi, et tu ne te rends pas compte que tu rejettes l’essence-même du Messie.

Que seul celui qui les a gravés dans le cœur parle des Commandements et ose les enseigner.

Sur notre chemin de disciple, notre sanctification se réalise par le fait que les commandements sont successivement restaurés et remis en vigueur dans nos esprits.

Ne faisons donc jamais obstacle à l’œuvre que le Saint Esprit souhaite accomplir en nous.

Voir aussi : Shavouot – Pentecôte, Commandements en Yahushua HaMashiah ?

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Commandements en Yahushua HaMashiah ?

Commandements en Yahushua HaMashiah ?

Combien de Commandements y a-t-il ?

Les commandements – que le judaïsme appelle les 613 mitzvot – sont l’ordre des lois que l’on peut lire dans les cinq livres de Moïse, dans le pentateuque. Il y en a en fait plus de 613. Leur nombre réel est aux alentours de 650 à 700.

Il ne s’agit aucunement d’une série de lois supplémentaires que Moïse aurait reçu en plus de Yahuwah, mais la version plus détaillée des 10 Commandements. Les 10 Paroles sont ainsi expliquées et illustrées en une sorte de mise en pratique avec des cas concrets. Tout comme les 10 commandements eux-mêmes sont en fait le développement, la version plus détaillée des 2 Grands Commandements de l’Amour. (l’amour envers Elohim et l’amour de notre prochain). En résumé,

il n’existe que 2 Commandements qui eux-mêmes sont développés en 10 puis en 613 ou plus de Commandements explicatifs.

Ces Commandements font-ils partie des lois Pharisaïques ?

Les « 613 » commandement ne font PAS partie des lois supplémentaires judaïques, mais bien de celles qui sont toujours valable et inséparable des 2 et 10 Commandements et des Saintes Écritures, et de la Parole qui s’est faite chair en Yeshua.

Ce sont ces lois que le Père veut graver dans nos cœurs par son Esprit, précisément pour que nous ne cherchions plus à leur obéir de l’extérieur, mais de l’intérieur, à travers les purs instincts de notre homme nouveau.

Nous ne leur obéissons pas dans l’espérance du Salut, mais bien en conséquence du Salut déjà obtenu.

En somme, par notre naissance à nouveau, nous leur permettons d’agir en nous par l’action du Saint-Esprit.

Si nous le Lui permettons, Ruach HaKodesh est également capable de nous faire comprendre ce que les anciens commandements, souvent liés aux animaux et aux activités agricoles, signifient et symbolisent dans notre vie personnelle d’aujourd’hui. Que symbolisent pour nous aujourd’hui le bœuf, l’âne de notre voisin, le processus de compensation, etc. De plus, en ce qui concerne l’ordre sacrificiel, nous réalisons rapidement que nos actions de grâces, nos prières, nos sacrifices, nos renonciations et notre détournement des péchés dans nos vies sont précisément le reflet des descriptions des anciens ordres sacrificiels. Bien entendu, en temps de grâce, tout cela se produit principalement au niveau spirituel, à travers le renouvellement de notre esprit.

Nous ne sommes plus sous la loi !

Comme Paul nous en avertit, nous ne sommes effectivement plus sous la malédiction de la loi. A condition que celles-ci soient gravées dans notre esprit par le feu du Saint-Esprit. Par contre, quiconque se soumet à ces lois sans être né de nouveau et sans confesser le règne du Messie Yahushuah essayant de les observer par soi-même est quelqu’un qui reste véritablement sous la malédiction qu’implique le jugement par la Loi.

D’autre part, tout disciple du Messie continuant à nier la validité de la Loi – telle qu’elle est accomplie et régulée par le Saint-Esprit – reste lui aussi sous la malédiction de celle-ci.

Pour la simple raison que le fait de nier la validité de la loi exclut le plein fonctionnement de Ruach HaKodesh dans notre esprit.

La loi n’est plus une fin, mais un moyen. Les Commandements sont incapables d’apporter le Salut. Ils restent néanmoins des panneaux de signalisation d’une importance majeure afin de nous aider à rester sur le chemin cahoteux et étroit qui mène directement au Salut. Ces signaux nous permettent de rester spirituellement en Vie jusqu’à ce que nous passions définitivement dans la Vie Éternelle à l’issue de notre chemin de disciple. C’est là la différence essentielle entre l’ancienne et faible alliance qui engendre la mort et la Nouvelle Alliance parfaite et porteuse de Vie.

La Nouvelle Alliance quant à elle n’est valable que sur la base de l’Ancienne. Si l’on se permet de retirer l’ancien, nous nous excluons du nouveau. Quiconque considère la Nouvelle Alliance comme autonome et indépendante de l’ancienne, n’en comprend pas le sens profond et se retrouve sous le pouvoir d’une Alliance fausse ou étrangère. Le message, la promesse et les commandements de Yahuwah sont restés les mêmes, car étant immuables. Dans le cas des Commandements, c’est le mode d’application qui s’est retrouvé modifié suite à l’avènement du Messie. Yahushua a retiré des mains des hommes le droit d’exécuter les sentences résultant de l’application des commandements. Néanmoins, ce droit existe et continue de fonctionner, mais uniquement par l’action de l’Esprit du Messie et principalement au niveau de l’esprit. Même la peine de mort doit être appliquées, car si notre ancien homme ne mourait pas, nous serions incapables de naître de nouveau. Sans jugement, aucune Grace n’est possible. Sans Loi, il n’y a pas de jugement non plus. En un mot, la Loi doit être appliquée afin de pouvoir laisser place à la Grâce.

Ce qui a donc changé depuis le Sacrifice de l’Agneau et la Pentecôte, c’est le matériau porteur des commandements :

La pierre dans le cas de l’ancienne alliance, la lettre qui tue, et le cœur et l’esprit dans le cas de la nouvelle Alliance celle qui apporte la Vie.

C’est exactement ce qui s’est passé à la Pentecôte/Shavuot. Les doubles langues de feu qui sont apparues au-dessus de la tête des disciples n’étaient autres que les deux tablettes de pierre animées comme une promesse par Moïse du Mont Sinaï, qui s’accomplit alors dans le cœur des premiers disciples. Après tout, sur ces pierres il n’était pas inscrit NE tue PAS, ne commets PAS d’adultère – Honore ton père et ta mère, etc., mais le futur de l’hébreu original colporte un tout autre message : tu ne tueras pas, ne voleras pas, ne commettras pas d’adultère et tu Honoreras Elohim, ton père, ta mère, ton prochain, etc., si en Moi, dans le Messie, tu nais enfin de nouveau. Tu vas changer à tel point que ces lois se propageront comme un flux naturel depuis le germe de tes pensées jusqu’à travers tes actions.

Il n’a donc jamais été question d’interdictions ou d’obligations, mais bien de promesses.

Lorsque Yeshua a parlé du fait que si l’on pense mal dans notre âme, on est déjà tombé dans le péché, il ne nous demande pas de retenir nos propres pensées, ce qui est impossible à l’homme, mais il projette que lorsque Mon Esprit entrera en toi, alors je mettrai ces choses à leur place dans ton cœur et dans ton esprit, et je te libérerai de la pensée inique elle même afin qu’elle ne traverse même plus ton esprit.

La Loi et le Messie miroirs l’un de l’autre

La loi fut notre pédagogue pour nous conduire au Messie, comme nous pouvons le lire dans la lettre aux Galates. De même et à partir de la venue de l’Esprit Saint,

le Messie est notre pédagogue par la Loi afin de nous sanctifier de l’intérieur.

L’Esprit de Yahushua HaMeshiah est notre enseignant, qui dévoile son ordre et sa loi et les place en nous en tant que Parole Vivante. Les peuples ne sont pas les héritiers de l’alliance conclue au mont Sinaï, mais de celle scellée au Golgotha. Ici, le processus commence à l’inverse. Ce que le judaïsme n’a pas su garder est à présent gravé et animé dans le cœur et l’esprit des siens par le Messie en personne et ce, qu’ils soient juifs ou non.

C’est ainsi que deux promesses sont accomplies :

Voici l’alliance que je ferai avec eux: Après ces jours-là, dit Yahuwah: Je mettrai mes lois dans leurs cœur et je les écrirai dans leur esprit

Hébreux 10-16

Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.

Matthieu 5:17

Ainsi, les commandements et leurs commentaires que vous trouverez sur ce site Web ne sont en aucun cas destinés à être suivis à la lettre en un effort humain. Elles sont plutôt destinées à éclairer les domaines de notre vie de croyant où nous sommes toujours coincés et souvent nous ne nous doutons même pas que la raison en est qu’on nous a menti sur le sujet depuis près de 2000 ans. Les mensonges tels que les commandements ne sont valables que pour les juifs et ne le sont plus pour les autres qui sont en Christ, nous empêchent d’avoir une relation pleine et épanouie dans le Saint Esprit.

La connaissance des lois et leur validité actuelle nous aide à voir en quoi les 2 Grands Commandements de l’Amour ne sont toujours pas complets en nous, afin que nous puissions demander à notre Sauveur de poursuivre son œuvre purificatrice dans nos esprits par l’action du Sien. C’est cela que l’on nomme le processus de Sanctification.

A lire également : L’Essence de la Loi et Shavouot – Pentecôte

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Théologie du Remplacement Véritable

Théologie du Remplacement Véritable

Pourquoi l’Homme a-t-il été crée ?

Dans cet article, il ne sera pas question de la théologie du remplacement habituelle. Je pense que le temps de la persuasion est révolue, beaucoup ont œuvré afin de guérir la chrétienté de ce fléau qu’est l’antisémitisme. J’en ai parlé moi-même dans d’autres articles à de maintes reprises. Chaque sujet a un temps et une date limite, qui doit tôt ou tard toucher à sa fin afin que le sujet soit clos. Et ceux qui n’ont pas été convaincus jusqu’à présent ne le seront sans doute plus. Et si malgré tout quelques-uns se réveillaient encore, ils trouveront largement de la matière à réfléchir sur le net ou dans les bibliothèques.

Non, ici nous traiterons d’un tout autre genre de « théologie » du remplacement. Nous parlerons ici d’un remplacement qui lui, a toujours été dans la volonté de l’Éternel. Nous allons aborder le sujet d’un grand remplacement qui n’est pas le produit du cœur corrompu de l’homme à vouloir prendre à l’autre ce qui ne lui appartient pas. Car, pendant que la plus grande partie de la chrétienté réfléchit toujours à la manière dont elle peut se substituer aux juifs en se proclament juif de cœur ou d’esprit de manière infantile et illicite en détournant les propos de Paul, elle ne reconnait pas l’essence de la création de l’Homme et qui est-elle réellement appelée à remplacer. En effet, au moment de leur salut, lorsque l’Époux, le Messie viendra prendre son Épouse, l’Église,

les personne nées de nouveau se substitueront, non aux juifs, mais à des entités d’une élévation spirituelle à l’origine bien plus grande que celle des Juifs.

Ainsi les tentatives de l’homme religieux pour occuper la place du peuple élu resteront vaines. L’Homme ayant obtenu le Salut quant-à-lui jugera les anges déchu dont il est appelé à occuper la place laissée vacante.

L’une des principales vocations du christianisme aurait été de rendre le juif jaloux en lui rendant le témoignage de Yahushua. En comparaison, c’est toujours la majorité de la chrétienté qui est jalouse d’un peuple qui s’obstine toujours à rejeter le Messie. Est-il possible au fils du roi d’être jaloux du vagabond, même si ce dernier est son frère temporairement en exil ? Ou bien un tel sentiment de jalousie déplacée n’est-il pas le signe que celui qui se croit prince n’est toujours pas véritablement fils du Roi ? Il me semble impossible de jalouser qui que ce soit lorsqu’on est en possession de tout.

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Lorsque Helel, l’un des archanges (aujourd’hui mieux connu sous le nom de Satan), et ses serviteurs se sont rebellés contre Elohim, ils ont été exilés du Royaume des Cieux. Il s’agit de ce Royaume Éternel qui fut crée de manière parfaite et où absolument tout, y compris les anges plus tard déchus, avait sa place et sa fonction bien précise. Suite à leur expulsion, un vide s’est crée. Ce vide, naturellement, se doit d’être comblé afin de restaurer l’état de perfection originale.

L’homme a été créé par YaHuWaH pour prendre la place des anges déchus.

Cependant, Elohim n’a pas placé l’Homme immédiatement à son emplacement final, car il devait d’abord être éprouvé au niveau de son libre arbitre avant de pouvoir accéder à l’état de Vie Éternelle définitive. En outre, Elohim avait un opposant à vaincre, quelqu’un qui essayait d’accéder à son rang et prendre sa place. Yahuwah ne l’a pas détruit immédiatement, comme Il aurait pu le faire, mais il lui a donné la possibilité de faire ses preuves. Par la même occasion, Elohim s’est donné le temps de démontrer son inconcevable puissance aux yeux du monde créé, y compris aux yeux des anges et des hommes.

Satan avait le droit de tenter l’Homme car ce dernier avait lui-aussi son libre arbitre. Et il en fut ainsi. Suite à la tentation d’Adam, l’Homme a été condamné à mort, selon la promesse. Cependant, Adam et Ève ne furent pas exécutés sur-le-champ. Elohim les a plutôt condamnés à un processus de mort lente. C’est ce processus que nous pouvons appeler Histoire du Monde, mais en termes plus simples,

ce processus n’est autre que le TEMPS lui-même.

Un sorte de compte à rebours qui n’est autre que le signe de la miséricorde d’Elohim, un temps durant lequel chaque individu à la possibilité d’obtenir la Grâce en reconnaissant le Sauveur Yahushua afin de remettre sa relation en ordre avec le Père.

L’immense grâce et amour d’Elohim se manifestent ici pour la première fois. Même si la majorité des gens voient l’acte d’expulsion d’Adam et Ève du jardin d’Eden comme le signe de la colère, du jugement, de la vengeance et même de la cruauté d’Elohim, nous devons nous rendre compte que cela fut bien au contraire l’acte de miséricorde ultime. Cet exil est en effet la première manifestation de la loi de la ville de refuge. Après tout, la rébellion de l’homme contre Elohim n’était pas intentionnelle. L’Homme ne voulait pas nuire ou faire honte à son Créateur. Ils voulaient tout simplement devenir comme Lui. Ils n’ont pas pu résister à leur propre faiblesse ni à leurs désirs et à leur soif de connaissance. Ils voulaient être comme Lui, mais ils ne voulaient pas prendre Sa place, ils n’ont pas haï Yahuwah, comme l’ont fait Helel et ses compagnons tombant ainsi dans le péché impardonnable.

Ce décompte est la clé de la possibilité de Salut pour l’homme. Du temps nous a été accordé, une issue de secours, comme dans le cas du tueur involontaire qui reçut lui aussi une échappatoire, un endroit où se cacher de devant la colère des proches de la victime voulant venger cette dernière. C’est ainsi que nous avons reçu du temps pour restaurer notre relation avec Elohim en nous purifiant par le sang de l’Agneau versé en substitution à nos péchés afin de calmer la colère d’Elohim. Deutéronome 19:4-6

La bataille entre Satan et Elohim n’est rien de moins qu’un duel. Et, comme dans tout duel qui se respecte, et puisque les règles du duel ont été fixées par Elohim lui-même, celui-ci ne peut se dérouler que de manière équitable. L’ennemi, aussi insidieux et méprisable soit-il, mérite néanmoins un respect fondamental et a des droits, selon les règles de la guerre. Les adversaires se doivent de se respecter mutuellement. Même si l’ennemi ne se conforme pas à ses règles, Elohim lui, les respecte et contraint la partie opposée à ne pas dépasser certaines limites non plus.

Il aurait été trop facile de jeter tout ce qui est corrompu, puis balayer, nettoyer leur place afin de la repeupler immédiatement en créant de nouveaux anges. Yahuwah souhaite remplir les places vacantes par des individus qui ont été éprouvés comme les métaux précieux. Il souhaite s’entourer d’âmes qui se sont converties par leur propre volonté, par leur décision individuelle et qui auront ainsi été purifiées par son Sang. Il veut voir autour de lui de vrais individus qui Le servent de leur propre gré et non des robots dénués de sens ou des esclaves condamnés aux travaux forcés.

Les anges ont également eu un « temps » pour prendre une décision suite à leur création. Certains d’entre-eux ont fait un autre choix. Et c’est ici que l’Homme entre en jeux et qu’il lui est ainsi donné l’opportunité de se substitue à ces rebelles afin de finalement pouvoir les juger pour tout le mal qu’ils ont infligé à l’humanité tout entière au cours de ses 6000 ans d’histoire.

L’enjeu, c’est l’homme. Soit il est sauvé par le sang du Messie, soit il suit son tentateur dans la damnation éternelle.

Satan et ses démons sont verts de colère, car d’une part, ils savent qu’ils ne pourront jamais vaincre Yahuwah, et d’autre part, parce qu’il s’agit d’une terrible humiliation pour eux qui se croyaient encore plus grands qu’Elohim, de se voir finalement remplacer par un être aussi insignifiants que l’être humain.

Malheureusement, leur consolation réside dans le fait qu’ils parviendront cependant à en entraîner beaucoup avec eux dans leur perdition.

Pour notre part, notre consolation réside en Yahushua HaMashiach, qui par son Sang sauve tous ceux qui acceptent son Sacrifice et qui se réfugient sous son Pouvoir.

Voir encore : B-Réshit / Plan-B, Question de vie et de mort, TEROUMA

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